Archives mensuelles : novembre 2019

Baume sous les Crêtes – Ça creuse encore et toujours

Inter-clubs au Gouffre Sous les Crêtes, le 16 novembre puis une seconde séance mouvementée, le 23 novembre.

– Samedi 16 novembre, après deux rendez-vous déprogrammés pour cause de pluie, nous avions prévu une séance de désobstruction avant la première neige. Le but était de vider les 2 m3 de cailloux estimés et de retrouver le fameux courant d’air.
A notre grande surprise, un certain Thomas, a répondu à l’invitation inter-clubs lancée sur les listes.
Thomas Floriot est en effet arrivé de Mulhouse avant tout le monde ! (il faut dire qu’Alain avait indiqué dans son message la présence d’une stripteaseuse pour nous servir le café à 9h !).
Ancien président d’Abimes et du Comité Départemental du Tarn entre autres, Thomas nous a apporté le soleil et la dynamique par un temps à 8°C.

Il y avait donc à cette séance, Félix Lejean, Laurent Marion, Thomas Floriot, Alain Bulle, et Dominique Watala (souffrant).
A 4 personnes nous avons donc décidé de stocker un maximum de volume au pied de l’échelle du puits d’entrée.

 

– Samedi 23 novembre, seconde séance (Dominique Watala / Alain Bulle).
Arrivée à 14h30 pour retirer le volume vers l’échelle (environ 1m3). Dom a fait remarquer qu’il y avait beaucoup de voitures garées aux Biefs Boussets. Et pour cause ! En fin de séance, vers 16h40, les pompiers étaient présents suite au déclenchement d’un secours. Après quelques mètres à pied, nous avons très vite été rassurés. La spéléologue originaire du Val d’Oise n’avait qu’une luxation à l’épaule et était déjà proche de la surface. L’AG du SSF 25 a d’ailleurs été déplacée le soir même dans la salle des fêtes du village, en même temps qu’une soirée Beaujolais Nouveau, suscitant un soupçon de complot bien légitime.

Alain

Une invitation à « En Versenne ! »

photo de Serge Caillault

Mercredi 20 décembre 2019

Participants : Serge Caillault (GSM, Isère), Jean Philippe Grandcolas (Clan des Tritons, Rhône), Denis Motte (ASDC, Doubs), Gérard et moi.

Le nom « En Versenne » me disait bien quelque chose mais je ne connaissais pas grand monde qui y soit allé sauf Benoît (mais il y a bien longtemps.)

Et puis cet automne, Serge Caillault et son fidèle complice Jean-Philippe Grandcolas me proposent de me joindre à eux pour une séance photo dans cette cavité. ( j’avais fait leur connaissance en juillet 2014 lors d’un stage photo dans le Vercors)

Ils ont déjà pris contact avec Denis Motte qui a les clefs de l’entrée et qui nous accompagnera. De suite, je demande à ce que Gérard puisse se joindre à nous et c’est OK.

Dans l’ISD Tome 5 pages 175 à 179, on se fait une bonne idée de cette grotte qui avoisine quand même les 9,5 km ! Explorée en grande partie entre 1989 et 1992, c’est en 1999 que, grâce à une radiolocalisation, le percement d’un puits de 20m est entreprit, permettant l’accès à l’aval du réseau par les non plongeurs.

On se retrouve sur place à 10h00. Bien que venant de très loin (Grenoble et Lyon), nos hôtes sont même en avance !

Après un café chaud, nous passons au vif du sujet. Le puits artificiel est néanmoins spacieux. On prend pied dans une galerie fossile qui nous emmène rapidement au collecteur.
Et là, c’est du gros, c’est du beau ! Cerise sur le gâteau, on a un bon débit : l’eau file à toute vitesse. Par moment, ça me rappelle le Chaland.

Denis nous emmène dans l’aval du réseau. Il connaît la cavité comme sa poche ; En fait, on est dans son jardin ! Intarissable d’explications très diverses et toujours intéressantes, il ne boude pas son plaisir de nous présenter la cavité.
On décide de progresser une petite heure en repérant les spots de façon à faire les photos au retour.
Les profils de galerie sont variés : vastes conduites forcées – torrent – grande salle avoisinant les 100 mètres de long – galeries fossiles concrétionnées…. Le passage de l’Hibiscus est le seul endroit où il faut se coucher !
Je n’ai pas le pied sûr, je dérape par moment malgré mes chaussures qui devraient accrocher. En suivant Denis, je me rends compte qu’il ne glisse jamais ! En fait, il sait exactement où mettre le pied et ça, sur 1,5 km ! C’est un détail qui ne trompe pas … y a pas à dire, Denis est amoureux d’En Versenne !

Nous nous arrêtons après la salle de Combe Dentolle, au niveau de l’actif retrouvé.
Pour la séance photo du retour, on se scinde en 2 équipes mais on ne sera jamais très éloignés, ce qui nous pose d’ailleurs quelques soucis : En effet, les flashs de Serge sont calés sur le même canal que les miens et comme le système radio porte loin, ça crépite à tout va au point qu’on fini par douter de la capacité de nos batteries. Après une manip technique, tout rentre dans l’ordre.
C’est à mon tour d’être derrière l’appareil tandis que Gérard joue le rôle de modèle-éclairagiste.
Denis, toujours de service, se met à notre disposition pour se rendre utile.

Faire de la photo spéléo dans des endroits pareils est un pur bonheur. Pour couronner le tout, on est en compagnie de personnes des plus agréables.

On sera resté 6 bonnes heures sous terre avec toujours cette impression que le temps a passé trop vite.

Un grand Merci à Denis, Jean-Philippe et Serge pour ces bons et beaux moments.

Merci à Serge Caillault de nous avoir permis de publier ses photos  pour cet article ( sur le lien qui suit

Les photos de cette sortie  ICI

Guy

Après En Versenne, le Crotot !!!!

Jeudi 21 décembre 2019

Participants : Serge Caillault (GSM, Isère), Jean Philippe Grandcolas (Clan des Tritons, Rhône), Roland Brun (ASDC, Doubs), Romain Venot (GSAM, Doubs) Guy et moi.

photo Serge Caillault

C’est encore tout émoustillé de notre sortie de la veille que nous nous retrouvons sur un parking improvisé (vers le QG des gilets jaunes) à la sortie de l’A36 vers Baume les Dames. Preuve de notre motivation, tout le monde est en avance au rendez-vous.

C’est en convoi que nous rejoignons le parking de la grotte du Crotot. Pour un peu ils auraient construit une éolienne sur l’entrée du trou…. Les « moulins » à vent sont tellement proches que l’on ressent nettement les infrasons émis !

photo Serge Caillault

Je me réjouis de retrouver Serge et Jean-Philippe qui en plus d’être d’excellents photographes et spéléologues sont extrêmement sympathiques. Romain que nous connaissons bien s’est joint à nous (normal le Crotot est à Romain !).
Sur le parking, nous retrouvons Roland qui est diminué suite à un accident de vélo mais qui nous fait l’honneur de sa présence.

 

 

 

Je propose à Romain qu’il prenne son Olympus et laisse le mien en surface afin de ne pas multiplier les photographes. Serge prend également son matériel photo dont nous avons pu apprécier la qualité et la puissance la veille. Les flashs Godox associés à un Nikon plein format et des objectifs professionnels font merveille entre ses mains. En prime il emmène un ingénieux système de leds aquatiques pilotés à distance

 

photo Romain Venot

J’avais oublié la morphologie de la grotte et j’ai été surpris par la zone d’entrée, qui nécessite quelques reptations, salutaires pour se réchauffer. L’arrivée dans le collecteur principal signe la fin des « difficultés » de progression. D’emblée nous sommes agréablement surpris par la préservation du fragile concrétionnement de la cavité (40 ans après la découverte). Le travail de protection des inventeurs de du Crotot paye, bravo à eux.

photo Serge Caillault

Nous descendons la rivière jusqu’au « Monument » ou Serge et moi décidons de commencer la séance photo. Les autres poursuivent la visite jusqu’à la salle terminale.

En plus de servir d’échelle humaine sur les clichés et d’éclairagiste, j’ai le plaisir de convenir avec Serge du choix des spots. Je dois dire que c’est un grand plaisir de partager avec lui les choix techniques et de voir le résultat immédiat sur le très bel écran du Nikon D 810. Nos compères nous rejoignent deux bonnes heures plus tard après avoir fait quelques clichés en aval.

photo Romain Venot

Le reste de la sortie est un pur bonheur, si l’on excepte une bonne « caillante » liée aux séjours prolongés dans l’eau. Il est intéressant de constater que la technique légère avec un appareil hybride associé à des flashs cobra utilisée tant par Romain, que par Guy et moi, donne-t-elle aussi de bons résultats. Les choix de cadrage, d’éclairage et d’ouverture donnent des images différentes et complémentaires.

photo Romain Venot

Nous sortons vers 16h car nos amis ont une longue route de retour et nous promettons de remettre ça un de ces jours.

Je m’associe à Guy pour remercier Denis et Roland pour leur gentillesse et leur disponibilité. Merci aussi à Serge et Jean-Philippe pour la leçon de photographie souterraine, leur humour et le partage de ces bons moments.

Toutes les photos de cette sortie     ici

(Merci à Serge Caillault et à Romain Venot de nous avoir permis de publier  leurs photos pour cet article)

Gérard

Sortie au cul de Vau – 7 Septembre 2019

Sortie au Cul de Vau, le 7 septembre.

Il y a quelques mois, Méliane, originaire de Tarcenay, a découvert la spéléologie lors d’une visite à la grotte des Cavottes. C’était dans le cadre d’une sortie d’initiation du GCPM et elle était accompagnée de sa maman. Tous deux pratiquent régulièrement des activités sportives et sont à l’aise dans la progression.

Pour son anniversaire, Méliane a souhaité visiter une autre cavité. Nous nous sommes donc retrouvés le samedi 7 septembre au matin pour la visite de la grotte du Cul de Vau à Vuillafans. Forcément, il s’agissait d’une expérience totalement différente… le milieu aquatique de cette rivière souterraine n’a rien à voir avec les galeries sèches des Cavottes. Après avoir suivi le sentier d’accès quelque peu aérien, nous nous retrouvons dans le porche de la cavité fossile. Rapidement vêtu de nos combinaisons Néoprène, nous entrons dans la grotte et arrivons devant les premiers bassins. Pour cette première balade souterraine aquatique, nous avons pu aller presqu’au Vieux Moulin dans la galerie des Gours Percés, ce qui est déjà pas si mal pour une première fois dans ce type de grotte. Le retour s’est fait sans encombre, et je pense que Méliane gardera de beaux souvenirs de ce cadeau d’anniversaire.

Benoit.

Sortie Club – La Malatière – 11 novembre 2019

Rendez vous donc, ce Lundi 11 novembre avec Lisa, Emilie, Céline, Jean-Lou, Gauthier, Christophe, Jacques, Jacky et moi pour la Malatière. Un classique, mais que nous sommes pourtant nombreux (en fait 6 sur les 9) à découvrir aujourd’hui.

Passé le puits d’entrée, on se rend bien vite compte que la cavité est ultra visitée. Le moindre centimètre de roche est lissé, poli, lustré par les semelles de milliers de visiteurs. Ceci ajouté à la boue, omniprésente, en fait une cavité extrêmement glissante.. La prudence est de mise.

Passé les premiers boyaux on commence à trouver des vasques d’eau. Celles-ci sont peu profondes mais suffisamment pour embêter Céline qui n’a ni bottes, ni chaussons néo; Gauthier grand prince la porte sur son dos pour les parties les plus profondes et où l’escalade des cotés aurait été trop périlleuse. Non je vous assure, personne n’a parlé de boulet, en tout cas certainement pas Jean-Lou, ce n’est surtout pas son genre… 😉

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On poursuit l’explo, c’est vaste, les galeries sont belles, longues et concrétionnées. Quelques passages bas ponctuent la progression mais n’ont rien de bien compliqué. Le métro porte vraiment bien son nom. Jean-Lou, Jacky et Christophe profitent de la balade pour nous raconter des anecdotes sur la cavité, la géologie, les secours.. On arrive au fond, enfin pas vraiment le fond; la suite se présente sous nos yeux comme une voûte mouillante peu engageante. Des seaux laissés sur place permettent d’en faire la vidange. Inutile d’insister, ce sera là notre terminus du jour.

Retour dans une salle plus confortable pour casser la croûte, pain du sportif et nougatine sont au menu.

Au retour, Lisa prend copieusement l’eau dans une vasque et Jean-Lou en profite pour nous enseigner sa méthode de l’élastique (rebaptisée  « technique du porte jarretelle » => moyen mnémotechnique)

Céline déséquipe la grande vire (j’ajoute au passage qu’elle s’en sort comme une chef). Tout se passe bien, et c’est l’occasion pour elle d’expérimenter, les effets du gros sac de nœud qui se forme lorsque la corde de progression, se mélange à la partie de corde déjà déséquipée, elle même entrecroisée entre les longes et emberlificotée avec la pédale décrochée qui pendouille entre la poignée Jumar et la longe pas attachée du kit en bandoulière…Pas de panique, on prend le temps .. mais nos amis pressés de retrouver le soleil sont déjà bien loin.

En cherchant à les rejoindre, nous empruntons avec Céline le mauvais passage et nous nous retrouvons à ramper dans un laminoir de plus en plus bas.. Pas vraiment sûr que ce soit la bonne route, bien que les parties précédentes nous étaient familières. Petit doute et grand moment de solitude, nous rebroussons chemin (comme quoi on peut aussi se perdre dans Bournois !)

Gauthier et Jacques, s’étant rendus compte de notre absence ont eu le bon réflexe de faire demi tour pour nous chercher et nous remettre sur le droit chemin 😉

Nous remontons le puits d’entrée, c’est Jacques qui déséquipe. Céline en a profité pour remettre son croll à l’endroit (c’est quand même plus pratique !)

De retour aux voitures, nous faisons un passage éclair à la « Grotte de la doline », juste à coté il aurait été dommage de venir jusque là sans la visiter.

A signaler peut être, des odeurs de gaz ressenties par plusieurs au début de la galerie du métro. Est-ce là l’effet de décantations ? La conséquence des nombreux tas de chaux laissés ci et là par des spéléos négligents ? Ou les effets secondaires de la potée de choux et de la soupe aux fanes de carottes de la veille ? ..

=> Une petite pensée pour Rachel qui n’a pas pu se joindre à nous et pour les copains qui se sont proposés de laver le matos mardi,  un grand merci !

Toutes les photos ici

Juju

Baume de Septfontaine (Sortie le 16/11/2019)

Avec Alex et moi-même

Nous nous retrouvons sur le parking de l’église du village, Tof Berna habitant les lieux nous rejoints pour une visite amicale. Il ne pourra pas (hélas pour lui) nous accompagner. Il nous guidera néanmoins jusqu’ à l’entrée du gouffre.

 

Alex et moi ne connaissons pas cette cavité. J’équipe l’entrée en cherchant les amarrages, ça manque de spits !
Après quelques tâtonnements, j’arrive en bas où Alex me rejoint et prends la suite de l’équipement.
C’est bas mais joliment concrétionné, au sommet du P11, une étroiture verticale assez serrée où je mets mon descendeur en bout de longe.
Il fait bon d’avoir un profil filiforme ! un autre passage étroit avant le dernier ressaut et nous voici au fond. Là un laminoir se présente où Alex s’engage à reculons, après 2 mètres il ressort pour enlever son baudrier et vide ses poches de poitrine pour pouvoir aller plus loin, moi je n’ai aucune envie de me glisser dans ce genre de passage.
Il revient bientôt admiratif, pour ceux qui bossent au fond de ce genre de boyau.

 

Je déséquipe et je négocie l’étroiture comme un chef (merci le bloqueur de pied), je me vois déjà sorti du passage quand le kit a la bonne idée de se coincer dans une fissure.
Je galère un moment pour me sortir de ce piège. Alex déséquipe le puits d’entrée.
Dehors beau soleil ! quel bonheur ! Une petite tisane concoctée par Alex puis retour à la maison.

Beau trou, mais manque évident de spits.

Toutes les photos de la sortie   ICI

Jean Lou

Formation équipement aux cavottes – 2 novembre 2019

Le samedi 2 novembre ,

un jour classé noir par Benoît Futé.

S’l existait une sorte de Bison Futé de la spéléologie ( un job sur mesure pour Benoit quand il sera en retraite), il aurait classé noir ce weed-end de la Toussaint sur les routes souterraines.

Eh bien il n’en existe pas ,et nous sommes allés, ce samedi Là, Jean Lou et moi, en binôme formateur-stagiaire, à Déservillers, constater que tous les parkings étaient remplis, et que pas moins de 3 groupes étaient déjà engagés avant nous dans la Baume des Crêtes.

Renonçant alors à ce projet, nous nous rabattons sur la grotte des Cavottes, ou même par forte affluence, l’endroit est assez grand pour tout le monde. Et en effet, malgré une forte fréquentation, le trafic y est fluide et l’on s’y promène agréablement. Pour finir ,le seul embouteillage que nous rencontrons est au niveau de la rocade de 7  (abrev R7), ou l’on circule sur une 2 fois double voie !. Qu’importe, Jean Lou met à profit les temps d’attente pour faire un brin de causette, tantôt à gauche ,tantôt à droite, avec indifféremment des Doubistes, des Suisses, des Belges et même un Colombien, fondateur d’espeleo-colombia, seul club de spéléo du pays! ( preuve que l’on n’est pas xénophobe au GCPM, si tant est que l’on ne croise personne du GSD).Ma parole, il est connu comme le Jean Lou blanc !

L’objectif du jour étant pour moi d’aborder les notions d’équipement / déséquipement, nous avons tout le temps. Et ce n’est pas peu dire que ça me donne du fil à retordre…rien que pour le nœud de chaise double, il y a de quoi s’arracher les cheveux. Une chance que les miens aient été à l’abri sous mon casque !

Nous parcourons le réseau supérieur, de la galerie nord à la galerie sud. Mon guide connait sur le bout des doigts le moindre cailloux, et tout l’historique des lieux.

Nous descendons le Périphérique 20  (abrev. P20)…

…..pour faire demi tour devant la boîte aux lettres,  celle du nain, seul habitant permanent de ces lieux….Je demande à voir la fiche de poste du facteur de Montrond !

Retour au gite , et je sais qu’il me faudra travailler mes nœuds si je ne veux pas que mon formateur se pende avec la prochaine fois !

Céline.

 

Une petite virée à la Légarde – 26 10 2019

Ce samedi, je me décide pour faire aller et retour depuis Lyon afin de participer à la sortie que Jean-lou avait proposé. Une fois arrivé à Montrond, je retrouve Jean-Lou et Christophe sur le banc en pierre en train de lézarder au soleil.

Après réflexion, ce sera La Légarde à Hautepierre-le-Châtelet et Jean-Lou nous prévient d’avance « je n’équipe pas ! » donc, je pars devant et c’est moi qui équiperai le trou dans sa totalité, ce n’est pas souvent mais, je ne sais pas ce jour-là, je me sens pousser des ailes ! C’est donc parti pour la descente des premiers puits et tout se passe bien jusqu’au dernier grand jet de 30 mètres.

Je mets mes amarrages en places et commence la descente qui, normalement, ce fait sans encombre jusqu’en bas mais arrivé à 10 mètres de descente, surprise ! j’arrive sur le nœud en bout de corde, petit instant de stress à une vingtaine de mètres du fond mais Christophe avait les choses biens et avait fait deux nœuds en bout de corde, ce qui m’a franchement rassuré ! Je pris la décision de remonter au premier amarrage afin de laisser Jean-lou nous faire le passage de nœud plein gaz en bonne et dut forme. Une fois tous en bas, retour vers la surface et c’est Christophe qui s’occupera de déséquiper le trou.

Jean-Lou remonte rapidement vers le soleil et j’accompagne Christophe afin de lui remonter les kits. Une fois arrivé dehors, Jean-Lou, en nous attendant, avait récolté quelques cèpes et les offrit bien gracieusement au Tof qui imaginait déjà l’omelette qu’il allait cuisiner le soir à sa petite famille !

Devant l’entrée, comment ne pas penser à l’accident qui couta la vie à cette femme d’Alsace, et c’est avec beaucoup d’émotions que Jean-lou nous relate l’histoire de ce secours très marquant dans sa carrière de secouriste. On sent encore que ce moment restera gravé dans sa mémoire et je dois avouer, que lorsque je l’écoutais et le voyait plein d’émotions j’en avait des frissons.

Une fois, ce moment émouvant passé, on remonte vers les voitures, on se change, on cherche de nouveau des cèpes car le Tof en veut plus et comme nous n’en trouvons pas et bien tant pis, on va boire une bière à Ornans pour ne rester sur un échec !

Puis retour sur Montrond, lavage des cordes et puis retour sur Lyon avec plein de beaux moments dans la tête : du stress sur le nœud à 20 mètres, de l’émotion à la sortie à écouter Jean-Lou, de la fatigue car ça faisait longtemps que je n’avais pas tiré sur les bras comme ça mais surtout un plaisir énorme d’avoir pu refaire une sortie avec de grands amis.

Jean-marc