
Sur la petite liste de Daniel figure une des classiques du département : la grotte de Bournois.

A l’assemblée générale du club, la sortie s’organise. Sarah, en manque de spéléo, compte bien être des nôtres mais un empêchement de dernière heure vient compromettre sa participation. On se retrouve donc tous les deux, Daniel et moi, pour cette longue séance photo en perspective.
La dernière fois, j’y étais allé en juin 2021 avec Gérard et Sarah et nous avions fait des photos jusqu’à la vire.

Cette fois-ci, nous allons faire 2 pierres d’un coup : permettre à Daniel de découvrir cette cavité dans son ensemble et essayer de sortir quelques belles images du Métro.
On est sur place vers 9h00. On fait d’abord un petit crochet à la grotte de la Doline, sachant très bien qu’en sortant de la Malatière, on aura qu’une envie : rentrer!. On reconnait bien les endroits où Romain y a fait quelques images avec son fils (il y a d’ailleurs encore des pierres debout pour planquer les flashs !)

La roche y est curieusement délitée, ce qui contraste avec la classique voisine où nous allons aller.
Dés le début, les beaux volumes de Bournois sont au RDV avec la Cathédrale.
Une nouvelle fois, je me plante en bifurquant dans la première galerie qui se présente (normal, ce cul de sac ne figure pas sur la topo qu’on a) …. Eh non, c’est la seconde avec sa boîte aux lettres caractéristique.

Ce n’est pas la seule fois que nous hésiterons sur l’itinéraire; il y a des traces de passages partout ! Le crapahut n’est pas des plus agréables car ça glisse beaucoup et il vaut mieux faire doucement. De tout façon , on est chargés comme des mulets avec nos 3 kits bien remplis.

Ah !,voici la salle du Pilier pour un entracte debout…. on est sur le bon chemin.
Droite ? – Gauche ? – Droite ? … à force d’hésiter, on finit quand même par arriver à cette vire : les gros volumes ne sont plus bien loin.
Un petit « coup de cul » nécessaire pour s’allonger dans ce laminoir qui finalement n’est pas bien long, bien qu’humide à souhait !
L’arrivée dans le Métro prend des allures de récompense, et on oublie vite les quatre pattes qui précèdent.
Cette partie a été découverte en 1957…
on imagine aisément la tête des inventeurs de l’époque en découvrant de tels conduits !.
On prend le temps de savourer, on est venus pour ça ! Que c’est agréable de progresser dans ces superbes profils de galeries.

On repère minutieusement les spots potentiels et il y en aura d’autres au retour qu’on a pas vu dans ce sens.
On s’arrête au moment où l’on va se retrouver avec de l’eau jusqu’au genoux.
La séance photo commence et c’est parti pour 4 bonnes heures de crépitements sans jamais devoir remballer le matos et avec une pose casse-croûte au milieu quand même ! Daniel n’est pas seulement modèle,

il m’assiste efficacement pour gagner du temps et il est d’une grande patience.
On peut dire qu’on l’aura vue cette galerie du Métro !

Il fait déjà nuit quand on retrouve le plancher des vaches.

On rentre avec des images plein la tête mais aussi dans l’appareil photo.
Avec les retouches devant l’ordi, c’est un second plaisir qui vient compléter cette belle journée sous terre.
Les photos sélectionnées ICI
Guy