Archives de catégorie : Vie du Cub

Les Gouffres de la Barme 1 et 2, vers Cussey sur Lison

En quête de cavités « Hors sentiers battus », Daniel et moi nous donnons RDV pour aller dans la forêt située au-dessus de Cussey sur Lison. Aujourd’hui, c’est le gouffre de la Barme n°1 qui nous intéresse. (IGN : 47.066 354 5.959 092)

L’an dernier, nous étions déjà allés faire une petite séance photo dans la cavité voisine d’une trentaine de mètres et bien plus modeste: la Barme n°2. (IGN : 47.066 077 5.959 059 ) pour voir les photos de cette sortie, c’est ICI.

Arrivés sur place, nous ne sommes même pas encore sous terre qu’une chouette nous a déjà repérés : de son vol silencieux, elle remonte habilement le P17 comme pour nous laisser la place.

L’équipement se fait côté Sud sur 2 arbres encore en bonne santé.
Au moment de rejoindre la roche, un goujon de 13 (avec écrou en place) puis une déviation nous permettent d’être placés pile poil à l’aplomb de ce beau puits en éteignoir.

On prend pied au sommet d’un vaste cône d’éboulis. Avec ces volumes confortables, l’ambiance caverne est au RDV. La galerie se prolonge des 2 côtés.

Nous descendons d’abord le cône d’éboulis en visitant au passage une petite salle concrétionnée. Au point bas de la cavité, les concrétions se font plus présentes et nous sortons déjà le matos photo.

Les angles de vue sur le puits sont multiples et nous nous essaierons sur plusieurs d’entre eux.
De l’autre côté, une escalade quelque peu aérienne se présente. Après l’avoir franchie, on redescend de suite de la même hauteur pour continuer dans cette belle et haute diaclase à la roche très claire. Juste avant d’arriver au fond et sur la gauche, un ressaut permet de prendre pied dans une ultime salle décorée de concrétions sèches.
Au retour, un autre angle de vue original se présente:

on y voit latéralement la lumière du jour éclairer tout le puits avec son cône d’éboulis.

Dehors, un soleil printanier contraste radicalement avec le dépaysement souterrain que nous venons de visiter.

Les photos pour la Barme n° 1 : ICI

Guy le 05 mars 2023

Traversée des Essarlottes à la Voie aux Vaches le 12/02/2023

Nous sommes pas moins de 10 pour cette excursion : Patrick, Gaétan, David et Jojo du Catamaran. Puis : Joris, Michel « Sa femme et leurs filles en soutiens psychologique », Cathy, Manu, Celine et Sarah du GCPM

Loin de se douter de la drôle d’aventure qui nous attend, nous nous donnons tous rdv pour 10h15 au parking.
Première frayeur quand Cathy et moi croisons Manu en voiture, a contre sens… Perdu ou en fuite ? « Juste un oubli de botte ! »
L’ombre règne sur le parking où il y a déjà bon nombre de voitures ainsi que de drôles de bovins bipèdes réfugiés dans une pâture ensoleillée. Après un petit café offert par Manu, nous voilà tous réunis pour la marche d’approche en direction des fameuses Essarlottes.

Je n’étais jamais passer par cette entrée, mais la surprise n’est pas très grande : Un méandre étroit et humide nous poussent à la proximité. Voir même au tête à cul ! Gaétan et Joris partent en tête.

Les contorsions et les puits s’enchaînent, Cathy se débrouille très bien pour son premier trou « un peu beaucoup » technique !
C’est alors que surviens le drame ! La descente est arrêtée nette par la perte de la Gopro de Michel dans un puits non équipé. Il se voit déjà supplier sa femme de ne pas l’égorger quand Super-Patrick arrive… Il commence à descendre en opposition sans assurance dans un puits arrosé, mais David dégaine une corde de secours et l’assure avec un demi-cab « ouf » ! C’est que les spectateurs entassés sur la vire, n’était pas tellement rassurés ! Patrick reviendra ruisselant d’une eau bien fraîche, mais victorieux ! La Gopro est sauvée ! Michel lui est donc redevable, car sauvé d’une inévitable strangulation !
« Tout ça, pour une bouteille ! »

Avec ce contre-temps Gaétan et Joris on déjà disparu à notre arrivée en bas des puits, on comprendra plus tard qu’ils ont attendu, attendu, encore attendu, visité l’amont pour finalement repartir tout droit vers la sortie.

Nous visitons l’amont, puis la chaîne se forme pour le reste de la visite, direction la Voie aux Vaches !

Céline et moi traînons « un peu beaucoup » derrière, fascinées par les centaines de petits fossiles qui tapissent le fond de la rivière. Si je ne dit pas de bêtises, il s’agit d’ammonites de l’Oxfordien et du Callovien supérieur, des étages géologiques que la perte des Essarlottes traverse, ravine, en mettant à jour de belles petites ammonites qui ont entre 163 et 166 millions d’années ! « Rien que ça ! »
On traînent tellement que bientôt plus aucunes autres voix ne s’entend dans les galeries, nous sommes seules et Céline commence à s’alerter.Nous avons toutes les deux un plan, de la lumière, le parcours est fléché, on a la nourriture de quasiment tout le monde et même le protège cul de Manu !

Donc personnellement, je prend ça vraiment à la légère. On sait pour sûr que la sortie se trouve juste après la Salle Victor, dans ma tête ça paraissais clair, il suffit de trouver cette fameuse salle !

« Heu, tu crois que c’est la salle Victor ça  ?? » Voici une phrase qui reviendras trois ou quatre fois, à chaque élargissement prononcé de la galerie. Consultation du plan a chacun d’entre eux.. « Mouais, ben on va suivre les flèches tout simplement ! »
En fait, on ferra comme tout le monde, on iras tout d’abord visiter le siphon situé juste avant de remonter pour accéder à la salle Victor, pour ensuite grimper ce petit ressaut et accéder au Graal du Graal ! La salle Victoooooor « Ben ouais, il y a de l’écho dans une salle pareille ! » Chose étrange.. Tout c’est kits posés la.. Juste devant la sortie étroite qui mène à la Voie aux Vaches.

N’ayant pas souvenirs que ce beau monde avait de nombreux kits multicolores nous nous engageons dans la remontée en pensant que nos collègues nous on purement abandonnés pour cette promesse de feu de camp salvateur qui nous attend a la sortie…


Quelques étroitesses et puits plus tard, des stalactites de glaces font leurs apparitions, accompagné d’une brise glacée en tête de puits. Elles nous guiderons avec quelques injures jusqu’à la sortie !

Il fait jour et meilleur que dedans « pour une fois » Par miracle on entend d’autres voix dans les tuyaux, on a enfin retrouver les copains qui en fait, était tout simplement partis visité l’aval avant de remonter.

On nous informe que Patrick a fait demi-tour pour allé nous chercher, a vrai dire tout le monde s’inquiétait de nous savoir à la traîne !

A notre tour on s’inquiétait de savoir Patrick seul et trempé à la recherche de deux âmes perdues, déjà sorties d’affaires… Il donnera signe de vie peu de temps après.
Cathy est bien soulagée d’entendre la voie de sa nièce surgissant au-dessus d’elle « Alors Tata, dure la remontée ? » Elle n’avait pas tout a fait signé pour ça mais j’avais belle et bien raison.. Elle pouvait le faire !
A notre sortie, un beau feu de camp préparé par Anna et ses filles « Femme de Michel » nous attend ! On retrouve Mouloud, Gaétan, Thomas Jounin, une anglaise, Camille, et bien d’autres du GSD et Friends pour une petite bière et une collation.

Vraiment agréable de pouvoir brûler nos carcasses au coin du feu !

Encore une très belle sortie avec du beau monde.
Merci a tous !

Les photos ICI

Sarah

28 février : mission déséquipement à Gevresin

Après ces semaines de fortes fréquentations, les sous sols de Gevresin auront sans doute droit à un peu de calme et de silence : Janguy a sonné l’heure du déséquipement ce mardi.

Nous étions 5 ,ce matin, et je trouve avec de belles motivations : non pas pour faire de la spéléo, comme dirait Jean-Lou , mais pour se serrer un peu les coudes pour déséquiper.
Il y avait là un joli mélange, avec 3 Membres du GCPM ( Jean Lou , Etienne et moi) et deux du GSD ( Janguy et Jasmine /Catherine : prénom au choix).
Nous savions qu’il allait faire froid, et il souffle effectivement un petit air glacial dans la
combe. Heureusement pas trop de glace dans la voie aux vaches .

Nous ne traînons pas : une petite boisson chaude et hop, dans la combi, et par la voie aux vaches.

Arrivés dans le collecteur, Etienne et Janguy s’engagent dans la traversée pour déséquiper les Essarlottes, tandis que Jean Lou, Jasmine et moi nous autorisons une petite excursion dans la partie aval plus concrétionnée.
Jean Lou n’est pas là pour faire de la spéléo, on a dit, et on remonte illico

(bien chef, oui chef, certainement chef, non chef pas d’objection ) la voie aux vaches, Jasmine puis Jean Lou au déséquipement.
Janguy nous attend déjà à la surface, depuis un moment même, lui et Etienne sont venus à bout des Essarlottes en rien de temps !


Rdv devant le cimetière , au soleil, pour un petit repas interclub bien sympathique, et chacun prend le chemin de son chez soi bien mérité.
Merci à tous pour ce beau coup de main tendu entre les deux clubs !


Céline

Rencontre avec la Belle Louise

Vendredi soir, mon père me dit qu’il y a une petite sortie spéléo proposée par Jean Lou : « un trou du coin : Lave, Brizon ou Belle Louise».

Problème, j’ai prévu d’aller au BMX avec mes copains samedi après-midi mais je rêve depuis un moment d’aller à la fameuse Belle Louise.
Mon père me dit que c’est jouable de faire les deux !
Samedi matin, je suis debout avant mon père et quand il se lève je suis déjà en sous combi.
Arrivés au gite, on attend Jean Lou et on va voir ensemble si la Belle louise coule car il a plu cette nuit.

Pas une goutte dans le ruisseau donc c’est OK.
Manu nous rejoint au gîte. Les adultes ont bu leur café (je trouve ça dégueu !…..).

Nous avons préparé les kits tous ensemble et partis dans la voiture à Jean Lou.
C’est Lou qui a équipé le puits d’entrée et je le suivais. C’est un grand puits magnifique et impressionnant. Je passe facilement les fractios.

Il y avait de l’eau qui coulait après le puits des cannelures. C’est un puits tout blanc et lisse.
Dans la grande salle en bas, j’ai été impressionné par le nombre d’os !
Et après la galerie boueuse, il y avait plein de sculptures faites par des spéléos.

J’ai ouvert la marche pour la remontée du puits d’entrée. Manu était derrière moi et quand il est sorti j’avais déjà eu le temps de me changer.


Heureusement que mon père m’avait dit le code du cadenas (sinon j’aurais escaladé, ce n’est pas un souci pour moi) et que je savais ou Jean Lou avait caché les clés de voiture.
Il était 12h30.

Retour au gîte, j’ai aidé à laver les cordes et j’ai nettoyé tout seul les kits et mousquetons sales.
Et l’après-midi comme prévu j’ai fait ma séance de BMX !
Merci Jean Lou, Manu et à mon père pour cette super sortie.
Je suis content d’avoir enfin fait la Belle Louise.

Les photos ICI

Gabriel le 26/02/2023


TRAVERSEE DE LA VOIE AUX VACHES – ESSARLOTTES

Rendez-vous à Gevresin où nous nous retrouvons à six, Micka, Etienne, Damien, Gabriel, Didier, et moi.

Direction parking Voie aux vaches, une voiture nous précède, se sont des Alsaciens qui eux aussi font la traversée. Ils descendent par les Essarlottes et nous par la Voie aux vaches. Nous devons donc théoriquement nous croiser sous terre…., ce qui n’arriva pas !

Je passe devant à la voie aux vaches en purgeant au maximum les puits car beaucoup de cailloux mal placés ne demandent qu’à nous dégringoler sur la tête. Génial !, des puits tous équipés, on ne perd pas de temps à progresser surtout qu’il ne fait pas chaud, un bon courant d’air balaie les puits et nous gèle les doigts.

Arrivés en bas, nous partons visiter l’aval avec sa partie joliment concrétionnée puis nous remontons par des galeries sup pour atteindre la rivière, le niveau est bas et nous pouvons aisément remonter l’amont jusqu’aux bassins, ensuite nous visitons l’aval jusqu’au siphon, enfin pas tous, car il faut se mouiller au dessus des cuisses et comme nous avons les pieds encore secs dans nos bottes Damien et moi attendons sagement

que les copains reviennent. Mention « spéciale courage » pour Gabriel qui plus petit se mouille un peu plus haut.
Retour acrobatique à la base de la voie aux vaches, car on remonte des talus de glaise qui sont rendus glissants par le passage des copains qui dégoulinent encore de leur trempette dans les bassins.

Casse croûte bien venu, puis nous entamons la remontée en direction des Essarlottes (pas d’eau dans la rivière). Et là, si on a perdu nos Alsaciens du début, on rencontre pas mal de monde, qui arrivent de l amont.

On se renseigne sur leur descente dans les puits, apparemment ça mouille pas trop, mais ils disent tous la difficulté de progresser dans ce gouffre, perso je ne suis pas chaud du tout et je suis presque décidé à remonter par la voie aux vaches.

Même Thomas Jounin accompagné de Zoé que nous croisons dans le collecteur fait une description qui ne m’encourage pas trop à remonter par là.

Il faut dire que j’avais déséquipé en 2008 les Essarlottes avec Mouloud du GSD dont c était la reprise après son aventure dans le Verneau, et je me souvenais d’une grosse galère avec un kit bien plombé qui ne facilitait pas la progression dans les têtes de puits bien étroites.

Je fais « reich » tout le monde avec ma fixette, mais comme je n’ai pas envie d’entendre les copains me traiter de poule sèche pendant les vingt prochaines années (ben oui, j’ai dit qu’il n’y avait pas d’eau dans la rivière, il faut suivre un peu quand même !) je remonte avec eux.

Et ben, sans kit, c’est presque facile et je ne regrette pas de les avoir suivis.
Tout le monde est dehors, retour aux voitures où nous apprécions une bonne bière offerte par Micka avant de nous séparer.

Temps passé sous terre environ 5 heures

Jean Lou

P.S : un GRAND MERCI au GSD pour cette excellente idée de traversée et de l équipement mis en place

Les photos de la sortie : ICI

Le Patu de la Fosse retrouvé !

Peut-être une des plus belles méduses du massif jurassien

C’est en juin 2016 qu’avec Damien , Jacky, Thomas et Benjamin Jounin, nous étions allés visiter la Lésine du Champ Guillobot.

Dans la foulée, on voulait enchaîner avec le Patu de la Fosse. Pas de bol, on ne l’a jamais trouvé et du coup, pour se consoler, on était partis visiter le sentier karstique des Malrochers. Il y a d’ailleurs un CR de cette journée sur notre blog : https://speleo-gcpm.fr/la-lesine-du-champ-guillobot/

Avec Daniel, l’idée initiale était d’aller faire de la photo dans quelques cavités mineures du bois des Malrochers. Daniel me parle alors du Patu de la Fosse qui est sur ce secteur et je lui explique ce qui nous est arrivé en 2016.

Ce serait con de perdre une journée à chercher un gouffre qui est hors secteur pour nous.

Daniel est bien d’accord et sans m’en parler, il part seul le lendemain pour essayer de le trouver…. il y passera 2 heures environ …. et à la fin, c’est le Jackpot !
La cavité est pourtant bien pointée, pas de soucis de ce côté. Daniel m’explique que depuis la dernière édition IGN, un simple mauvais chemin « cul de sac » a été prolongé pour permettre aux camions de bois de traverser la forêt de part en part.
Il y a internet me direz-vous ! Eh ben là non, pas la moindre barre de réseau !

Je me réjouis de pouvoir visiter ce gouffre qui m’avait déjà fait rêver à l’époque dans le bouquin de Pierre Minvielle : « Grottes et Canyons- les 100 plus belles courses et randonnées -1977  » pages 86 et 87.


Je vois sur le site de JC Frachon « Jura-Spéléo » qu’il préconise une C50 + C20 facultative et 3 plaquettes. Je me méfie, je prends une C70, une C35, une dizaine d’amarrages et 2 sangles …. moralité : on utilisera tout !

L’arrivée au plafond de cette grande salle est des plus agréables , ça résonne !
Ce qui fait aussi la particularité de ce gouffre, c’est que la salle est presque entièrement en dévers. Pour visiter ce très beau volume concrétionné une fois arrivés en bas,

notre corde en plus n’est pas indispensable mais vu le nombre d’allers-retours à faire pour les photos , on mettra quand même notre C35 en place pour avoir le pied sûr.


Avec Daniel, on passera une bonne partie de la journée dans ce grand studio pour tenter d’en sortir quelques images. C’est la première sortie que je fais avec lui dans une cavité inconnue de nous deux et le plaisir partagé n’en fut que plus grand !

Les photos et le plan d’accès : ICI

Guy

Sortie à la Malatiere du 27.01.2023

A l’initiative de Cathy qui a bien envie d’un petit dépoussiérage de descendeur et de retrouver les plaisirs d’une balade sous terre après leurs périple à la Réunion, une sortie à la Malatière se décide avec Patrick du Catamaran. 

Manu et J-Lou répondent présent également, nous sommes donc cinq « 6 avec Bilou, la mascotte » a se donner RDV a 10h au parking.
Le vilain petit canard du jour sera Manu qui arrive une petite demi-heure en retard. Par grâce, nous somme tellement en bonté ce jour qu’il aura tout de même le droit au café, croissant et gâteaux de Tartine bien au chaud dans la spéléo-mobile de Patrick. 

Pendant ce temps, Bilou vaque à ses occupations habituelles, telles que se rouler dans la merd.. ou manger du bois.

PROBLÈME, J’aime beaucoup caresser ce Bilou.. ; 
Je fini donc crépis d’une substance odorante mais Manu me sauve la mise avec du gel hydroalcoolique, nous sommes quittes pour le retard !
Habillage rapide «  ou presque » J-lou et Patrick partent en tête pour équiper.
C’est une découverte pour Manu qui ne connaît pas cette cavité mais aussi une redécouverte pour Cathy qui n’y a pas mis les pieds depuis ses 15 ans avec une certaine Nicole Bouveret.

« Déjà trois Bouveret sont passés par là, est-ce que l’on pourra un jour devancer en nombre les passages des Decreuse qui arpentent activement les sous-sols de nos régions, j’en doute ! »

Le gouffre avale rapidement les cinq spéléos bien heureux de retrouver une température moins hostile pour leurs doigts. 

C’est maintenant leurs pieds qui sont déstabilisés par des glissades incontrôlées. La Malatière ne déroge pas à sa légende, il est parfois utile d’opter pour la technique « limace à ventouse » ou encore celle dite du « Niphargus à longues griffes »
Des rouges, des bleues ou encore des jaunes, presque une dizaines de vieux boutons, témoin d’un autre temps jalonne le parcours.
Bien souvent la tête en l’air à observer les belles voûtes et les myriades de concrétions nous tombons tous d’accord sur le fait que tout ça mériterais un bon coup de karcher,

histoire de redonner toute la beauté à ces lieux privilégiés ou l’art minéral prend tout son ampleur.

A l’arrivée dans le Métro c’est tapis rouge pour tout le monde, avant de faire demi-tour, nous poussons jusqu’au passage désobstrué où des mineurs spéléos ont dû se casser les genoux dans cette mine de rien.
Cathy est bien heureuse, elle accuse encore un peu le coup du manque de repos, mais n’en sera que plus fière d’avoir fait tout ce parcours. 
Manu est ravi d’avoir rencontré la belle de Bournois, il sourit ! 

Pendant que J-lou à califourchon sur un arbre, fait le macaque à cul rouge… Patrick déséquipe et nous ouvre les portes de son salon privé pour clôturer cette belle sortie par des œufs brouillés et du jambon tout chaud accompagné d’un bon vin.
Elle est pas belle la vie ?!


Merci à tous pour cette belle sortie et cette bonne ambiance propre à la spéléologie.
Votre humble emmerdante

Ps : Il y a « vraisemblablement » un nouveau dépôt de carbure en grande quantité dans un endroit qui normalement avait déjà été nettoyé. Je pars du principe que tout port de charge à l’aller doit également pouvoir se faire sur le chemin du retour. C’est bien dommage de polluer cet endroit qui souffre déjà de nombreux dépôts anciens plus ou moins cachés, de restes de piles, de conserves et autres déchets qui n’ont clairement rien à faire là. 
Ma prochaine visite à la Malatière se fera donc avec un sac pour nettoyer un peu les zones que j’ai repéré.

Les photos de la sortie sont ICI

Sarah

Sarah

Vauvougier le 21 Janvier de l’année des 2023 ans de Jésus Christ


En ce jour de l’assemblée générale du GCPM et comme le veux la tradition, une sortie est organisée et ce sera le Vauvougier, trou que j’aime plus que tout ! autant que ma dernière visite chez le proctologue !

Tout d’abord quelques mails d’organisation, qui est dispo, qui ne l’est pas… Qui peut aller chercher Jean-Lou qui ne veut même plus conduire pour aller sous terre ! Je me propose mais mon allusion à un chargement de vieux aux hospices l’a quelque peu échaudé, ce sera donc, Didier (le fayot !) qui ira chercher notre Maitre à tous de la spéléo !!

Départ de Lyon 7h30, arrivé avec quelques minutes de retard au rdv de 10h00 au refuge, je rejoins mes compagnons de visite karstique : Didier, Gabriel, Christophe R, Christophe B, Jean-Lou, Nico ne pouvant pas venir, où le café m’attend les bras ouverts ! Quel bonheur quand même ce café dans le local matos, il a une saveur particulière celui-là ! Les kits ont été préparés la veille par Jean-lou ce qui nous fait gagner un temps fou, nous apprendrons par la suite qu’il a essayé d’équiper la vire d’entrée mais qu’il a du rebrousser chemin, à mon avis, action plus que prudente quand on connait ce trou et cette vire d’entrée !

Nous voici parti pour ce gouffre que je n’avais pas fait depuis le secours d’il y a 1 an et demi et avec projet de taper le fond ou quasi, on laissera le dernier puits pour une prochaine fois.

Arrivés dans le pré enneigé qui borde l’entrée du trou, nous voici épiés par quelques bourrins tout étonnés de nous voir dans leur champ, Christophe essaie de communiquer avec l’un d’entre eux mais en vain, il est con ce cheval !!

Bon il est temps de descendre, qui équipe ? Chose étrange, personne se désigne volontaire pour équiper cette vire vertigineuse, je fini par admettre que Jean-Lou l’équipe tellement bien que ce serait dommage qu’il ne le fasse pas ! Nous le suivons quasi à la culotte, Gabriel qui a une dizaine d’année (douze ans exactement) est encadré par son père et Christophe B et moi encadré par les deux Tophes !

Descente rapide et nous voici devant l’étroiture, du moins ce qu’il en reste suite au secours et le passage de la civière, je peux dire que si on ne m’avait pas dit que c’était là, ben je serais passé devant sans m’en apercevoir. S’en suit une petite série de puits déjà équipés par les lorrains qui bossent au fond, de passages un peu étroits puis c’est l’arrivée dans la galerie du bétail, galerie très sèche, un peu concrétionnée par du Gypse, quelques concrétions, un bi-pode ou one-pode ou i-pode, on a pas bien su dire, bref tout ça pour dire que cette galerie mérite d’être vue ! .

Pour finir, nous arrivons au-dessus du puits qui nous aurait permis d’atteindre le moins 200 mais pas assez de temps et aussi un détail qui a son importance pas la corde pour l’équiper, c’est vrai que ce détail peut vous changer la vie quand on descend les 40 mètres restants.

Quelques cailloux jetés au fond pour écouter le bruit que ça fait, une photo de groupe que j’enverrai à Nico, pas pour lui mettre les boules (quand même un petit peu) mais surtout pour lui montrer que l’on pense à lui et c’est la remontée vers le ciel bleu, hé oui ! et l’AG ! Retour à 17h00 à la surface en repassant tous les passages étroits, les quelques puits, et le grand puits d’entré et sa vire tant aimée par ma pomme. Retour au gîte, on a juste le temps avant l’AG de nettoyer le matos, de le réintégrer puis 3 d’entre nous, les Tofs et moi prenons une douche, chacun de son côté bien sûr ! C’est décidé ce soir, il y aura les « qui puent la transpi » d’un côté et les « sens bons » de l’autre !

Encore une belle sortie de jour d’AG, une ambiance au top, une vraie cohésion de groupe et un trou que j’ai redécouvert et découvert pour le fond. Encore merci à tous mes alcolytes du jour, félicitations à Gabriel pour son niveau de spéléo et on a décidé que nous le referons avec cette fois ci la descente du grand puits pour être totalement satisfait !

JEAN-MARC

Le gouffre de Rappant en images

Photo Romain Venot

….Sarah, Céline et Jean-Lou y étaient déjà allés le 02 janvier(voir CR) … ils nous ont peut-être inspirés ….. Allez savoir !

Dans le paysage spéléo local, il y a actuellement un jeune couple de lyonnais qui est tombé littéralement amoureux de notre sous-sol. Elodie et Jonathan reviennent régulièrement faire de la photo sous nos terres. Avec une motivation rare, ils passent un temps infini à

scruter les publications cavernicoles de notre secteur.
Cet engouement ne faiblit pas sur le terrain, toujours avide de nouvelles découvertes. Avec Romain, nous avons déjà eu de nombreux échanges avec eux à propos de notre passion commune. Cette fois-ci, ils auront notre gîte en guise de pied à terre.

Photo Jonathan Cervera

Où aller ? Les propositions ne manquent pas…Rappant, Ordons, Malatière…. La neige ne nous empêchera pas d’aller jusqu’à la ferme Lallebois au-dessus d’Aubonne…. 700 mètres à marcher dans la poudreuse pour s’engouffrer bien au chaud dans le Rappant.

Romain est sur le coup aussi , comme pour notre sortie photos aux Cavottes juste avant Noël. Je convie Daniel qui n’y est jamais allé. On se retrouve tous les cinq à l’entrée du bois. Il ne fait pas chaud et le café est rapidement englouti !

La cavité n’est pas bien longue (140 mètres à peine de longueur pour35 mètres de dénivelé) mais on compte bien y passer la journée.

Photo Romain Venot

On équipe le puits d’entrée profond d’une petite trentaine de mètres. Jonathan repère correctement la verticale car il a bien l’intention de tenter quelque chose en remontant.

Arrivés en bas, une vaste galerie remontante est déjà parsemée de gours secs. Elle nous conduit dans ce qui devient soudainement un petit « Palais des Mille et Unes Nuits » ! On est comme des gosses gourmands devant un gros gâteau d’anniversaire.

La petite cerise, ce sont ces gours plein à ras-bord où pourront se refléter les parois alentour. Dès le début, nos deux lyonnais disparaissent vers le fond tandis que Daniel, Romain et moi se concentrons sur des images plus près de l’entrée.

Photo Jonathan Cervera

On se retrouve ensuite pour s’aider mutuellement à mesure que les spots s’enchaînent. Dans ce studio grand luxe, le temps file à grande vitesse. Il est déjà 13h30 !, ce serait con d’avoir emporter nos casse-croûte pour rien !

On passera pratiquement 6h00 de temps à faire crépiter les flashs. Jonathan, Elodie et moi remonterons en dernier pour la photo de puits de Jonathan qui est une belle réussite. Rien de tel qu’une petite bière apportée par Romain et Jonathan pour conclure cette belle journée passée sous terre, un peu hors du temps.

La sélection de photos avec le nom de leurs auteurs : ICI
Guy

Métro -Spéléo – Photos !

Sur la petite liste de Daniel figure une des classiques du département : la grotte de Bournois.

A l’assemblée générale du club, la sortie s’organise. Sarah, en manque de spéléo, compte bien être des nôtres mais un empêchement de dernière heure vient compromettre sa participation. On se retrouve donc tous les deux, Daniel et moi, pour cette longue séance photo en perspective.

La dernière fois, j’y étais allé en juin 2021 avec Gérard et Sarah et nous avions fait des photos jusqu’à la vire.

Cette fois-ci, nous allons faire 2 pierres d’un coup : permettre à Daniel de découvrir cette cavité dans son ensemble et essayer de sortir quelques belles images du Métro.

On est sur place vers 9h00. On fait d’abord un petit crochet à la grotte de la Doline, sachant très bien qu’en sortant de la Malatière, on aura qu’une envie : rentrer!. On reconnait bien les endroits où Romain y a fait quelques images avec son fils (il y a d’ailleurs encore des pierres debout pour planquer les flashs !)

La roche y est curieusement délitée, ce qui contraste avec la classique voisine où nous allons aller.
Dés le début, les beaux volumes de Bournois sont au RDV avec la Cathédrale.
Une nouvelle fois, je me plante en bifurquant dans la première galerie qui se présente (normal, ce cul de sac ne figure pas sur la topo qu’on a) …. Eh non, c’est la seconde avec sa boîte aux lettres caractéristique.

Ce n’est pas la seule fois que nous hésiterons sur l’itinéraire; il y a des traces de passages partout ! Le crapahut n’est pas des plus agréables car ça glisse beaucoup et il vaut mieux faire doucement. De tout façon , on est chargés comme des mulets avec nos 3 kits bien remplis.

Ah !,voici la salle du Pilier pour un entracte debout…. on est sur le bon chemin.
Droite ? – Gauche ? – Droite ? … à force d’hésiter, on finit quand même par arriver à cette vire : les gros volumes ne sont plus bien loin.
Un petit « coup de cul » nécessaire pour s’allonger dans ce laminoir qui finalement n’est pas bien long, bien qu’humide à souhait !
L’arrivée dans le Métro prend des allures de récompense, et on oublie vite les quatre pattes qui précèdent.
Cette partie a été découverte en 1957…

on imagine aisément la tête des inventeurs de l’époque en découvrant de tels conduits !.
On prend le temps de savourer, on est venus pour ça ! Que c’est agréable de progresser dans ces superbes profils de galeries.


On repère minutieusement les spots potentiels et il y en aura d’autres au retour qu’on a pas vu dans ce sens.

On s’arrête au moment où l’on va se retrouver avec de l’eau jusqu’au genoux.
La séance photo commence et c’est parti pour 4 bonnes heures de crépitements sans jamais devoir remballer le matos et avec une pose casse-croûte au milieu quand même ! Daniel n’est pas seulement modèle,

il m’assiste efficacement pour gagner du temps et il est d’une grande patience.
On peut dire qu’on l’aura vue cette galerie du Métro !


Il fait déjà nuit quand on retrouve le plancher des vaches.

On rentre avec des images plein la tête mais aussi dans l’appareil photo.
Avec les retouches devant l’ordi, c’est un second plaisir qui vient compléter cette belle journée sous terre.

Les photos sélectionnées ICI

Guy