Camp en Ardèche , du 13 au 17 avril 2024

Participants : Jean Lou et Tartine, Sarah, Cathy, Jacky, Michel Julie et leurs 4 enfants : Lana Louise Lucas et Laurent, Céline et son compagnon Paul.

Nous avons réservé un gîte grand luxe dans une vieille bâtisse , à flanc de colline , aux
Assions (non loin des Vans). Chambres individuelles, piscine et salle de jeu , confort au top et authenticité garantie.

Tartine, Julie et ses enfants ont fait quelques belles découvertes aux alentours pendant

que le reste de l’équipe s’était donné comme objectif 3 sorties spéléo, sélectionnées avec l’aide de Jean Lou et Jacky qui connaissaient déjà bien la région, et de Guy , qui avait réuni dans un classeur toutes les infos utiles récoltées lors des excursions précédentes (de façon claire et exhaustive vraiment un grand merci à lui!).

Céline


Aven de Noël


Céline, Sarah, Catherine, Paul, Michel, Jacky, Jean-lou
Ce jeudi matin, difficile de rassembler la troupe pour la sortie à l’Aven de Noël.

Entre ceux qui se lèvent trop tôt et les autres qui se lèvent plus tard, voir presque trop tard, l’inertie de groupe fonctionne à fond.
On finit par y arriver.
En route pour Bidon, village où nous récupérons le code de la trappe d’accès. Nous échangeons quelques nouvelles sur les conditions au niveau du Co2 qui perturbent souvent la visite de ce beau gouffre.
Nous en déduisons que nous avons en gros une chance sur deux, et croisons les doigts ! Guy m’a prêté un détecteur de Co2 on verra bien. On se paume un peu en cherchant l’entrée, il faut dire que sur ce plateau un tas de chemins se ressemblent et ne facilite pas le travail de repérage.
On finit par trouver, après avoir perdu Jacky dans la garrigue.

Casse-croute puis en avant pour de nouvelles aventures.
Paul à l’équipement, sans problème particulier, dans le P30 puis il s’attaque au P90.
Là le détecteur commence à monter dans les tours, plus il descend plus ça monte (étonnant non !), arrivé à 20 m du fond, la densité augmente d’un coup et devient franchement inconfortable.

Nous décidons de ne pas insister, pas la peine de prendre des risques inconsidérés. Nous ne réagissons pas tous de la même manière à ce gaz.
Nous nous retrouvons à la base du P30, là après une escalade un peu scabreuse se développe une

superbe galerie très concrétionnée qui sauve d’une très belle façon cette sortie inachevée..Etonnamment après avoir discuté avec des spéléos du cru nous nous sommes rendu compte que cette partie n’était pas connue de tout le monde.
Comme nous avons du temps devant nous, nous décidons d’aller repérer la sortie naturelle de la grotte Saint Marcel car nous envisageons de faire la traversée Despesse – St Marcel le samedi qui vient.

L’Ardèche à deux pas, nous tend les bras, comme il fait beau et chaud, certains parlent même de baignade.
La température de l’eau refroidi (c’est le cas de le dire) les moins téméraires, seule Céline notre poisson du groupe se baigne réellement.
Très peu de monde passe en canoé, la saison n’est pas encore lancée. Nous voyons tout de même passer une tong, une pagaie, puis plus rien ! un petit Titanic a du heurter un glaçon en amont.
Retour au gite où les choses sérieuses commencent par un apéro bien mérité.
Fin de la première journée.
Jean-lou

Bois de Païolive

Pénétrons dans un univers étrange où l’on peut côtoyer des animaux fantastiques, des

êtres de pierre et des êtres feuillus dignes d’un monde magique d’un conte de fée. Ils nous ont accueillis avec bienveillance et nous avons escaladé leurs flancs avec respect.
Sarah s’est fondue dans le décor, Jean Lou et Céline ont tenté de gravir les roches les plus hautes et chacun a été téméraire à sa façon.
Sauter , courir , marcher et respirer cette belle ambiance , admirer les éclats de lumières dans les feuilles.

Appréhender les formes étranges, les racines , les mousses.
Une petite pause au soleil calé dans les infructuosités de la roche.


On ressort de cet endroit en ayant l’impression d’avoir été suspendus dans le temps

Cathy


Aven Armédia

Jean-lou nous suit avec son véhicule, Le chemin n’est pas très praticable en voiture de tourisme, Il faut éviter les cailloux ! Les passages boueux, Est-ce bien raisonnable avec le véhicule de Céline et J.lou ?

Après 3 km De souffrances pour les véhicules nous arrivons . L’entrée de la cavité est une étroite faille sous une petite barre rocheuse . Armedia classé Fragile, la visite est limitée en nombre de visiteurs . J.Lou, Céline, Paul, Cathy, Sarah, Jacky, Michel Paul a l’équipement, après l’étroiture nous équipons uniquement une petite partie de la main courante par peur de manquer de corde, Nous arrivons au P45 en colimaçon, beau puit de couleur ocre ! Une grande salle s’offre à nous jusqu’à un ramping bien fragile et concrétionné qui nous emmène vers le bas d’une salle où se cache une stalactite

exceptionnelle en forme de « 5 ». Une coulée de calcite bien boueuse à monter sur

corde fixe qui permet d’arriver directement à la salle du lac .

J.Lou a souvenir d’une salle en bas à gauche du p 45 Nous remontons en direction de cette salle, et là le spectacle commence. Nos frontales scintillent contre les stalactites, les excentriques ( crystal de roche à l’échelle microscopique losange de 6 faces ou les autres gouttes d’eau vont s’orienter dans d’autres sens ).

C’est incroyable Il y en a partout un rêve pour tout spéléologue . Il est pour nous difficile de quitter cet endroit dont nous avons le privilège et le devoir de préservation

Michel

Réseau Saint Marcel (mardi 16 avril)

Lorsque nous avions imaginé cette journée, il s’agissait d’entreprendre la traversée «  »Aven Despeysse /St Marcel » ».
Passage en revue de l’état des troupes au petit déjeuner….euh…le GCPM commence à
fatiguer un poil.

Après discussion / négociation/ tergiversation, nous décidons d’attaquer le réseau par la grotte Saint Marcel : accès à l’horizontal, pas de cordes à porter et pas d’équipement.

Adjugé, vendu : nous voilà en possession des clés devant la grille d’entrée.
Petit repas au soleil ardéchois, et c’est parti. Le décor est immédiatement planté : ici les
volumes sont spectaculaires, et on progresse tranquillement, sur ses deux pieds.

À chaque virage son lot de merveilles. Plafonds auréolés de cupules en « coups de gouges », témoin du débit d’une importante rivière qui coulait autrefois, salles aux colonnes somptueuses, gours aux eaux transparentes. Une impression d’infinitude. Ce réseau n’est pas aux dimensions humaines.

On peine à se le représenter. Une semaine ne suffirait pas à le découvrir, et pour le coup , on s’imagine aisément y camper confortablement ( d’autres, 10 000 ans avant notre ère, se sont fait eux aussi
cette réflexion ).


Au détour du chemin, de la lumière, des voix . Nous approchons de la zone touristique. Très grande émotion pour moi , ce croisement de deux mondes. La lumière révèle toute la majesté de l’endroit. Ces messieurs dames sentent bon le patchouli et nous venons à leur devant, tels les bougres et les bougresses que nous nous sommes donné la chance d’être. Adaptés au milieu. De passage seulement sur leurs passerelles. En halte sur notre épopée. Aux tronches poussiéreuses, aux démarches cavernicoles.

Souvenir ému du temps ou j’évoluais de leur côté. Ou je scrutais ces ténèbres, avide de plus, brûlant d’escalader la barrière. Tellement fière, tellement chanceuse, tellement bien accompagnée aujourd’hui.
Après que le guide (gérant de la grotte) nous ait laissé passer, nous avons pu faire l’amont ,non accessible aux touristes, par la très grande galerie : la voûte des Maçons, la galerie des Boas.
Une partie de l’équipe décide de rebrousser chemin mais Michel et moi n’arrivons pas à
nous y résoudre. Rendez vous donc au petit bistro en sortant.

Ainsi abandonnés, nous accélérons la cadence pour pouvoir en découvrir le maximum dans le temps imparti. Un petit ramping nous mène, à plat ventre, sur un balcon dominant un puits au diamètre impressionnant. A sa base, on devine la
suite du réseau . Gnihhh !!! pas de corde ! J’en boufferais ma combi mais il faut renoncer
maintenant… (on reviendra, ben si, évidement!)

Sur le chemin du retour, nous décidons d’assister en spectateurs clandestins au spectacle « Son et lumière » des touristes. Un vrai jeu pour les grands enfants que nous sommes, planqués derrière des piliers, courant à leurs trousses sitôt leurs talons tournés ! La musique emplit tout l’espace et les bassins s’illuminent de toutes les couleurs. Fin de la représentation, nous nous glissons dans l’obscurité. (trop bien!)
Nous rejoignons le reste de l’équipe devant une bonne petite bière.
Retour au gîte . C’est soirée pizza / chaussettes puantes ce soir. Michel s’est douché à l’eau froide et sous une avalanche de chaussettes sales.


Sa vengeance sera terrible … tous les coups sont permis… c’est la guerre du Gcpm ! Jean Lou escaladant le balcon , mes chaussettes dans la piscine,
Michel à la fenêtre avec un seau d’eau.
Armistice . Traité de non prolifération des bactéries pédieuses.
Au lit bande de doubistes dégénérés, les blessés et les morts ont de la route demain !



Le dernier jour, la météo change et il nous reste seulement la matinée pour profiter encore un peu.

Tartine et Jean Lou reprennent tôt la route du Doubs et le reste de la troupe s’offre une petite visite touristique de la reconstitution de la grotte Chauvet , qui interroge et fascine, tout particulièrement les spéléos que nous sommes.
Retour dans nos contrées sous les averses de grêle sur l’autoroute !

Céline

Conclusion :

Encore une bien belle occasion de se retrouver, et qui nous ouvre d’autres perspectives
encore pour les mois à venir : éventuellement , un retour à Saint Marcel

qui vaut à elle seule plusieurs excursions, et un projet de Week-end à la dent de Crolles qui sera à réfléchir.

Il nous faut remercier chaleureusement :
Lhyvernet David du club de Joyeuse.
Rung Yannis du club Les VANS .
Spinnler Gérard pour les clefs de St Marcel.
Flahaut Annie de Bidon pour le code du cadenas de l’aven de Noël .
toutes ces personnes pour nous avoir permis l’accès aux cavités.

Et bien sûr Guy DECREUSE , notre président, pour tous ses documents et son détecteur de co2


C’est grâce a leur disponibilité et leur gentillesse que ce séjour a été réussi !

Céline

Gouffre Jacky – Quoi de neuf ?

En 2023 nous avions fait fort avec une bonne dizaine de séances désobstruction réparties sur la période « sèche »
Progression d’environ 20m dans un méandre qui fait environ 4m de haut … pour 10 à 15cm de large. (le méandre du vent) . Il aura quand même fallu déplacer quelques m3 de cailloux

En période humide, les puits ainsi que la partie amont du méandre sont très arrosés. Donc, sagement, nous avons laissé passer l’hiver.
Janvier 2024 – Bon, on s’y remets ?  A zut il pleut
Février, oups… tout pareil , Mars… Avril… –  Greuhhhh . Mais il pleut tout le temps

Samedi 11 Mai 2024
Une première séance est enfin possible
Il y a des fidèles, Jacky, Michel, moi
Il y a les  curieux qui découvrent , Yann
Et enfin, il y a les résignés qui adoreraient faire autre chose mais qui aiment bien retrouver les copains – Jean lou
Michel est venu en moto  Ca risque d’être compliqué de remettre le cuir après la séance désob.

On dégage les gravas de la dernière séance (novembre 2023) –

Ensuite Michel prend les choses en main et il s’occupe des forages pendant que derrière en bons forçats on pousse les gros blocs vers une partie amont du méandre
Vers 12h30, Yann ne tient plus. Il faut qu’il mange !
Nous le retrouverons 1/2 heure plus tard avec les batteries rechargées.

Séance suivante .- 25 Mai
C’est au tour de Valentin de découvrir les joies de la désob.
Le courageux  Jean Lou est de la partie aussi. (il arrive le premier)
Il a plu la veille et ça percole un peu partout dans le réseau.
Dans le méandre, on entend l’eau qui coule plus bas sous les gravas. C’est humide un peu partout

La séquence bruyante de la dernière fois a très bien fonctionné (merci Michel) et rapidement nous progressons de 4m
Les déblais sont assez fins et ils remplissent le fond du méandre. Du coup, il reste peu de choses à évacuer.
Rapidement nous perdons Jean Lou qui nous abandonne à notre sort devant une zone  trop étroite à son gout.
Jacky enchaine les séances pour déplacer les plus gros blocs vers l’amont. Il finira complètement gaugé et transi de froid
Il nous semble que plus loin le méandre s’élargit un peu. A la prochaine séance il sera peut être possible de progresser « un peu » sans élargir.
Valentin est motivé. Il se prête au jeu et joue du marteau burin pour purger les parois, puis ensembles nous réalisons les nouveaux forages.
Ça gronde sous terre.

Tonnerre de Brest ou plutôt Tonnerre de Gennes. Cette fois, aucun fumée ne ressort du trou.

Nouvelle séance le 6 Juin.
Cette fois il fait presque bon. peu de participants car j’ai programmé en même temps qu’un exercice secours SSF.  … OUPSSS..
Jean Lou annonce qu’il ne sera pas là (il laisse échapper un petit rire !)  –  Lâcheur !
Nous serons 2 (Jacky et moi) et nous avons programmé une séance adaptée au nombre de participants avec un simple déblaiement.
Mais au final, Valentin est aussi des nôtres . J’imagine qu’il est impatient de voir le résultat de la dernière séance.
Du coup, on complète le matos de la sortie avec le Bazola + petit perfo. accu
Ça tape ça perce, ça pétarde, ça évacue.
Il me semble que l’on peut se faufiler un peu dans la suite.
Valentin s’essaye au franchissement des étroitures, mais rapidement c’est étroit.


En forçant j’arrive a avancer un peu pour rapidement m’arrêter… sur une nouvelle zone étroite.
La tentative de franchissement n’est pas totalement vaine car j’entrevois une suite qui, si elle se confirme pourrait être prometteuse. En tout cas ça nous motive. On donne tout avec le Bazola pour tenter de forcer le passage, mais après quelques heures, il faut se résigner. Il faudra revenir pour encore quelques séances plus musclées afin de confirmer si le méandre s’élargit …. ou pas

Merci à tous

Christophe

 

 

Gouffre de la crête de Malvaux – Juin 2024

Nous nous retrouvons à six personnes pour la sortie du samedi 15 juin 2024:
Il y avait Jean-Lou, Christophe, Manu, Gabriel, Didier et moi.
En plan annoncé, il y avait le pré-rond. C’était sans compter avec les 40mm de pluie durant la nuit…
Après  réflexion et compte-tenu de la météo, nous décidons d’aller au gouffre de la crête de Malvaux.

C’était l’occasion pour nous tous (ou presque) de le découvrir pour la première fois.

Nous avons préparé le matériel. La table était recouverte de cordes. On commençait à s’emmêler un peu les pinceaux…

Arrivés dans le bois, nous empruntons une route particulièrement étroite, Didier a une main sur le volant et une autre sur le GPS!

À l’arrivée, Jean-Lou reconnaît le lieu où il vient souvent randonner.

Après une petite marche d’approche qui monte jusqu’en haut de la crête, nous découvrons l’accès.

Jean-Lou et Didier se proposent d’équiper.

Et nous voilà tous les six dans le méandre et nous enchaînons les différents puits.

Nous sommes agréablement surpris de leur beauté, il y a de jolies coulées de calcite.

Jean-Lou et Didier nous ont épatés lorsqu’ils ont procédé à une escalade  pour aller fixer la corde.

Nous les suivons et le passage d’escalade est  forcément plus facile pour nous, qui bénéficions de la corde.

Un autre  passage délicat nous attend:  nous patientons au-dessus de la faille, dans une position bien inconfortable et ceux qui s’occupent de l’équipement  galèrent bien à trouver les chevilles pour fixer les plaquettes.

Quelle surprise pour Didier qui s’aperçoit lors de sa descente qu’il arrive sur le nœud, et que la corde est trop courte!! Mais en pro qu’il est, il trouve rapidement une solution.!

Le manque de cordes nous oblige à un moment donné à mettre un terme à notre excursion. Ét là quel plaisir de profiter du sac porté courageusement par Christophe et de pouvoir manger quelque chose.

La pause fut rapide, Gabriel avait froid malgré le poncho.

 

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Nous remontons et Christophe déséquipe  puis laisse Manu prendre le relai puis c’est à mon tour et je m’appuie sur ses conseils.

 

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Temps passé sous terre : environ 4,5 heures.

Notre petite bière fut Appréciée à  la sortie, nous y retournerons certainement en emportant plus de corde cette fois-ci.

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Séance lavage avec Gabriel qui cherche la bonne pose pour la photo…
Pas bien !

Presque bien !

Bien !!

Jolie ambiance pour cette sortie agréable.P

Alain

La galerie fossile de Chauveroche

En aout 2022, j’avais emmené Daniel jusqu’à la seconde cascade :https://speleo-gcpm.fr/objectif-les-cascades-de-chauveroche/
A l’époque, nous n’avions fait quasi aucune images, l’objectif était une reconnaissance le plus loin possible.

Cette fois-ci, le but est de faire des images qui donnent une idée de l’aspect des profils de galeries dans la partie fossile.
On commencera la séance par le carrefour des petits gours /la plage puis en faisant des photos sur le retour.

Ainsi, si on n’a pas le temps de tout faire, une seconde séance ne concernera que la zone plus proche de l’entrée.

La météo n’est pas folichonne mais il y a peu d’incidence sous terre pour cette cavité. Au contraire, on pourra se permettre d’enfiler la néo au parking sans crever de chaud pour l’accès.
En arrivant devant la zone d’entrée, on constate que beaucoup d’arbres sont tombés du haut de la falaise… même l’échelle fixe pourtant costaud est cabossée !. Bon an mal an, on arrive quand même à se frayer un chemin.

Comme on est bien chaud, la laisse d’entrée est plutôt bienvenue, revigorante !! La boue qui suit, c’est quand même quelque chose ! Avec Daniel, on se demande si les crampons ne seraient pas une solution tellement ça glisse !.

On y va mollo d’autant qu’on est bien chargés… ce serait con de se faire bêtement une entorse et de devoir ressortir à chaud en catastrophe!

Le premier éboulis se gravit bien juste faire gaffe de l’autre côté pour la descente histoire de garder le contrôle. Heureusement, après la laisse Fournier qui vaut des points aussi, ça se calme mais ça continue de glisser par endroits. La suite est un studio souterrain, on va se régaler !Il y a juste un second éboulis qui se passe en 2 temps et qui est bien glissant aussi sur la fin. Après cet ultime obstacle: rebelote, du beau jusqu’à la plage. Je jette un œil dans la galerie des petits gours mais non, c’est un peu bas pour sortir une image sympa.

Il est 11h00 . On restera quasi 3h00 dans cette première partie avant de casser la croûte. Les diaclases perpendiculaires à la galerie principale sont garnies de marmites inversées. La lumière en contre-jour les fait bien ressortir.

On a droit également à quelques rognons de silex qui ressortent de coupoles… mais pas évident de les mettre en boîte ! Une fois l’éboulis repassé, on ressort tout pour ne remballer que juste avant la laisse Fournier.

Par endroit, ça fait penser à la galerie Sud des Cavottes. Ce n’est pas monotone car les formes des galeries évoluent souvent.

Quand on décide d’arrêter, il est déjà 17h00.Onressort bien boueux mais avec l’idée que la moisson aura été bonne.
Sile cœur nous en dit , on retournera pour couvrir la zone d’entrée qui est aussi intéressante.

Une sélection de photos ICI
Guy

Dimanche 19 mai : Formation Canyoning avec Maître Yann

Voilà un petit moment déjà que Yann envisageait de nous instruire un peu de sa discipline favorite . Son accident n’aura même pas réussi à l’en décourager et le voici plein de bonne volonté dans sa classe/grange à Montrond.
Ses élèves sont au nombre de 6, tout ouïes : Michel, Valentin, Jean Lou, Manu, Paul et moi.

Julie , Lana et Louise sont en renfort pour l’animation. Le programme de la journée est très complet, et nous abordons successivement les clés sur descendeur canyon, les débrayables du haut et du bas, les rappels guidés, l’auto moulinette, sans oublier de

faire un point sur les différents matériels, cotations, les conditions météo, les mouvements d’eau dans les vasques, etc. ..certains d’entre nous ont déjà fait du canyon tandis que d’autres débutent mais , chacun étant familier des déplacements sur corde et de quelques nœuds, les principes sont très vite acquis.

Yann se montre à l’écoute de toutes les questions et accepte bien
volontiers certaines variantes proposées parfois. Un bel échange je trouve.
A midi la cloche sonne ( non ? Bon ben il faudra l’installer la prochaine fois) . Pas de cantine, pas de bousculade, pas de salsifis . En lieu et place, petit barbecue au soleil, et avec la compagnie de Tartine qui a bravé en vélo les kilomètres depuis Avanne pour nous rejoindre. Juste au top .

On discute projets et les idées vont bon train, dans de belles vasques, sous de vieux châteaux, dans d’inquiétantes mines au Royaume Uni.

Bien repue , la classe prend le chemin du gymnase tout de suite après : Ce sera le site de l’ancienne carrière près du puits noir un peu avant Ornans. L’endroit est idéal pour s’exercer et mettre en application. La météo est avec nous pour une fois !

Nous travaillons l’après midi à de petits ateliers pour que chacun puisse s’essayer à manipuler aux différents postes.
L’équipe est volontaire , le maître est pédagogue et souriant, il y aura classe à nouveau , sur le terrain du Jura très bientôt.

Un très grand MERCI Yann, tu nous a beaucoup donné ce jour là. C’est bien noté pour
chacun de tes élèves et il y aura des rendus !

Céline

Le Réseau Pourri de la BAC


….Ca faisait un bout de temps que Christian Vuillemin m’en parlait :on attendait que le siphon temporaire baisse suffisamment pour envisager cette sortie photo ayant pour objectif « Le réseau Pourri » à la Borne aux Cassots.

La B A C, c’est un peu le jardin de Christian, il en connaît l’histoire, les anecdotes , bref c’est tout à fait logique qu’il envisage un jour d’en faire un bouquin, une monographie qui soit des plus exhaustives. Une telle cavité qui dépasse allègrement les 22 km et ayant une grande variété de paysages le mérite amplement.

Pour agrémenter les textes, il faudra des images représentatives et c’est bien pour cela que Christian lance des invitations auprès de ses connaissances pour porter le matériel et assister au besoin pour les compos.

Il n’est pas encore 8h30 du matin et nous voilà pas moins de 8 spéléos de 13 à 74 ans présents sur le parking : Michel, Christian, Jean-Pascal, Alban et son fils Louis, Emmanuel, Daniel et moi, c’est le grand luxe ! Le vétéran n’est ni plus ni moins que Michel Menin : C’est lui qui il y a 52 ans déjà s’était engagé seul dans le boyau de l’attendrisseur. Au bout de 20 minutes de progression pénible, il débouchait soudainement sur du gros, du TRES GROS et c’est justement la galerie qui nous intéresse, le Réseau Pourri.

Pas trop de temps à perdre car pas moins de 3h30 de progression nous sépare des premiers spots photos. Je distribue les bidons et trépieds de la façon la plus équitable possible pour que ce ne soit pas trop fatigant.


Au niveau de la vire, il y a maintenant une corde en place ce qui nous fait économiser quelques minutes avec nos sacs. A partir du carrefour du réseau Alain, c’est de l’inédit pour Daniel.

Nous voilà agglutinés devant le début du boyau de l’attendrisseur. Heureusement pour nous, ce n’est pas par là que nous passerons. Entre-temps, un passage remontant la trémie a été dégagé ; il débouche dans une galerie en bonne partie à quatre pattes certes, mais rien à voir avec l’attendrisseur.
Quand on débouche dans le réseau pourri, on est à peine à une trentaine de mètres de l’arrivée de celle de l’attendrisseur. Michel nous raconte …. il a l’impression que cela s’est passé la veille. Il n’a pas voulu s’aventurer seul bien loin dans la vaste galerie qui se présentait à lui car personne ne savait où il était.

Du coup, inutile de dire que son sommeil a été plus que perturbé en attendant la nouvelle visite avec les copains. De temps à autre, on croise un ruisseau dans ces gros conduits souvent encombrés de blocs imposants.

Je marche devant à l’affût des spots prometteurs … et j’en trouve !On les mettra dans la boîte au retour.
Sous terre, l’enchaînement des paysages est parfois déroutant : Après s’être engagés dans un magnifique et très court passage canyon, on débouche dans du très gros avec en primes des coulées de calcite du plus bel effet.
Nous pousserons jusqu’au bout de la portion dite « confortable » c’est-à-dire au carrefour dit « de la pomme ». Ensuite la galerie se divise en deux : d’un côté la faille oblique et de l’autre, l’automne à Pékin qui précède le Bout du Monde.

Nous casserons la croûte ici. Il est 13h00 passé quand on reprend le chemin du retour. Michel et Alban se donneront pour objectif une reconnaissance un peu plus loin pour un repérage d’une possible première puis ils nous rejoindront.

Pour nous six à présent, les 2 h00 qui suivent seront consacrées aux images en essayant d’avoir une idée représentative du réseau et avec de la variété.

Louis se prêtera de bonne grâce au jeu pour nous servir de modèle. Le retour sera plus rapide qu’à l’aller…. c’est vrai que ça fait un bout de temps qu’on est sous terre et c’est peut-être l’envie de retrouver le soleil qui nous presse !
Quand nous prenons congé de nos amis jurassiens, il est déjà 19h00.

Quelle belle sortie en si bonne compagnie, et avec en prime un des découvreurs du réseau , là, ce fut la cerise inattendue !

Une sélection de photos ICI
Guy

Samedi 4 mai au gouffre Poulerot

participants : Jacky, Jean Lou, Michel, Cathy, Christophe, Valentin et moi.

Choisir un trou fut un peu laborieux mais finalement, c’est l’idée de Christophe qui coche le plus de cases ( trou spité pour s’entraîner à équiper, sans risque de crue, et peu fréquenté pour que le plus grand nombre puisse découvrir un lieu nouveau).

C’est un peu loin (Fournet Luisans) mais qu’importe : après un petit moment ‘retrouvailles’ autour d’un café, nous voilà partis.
Il fait plutôt bon ( c’est à dire qu’étrangement il n’en tombe pas des sacs aujourd’hui), et on s’offre un petit pique nique dans le bois avant de descendre.

La zone d’entrée est plutôt un joli coin, tout moussu et sur une sorte de promontoire rocheux entre deux puits. Je suis à l’équipement, et, très vite, je m’aperçois qu’une plaquette sur deux est déjà en place

(c’est certes bien pratique mais il se trouve que je voulais m’exercer un peu à les trouver, moi, les spits, grrr).
Derrière moi, Jean Lou m’aide de ses conseils et, plus loin encore derrière, on raconte ses vacances et on regarde des vidéos.
Les 160 mètres sont descendus sans encombre, si ce n’est une hésitation (limite une
échauffourée!) sur la dernière portion, qui est donnée à 65 mètres dans la topo mais commentée à 55 voir 50 dans les belles du Doubs… la C60 prévue suffira t elle ??? tadaaaa !

Large ! Jean Lou le notera au classeur pour la prochaine fois.
Il ne fait pas chaud tout au fond , et il n’y a que peu de place humide pour toute la troupe. On remonte au plus vite et Valentin se propose de déséquiper, avec l’aide Christophe.

Le soleil en a profiter pour se carapater à nouveau, et on n’est pas mécontents de retrouver des altitudes plus fréquentables à Montrond le Château.


Encore une bons moments de partagés ce samedi !
Céline

Sortie aux Cavottes (mercredi 1er mai)

Nous étions huit à la sortie : Julie, Michel, Laurent, Lucas, Lana, Louise, Yann et moi.
Au début, nous étions 5 jeunes qui pour l’instant débutaient mais nous nous sommes
vite pris au jeu.

Une bonne ambiance était présente, nous avons pu alors créer des liens 😉
Arrivés au P20 (car c’était une première pour certains d’entre nous),
Yann et Michel ont très bien su nous rassurer; et nous assurés!

Pour la remontée, c’était plus difficile mais tout le monde s’en est bien sorti !
Une fois descendus, une drôle de surprise nous attendait . . .
Nous n’avions pas d’autre choix pour continuer que de passer dans la « boite aux
lettres ».

Seulement deux courageux ont tenté l’expérience, c’était Laurent qui y est allé en
premier, assuré pour ne pas glisser et pouvoir remonter, et Michel en second.

Nous n’avions plus guère de temps car Julie et Lana nous attendaient au-dessus du
puits (Eh oui ,il y en a qui préfère rester à l’abri !).
Nous avons continué notre chemin de retour car cela faisait déjà plus de 4h que nous
étions dans le grotte il commençait à se faire tard. Nous avons eu un petit entracte avec Yann et Laurent qui avaient voulu partir en
avant en oubliant une étape du « code de la spéléo » : prévenir le groupe !

Alors arrivés au P7, nous avons commencés à accélérer notre rythme, personne
n’avait jamais remonté aussi vite le ressaut de 7mètres !


Nous les avons retrouvés un peu plus loin, plus de peur que de mal 😉
Nous sommes tous ressortis et voilà que nous avions fait partir le soleil !


Merci à vous tous qui étiez présents à la sortie !
Emilie

En amont de la cascade Perlon

Eaux vives en amont de la cascade Perlon

La rivière du Cul de Vau est facile d’accès et a déjà été foulée par nombre de spéléos de notre club.

Une bonne partie d’entre eux ne sont pas allés au-delà de la cascade Perlon.
Les profils de galeries, bien que plus modestes, y sont différents.
Je n’ai jamais vu de photos de cette zone plus reculée. Il n’en faut pas plus pour décider Daniel et moi d’y emmener notre matériel. Le jour J, les débits sont conséquents mais pas suffisants pour gêner notre progression. De toute façon, pour photographier une rivière, c’est bien plus joli quand elle coule copieusement !

Nous allons jusqu’au siphon en repérant les spots potentiels. Juste avant d’y arriver, les volumes deviennent curieusement grands avec de belles formes.

juste avant d’arriver au siphon

C’est là que nous commencerons notre séance qui durera entre 5 et 6 h00.
Même à cet endroit , il n’y a pas d’odeurs suspectes d’égout.

C’était loin d’être le cas dans les années 70 , 80 à tel point que certains spéléos n’y mettaient jamais les pieds.
Depuis l’installation de stations d’épuration dans les villages du bassin d’alimentation, les crues successives ont eu le temps de pas mal purger le lit du ruisseau.

La salle avec les blocs détachés du plafond nous servira de salle à manger, à l’abri du bruit de la cascade Perlon.

Plafond tourmenté sur le chemin du retour

Et on tentera encore quelques images au détour de la galerie quand elle nous inspirera.

Une sélection de photos ICI



Guy

Bon débit à la grotte de Milandre

Pascal Guenot m’informe que son club sera à Milandre le samedi 27 avril pour quelques corvées au chalet de Maira.

Il propose au GCPM de profiter de cette occasion de venir faire la traversée dans le cas où les débits redeviennent praticables.
Hélas, la météo de ce mois d’avril reste bien pluvieuse et fraiche.
Sur le site du Spéléo Club Jura, on peut consulter les données de la station hydro qui est située non loin du puits de Maira : le lien ICI

Il faudrait 60à 80 litres /sec sur la Milandrine pour que la traversée puisse se faire…. on en est loin et des orages sont encore attendus.
On décide avec Pascal de laisser tomber et de programmer un Week end en fin d’été, là où les chances d’avoir un niveau d’étiage sont plus importantes.

La partie amont reste néanmoins accessible avec pas mal d’eau, au moins jusqu’à la Grande cascade.
Avec Daniel, on reste intéressés pour aller y faire crépiter nos flashs.

J’y étais déjà allé avec Sarah, Gérard et Christian Jeannoutot et j’avais trouvé cette rivière magnifique.
Nous arrivons vers 9h00. Pas mal de monde dont Pascal sont déjà là à s’activer à différentes tâches de bricolage.
Nous ne sommes qu’à quelques dizaines de mètres de la frontière mais l’accent de nos hôtes ne trompe pas « Nous sommes en Suisse ! »

Une fois la néo enfilée nous disparaissons sous terre en dévalant l’échelle fixe du puits d’entrée.
Le grondement de la Milandrine ne tarde pas à se faire entendre. Il y a effectivement pas mal d’eau mais on est pas bousculés.

Nos flashs sont bien protégés dans des petits sacs thermo-soudés et le godox est dans son bidon étanche avec couvercle transparent.
Ce qui est esthétique, c’est que la galerie est à la fois aquatique et concrétionnée.
Nous nous dirigeons en direction de la cascade pour commencer la séance photo à ce niveau.

Le grondement est omniprésent. C’est sûr, on commence par l’image la plus compliquée. La communication orale est impossible mais on arrive quand même à se faire comprendre !

La suite de notre journée photo sera plus aisée et se fera en remontant le cours d’eau en direction du puits d’entrée.
Nous retrouvons le plancher des moutons en milieu d’aprèm.


Pascal et son club s’apprêtaient justement à se rendre à l’entrée touristique pour y faire des vérifications d’éclairage en vue d’organiser une journée JNS suisse.

Le timing est bon et nous les suivons pour se faire une idée des 2 bouts de ce réseau de près de 11 km de galeries.
Arrivés sur place Pascal ne tarit pas d’anecdotes car il connait parfaitement l’historique de l’exploration et de l’exploitation touristique de cette cavité.
Après une visite rapide, nous prenons congé de nos amis suisses et comptant bien revenir faire cette traversée à la fin de l’été

Merci Pascal

Une sélection de photos ICI

Guy