Archives mensuelles : novembre 2023

Heureuse Surprise à l’Assemblée SSF 25

Ce samedi à l’assemblée générale du spéléo secours du Doubs un trophée et remis à un club ou à une personne que l’on veut mettre en avant pour une action où un événement relatif à un accident ou un incident ayant engagé l’action du SF 25.
2023 année très calme, le seul incident remarquable fut un retard signalé pour une explo dont les participants étaient sortis hors délais horaires.
Il en avait découlé une pré-alerte au sein du SSF afin d’envoyer du personnel pour aller voir si il y avait lieu de déclencher et un vrai secours.
Heureusement la personne s’était signalée sortie avant que les choses n’aillent plus loin.
La personne impliquée n’étant pas présente à la réunion, je fus donc sollicité à sa place, pour recevoir cet objet appelé « trophée à la CON » qui doit être porté obligatoirement par celle-ci lors de toutes les formations ou réunions auxquelles elle participera au sein du spéléo secours pour l’année 2024, c’est donc avec joie et soulagement pour mes vertèbres cervicales que je refile le bébé à sa juste propriétaire.

Jean-lou

Techniques d ‘assistance victime, stupeurs et rigolades dans la vieille grange (21/11/23)

Il n’est point besoin de compte rendu pour quelques exercices d’entrainements un jour de semaine.

Toutefois la journée méritait bien son petit article en fin de compte .
Au nombre des trucidés : Jacky, Jean Lou, Sarah , Michel, Yann et moi. Julie en observatrice attentive.
Au programme : mouflage avec répartiteur de charges, couper de corde et petit repas
convivial au gîte.

En annexe : deux sauvetages à l’échelle des troupes en perdition .

En bilan humain : une entaille au visage de Jean Lou et des hématomes de l’entrejambe tant côté féminin que côté masculin.
A déplorer : le comportement inapproprié de certains participants qui se rient ouvertement des misères de leurs camarades.


En conclusion : malgré cette attitude regrettable, un certain nombre de choses en bonne voie d’acquisition, un rendez vous donné aux Cavottes pour une mise en pratique souterraine.


À refaire avec plaisir et sans modération !


Céline.

Balade photos à Ouzène

Le temps reste décidément pluvieux actuellement.

Le gouffre d’Ouzène fait partie de ces plans B auxquels on pense quand la météo devient trop humide.

Avec toute la flotte déjà tombée, les gours étagés situés derrière l’étroiture ont de bonnes chances d’être pleins…. donc pour nous, amateurs de photos spéléo, cela peut être finalement un bon plan A ! De plus, Daniel n’y a jamais mis les pieds, alors ….

Comme d’habitude, pour éviter de se trimballer trop de matos, je pars devant à l’aube pour équiper le trou et on se retrouve Daniel et moi à 8h30 au parking.

Il ne pleut pas, donc on va en profiter pour commencer la séance dans le second puits d’entrée qui est bien moussu et spacieux.
On choisit ensuite la première entrée pour poursuivre même si celle-ci ne présente pas d’intérêt pour des photos de puits.

On ne se concentrera aujourd’hui que sur l’itinéraire classique, en délaissant la variante supérieure qui permet de faire des circuits par des puits parallèles.

L’arrivée devant le P18 ne manque pas de personnalité comme si le plancher se dérobait sous nos pieds. Hélas, la compo n’est pas évidente à mettre en image car il faudrait aller poser des flashs de l’autre côté et je ne trouve pas les amarrages nécessaires….tant pis.

Arrivés dans les beaux volumes de la salle inférieure, on flaire pas mal de possibilités et on s’y collera au retour, préférant commencer par le fond.
L’étroiture nous montre le bout de son nez au-dessus de gours étagés pleins d’eau.

Plutôt intime d’entrée de jeu, elle se relève un peu avant un léger virage qui ne manque pas de coincer les kits.

On se relève en se retrouvant dans un décor complètement inattendu, au-dessus de gours étagés. C’est aussi ça la spéléo, c’est un peu comme la boîte de chocolat de Tom Hanks dans Forrest Gump, on sait jamais sur quoi on va tomber.

On a l’impression d’arriver dans une micro-relique d’une rivière souterraine qui a depuis trouvé son chemin ailleurs. Le profil se transforme ensuite en diaclases concrétionnés qui se prêtent également à quelques compos.

On ne verra pas le temps passer à se concentrer sur les spots très variés de cette cavité. Il est 16h00 passé quand on retrouve le plancher des vaches.

Une sélection d’images choisies : ICI

Guy

Sortie En Versenne (Samedi 4 Novembre 2023)

Céline, Guy, Daniel, Michel, Jean-lou

Profitons d’une occasion plutôt rare, une invitation pour 6 personnes du club, d’aller visiter l’aval des réseaux d’en Versenne.
J’avais fait le réseau amont à l’occasion d’un exercice SSF en 2002, mais jamais l’aval.

Nous nous retrouvons à cinq sur le parking à proximité de l’entrée artificielle accueillis par Denis Motte et Daniel Chailloux.

Nous ne serons pas seuls, une douzaine de plongeurs hollandais (dont quelque uns s’exprimaient très bien en Français) et Belges feront partie de l’expédition. Nous serons encadrés par deux accompagnateurs, Louis et Frédéric qui connaissent le réseau comme leur poche. Je ne savais pas trop comment m’équiper, néo complète ? Sous combine ? Mais voyant tout le monde se mettre en néo 5 mn mini, j’opte pour une 2 mn intégrale avec un caleçon long et tee shirt technique à grandes manches, espérant que ça suffira, de toute façon je n’ai rien d’autre, faudra que ça fasse l’affaire

L’effet de groupe génère pas mal d’inertie et nous ne mettons pas loin d’une heure pour tous nous retrouver au bord de la rivière avec un niveau d’eau moyen.

Les galeries sont énormes et superbes avec ça et là de belles concrétions et coulées stalagmitiques.

Avant de nous engager dans les parties les plus aquatiques du réseau, nous cassons une petite croûte bienvenue.
Nos guides nous emmènent dans tous les affluents et galeries s’arrêtant sur des siphons.

Ça bastonne pas mal, beaucoup de courant, quelques voûtes mouillantes heureusement pas très méchantes menant à des galeries avec des formes d’érosion fantastiques.

La progression est soutenue, ce qui nous permet de ne pas avoir froid.
A un carrefour, Louis indique une galerie menant à un siphon soit disant à environ 60 m de distance, Michel et Céline s’y engagent, Louis et moi nous attendons leur retour pour les guider vers un autre passage.

Ça traîne, je commence à me cailler, ils arrivent enfin, la galerie faisait plutôt 200 m de long, ce qui explique aisément ce retard.

Nous nous engageons dans une voûte mouillante très boueuse genre si t’as des bottes tu les perds !.

Nous retrouvons l’équipe qui nous a précédée, là tout le monde fait demi-tour pour regagner la sortie.
Retour silencieux, la fatigue se fait sentir et on se concentre en faisant attention où l’on met les pieds car ça glisse pas mal dans les passages argileux. La remontée du puits de sortie avec néoprène n’arrange pas les choses.

Heureusement pas de pluie dehors, changement rapide pour se retrouver dans des habits chauds et secs, une bière gentiment offerte par les hollandais termine bien cette belle sortie.

Je regrette quand même qu’il n’y ait pas eu plus de copains du GCPM présents à cette sortie.

une sélection de photos

ICI

avec le nom de leurs auteurs


Jean-lou