Archives mensuelles : juillet 2019

Sortie photo « aquatique »

Guy et moi souhaitions tester notre nouvelle technique photo en milieu hostile !

Quoi de mieux que les voûtes mouillantes des Chaillets pour expérimenter nos contre-jours compensés par un flash de face équipé d’un snoot…

Les écoulements à l’entrée des Chaillets permettaient d’espérer de bonnes conditions avec des niveaux d’eau à l’étiage. Le passage de la VM1 à l’aller nous a rassuré sur le niveau d’eau, mais nous a permis de mieux mesurer la difficulté de mise en œuvre de notre matériel très sensible à l’humidité.

 

Hors de question de prendre des photos dans la partie la plus aquatique sans appareil étanche.

Nous faisons donc le choix de prendre des vues des sorties des deux voûtes mouillantes. Guy a prévu de placer les flashs dans des sacs de congélation. Il nous a fallu près d’une heure pour arriver à prendre les premières vues.

Avec 40 ° à l’extérieur, il est vrai que nous apprécions la climatisation naturelle !

Au retour, après le passage de la VM1 je m’aperçois que j’ai perdu le snoot (c’est une sorte de tube qui concentre la lumière du flash). Malgré des recherches assidues nous ne le retrouvons pas. Lors des prochaines crues il rejoindra la Loue, à moins que des spéléos ne le trouvent avant.

L’après midi nous persistons dans les photos aquatiques, mais dans des conditions beaucoup plus agréables, dans la zone d’entrée de la grotte Sarrazine. Très rapidement notre activité passionne les touristes qui apprécient le spectacle et… la climatisation.

 

Le nouveau bateau de Guy se révèle particulièrement photogénique et nous permet de traverser le petit lac d’entrée en restant au sec. Je pense que si nous avions organisé des parties de canotage pour les enfants présents autour de nous, nous aurions fait fortune.

Ces photos postées sur nos galeries Flickr ont eu beaucoup de succès avec près de 30 000 vues en trois jours.

Gérard

Sortie à la Voie aux Vaches – Dimanche 28 Juillet – Interclub GCPM / GSD

Nous nous retrouvons au refuge avec Christophe, Jean Noël, Nathanaël, Virgile, Anne Sophie, Mickaël et Lisa

Direction Gevresin à la voies aux vaches, entrée alternative aux Essarlottes pour accéder au collecteur du Lison

Guy nous a précédé, il a pris de l’avance et est parti équiper le gouffre environ une heure et demie avant nous.
C’est très appréciable, outre le temps gagné, cela nous évite des temps d’attente dans les passages étroits et peu confortables de la zone d’entrée.

Au fil de la progression, nous découvrons quantité de traces désobstruction encore visibles (forages, traces de tirs, étaies, grillages, fers à béton etc..).

Le travail qui a été réalisé pour nous rendre accessible ce collecteur est colossal !

Nous nous rendons bien compte de l’ampleur des efforts que nos prédécesseurs ont dû fournir et nous leur en sommes reconnaissant.

Arrivé dans le collecteur, c’est du gros ! Magistral

Nous visitons en premier lieux l’amont jusqu’au siphon terminal
Nat et Mickaël tentent une boucle pour rejoindre le réseau fossile par un itinéraire bis, mais sans succès.

Casse croûte tous ensemble de retour près de la salle Victor.

Mickaël nous guide direction l’aval

Un passage étroit (plutôt sélectif) suivi d’une verticale permet de rejoindre la rivière (magnifique par ailleurs)

 

Guy reste au niveau sup pour faire de la photo (sapin d’argiles) avec Lisa et Christophe.

Remontée, nous partons en tête avec Guy et le volumineux kit photo, Christophe et Virgile se chargent du déséquipent

Une bière bien fraîche (et bien méritée !) nous attend sur le parking

Au final,
Une très belle sortie pour une belle cavité (que nous étions plusieurs à découvrir)
et qui nous aura tout de même pris entre 6 et 9 heures selon l’ordre d’entrée et de sortie du gouffre

Chapeau à Lisa qui aura été pratiquement jusqu’au fond et qui en aura profité également pour parfaire ses techniques de noeuds

A noter: une corde (C39) bien endommagée (gaine coupée sur 2 cm environ), sans vraiment avoir pu en identifier la cause (frottement ?)
Celle ci a été coupée en deux tronçons de retour au local au niveau de la partie abîmée, par précaution

Julien

140 ans de sortie spéléo (ou plutôt 2x 70…)

Dans le cycle sport et gériatrie, aujourd’hui la spéléo

Sortie aux Cavottes le vendredi 12 Juillet 2019

 

Cela faisait un moment que Jean-Pierre m’avait sollicité pour une petite sortie histoire de tester sa cheville en vue du camp dans les Pyrénées.

Nous nous sommes retrouvés au refuge pour préparer le matériel (déambulateur, cannes anglaises, bandage herniaire etc.…) nous prenons aussi quelques cordes on ne sait jamais !

Nous passerons par la tyrolienne de la salle du chaos pour aller et venir (on ne va quand même pas se taper la diaclase Duret non mais !).

Pas un chat dans les Cavottes on les a pour nous tout seul, quel calme.

Jean-Pierre s’en sort plus que bien malgré ses problèmes de cheville, on prend notre temps pour visiter (c’est ce qu’on se dit, en réalité on aurait pas pu aller plus vite). Casse croûte au ressaut de 7 puis retour au soleil.

Au refuge où le stage initiateur arrive dans ces derniers jours, il y a de la belle relève dans le monde spéléo. Ca fait du bien de voir ça.

Une bonne journée entre anciens jeunes donc merci à nos sponsors, Stana, Confiance, Fixodent  etc.….

Jean-lou

Excursion en Haute Saone – Le Deujeau 13 Juillet 2019

SORTIE AU DEUJEAU

Cécile, Mickaël, Cyrille, Fred, Jean No, Tof, Damien, Thomas, Jean-lou

C’est Mika qui a organisé cette sortie un grand, merci à lui pour son invitation des membres du GCPM pour se joindre à l’équipe du GSD.

J’ai donné rendez-vous chez nous à Christophe, Jean No et Thomas pour faire du covoiturage. D’après via michelin il faut 1H20 pour aller d’Avanne à Arbecey, Thomas arrive le premier puis tof et Jean No avec ½ h de retard. (hihihi)

Moi qui déteste être en retard à mes rendez-vous je fulmine et fais accélérer le mouvement. Tof me dit qu’il faut 1 h d’après son smartphone pour faire le trajet et c’est lui qui avait raison 1h01 exactement.

Damien lui nous rejoint sur place avec Cécile.

Tout le monde est a peu près à l’heure, nous nous équipons et direction les petites chailles.

La partie mâle du GSD suivi de Thomas et Jean-No partent fond la caisse dans le réseau.

Derrière plus lentement pour profiter du paysage Cécile, Tof , Damien et moi.

C’est vraiment très beau, quelques bassins pas très profonds, le niveau d’eau est bas. Nous retrouvons Jean-No à la bifurcation qui mène à la galerie semi fossile du bar tabac, où nous nous engageons (l’autre groupe est  allé explorer la rivière furieuse).

Très jolie galerie bien concrétionnée, par endroit de petits bassins et ça devient nettement moins drôle à partir de la galerie des merveilles.

 

De l’argile sous toutes ses formes.

Du pataugeage dans le ruisseau où l’on enfonce jusqu’au mollets et si l’on veut marcher sur les rives c’est Holiday on ice, gadins assurés et la cerise sur le Deujeau : des monticules d’argile où il faut planter les ongles pour ne pas redescendre, c’est épuisant et on ne  regarde que ou l’on met nos pieds et c’est bien dommage car il y a de magnifiques concrétions, de très belles fistuleuses dont certaines ayant cassées se sont plantées verticalement dans les talus d’argiles.

Les autres nous rejoignent et nous cherchons un endroit pour casser la croûte.

Après la pause Mika, Jean-No et Damien décident de continuer, les autres font demi-tour et nous rentrons tranquillement en évitant de nous vautrer dans la gadoue.

Nous récupérons un crapaud à la bifurcation de la rivière et Fred arrivera à le sortir vivant du gouffre.

Je pense qu’avec le soleil, la pauvre bête a du cligner des yeux pendant un moment.

Le passage dans la rivière nous a permis de nous nettoyer et nous en sortons à peu près propres.

      Les trois courageux qui sont allés au fond sortiront une heure et quelque après nous.

Dehors, Damien Grandcolas vient nous rendre une petite visite
Après une petite bière bienvenue le temps est venu de se séparer en se promettant de renouveler ce genre  d’expérience.

Merci encore à Mika pour cette belle sortie.                                       Jean-lou

Grotte Nord Creux Billard . C’est beau !

Un message de nat sur la liste spéléo GCPMP
« J’ai désamorcé le siphon de la grotte nord du Creux Billard, si ça vous dit, c’est le moment d’aller y faire un tour « 

Le lendemain, nous sommes 2 au rendez vous. jacky et moi.
C’est vraiment une belle occasion d’allez enfin faire un tour derrière le siphon. Bizarre que l’info n’ait pas attiré + de monde .
Nat annonce même que l’équipement a partiellement été doublé par mesure de sécurité. Le top !

L’objectif de la sortie est double:
– découverte de cette partie du réseau
– reprise du squelette du réseau jusqu’a une grande diaclase qui pourrait bien  être en correspondance très proche avec la grotte Est.

Avec notre équipement spéléo la promenade depuis le parking vers le creux billard suscite de l’étonnement et des questions par les visiteurs.

Nous arrivons au pied de la grimpette de 20m sur la corde en place.
La topo débute dans le porche sur un point parfaitement identifiable sur la roche.

Nat a bien bossé. Il n’y a pas un poil d’eau dans le siphon et nous ne remplissons même pas les bottes.
A débouché du siphon, nous choisissons la galerie principale sur la gauche en direction de la salle Contejean. Le siphon est très légèrement réalimenté par un petit actif qui arrive depuis ce coté mais nous avons tout le temps pour visiter

La levée de la topo impose un rythme de progression plutôt lent et, de ce fait, nous avons tout loisir de découvrir des choses pour le moins inhabituelles voir exceptionnelles.

Dans la galerie des Suisses, subsistent de magnifiques moraines glacières et les blocs bien caractéristiques sont légion.
Une reprise d’érosion a permis de dégager partiellement la galerie, mais un peu partout des « buttes témoins ou des amoncellement calcités et bloqués dans les plafond ne laissent pas de toute sur l’origine

Sur les parois, de très nettes striures horizontales témoignent elles aussi d’une longue activité fluvio-glacière.

 

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Dans la salle Contejean, au pied d’une très haute cheminée active, l’eau fait son travail d’érosion et de ciselage magnifique sur les galets au sol

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Nous visitons la galerie de la Fanfare qui sur la topo, pourrait bien finir par shunter le siphon 2
A passage, nous découvrons de superbes formes de retrait d’argile
La galerie se termine hélas sur un colmatage boueux. On y voit des traces de désobstruction et… tout l’outillage et encore là.

 

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Après plusieurs  heures de topo et de découverte, nous rebroussons chemin
Il reste encore plein de choses à voir .

 

D’après Thomas et Nat, la galerie en direction du siphon 2 ( à droite en sortant du siphon 1) est aussi à voir avec ces magnifiques formes d’érosion et un veinage très particulier de la roche.

Sans aucun doute, cette cavité mériterait un belle séance photos !
Vous voulez en voir 1 peu +  ?  Clignez ici 

Christophe

Le cul de vau, çà vaut le coup

Cette année la grotte du Cul de vau à la cote.
Longtemps elle fut délaissée car très polluée par les eaux usées du plateau
En 2006 une station d’épuration implantée à Lavans Vuillafans à contribué à une nette amélioration de la qualité de l’eau.

Le réseau est maintenant agréable à parcourir.
Toutefois, très en amont de la cascade Perlon  dans la zone de la cheminée quelques vasques d’eau stagnante sont hors du cours actif et les boues sont encore un peu chargées.

Nous nous retrouvons à 4 en ce samedi 15 Juin.
Guy, Jacques, Jean No et moi et  stationnons nos véhicules dans le virage en épingle à cheveux à proximité d’un banc
Dans 15 jours, il y aura de l’affluence ici avec la course de la côte d’Echevanne .
Des courageux volontaires sont là pour débroussailler tout le parcours

Après la petite grimpette en néo et un sentier ou il est préférable de ne pas glisser, nous arrivons en rive droite de la cavité. Un peu plus haut, on passe devant le porche béant de l’ancienne résurgence.

Lors d’une session d’entrainement du Spéléo Secrours 25, l’entrée de la cavité a été réaménagée et l’accès et maintenant plutôt facile.
Un puissant courant d’air nous accuille

On est tous content de pouvoir enfin pateauger dans l’eau.
La première partie est agrémentée de quelques passages ou il faut nager.
Au bout d’une heure de progression, nous arrivons enfin à la cascade Perlon.
Lors de la découvert du réseau, cette zone resta longtemps le terminus infranchissable de la cavité, mais avec l’arrivée des techniques modernes de progression, l’obstacle est franchi dans les années 1970.

Le réseau de développe sur plus de 2km mais une partie se développe derrière siphon.
Sur les conseils avisés de « *** » nous sommes venus en néo sans s’encombrer d’une combinaison de protection supplémentaire.
Graçe à l’équipement en place, nous franchissons la cascade Perlon et nous nous engageons dans l’amont
Le profil est complètement différents. Nous progressons dans une méandre avec une roche sombre et très abrasive pour les néos.
Nous traversons de belles zones érodées et terminons la sortie sur un cul de sac. La suite est plus haut avec une corde en place pour l’escalade de la cheminée de 5m.
Jacques se lance à l’assaut de cet obstacle, mais la corde n’inspire pas confiance et il préfère rebrousser chemin

Cette sortie est vraiment une récompense facile pour qui aime les ambiance aquatiques

Christophe