C’est lors d’une expo photo à Exincourt en automne dernier qu’a émergé l’idée de cette séance photo dans 2 cavités proches de la zone urbaine de Montbéliard.
Claude Paris et Daniel Henry, tous deux du GSAM, nous donnent RDV devant l’église des Terres de Chaux. Avec moi, mon fidèle binôme Daniel du GCPM !. Nous commençons par la grotte du Château. Elle figure dans le tome 1 des Belles du Doubs, page 24. Attention, rien à voir avec la rivière souterraine du même nom en rive droite du Doubs sur les hauteurs de Soulce Cernay. Après avoir ouvert (…. et refermé !) 3 barrières de pâtures nous voici au parking situé à proximité de la prise d’eau.
En remontant le ruisseau (à sec aujourd’hui), on aperçoit bientôt le grand porche ainsi que l’autre sortie située en falaise. L’entrée ne manque pas de personnalité : une cascade temporaire à l’abri d’un porche avec une vieille échelle en bois qui nous invite à partir la découvrir … on ne se fait pas prier !
Un peu de quatre pattes et curieusement, après 25m de progression, on se relève d’un coup devant une belle faille en forme de « V à l’envers » et partant sur la droite. Ça ne dure pas, dans son prolongement se présente une étroiture qu’on passe de profil en cherchant de quoi se hisser avec des prises plus en hauteur.
Re-quatre pattes ensuite et voilà les plus beaux volumes qui s’offrent à nous sur 220 mètres environ … c’est la galerie intermédiaire. Claude nous présente les autres possibilités de visites (supérieures et inférieures) mais nous nous contenterons de celle-ci, esthétiques et confortables.
Nous nous dirigeons ensuite vers le parking de la grotte de la Cernière, située sur la même commune. Casse-croûte interclub au soleil et avec une bonne bière et un café…. les choses simples qui réchauffent !
La grotte du Château.
Cette cavité également horizontale est bien plus modeste que la précédente (110 mètres). Pas facile à trouver, elle est située au pied d’un petit banc de falaise dominant la vallée de la Barbèche.
On y accède donc depuis le plateau en rejoignant une ligne électrique et en longeant ensuite celle-ci par la droite jusqu’à la lèvre du plateau. Arrivé devant la falaise, la longer sur votre gauche jusqu’à trouver une faiblesse dans la roche qui permet de descendre devant l’entrée de la grotte. On décide de faire les photos au retour. Les volumes les plus conforts se trouvent vers le fond. Le concrétionnement y est abondant et la couleur de roche est dans les tons clairs.
Il est déjà 16h00 quand nous rejoignons la voiture, pas le temps d’aller au gouffre du Champ d’Aigle initialement prévu …. ce sera pour une autre fois.
Une belle journée passée en compagnie de Claude et les 2 Daniel.
Merci pour l’invitation ! Une sélection de photos ICI Guy
Participants : Emilie, Julia, Jean Lou, Agnès , Guy, Xavier, Jacky, Daniel, Didier D, et moi. A l’origine, il y avait Julia, naufragée des Cavottes , à qui nous avions promis une visite des Ordons pour se faire pardonner les misères endurées aux JNS, et que nous avions bien envie de revoir parmi nous.
Pour témoin ce message glaçant, reçu par Guy en cette terrible fin de matinée d’octobre…
Et ensuite ehhhh bennnn, il fait beau ce samedi, Montrond a comme un petit air de printemps, les oiseaux chantent et voici que viennent se retrouver des membres épars du Gcpm, motivés tant par la promenade que par les retrouvailles .
J’ai également invité une amie, Agnès, toute enthousiaste de se joindre à nous. Jean Lou et Xavier , à l’équipement , installent deux cordes pour pouvoir descendre le puits en duo. Aucun problème pour Julia et Agnès qui gèrent aussi bien à la descente qu’à la remontée.
Tout le monde s’en donne à coeur joie pour leur donner des explications, aussi bi en géologiques qu’historiques, et à écouter ainsi les anciens du club , je suis moi même fascinée à la fois par ces connaissances , par l’envie de les transmettre
et par le spontané et la générosité de cette transmission . Sourire et bonne humeur générale . Je me sens comme souvent très fière de faire partie de ce club.
Ce bon esprit a été apprécié par nos invitées qui nous ont envoyé ces retours :
Au sortir, nous partageons un petit pique nique et quelques anecdotes au soleil et à l’abri de l’air autour de la table à Montrond. Nous évoquons quelques idées pour de prochaines sorties.
Sortie proposée par Jean-Lou, intercalée entre la formation premiers secours du matin et l’AG du club de 18h. 7 membres au départ (comme les nains de Blanche Neige- mais pas de pioche ni de mine en vue !) En guise de 7 nains, l’équipe des « J » : Jean-Lou (qui mène la troupe), Jacky (qui ensoleille le groupe de son accent), Jean Marc, Jean-Noël, et l’équipe des « M » : Manu, Mélanie et Moi
C’était à prévoir, mais l’horaire de RDV 13h30 au gîte a été bien croqué ! 14h, on termine le casse-croûte au gîte sous la chaleur du poêle à bois et de l’équipe des cuistos qui s’affairent pour le repas de l’AG du soir. Passage au local, on prépare les kits avec le matériel du club, 2 kits de cordes et mousquetons. « Tout est broché aux petits oignons » nous confie Jean-Lou « on a tout équipé avec un membre du spéléo secours », la classe !C’est aux alentours de 14h50 que nous voici arrivés sur le parking de la belle Louise. Quelques emm***es… ennuis ! avec nos nouveaux mousquetons de descendeurs Freino Mél et moi, pas évident de trouver le cul-cul et la têtête sur ces drôles d’engins, mais après quelques trifouillages, et un faux départ dans la chatière du grand puit, ça y est, on peut y aller
Pour ma part, c’est séance révision des fractionnements, j’en très peu passés dans ma pratique. Et quoi de mieux que le puit d’entrée de presque 50m avec 4 fractionnements pour se remettre dedans ! galère le premier, mieux le suivant, et nickel les 2 derniers
Mélanie n’ayant jamais passé ce genre d’amarrage intermédiaire, il est décidé d’intercaler les néophytes au milieu de spéléo confirmés, qui attendrons, l’un devant, l’autre derrière le fractio, pour être sûr que tout est OK.
10 minutes plus tard, toute la troupe est en bas du grand puit d’entrée. Il y un peu d’eau qui ruisselle de toute part, mais la couleur si claire de la roche est captivante. Toute est lisse, régulier, et l’impression de hauteur est incroyable ! Evidemment on ne peut pas tous loger là, le groupe s’est déjà étiré bien vers l’avant, Jean-Lou en tête, et Jacky fermant la marche.Quelques coups de descendeur et crapahutage nous amènent au pied des 2 ressauts (R8 puis R4) cannelés par l’érosion de l’eau qui suivent, dans un décor toujours aussi clair et lumineux sous les lumens de nos frontales. La poursuite se fait par un passage bas entre 2 dalles énormes et lisses, en mode quatre patte facile. Jean-Lou m’invite à le suivre pour aller équiper le puit des cannelures. Les choses sont bien faites il n’aurait pas fallu 1cm de moins pour mes fémurs qui sont limite à se coincer dans la courte progression sous la grande dalle.
S’en suit un méandre étroit avec à son centre un chenal de voûte, traçant les vestiges originels de ce qui fut une rivière miniature avant de former ces galeries. Une élégante « figure de style » à la sortie de l’étroiture nous permet d’inverser les positions. J’écoute le « maestro » Jean Lou, n’ayant jamais équipé jusque-là.
« Tu clipses les mousquetons face à toi, grande côté vers le haut, tu bascules autour de la broche, ce qui te permet d’avoir l’ouverture vers toi, ainsi c’est facile d’enfiler tes nœuds dedans ». Ok, facile en somme ! Ensuite, apprentissage du nœud de chaise, copié avec facilité également. Les ajustements de ganses sont vus au passage. « C’est bon, tu vois ? Bah vas-y alors, continue ». Merci Jean-Lou de cette confiance, Petite fierté du jour que d’avoir pu réaliser une partie de l’équipement de la sortie, avec toute la modestie qui accompagne cette fierté.
Arrivé au pied du P20, le petit ruisseau est actif (tout gentiment), rodage des chaussettes néoprènes qui sont les bienvenues. Les broches partent dans une diaclase, et permettent d’équiper une vire. Allez, hop, nouveau job pour le rookie que je suis; Progression en opposition, de bons appuis sont présents pour les Mick, ça tient super bien. Après le premier amarrage réalisé comme pour la tête de puit, voici des broches « seules », sur lesquels des nœuds de cabestans permettront de réaliser une « vire tendue ».
« C’est OK pour toi ? » me demande Jean-Lou……Oui ! Alors continue… et pis magne-toi ! ajoute-t-il en se marrant avec le reste du groupe qui suit et, il faut l’avouer, s’est empilé derrière moi vu le temps que demande les manip et leur contrôle, en faisant gaffe aussi de ne pas tomber car la roche est malgré tout bien lisse.
Jacky et Mélanie décident de prendre de l’avance sur le retour, voyant l’horaire déjà bien avancé car il est presque 17h15…Les 5 de devant continuent la progression. Au bout de la vire, un P6 encore très joli à équiper ! Joie …. je répète les gestes appris quelques minutes plus tôt. Au pied de celui-ci, une succession de petites gouilles d’eau assez trouble pour avoir peine à en deviner le fond, mais pour sur, elle est bien fraiche, et remplie de sangsues Passage en opposition, recherche de quelque point d’appui dans la roche et nous voici devant une large vasque d’eau dormante.
Jean-Lou nous explique que c’est là que Fournier a stoppé son exploration lorsqu’il a découvert la cavité au début du siècle précédent, ayant commis une bourde sans doute fruit de la moindre puissance des éclairages, pensant que le réseau siphonnait au-delà de cette vasque qu’il aurait pris pour un lac terminal. Bien que la sortie devait initialement s’arrêter là du fait du timing, on décide de pousser 10 minutes plus loin. Profitant des plaquettes installées sur la droite, nous évitant les acrobaties du passé
(« T’imagines qu’avant on passait ça en oppo ! » nous confie Jean-Lou…), nous voici à faire les équilibristes les fesses à 10cm de l’eau, en passant d’un mousqueton à l’autre. Merci au passage à Jean Marc qui m’aura permis de rallonger mes longes avec des « skifs » en rab sur son équipement perso. Il va falloir que je complète un peu la panoplie pour les prochaines sorties.
Arrivés de l’autre côté, le sol argileux et très chargés en débris divers de la surface, témoigne de la quantité de choses charriées par cette rivière, dont les résidus et traces de feuilles mortes à plusieurs mètres de hauteur nous laisse imaginer la violence des flots en crue ! Les ossements divers de grands mammifères (fémurs, mâchoires, et autres omoplates) jonchent également les pierres de part et d’autre du cheminement, dans des petits tas triés ça et là par d’autres groupes d’explorateurs précédents. Il y a même une chaussure (seule… l’histoire nous cache si elle aurait appartenu à la Belle Louise ?) qui fut joliment garnie par Jean Marc. Lors du passage bas pour arriver dans la salle de décantation, un gros crapaud nous attend, posé là proche d’une petite flaque.
Arrivée dans la grande salle de décantation qui suit : les volumes sont à nouveau immenses, et le profil plus plat laisse une sorte de labyrinthe se développer de toute part. Jean-Lou nous indique dans un petit trou sur la droite la présence du puit Bidal, profond d’une vingtaine de mètres. Il donne accès au réseau inférieur, non visitable. Evidemment, vu le timing du jour, pas question de descendre dans ces puits. La poursuite se stoppe par là après quelques pas sur ce sol passant de tas de dépôts de feuilles mot de terre, à des couches plus grâces d’argile ou de glaise…
Et plus loin, la progression nous aurait de toute façon menée à des sol beaucoup plus argileux et donc plus mous… Pas le temps, et pourquoi pas rentrer encore assez propres ? C’est d’ailleurs la première fois que je ne suis pas encore dég du bas en haut après plus de 2h de progression. Décision collective, demi-tour, on rentre au bercail, l’heure de l’AG pointe comme un challenge déjà impossible à atteindre, alors n’en rajoutons pas ! Manu et Jean Marc ferment la marche pour déséquiper, merci les gars, Jean Noël me précède, suivant Jean-Lou.
Remontée du P20, nickel. Plat ventre, faufilade, 4 pattes, arrivée au-dessus des 2 ressauts, j’entends au loin la voix de Mélanie qui échange avec Jean-Lou. J’espère que tout roule au passage des fractionnements à la remontée, mais ça l’air, le ton est à la rigolade. La remontée d’un puit de cette hauteur lui faisait bien peur avant la sortie ! Allez, quelques minutes plus tard, c’est parti, enfin…presque ! Y’a plus la corde alors que Jean No vient de me crier « libre »… bah, c’est quoi ce truc ? Ah, la corde est remontée j’imagine coincée par le nœud de fin de corde dans le kit de Jean No, lui-même déjà au fractio suivant ! Après avoir réussi à faire redescendre cette coquine de corde suite à quelques pendules du nœud final, la voici enfin. C’est parti. Premier fractio…déjà. Cool, c’est beaucoup moins physique de remonter avec ces fractionnements que lors de la sortie à la Baume des crêtes ! Tout est tranquille, jusqu’à l’arrivée sous la chatière. Misère ! Je suis un peu trop monté, et me voici trop haut pour passer mon bras dans l’étroite fente qui me permettrait de me hisser sur la dalle supérieure, trop bas pour monter avec le bras gauche. Et quand on débute on est vite maladroit dans les mouvements, tentant de faire demi tour, j’ai mon pantin qui remonte d’un coup sur la corde et me voici avec la cuisse droite coincée sous la roche, la gauche trop basse pour monter dessus, impossible de monter sur ma jambe droite pour pouvoir remonter un peu la poignée…
La légende raconte que c’est à ce moment là que plein de gros mots sont venus se faire entendre…bizarre ! Quelques contorsions et gouttes de sueur plus tard, ça y est, ça passe, les fesses posées sur la dalle je me décroche et crie le dernier « libre de la journée »…
Je file à l’auto, rejoignant la Team qui….joue à la pétanque, trop fort les gars . Jean-Lou lance un « 13-12 » à Jacky et Jean No, précisant que c’est leur « 3ème partie » Excellent ! Le jour est en train de tomber, le vent est soutenu et froid, en quelques minutes Manu et Jean Marc nous rejoignent, marquant ainsi la fin d’une sortie club « classique » qui fut un magnifique souvenir pour Mélanie et moi. Mél super fière d’avoir pu gérer toute seule sa remontée, bravo à elle ! Les fractionnements sont passés crème, moi super content d’avoir pu équiper plusieurs petites sections, étant bien guidé, aidé et conseillé par chacun des membres qui m’ont suivi. Vraiment c’est génial, c’est des étoiles plein les yeux que nous voici, certes en retard, mais bien heureux, arrivés au gîte pour notre AG club. Vivement la prochaine sortie ! Merci à tous !! Nico
– Formation premiers secours en milieu isolé le 8 Février 2025 – Sortie à la belle Louise – AG du GCPM
J’avais participé à la formation premiers secours en milieu isolé aux planches près d’ARBOIS, où nous avions appris énormément de techniques de gestes à prodiguer à des personnes victimes d’accidents plus ou moins graves liés à notre activité. Parmi les cadres, il y avait Manu Le Moigne et Christophe Berna tous deux adhérents au GCPM. Depuis ce stage, j’avais une grande envie de partager cette expérience avec les membres du club
Manu était d’accord pour que l’on organise cette rencontre. Peu de monde répondent OK, 4 personnes seulement, j’avoue avoir été déçu du peu d’intérêt suscité par cette proposition.
Nous avions donné rendez-vous à 9h30 au gite. Surprise (très agréable) 10 personnes se présentent. Agnès, Céline, Emilie, Mélanie, Stéphanie, Daniel, Didier, Jacky, Jean-No, Nicolas plus Manu et moi-même. Il est vrai que les spéléos savent lire leurs mails, mais pour répondre qu’ils seront présents, ils n’ont pas du trouver les bonnes touches !….
J’avais pensé que la formation se terminerait vers midi pour pouvoir aller casser la croûte et enchainer sur la Belle louise.
Mais le programme était si riche que nous nous sommes arrêtés vers 13h00. Toutes les personnes présentes furent enchantées de cette matinée. Bien sûr on ne peut pas tout voir. On ne peut résumer 2 jours de formation en 3h30.
Malgré tout, pas mal de sujets furent abordés, immobilisation de membres fracturés, pose de garrots, massage cardiaque, déplacement de blessés avec des moyens bricolés mais efficaces etc…
Pour le montage de points chauds « par exemple » que nous n’avons pu faire, nous pensons organiser une sortie pour mettre cela en pratique sous terre. Un grand merci à Manu pour son implication et son professionnalisme, sans lui, rien n’aurait été possible.
Casse croûte rapide, préparation du matos et direction la Belle Louise. Nous avons trois heures et demie pour faire un aller et retour car à 18h00 l’AG du club commence. Je passe ma plume à quelqu’un d’autre pour le compte rendu de cette sortie. Jean Lou
C’est grâce à la curiosité insatiable de Daniel que nous avons eu connaissance de ce spot.
Dans la foulée, j’y suis allé, seul aussi …. un coin cul de sac très escarpé où l’on a plus de chance de croiser une harde de chamois qu’une âme humaine. Mais une fois sous terre, on ne voit plus le temps passer tellement le potentiel photo est intéressant.
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Bien hors secteur pour nous (1h15 de route depuis Montrond le château) ces grottes sont néanmoins dignes d’intérêt, surtout pour notre passion : « « la photo-spéléo »!
Situées dans les parois rocheuses de la reculée du même nom, ces cavités sèches de type horizontales sont dépourvues de la moindre concrétion. La curiosité est ailleurs….
Les strates de calcaire y sont ici très fines et bien marquées, ce qui confère aux profils de galeries un aspect des plus esthétiques. Normalement, on y accède depuis le bas, en se coltinant 100 mètres de dénivelé bien raide, surtout vers la fin où la corde est « bienvenue » !. Plusieurs personnes m’ont déjà sollicité pour que je les emmène. Du coup, avec Daniel, nous décidons de nous y rendre en éclaireurs pour tester une approche depuis le haut.
Sur google map, on a l’impression qu’il y a des faiblesses dans la falaise qui pourraient nous permettre de rejoindre le pied de celle-ci.
On prend de la corde plus qu’il n’en faut et nous voilà en train de nous laisser glisser. Finalement, c’était le bon plan ! une C40 suffit à nous faire atteindre notre objectif. On longe la paroi direction Nord sur une centaine de mètres et la première entrée se présente. Il est préférable d’entrer sous terre par la seconde, plus confort d’accès.
En effet, la grotte « A » possède 3 entrées différentes qui rejoignent une galerie commune quasiment parallèle à la falaise, totalisant un développement d’environ 200 mètres. Dans la zone la plus éloignée de l’extérieur, existe une autre galerie juxtaposée accessible par 2 passages distincts (voir la topo). Sur Base karst, on y apprend aussi que durant la conquête de la Franche-Comté par les français (1634 à 1637), la grotte servit de refuge à la population locale.
A la cure de Revigny sont conservés des écrits relatant les évènements de cette époque, en particulier l’attaque de la grotte pendant laquelle eut lieu le » miracle des abeilles » : les Français ayant tiré dans un essaim d’abeilles, celles-ci contraignirent les assaillants à reculer !!! …. « « Bien fait pour eux, et toc !!! » »
La grotte « B » se situe 200 mètres plus au Nord et plus bas en altitude que la grotte A. Une seconde corde de quelques mètres peut être utile au tout début pour s’y rendre surtout si le temps est humide. Il faut longer grosso- modo la falaise.
Le porche d’entrée est vaste mais le développement est plus modeste (60 m environ). C’est une vaste galerie ascendante plus ou moins parallèle à la paroi et allant en se pinçant. Là aussi, il y a des traces d’occupation humaine mais pour d’autres raisons : Les ouvriers qui ont percé le tunnel du tacot tout proche y ont séjourné. Autre particularité, l’accès à cette grotte B est interdit du 15 février au 15 juin du fait des falaises avoisinantes (arrêté de protection du biotope)
Une sélection de photos légendées (grottes A et B) ICI + 2 plans d’accès + la topo de la grotte A. Guy