Au trou des curés , vers Orchamps-Vennes (dim 15/01/23)

Il neige dru sur le plateau ce jour là. Un vrai temps à rester sur son canapé, quoi !
Eh bien non, Michel et moi en avions décidé autrement un point c’est tout.

Le trou de Curés validait tous nos critères : pas de risque avec l’eau , techniquement pas trop difficile, pas trop loin et qu’aucun de nous deux ne connaissait.
Oui mais quelle aventure pour l’atteindre, hein ! Petites routes non déneigées, parking dans un chemin boueux blanc/brun ( j’ai déjà failli me foutre au trou avant même d’avoir trouvé le trou c’est un peu fort ça quand même !), franchissement à pied d’un champ en semi marécage, face à face avec une horde (parfaitement une horde) de chamois, escalade d’une colline dominée par une barre rocheuse, désescalade de la barre rocheuse (oui ça c’est quand on s’est gouré de coté)…

Le porche d’entrée est à flanc de falaise ,et , fait étrange , il est traversant : c’est à dire qu’il traverse de part en part la barre rocheuse.

Le vent s’y engouffre donc et nous glace tout entiers. Qu’elles sont longues les minutes de labeur pour équiper le puits d’entrée de 14 m avec des doigts gelés ! C’est avec un ouf de soulagement que nous gagnons les dix degrés (au moins ) supplémentaires qui nous attendent au pied du puits !

Suivent une chatière mouille-fesses, de petites salles concrétionnées et un toboggan à
équiper. Au bout de celui ci une petite salle où nous cassons la croûte. Le kit bleu est à mes pieds, non attaché…(aïe…)j’y ajoute un coup de pied malheureux…(aïe aïe…) le voilà parti, il prend un itinéraire bis non répertorié et c’est médusés que nous le perdons de vue, mais pas d’ouïe, et que nous l’entendons terminer sa chute dans un endroit lointain et potentiellement terrifiant. Frayeur, consternation, repentance au dieu Triton, et pour ma part succinctement
imagination de l’explication à fournir à maître Jean Lou au retour, glups…

Bien, pas de lamentations. Nous n’avons pas de corde en rab. Mais celle utilisée dans
le toboggan était trop longue d’au moins 5 mètres et le bout repose devant nous.

Je l’utilise pour suivre le kit et m’aperçois très vite qu’il n’est pas si loin, et facilement accessible sur un replat un peu plus bas .

Ma parole je l’aurais presque embrassé !
S’ensuit une série de petits puits, et retour sans encombre au pied de la barre
rocheuse, où un petit rayon de soleil récompense les boudeurs de canapés ! Joli coin en réalité !
Je ne connaissais pas Michel et à la spéléo décidément, si l’on n’est pas amis en
entrant, on l’est de sûr en sortant. Merci à lui et à sa compagne , qui sont tous deux potentiellement de bons compagnons d’aventure !


Céline

2 réflexions sur « Au trou des curés , vers Orchamps-Vennes (dim 15/01/23) »

  1. Bouveret Sarah

    Encore une drôle d’aventure !! Je ne vous cache pas que je suis entrain de monter un dossier « bêtisier », qui risque d’être très très bien fourni d’ici la fin de l’année !

    Toujours un plaisir de te lire la Vouivre

    Répondre
    1. Celine Dervaux

      Ouïe….garglpppssss….un dossier dis tu?
      Il y a un concours ? On gagne quelque chose à la Fin??….( Pas des coups de longe hein?)
      Bisous la Vouivre haute Saônoise!

      Répondre

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