Archives de catégorie : Désobstruction

Gouffre Jacky – 7 Juillet 2023

Sortie du jour au gouffre Jacky

Une sortie désob est annoncée au GCPM et contre toute attente, ça matche très fort puisque rapidement 6 personnes sont intéressées.
En désespoir de cause (humour) Jean Lou se rallie à la cause et il viendra aussi

Bon ben … on va être 7 pour le la désob …. C’est exceptionnel !

Pourtant j’avais modestement annoncé la couleur : une désob à la hauteur des débuts de l’épopée du Verneau . et ceux qui en serait pas s’en souviendraient (à leurs dépens)  quand le réseau débouchera sur les sources d’Arcier.
Heu … j’ai dû faire un peu fort, et du coup, il va falloir gérer toute cette énergie chaude comme de la braise.

Peur de décevoir ? j’envisage plein de trucs différents pour occuper tout le monde en binôme (re topo, désob, recalibrage de zones etc..
9h30. Jean lou (qui devait venir tranquillou faire un tour en vélo avec son équipement) est déjà là
9h38 . J’arrive et très vite le reste de l’équipe nous rejoint.

Rapidement, le programme se simplifie
Ya qua boum, et s’il reste du temps, encore Ya qua boum
Ca me plait bien

Jacky s’engage dans la zone d’entrée et avec Gauthier ils décident de remodeler la zone à coups de petit Ya qua boum (bazola) et de piochon et l’éternel couple massette burin .

Jean lou, trouve rapidement sa place et  s’occupe de l’équipement de la cavité avec quelques nouveaux aménagements.Et le reste des énervés s’engage vers le fond pour s’attaquer au méandre aval dorénavant appelé le méandre du vent

Nous n’y sommes pas revenus depuis 6 mois, mais c’est toujours aussi étroit . Bon… parlons peu…. perçons bien !!
Perçages, ya qua boum et remontée.

Ventile, ventile pas ?
On décide de tout remonter par précaution

13h45, Un bruit sourd retenti dans la campagne et les feuilles volent…. C’est bon signe !
Tiens, de la fumée qui pique le nez sort du trou

Laissons « Jack » dégazer tranquillement

La belle excuse pour trainer 1 heure à grignoter et discuter
15h00, le gouffre Jacky a repris ses esprits. Nous pouvons donc poursuivre la séquence de Ya qua boum.

Au fond, après 1 heure de nettoyage à 4, nous avons progressé de quelques mètres vers l’aval.
Ca passe pas, mais ca passe presque…. Enfin, sur ce que l’on voit de la suite … !
Gauthier tente de forcer mais ça passe vraiment pas

Nous sommes tous très motivés et hop tout le barda nécessaire à de nouveaux perçages est remis en place

18h30, un nouveau bruit sourd nous arrive du fond .
Il est vraiment très bruyant ce Jacky

Bon, on n’attend pas les odeurs inconfortables et on remballe tout.
S’en suit une séance « gouttage » de bière artisanale fabriquée par Micka
(heu pardon) …..
S’en suit une intense session de debrif qui débouchera sur « faut rapidement y retourner »

A l’heure où vous lisez ces lignes … on y est retourné…mais on va pas tout vous dire tout de suite
La suite dans un prochain opus !

Quelques autres photos ici

Christophe

Gouffre 2 du bois de Précit

Franck (notre infatigable fouineur) signale un trou ouvert sur la commune de Saraz à proximité du gouffre du bois de Précit .
L’info transpire sur les réseaux sociaux et naturellement, les clubs amis se proposent pour aller voir et nous raconter ensuite ce qu’ils auront découvert .
Jacky ne répond pas à l’appel et nous devrons donc nous passer des équipements de sécurité inox qui auraient pu être déployés autour de l’entrée.

Nous avons donc:
Franck- Spécialiste en découverte de phénomènes karstiques
Jean Lou- Spécialiste en équipement et en bonnes occasions de retrouver les copains
Daniel – Spécialiste en photo reportage
Christophe – Spécialiste en trucs qui font du bruit

Petit retour sur l’escapade du jour . (samedi 27 Mai 2023)

   

Arrivés sur place, ca parait sympa, on voit de la suite et Franck a déjà fait des visées de presque 9m avec un lasermètre.

L’entrée est un peu instable et nécessite quelques petits aménagements. Les talus terreux sont stabilisés et l’entrée fait maintenant presque 1m de diamètre.
A -2m, Nous sommes en pleine roche et des lames limitent un peu l’accès pour la suite.

Après 2 tirs au Bazola, le passage devient presque confortable.
Jean Louis entame l’équipement et file vers la suite.
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Après avoir franchi la zone étroite, le passage est plus confortable et la descente se poursuit d’abord verticale puis en incliné pour aboutir en point bas à la côte -10m.
La « salle » mesure environ 1.5m de large pour une longueur de 5m environ
Au point bas, après déblaiement, la galerie se poursuit en méandre très étroit et qui se termine rapidement
En hauteur on farfouille un peu sur un décollement entre 2 strates mais pas de continuation évidente. Pas de courant d’air non plus


Mais…  nous ne sommes pas en première.
Manifestement un sanglier est passé par là avant nous mais… ne sachant pas voler (le con) il est venu s’échouer là.
De lui, il ne reste que poils ossements et quelques mouches bien repues qui tournoient de joie en voyant un potentiel nouveau festin arriver là


La topo est rapidement dressée et il faudra la finaliser à la maison.

Il y avait donc Jean Lou, Daniel, Moi et Daniel qui sommes descendus.
Franck a préféré rester en surface pour monter la garde car, on ne sait jamais, un sanglier peu en cacher un autre.

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L’équipe, fière d’avoir sauvé une salamandre !

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Quelques photos supplémentaires ici

Christophe

 

 

Visite à Jérusalem – 16 Juillet 2022

3 spéléos évaporés… Sont-ils allés faire excursion dans le paradis blanc ?

En petit comité avec Jean Lou, Jean Marc et moi Christophe, on se retrouve comme d’hab à Montrond et en fonction des présents, on adapte la sortie.
Pour Jean Lou, c’est le retour sous terre après quelques mois de convalescence (poignet cassé)
Nous sommes 3, il fait beau et nous avons tous des choses à nous faire pardonner.
Nous irons à Jérusalem !
Tout de même , on peut se poser la question, pourquoi ce nom de Jérusalem dans cette commune de Déservillers ?
Déservillers…. on comprend bien… mais Jérusalem ?
Le porche d’entrée est toujours aussi joli. Avant la voûte basse, le puits n’est pas équipé hors crue et je découvre ce passage avec fractionnement.
On franchi la voûte basse sans trop se mouiller. La suite des puits nous amène vite au fond.

Petite visite au siphon et rencontre avec un crapaud pas très causant  !

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Jean Lou nous propose de remonter l’affluent de la brochette. Je ne me rappelle pas cette partie.
Au pied d’un escalade un peu acrobatique, je me rappelle finalement bien être déjà venu par là. La suite vers l’amont est jolie avec ses bassins et une eau cristalline  (mais que l’on n’a pas bu car elle n’était pas bénie)

 

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Sur le chemin du retour, Jean Lou ne manque pas de nous faire découvrir un petit miroir de faille non loin de la confluence
Retour en surface et je ne sais comment il à fait sous cette cagna, mais Jean Marc nous propose de déguster une bière bien fraiche .Nous apprécions !

Belle journée
D’autre photos ici

Christophe

Ca grattouille au Brizon – Février 2022

Décembre 2021
Thomas Jounin est intrigué par un petit méandre à la base des « grands » puits du Brizon.
il s’est faufilé dans un passage gras et assez facile au départ, mais rapidement ça pince… pourtant il voit de la suite potentielle au delà de ce rétrécissement de quelques mètres  . (Si Thomas ne passe pas, alors ça ne doit vraiment pas être large…)

On programme une petite virée le 18 décembre pour tenter d’élargir cette zone étroite.
18 décembre 2021
Ce matin là, il y a du monde car il y a aussi une sortie club organisée.

Thomas est là, mais une petite nuit gazeuse à eu raison de lui. Il n’est pas en forme pour aller sous terre.
L’équipe spéléo sportive jette son dévolu sur le Brizon et du coup, c’est Damien qui m’accompagne pour notre séance d’élargissement.
A la base du P33 l’équipe suit Jean Lou jusqu’au départ de la voûte mouillante tandis que nous découvrons la zone.
C’est effectivement étroit et à tel point qu’il est difficile de prendre de l’angle pour réaliser des perçages.
Belle synchronisation, nous terminons presque en même temps que l’équipe qui remonte déjà.
La terre tremble, et vu la date on se dit tous que la prochaine séance risque de se programmer après les fêtes
Retour en groupe au Gite et séance nettoyage comme à la maison …. Les filles au boulot !

 1er Janvier 2022

Effectivement, impatients, moi et Jean lou nous y retournons dès le 1er Janvier pour évacuer le foie gras et autres douceurs de fins d’année mais aussi dans le maigre espoir de pouvoir franchir enfin ce passage.
Nous progressons royalement de …1m, malheureusement, il faudra encore programmer une séance pour encore un mètre étroit


Samedi 8 Janvier
On y retourne moi, Jean Lou avec un 3ème larron (Didier Rollet)

On s’équipe et a se rend à l’entrée, mais vu l’eau qui coule dans l’entrée, en grand sage, Jean Lou nous conseille de reporter la sortie car dit t’il « on va se faire rincer ++ »

OK: On y retourne le samedi 5 Février, et cette fois nous sommes 4 avec en + des 2 habitués, Alexandre et Thomas. Petite frayeur avec la boite à boum récalcitrante, mais rapidement tout rentre dans l’ordre. Il s’agissait juste d’un faux contact sur les piles

 

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8 Février 2022
Sortie express du mardi 8 Février avec moi et Jean Lou (on est impatients de voir le résultat)

Après un rapide nettoyage de la zone, nous franchissons enfin l’obstacle.
On prend pied dans une petite salle (petite) et on progresse en première sur quelques mètres.
Arrivés dans une rotonde. La suite est à nouveau étroite avec 2 départs étroits qui demanderaient de gros travaux

Nous n’avons pas de matériel topo sur place et je dresse rapidement un simple « croquis de mémoire ».

Il faudra revenir pour mettre à jour la topo et évaluer le potentiel de suite

Christophe

La brosse – 24 mars 2018

Youpi enfin un jour de grand soleil avec températures agréables…
Pour profiter de ce grand beau temps je programme une sortie désobstruction au gouffre de la brosse.
2 inconscients se portent volontaires pour m’accompagner . Jean Lou et Thomas
Quelques jours avant, Jean Lou était venu remettre en service notre système de dérivation de l’eau.
Au programme: tirer et arrimer une ligne 220V jusqu’au méandre étroit, et agrandir un passage vertical en bas de la trémie. Ca sera aussi l’occasion d’inspecter en détail cette zone de trémie afin de déterminer si le passage est stable ou s’il faut envisager des travaux de consolidation comme à la Lave

Blabla, blabla et encore blabla. A 10h30, nous arrivons enfin à l’entrée du gouffre.
Jean Lou rééquipe le puits d’entrée et pars avec le kit d’équipement du fond + 50m de cable (les grands puits sont restés équipés.)

Le grand puits de 30m est bien arrosé et à sa base, il n’y a pas d’endroit à l’abri .
J’engage l’inspection de la trémie et avec Thomas, nous dégageons quelques blocs.
Rapidement, nous sommes gaugés.
Jean Lou nous rejoint et …. normal, rapidement il est également complètement trempé.
Nous décidons de nous « réfugier » au sec dans la zone de trémie.
J’engage quelques tirs au Bazola et… c’est pendant une manipulation qu’un équipement technique glisse et se retrouve à la base du prochain puits.
Pas de problème, il suffit d’équiper le puits pour récupérer l’objet.
Et là, nous constatons que le kit d’équipement pour  la suite est resté dan la zone du puits d’entrée…

Tout le monde est trempé. Il est 14h00. Ca n’est pas un bon jour pour la désob….
Nous remontons nous sécher au soleil.

A suivre
Christophe

Quelques photos ici

Trou du Chanois – Valleroy (25) – 27 Mai 2017

Début Mai, Dom est contacté par un agent de l’ONF.

Un gouffre s’est ouvert dans un bois en fond de doline sur la commune de Valleroy.
Nous sommes invités à aller voir et faire un petit compte rendu pour la commune.
Valleroy, c’est tout près de chez Dom, mais c’est loin du GCPM.
Enfin, nous arrivons à trouver une date pour aller voir ce gouffre.

Rendez vous chez Dom qui nous guide au fond des bois jusqu’à la zone.
La doline a une circonférence de 10m environ et 2m plus bas, le fond est percé d’un joli trou circulaire.
Jean Lou équipe et arrive sur la lève du puits.L’orifice fait environ 0.80m de diamètre

Après une purge rapide, le gouffre s’ouvre en pleine roche .
il s’est creusé au profit d’une diaclase orientée Sud Ouest vers Nord Est.
le puits prend rapidement un nouveau profil environ 2 à 3m de large pour 0,60 à 1m de large
A -4 depuis le bord de la doline, on prend pied sur des lames d’érosion et le puits se sépare en 2 parties

Coté Nord Est, c’est étroit, mais de l’autre coté on voit la suite sur plusieurs mètres de profondeur.
A -11m nous prenons pied sur un sol caillouteux. Par un passage en lucarne, on accède dans une petite rotonde sans suite apparente.

Au retour à la base du puits principal, nous pouvons voir la suite sur quelques mètres (-14m) mais la zone est trop étroite pour s’y engouffrer.

Coté Nord Est, plusieurs départs terreux remontent à 45° vers la surface. Ces zones sont très ébouleuses et étroites. Nous ne nous y risquons pas.

Nous dressons la topographie au Disto X et réalisons quelques photos de détail

Retour en surface, petite photo de groupe et…. l’appareil photo restera sur la souche ou il était posé….. jusqu’à la visite d’un administré qui consciencieusement remettra l’appareil au maire du village.
3 semaines plus tard, je retrouve le maire et je troque mon appareil contre un bouteille (ca méritait bien ça)
Au passage, le maire m’informe d’autres trous dans le secteur qui seraient plus importants et avec des circulations d’eau.
A suivre donc

la topo:

Une p’tite vidéo

 

D’autres photo ici

Christophe

Première à Aiglepierre

Ce samedi 1er juillet Franck nous a conviés pour une première inédite : avec son infrangible soif de découverte il a épluché quantité d’inventaires de spéléo et il en a extrait les sites les plus prometteurs.

Ainsi, dans un inventaire de 1966, il a noté la présence d’une résurgence aux abords de Salins-les-Bains.

Par le passé cette dernière faisait l’objet d’un captage pour alimenter en eau quelques communes voisines mais les données la concernant sont compendieuses.

Franck s’est donc rendu sur place pour observer les lieux et il a constaté que la résurgence permet de s’aventurer assez loin sous terre.

Lors de son repérage Franck a déjà parcouru une cinquantaine de mètres et il s’est aperçu que la galerie reste large et semble se prolonger bien au-delà du point où il a fait demi-tour.

 

Très magnanime, Franck a décidé de partager le plaisir d’une première exploration avec les GCPMiennes et GCPMiens motivés.

 

Il a donc envoyé à Guy quelques photos et décrit les modalités ainsi que les apparences de sa découverte : l’information a été relayée par email et n’a pas tardé à mettre l’eau à la bouche des inconditionnels des premières et des dézobeurs.

A 14 heures nous sommes donc neuf pour explorer la résurgence d’Aiglepierre : Franck lui-même, Guy, Thomas, Christophe, Jean-Loo, Jacky, Damien, Anne-Sophie et Virgile.

Nous nous retrouvons à Salins-les-Bains et directement sur place pour les retardataires.

Sans tarder chacun enfile sa néoprène et nous nous réunissons à l’entrée de la résurgence.

 

Devant l’importance pressentie de la découverte de Franck, nous immortalisons cette première avec plusieurs photos de groupe à l’entrée de la grotte.

Franck prend ensuite la tête de toute la troupe qui s’engouffre à sa suite dans les entrailles du Jura.

Après avoir rampé sur quelques mètres le long d’un tuyau en fonte puis avoir franchi l’ancien bassin de captage nous avançons dans la partie de la grotte non aménagée par l’Homme.

Notre progression s’effectue dans une quarantaine de centimètre d’eau. Quelques jolies concrétions et des volumes prometteurs mettent le groupe en émoi et rien ne semble devoir interrompre notre avancée sur près de 85 mètres.

 

Mais soudain le plafond s’abaisse et se rapproche du niveau de l’eau, nous obligeant à ramper dans un siphon pour poursuivre notre exploration.

 

Quelques mètres encore dans un bras de galerie sur la gauche puis dans un autre sur la droite et nous comprenons que pour passer ce siphon il nous faudra procéder à un pompage.

Mais avant tout il conviendrait qu’un plongeur vienne prospecter plus avant afin d’estimer l’opportunité d’une telle opération.

 

A la suite de cette première avancée, plusieurs groupes se forment : les photographes (Franck et Guy) s’en donnent à cœur joie pour réaliser des clichés inédits, les tempéraments plus techniciens (Jacky, Thomas et Christophe) mettent au point la topographie de la cavité, les autres enfin s’égayent dans les étroitures, les cheminées et autres voies secondaires laissés de côté à l’aller au moment de la prime exploration.

Pas une seule de ces voies ne mène au-delà de quelques mètres et surtout aucune ne permet de contourner le siphon du fond de la cavité.

 

Seul point prometteur lors de ce retour sur nos pas : une arrivée d’eau s’extrait d’un amas de blocs inamovibles.

Jacky parvient à s’y enfoncer jusqu’au nombril mais il faudrait casser quelques rochers pour se faufiler dans ce second siphon.

Peu à peu nous sortons de la résurgence d’Aiglepierre, les plus pugnaces cherchent encore un passage que les copains n’auraient pas vu ou dans lequel ils auraient oublié d’aller se coincer.

 

 

 

A la sortie, nul besoin d’épiloguer : la pêche a été très fructueuse et chacun y a trouvé son compte. Cette première exploration laisse à tous l’envie de revenir au plus vite pour découvrir ce que ces siphons nous cachent encore.

 

Toutes les photos de la sortie   ici

Virgile le 05 juillet 2017

Perte amont des Biefs Boussets – Saison 2017

Depuis longtemps la perte amont des Biefs Boussets attirait notre curiosité.
Nous y avons réalisé plusieurs repérages de reconnaissance:
– En étiage, la perte était massivement comblée par  tous les apports solides que peut  charrier le ruisseau. De gros blocs encombraient l’accès à la perte.
– En crue, la dépression se remplissait très rapidement et le ruisseau continuait son parcours aérien jusqu’aux Biefs Boussets
En 2014,Dom et Alain  engagent toutefois les travaux. Ils sortent quelques gros blocs mais rapidement, la petite équipe manque de bras pour continuer.
Durant l’été 2015, les troupes du GCPM viennent en renfort . Didier est très motivé.
Après des séances parfois longues et épuisantes (mais on aime ça!! ) nous parvenons a dégager le puits jusqu’à une profondeur de 6m environ. A moins 3m, nous retrouvons un passage horizontal (cité par Gégé du GSD en 1986) le boyau se resserre après quelques mètres.
Néanmoins, nous poursuivons vers le bas.
Les séances sont compliquées car elles demandent la mobilisation d’un nombre important de participants. Et, en désob (toutes les équipes diront la même chose), il est facile de rassembler une équipe de 6 à 8 personnes pour 1 ou 2 séances ponctuelles, mais dès qu’il s’agit de fonctionner dans la durée, les passionnés se retrouvent rapidement à cours de bras.
2016: manque de motivation et d’autres objectifs nous occupent déjà. Il n’y aura pas de séance.

Fin 2016, nous branchons Jacky pour réfléchir à quelques aménagements qui pourraient nous permettre de pouvoir « bosser » avec moins de monde.
Un treuil sur un petit rail serait idéal
Par bonheur, nous dénichons des poutres IPN en aluminium à petit prix chez notre ferrailleur local.

 
C’est parti. Jacky fait chauffer la planche à dessin pour inventer la suite…
Rendez vous est pris pour une séance de reprise le 8 Avril 2017.
« Je suis prêt » dit Jacky « j’irai tout mettre en place dans la semaine »   (ah ces retraités…)

Samedi matin tout le monde se retrouve sur le parking des biefs.
Il y a Jacky, Jean Lou, Didier et Alexandre, Thomas,Jean Marie Virgile et moi.
Mais ou sont donc nos 2 inséparables Dom et Alain ?
Tiens tiens, en, tendant l’oreille, on entend un groupe électrogène qui tourne au loin.
Oh…. mais il y a des voitures dans le champs, vers le gouffre sous les Crêtes.
Bon, en fait nos 2 acolytes attaquent aussi une énième séance désob et ils espèrent bien nous faire un petit coucou par le bas lorsqu’ils seront dans le réseau …..
Nous tairons la suite de leur aventure du jour qui coutera plus de 500 euros à Dom…
Ils finiront malgré tout la journée dans la bonne humeur avec nous.

Nous découvrons le « petit aménagement » préparé par Jacky et là, on peut dire qu’il a vu les choses en grand !
Un treuil mobile monté sur un rail. Motorisation, toutes les pièces de renvoi , poulies, bloqueurs et autres butées avec amortisseurs etc etc etc… C’est le top du top. Tout le système est complètement adaptable, réglable et donc réutilisable sur n’importe quel site. C’est absolument génial !
BRAVO pour tout le travail !
Si Jean Jacques passe par là, il sera fier de la relève !
Didier ajoute la touche finale : une benne basculante.  Je suis un peu sceptique car j’ai peur que tout cela soit bien lourd pour notre pauvre treuil 200 kg. Eh bien  finalement, cette benne apporte un super confort de travail avec beaucoup moins de manipulations et donc moins d’efforts. C’est super.
Bon rapidement les équipes se mettent en place.
Thomas et Virgile attaquent le vidage du fond très boueux.
Le ruisseau coule un peu, et  un petit pompage de détournement  est mis en place.
Après une heure de travail, l’équipe du fond nous annonce avoir enfin atteint le terminus de 2015… Eh oui, après un an sans travaux, un bon mètre d’alluvions est venu reboucher un peu le fond.
Mais il en faut plus pour nous décourager et les travaux se poursuivent à un bon rythme.
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12h15, Jean Lou a faim. Il fait beau et nous filons dans le champs pour profiter un peu du soleil.
Stéphanie nous rejoint.
Il est temps de reprendre .Nous sommes nombreux et nous décidons d’attaquer 2 zones en même temps. Didier se poste au fond et Je fais le relais pour Virgile qui grattouille le départ horizontal 3m plus haut.
Le rythme est soutenu mais le treuil ne suit pas. Il chauffe énormément et finit pas rendre l’âme.
Heureusement, Alain qui dispose d’un treuil similaire nous propose de le mettre à disposition pour remplacement. Quelques coups de clés plus tard tout redémarre.
17h30 quelques uns doivent partir et Didier nous persuade de continuer un peu avec une équipe réduite. Malheureusement, au bout d’1/4 d’heure, le treuil d’Alain présente lui aussi des signes de fatigue et il sonne la fin des travaux pour aujourd’hui.
Ce chantier de désobstruction est intéressant. Promis nous reviendrons très rapidement.

D’autres photos ici

Christophe

Réouverture du gouffre de la Lave – 04.01.2017

Pour mémoire, les grosses crues de Juin 2016 avaient très sérieusement déstabilisé les blocs dans le passage bas entre les 2 puits de 40m

Après plusieurs séances de désobstruction, le gouffre est enfin ré ouverts dans sa totalité.

Et puisque la crue de Juin a fait bouger les choses dans pas mal de trous du secteur, nous irons refaire un tour dans la galerie du Beau Louis et aussi dans la boyau semi siphonnant que nous avions parcouru il y a bien longtemps avec quelques uns du GSPV

   
Merci à Jacky et Jean Lou pour les séances en semaine qui ont permis d’avancer plus vite.

Christophe

Le retour du vendredaï

Vendredi 30 décembre

« La lave série 3 » (par Jean Lou)

Trois solides « Grottetroopeurs » Jacky, Tof , Jean-lou viennent de toucher l’arme absolue le GBH 36 V- Li + de Bosch, le coté obscur de la grotte n’a qu’à bien se tenir.

Bon j’arrête ….
Enième séance à la lave donc, en cette avant dernière journée de l’année.
Le docteur est passé pour soigner le bloc qui bloque encore le passage !
Une séance pour évacuer les déchets et ça devrait être terminé, réouverture après travaux prochainement donc.

J’en profite pour vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année (lumière) qui vient et que la farce soit avec vous.

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Gouffre Perte des Granges de la Forêt


En route pour Déservillers.
Thomas et Benjamin ont la ferme intention de visiter le réseau des Granges de la Forêt (Amancey)


Ils travaillent à la réouverture de la zone basse d’entrée partiellement comblée
Nous nous détournons un instant de notre route vers Déservillers  pour prendre de leurs nouvelles.

Des tas d’habits dans le porche d’entrée trahissent leur présence.
Ils sont en pleine séance de gratouille avec des moyens plutôt préhistoriques (seau et piochon)
Nous, avec nos sabres laser et nos torches plasma il y a longtemps que nous ne nous salissons plus pour désobstruer. (hihihi)
et quand il y a des zones délicates à franchir, nous envoyons R2-D2 en reconnaissance !
Il faudra envisager de les former nos équipiers aux nouvelles technologies.

Plus sérieusement, dans la même doline, il existe plusieurs départs en interstrates qui semblent prometteurs. Nous retournerons y faire un repérage minutieux.
 

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Gouffre du Pylône . Là aussi le retour … mais après 1ans 1/2 d’absence !


L’équipe se renforce avec Alain et Dom. (il s’agit d’être en force pour affronter Dark Vador)
Direction le Gouffre du Pylône sur la commune de Rivière Drugeon.
Lors d’une prospection, Alain avait découvert en 2014 un gouffre en plein champ.
Après désobstruction, nous avions descendu de mémoire  P8, et ressaut de 2.
Puis nous avions vu la suite très évidente sur encore 2m.
Mais la zone était encombrée par des sacs douteux que je n’avais pas voulu déplacer.

 
L’entrée en Mars 2014                                                      L’entrée en Décembre 2016

Nous voici donc en grand nombre aujourd’hui. Nous sommes bien décidés à libérer la force  du perforateur pour conforter la zone d’entrée très étroite.

Rapidement nous retrouvons l’entrée, mais l’accès semble bouché.
Les vaillants soldats entreprennent la mise en place des torches plasma pour désintégrer ce bouchon terreux, mais très vite il faut se rendre à l’évidence.  Le gouffre est complètement comblé par un mélange de terre et d’ossements divers en très grand nombre.


Bilan
Les forces du mal :1
GCPM  : 0

Donc retour à Déservillers « la queue basse »  ou plutôt  « Le sabre laser en berne »

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Gouffre sous les Crêtes

Il reste encore de l’énergie dans notre vaisseau inter sidéral ….. (un Citroën Berlingo).

C’est parti pour une rapide séance de désintégration de roche ( au laser gravitationnel cette fois)

Accès facile avec échelle en place

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et retour sous un magnifique couché de soleil terrien

Christophe