Une petite virée à la Légarde – 26 10 2019

Ce samedi, je me décide pour faire aller et retour depuis Lyon afin de participer à la sortie que Jean-lou avait proposé. Une fois arrivé à Montrond, je retrouve Jean-Lou et Christophe sur le banc en pierre en train de lézarder au soleil.

Après réflexion, ce sera La Légarde à Hautepierre-le-Châtelet et Jean-Lou nous prévient d’avance « je n’équipe pas ! » donc, je pars devant et c’est moi qui équiperai le trou dans sa totalité, ce n’est pas souvent mais, je ne sais pas ce jour-là, je me sens pousser des ailes ! C’est donc parti pour la descente des premiers puits et tout se passe bien jusqu’au dernier grand jet de 30 mètres.

Je mets mes amarrages en places et commence la descente qui, normalement, ce fait sans encombre jusqu’en bas mais arrivé à 10 mètres de descente, surprise ! j’arrive sur le nœud en bout de corde, petit instant de stress à une vingtaine de mètres du fond mais Christophe avait les choses biens et avait fait deux nœuds en bout de corde, ce qui m’a franchement rassuré ! Je pris la décision de remonter au premier amarrage afin de laisser Jean-lou nous faire le passage de nœud plein gaz en bonne et dut forme. Une fois tous en bas, retour vers la surface et c’est Christophe qui s’occupera de déséquiper le trou.

Jean-Lou remonte rapidement vers le soleil et j’accompagne Christophe afin de lui remonter les kits. Une fois arrivé dehors, Jean-Lou, en nous attendant, avait récolté quelques cèpes et les offrit bien gracieusement au Tof qui imaginait déjà l’omelette qu’il allait cuisiner le soir à sa petite famille !

Devant l’entrée, comment ne pas penser à l’accident qui couta la vie à cette femme d’Alsace, et c’est avec beaucoup d’émotions que Jean-lou nous relate l’histoire de ce secours très marquant dans sa carrière de secouriste. On sent encore que ce moment restera gravé dans sa mémoire et je dois avouer, que lorsque je l’écoutais et le voyait plein d’émotions j’en avait des frissons.

Une fois, ce moment émouvant passé, on remonte vers les voitures, on se change, on cherche de nouveau des cèpes car le Tof en veut plus et comme nous n’en trouvons pas et bien tant pis, on va boire une bière à Ornans pour ne rester sur un échec !

Puis retour sur Montrond, lavage des cordes et puis retour sur Lyon avec plein de beaux moments dans la tête : du stress sur le nœud à 20 mètres, de l’émotion à la sortie à écouter Jean-Lou, de la fatigue car ça faisait longtemps que je n’avais pas tiré sur les bras comme ça mais surtout un plaisir énorme d’avoir pu refaire une sortie avec de grands amis.

Jean-marc

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