La grotte des Cavottes

GROTTE DES CAVOTTES

Galerie SUD

Profondeur : – 128 m     Développement : 3589 m

L’exploration de cette grotte archi-classique a été marquée par plusieurs étapes. C’est au XIXème siècle que les galeries de la zone d’entrée et la salle du Chaos ont été découvertes. En 1916 et dans les années qui suivirent, c’est au tour des grandes galeries supérieures d’être découvertes.

Galerie de la trémie

En 1934, la galerie de la mare permanente livre son secret et dans les années 50, le Groupe Spéléo du Doubs et le Groupe Spéléo Maurice Ravel accèdent au réseau inférieur. À cette époque, la grotte des Cavottes fait partie du top 10 des cavités françaises quant à leur développement. Aujourd’hui, signe de l’intense travail des spéléologues sur le territoire national, elle est passée au numéro 20 du classement des grandes cavités du département du Doubs. Et cependant, le club spéléologique de Montrond a multiplié les travaux et découvertes dès 1980 en ajoutant plus de 400 mètres de développement exploré à la grotte. Actuellement les recherches se poursuivent.

Passage du Faux Pas

Description :

En bas de l’entonnoir d’entrée que vous voyez devant vous, vous trouvez, sur votre droite, l’accès à la galerie de la Trémie appelée aussi galerie de la Guillotine ou galerie du Quartier de Lard. Pour se rendre vers le réseau principal, en bas de l’éboulis d’entrée, on prend à gauche et on passe en un endroit boueux. Un peu plus loin, la progression s’effectue dans un boyau qui donne dans la salle du Chaos.

Descente du premier puits de 20 m

Plein Sud se trouve l’accès à la mare permanente que l’on peut rejoindre en franchissant 3 petites verticales : 2, 7 et 5 mètres. Dans la salle du Chaos, un peu à droite de l’accès précédent, se trouve la diaclase Duret-Sollaud (nom des deux personnes qui ont découvert ce passage en 1916). La largeur de cette cassure est en moyenne de 40 centimètres. Après son franchissement et un passage rapide au-dessus d’un puits de 12 mètres, on se retrouve dans une galerie plus confortable.

Réseau supérieur

Un peu plus loin, le Faux-Pas se présente à nous. Il s’agit d’une vire au-dessus de 10 mètres de vide. Juste après, les spéléologues doivent passer par un passage resserré qui constitue en quelque sorte une étroiture. Plus loin, on descend un ressaut de 7 mètres.

Salle des dessiccations

À la base de ce ressaut, deux possibilités :

– En face, on trouve la galerie qui conduit à la salle des Dunes et à la grande salle Ex-terminale. On peut poursuivre quelque peu en descendant un puits de 7 m. Ainsi on atteint la Galerie 49 (date de sa découverte). À cet endroit, des travaux importants du GCPM (club spéléologique de Montrond) ont permis de remonter une cheminée sur 50 m et ressortir à l’extérieur. Ainsi une seconde entrée a été créée. En cas de besoin, elle peut être réouverte et servir pour d’éventuels secours. Toutefois, en surface le terrain a été rendu à son usage agricole.

Descente du ressaut de 7 m

– A gauche du ressaut, une galerie spacieuse permet d’arriver au-dessus d’un beau puits de 20 mètres. Celui-ci est suivi d’une boite aux lettres (chatière délicate à franchir !), d’un boyau et d’un nouveau puits de 21 mètres. Au bas de ce dernier se trouve le réseau inférieur. Un méandre conduit à un carrefour :

Salle des Dunes

– A gauche, la galerie Est, d’un parcours aisé.

– A droite, on trouve d’une part la galerie Ouest avec les salles des Macaronis (concrétions fines qui pendent au plafond). Et d’autre part, la grande diaclase (méandre de plusieurs centaines de mètres où la progression est très sportive !) qui donne accès, par un puits de 12 mètres, au lac terminal à niveau variable. Ce lac a fait l’objet d’investigations de la part d’un plongeur en milieu souterrain. Il est descendu d’une vingtaine de mètres sans trouver de suite évidente. Toutefois, l’eau du gouffre de la Belle Louise transite par cet espace pour rejoindre la vallée de la Loue à 5 km de là.

Galerie 49