Archives de catégorie : Vie du Cub

Chasseur de courants d’airs sous terre !

C’est peu banal, mais avons décidé de partir à la chasse aux courants d’airs sous terre .

Chacun sait l’importance que peut avoir la découverte d’un petit orifice qui souffle .
Nous avons déjà essayé plusieurs techniques de recherche de courants d’air.
La dernière, c’était dans les bois et lapiaz du secteur de Flagey avec une caméra thermique .
Pleins d’espoir, nous avions longuement prospecté pour finalement nous rendre compte qu’un caméra thermique ne sait pas lire des tempéraures d’air . Elle sait juste relever des températures de surface . Dommage !

la sortie de ce jour est encore une période de test avec un nouvel appareil . C’est un anémomètre un peu particulier que l’on nomme « anémomètre à fil chaud « .
Il s’agit donc de l’usage détourné d’un appareil utilisé par les organismes de contrôles qui mesurent les vitesses d’air dans les gaines de ventilation
L’avantage de cet appareil de mesure de vitesse de vent (associée à une mesure de température d’air), c’est qu’il sait afficher des vitesses très très basse  (théoriquement jusqu’à 0,1m/s)

L’appareil fraichement reçu, on s’empresse d’aller faire un tour sous terre pour le tester et établir un mini protocole de mesure.

Déjà une rapide virée au dessus des Ordons permet de voir qu’il n’y a pas ou très peu d’échange d’air ce jour là.

Les Cavottes sont idéales pour une première prise en main plus précise sans perturbations externes.
D’abord, il faut dire que les éléments de mesure sont très fragiles, sensibles à l’eau et à la boue… Il va falloir faire attention.

Aux Cavottes, depuis la salle du chaos, toutes les fissures plus ou moins grosses sont sondées …Rien .

Du coup…. je propose à Jean lou de le sonder. La sonde n’est pas très grosse . Elle ne devrait pas trop gêner. Le test se fait …. avec la sonde disposée …. au dessus de la tête de jean lou afin de voir si la chaleur corporelle et mesurable et aussi si ce dégagement de chaleur génère un courant d’air visible avec l’appareil .
On peut dire que les tests sont plutôt très concluants . Au repos Jean Lou génère un courant d’air de 0,25 m/s   .  Ce type  est donc encore dans le vent !

Pour la température, c’est plus délicat a interpréter car la sonde à une certaine inertie. la lecture des changements de température n’est pas immédiate (environ 30s)
On peut tout de même dire que la température intérieure variait entre 10.5  12°c
Dans les zones humides, nous avions la sensation d’une température plus basse, mais l’appareil n’a pas relevé de différence de température entre les zones sèches ou humides.

Nous irons rapidement faire un tour à la Bergeronnette pour tester l’outil là bas .
dans ce trou, nous avons souvent un net courant d’air à l’entrée et près de 20m plus bas, au fond nous ne retrouvons pas ce courant d’air.
Un fissure verticale parcourt tout le puits et il serait fort intéressant d’identifier la zone d’arrivée du courant d’air

Affaire à suivre donc

N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez déjà utilisé ce type d’appareil sous terre.
Votre expérience nous intéresse et je ne manquerai pas de vous recontacter

Christophe

 

Visite à Ouzène – Samedi 5 Janvier 2020

Une combi toute jeune et une combi toute vieille… les 2 se portent bien !
Jean Lou, tu devrais changer de lessive, car lavage après lavage la couleur a un peu passé

J’avais annoncé la veille une petite sortie accessible au plus grand monde.

Nous sommes 3. Moi, Lisa et Jean lou
Il fait un peu frisquet. Le gite affiche complet et les Allemands avec qui nous discutons un peu semblent bien connaitre les trous du coin
Nous choisissons de faire une virée à Ouzène, cela permettra à Lisa de se  faire un peu de manip et de réviser les fractionnements

10h00, nous sommes sur place et il tarde à tout le monde d’être sous terre pour  se réchauffer le bout des doigts .

Il ne devrait pas y avoir d’eau et je peux enfin essayer mes super bottes speleo à laçets toutes neuves .
La descente de fait sans encombres.
Lisa se débrouille bien.


Franchissement de l’étroiture (plus confortable depuis le secours de notre ami Belge il y a déjà plusieurs années .
Un petite vasque d’eau.. Hop je passe et ca mouille ! C’est bien ces bottes à laçets – Ca tiens bien au pied, mais il faut envisager ça systématiquement avec des chaussons néo à mon gout.

 

Alors que nous engageons le retour, on entend des bruits de mousqueton au loin.
Et puis, ces bruits se rapprochent de nous rapidement.
Sont-ce des chauves souris qui joueraient avec nos amarrages ?
Ah non, voila Thomas qui nous rejoint.

 

On remonte tranquilou comme d’hab en taillant la bavette avec Thomas.
Dehors, on rencontre un petit groupe d’Allemands qui vient faire la visite .
C’est bon les gars, la place est chaude . Bonne sortie

Christophe

 

De la spéléo sous le Tacot !!

Benoît avait réussi par nous convaincre grâce à ses conseils avisés, et c’est comme cela que Franck, Daniel et moi, nous donnons RDV pour la visite du captage de la Touvière.
Aucun de nous trois ne connaît le site dans sa partie souterraine.

Le petit jeune au centre, c’est Benoit lors de la topo GCPM en 1991.

 

Cette cavité artificielle trouve sa place dans « les belles découvertes » du topoguide « Les Belles du Doubs, Tome 2 » …. Il doit bien y avoir un quelconque intérêt …

« 1882 », c’est la date qui est gravée au-dessus de la voûte d’entrée de l’ouvrage.
Lors de la construction de la ligne de chemin de fer « Hôpital du Grosbois – Lods »,(aujourd’hui désaffectée), un pont a été construit sur le versant rive droite de la vallée de la Brème, à 450mètres du tunnel (côté Ornans).

 

 

Il est bien probable que ce soit pour éviter des glissements de terrain (qui auraient déstabilisé l’assise du pont) que fut décidé le percement de ces galeries canalisant les eaux souterraines.

A mesure que l’on parcoure les conduits, on est épatés par le savoir faire des ouvriers de l’époque … c’était fait pour durer !
On essaie également de comprendre l’ingéniosité de l’architecte, celle qui l’a amené à choisir l’orientation des percements.

 

Pas moins de quatre entrées distinctes permettent de ressortir en différents points de la côte, dont un qui est carrément de l’autre côté de la voie de chemin de fer : 4 traversées possibles, c’est pas banal !!
On a de quoi se laisser surprendre pendant un bon moment puisque qu’il y a près de 450 mètres de couloirs cumulés pour un dénivelé de + 39 mètres.

 

Lors de notre incursion, il y a pas mal d’eau qui ruisselle au sol, ce qui démontre que l’objectif recherché a été atteint et agrémente davantage notre randonnée insolite.
On tombe sur des grandes marches d’escalier en différents endroits (Eh oui, ça ne se voit pas sur le plan mais il faut bien remonter pour ressortir derrière la voie !)

A part au niveau du carrefour de la voûte en ogive et dans les puits équipés d’échelles métalliques, on est rarement debout (et c’est un grand qui vous le dit !) … du coup, si vous y emmenez vos jeunes ados, ils seront peut-être plus dégourdis que vous !

PS: Les genouillères sont bienvenues.

La zone d’entrée n°1  est assez basse avec 10 cm d’eau.Après, ça se relève et on ne se gauge plus.

Le conduit entre les entrées n°4 et  n°2 est bas (mais sec)  et en bonne pente.

Pour voir toutes les meilleures photos de Franck et Daniel , c’est    ICI

Guy

Encore au Cul de Vau !!

Participants : Nathanaël L. , Thomas J., Alex F.

TPST: 6h30
Depuis la précédente sortie « photo » avec Guy D. et les autres copains où nous avions fait une incursion rapide jusqu’au Siphon des Inventeurs et entrevu la suite, je n’avais qu’une idée en tête : aller le plus loin possible à l’amont et jeter un coup d’œil à la Galerie de la Farine.
C’est avec ces 2 objectifs en tête que nous rentrons sous terre, Nath, Thomas et moi-même.
Nous avançons assez vite dans la première partie, laissant tout de même à Nath le temps de découvrir car c’est une première pour lui.

fossile d’oursin

Nous observons quelques spécimens de fossiles peu habituels (photo ci-dessous) puis cassons la croûte juste avant la Cascade Perlon.
Quinze minutes plus tard : GOOO !!! Le fond nous attend !!!
Remontée de la cascade, progression dans la galerie active amont plus resserrée que le début de la cavité mais néanmoins confortable et arrivée au Siphon des Inventeurs (nos pieds s’enfoncent …).

 

On emprunte le shunt du siphon repéré la semaine précédente, on rééquipent au passage l’escalade de 5mètres et plus loin on préfère doubler l’équipement en place (C25/2AN dont un grand/2 msqtons) pour descendre le P8 et arriver au pied de la Cascade de la Barèche (C19).

Fossile de coquillage

L’eau ne semble pas particulièrement polluée mais on peut tout de même sentir une odeur de « lessive » (présence d’une STEP au niveau de la perte de la Barèche au-dessus de nous).
Un peu surpris car la galerie s’arrête nette, nous nous résignons à suivre l’actif à genoux dans un interstrate puis très vite nousn arrivons à une bifurcation : à gauche le Siphon des Inventeurs (amont !) et à droite le Réseau McBottes.

 

Nous le remontons le plus loin possible : progression agréable dans un méandre (au plafond assez haut) parcouru par un petit actif. Nous butons sur un conduit boueux étroit, à droite semble partir un siphon au fond d’une marmite ovale.

De retour au bas de la cascade Perlon,, nous reprenons nos affaires et filons vers la galerie de la Farine.

 

D’une galerie basse nous arrivons assez vite à une progression à plat ventre, pas désagréable mais en néoprène ça chauffe vite, il faut ralentir la cadence.

 

Plus loin, un magnifique boyau de boue liquide nous attend : il faut se laisser glisser tête en avant car après ça remonte sévère et ça glisse +++.
La suite est une large galerie fossile haute de plafond.

 

Avant d’arriver à la première escalade, un rétrécissement ponctuel sélectif ne permettra pas à tous les visiteurs de voir la suite.
Nous nous arrêtons au pied d’une corde en place (cheminée de 14 mètres, mono-spit).
Pour parcourir la suite, il nous faudra revenir avec du matériel adéquate.
Nous faisons demi-tour puis rentrons tranquillement, contents de se nettoyer dans les bassins pour ressortir propres comme au début 0:)).
La sortie se terminera par le « striptease » habituel dans l’épingle à cheveux au bord de l a route, au soleil couchant.

Toutes les photos de la sortie    ici

 

Alex

Faute de Borne aux Cassots, on va au Cul de Vau.

Encore une fois la sortie à la Borne aux Cassots est annulée (décidément cette sortie est maudite).

 

Guy nous propose de nous rabattre sur la grotte du Cul de Vau à Vuillafans. Longtemps boudée cette rivière souterraine est très abordable et mérite le détour. Le rdv est donné à 9h45 sur le parking sur la route d’Echevannes. Un crachin tombe dehors et j’enfile la combi à la maison devant la cheminée (Photo )(mais qu’est-ce que je vais foutre dans l’eau sous terre plutôt que de rester au chaud ???)
Arrivé au parking, Guy et Gauthier sont déjà là en train de se changer. Guy a prévu pas mal de matos pour faire une belle photo à la cascade Perlon. Alex Foulc nous rejoins. Nous n’attendons pas Benoit qui nous rejoindra plus tard sous terre.
Le sentier d’accès est raide et il faut faire attention à ne pas glisser. Le vestiaire est atteint rapidement et nous nous engageons sous terre. Gauthier en profite pour se « rafraîchir » la nuque (Photo )et nous passons la première voûte mouillante.
La galerie du grand Lac est traversée rapidement et nous arrivons à la galerie des Gours crevés. Là nous alternons entre marche et nage mais je suis agréablement surpris par la température ressentie car je pensais avoir froid. Arrivés à la cascade nous déposons le matériels et prenons un petit café apporté par Guy.
Nous décidons de continuer l’exploration jusqu’au siphon. Au dessus de la cascade Gauthier explore les fonds à la recherche d’une lampe égarée. La suite du parcours toujours aquatique est très concretionnée. Au siphon des inventeurs nous sentons le sol boueux se dérober sous nos pieds.
De retour à la cascade nous retrouvons Benoit qui est arrivé. Pause casse-croûte, et soupe chaude à l’oignon du grand Chef Alex.

 

Requinqués, nous nous mettons en place à la cascade pour faire une photo imaginée par Guy. Les minutes dans l’eau froide sans bouger commence à avoir raison de nous mais le jeu en valait la chandelle, la photo est superbe.
Le retour nous permet de nous réchauffer et nous terminons par une photo de l’équipe au vestiaire.
Une bien belle sortie que nous terminerons au soleil, puisque celui-ci à décidé de pointer le bout de son nez.

Toutes les photos et captures vidéos   ici

Christophe  « le pompier »

Expédition en terre inconnue – 28.12.2019

Ca faisait un moment que l’on parlait de cette séance désobstruction avec le GSAM
L’objectif se situe sur la commune de Chamesol au gouffre  du creux serré . Il s’agit d’un puits étroit sur lequel s’acharnent depuis longtemps quelques membres du club.

Nous sommes invités et pour ne pas se perdre, Cécile à transmis un petit plan d’accès sur la zone – C’est Top !
J’annonce : On s’ra là vers 9h30 …
Jacky est malade et on se retrouve à 2, moi en Jean Lou pour cette expédition en terre inconnue. (alors que les locaux eux , ils sont en terrain connu…)
En chemin, on jette un œil rapide de temps en temps sur le GPS; c’est bon, on, est sur la bonne route .
(il faut quand même dire qu’avec un GPS qui recalcule si besoin, on est toujours sur la bonne route même si on s’est trompé…)
10h00, on devrait être arrivé. Tiens, bizarre on passe par Maiche . Après quelques autres bizarreries, on se retrouve dans un petit chemin et le GPS ne trouve même plus la route sur laquelle il nous a engagé ….
Bon, finalement à 10h30 on retrouve l’équipe du GSAM un peu congelée.  (il fait 4 degrés).
Tiens, j’ai oublié mes bottes …

La séance consiste à « casser » quelques gros blocs avec des moyens un peu musclés.
L’opération a été bien préparée et la séance  se déroule vite et bien. On profite de la sortie pour visiter la cavité.
Jean Lou râle un peu car depuis toujours son descendeur s’use gentiment avec de la corde de 9mm. Mais le GSAM préfère la corde de 10.5mm.
Le réseau est sympa et il faut le découvrir en remontant des puits . Arnaud se colle à la manœuvre de l’équipement. Après quelques escalades le ressaut de 7m environ est franchi.
Puis après quelques passages étroits, cerise sur le gâteau, nous découvrons un section de réseau magnifiquement concrétionnée. Le puissant éclairage d’Arnaud en teinte chaude (lampe ZebraLight) fait merveille

14h00, tout le mode est dehors et la faim se fait sentir .
Un nouveau groupe tout équipé nous rejoint . Les 3 acolytes avaient pour programme de venir visiter la cavité avec nous … Trop tard
Olivier a apporté son petit « baise-en-ville. (un seau de désob plein de bouteilles)
Il fait frisquet et on dit que l’alcool réchauffe . C’est plutôt bof mais bon, le Pinot gris est bon
J’essaye de redémarrer un feu qui a eu bien du mal à prendre ce matin. mais tout le monde connait le proverbe « A chamesol quand l’hiver viendra, point de feu tu feras »

15h00, l’équipe ferait bien un laché de galinettes cendrées, mais on ne connait pas de poulailler proche et on a pas nos fusils….
On décide (enfin Cécile nous oblige) à aller visiter la grotte du Chateau sur la commune Terre de Chaux.
Heu… J’ai pas de bottes Cécile . c’est pas mouillé ?    Non t’inquitèes …
Et Jean louis de renchérir: Heu Cécile, c’est pas étroit ?    Non t’inquitèes …
Arrivés sur place, petit commentaire de Claude . Tiens c’est bizarre ca coule un peu
On s’engage dans les premiers passages bas . Tiens je n’ai jamais vu d’eau ici.
Première étroiture, puis la galerie devient plus confortable.

Nous parcourons maintenant une zone avec un plafond immaculé de fistuleuses . Superbe !
La suite devient basse et mouillée .

Encore une étroiture un peu plus sélective (tout le monde ne passe pas) et nous voila devant une belle voute basse. C’est possible de la vidanger un peu (les experts du GSAM disent qu’il faut 80 bottes) mais comme ce passage est alimenté, le niveau va rapidement remonter .
Nous rebroussons chemin .

Une belle journée pleine de rebondissements mais nous ne regrettons rien !
Promis, on reviendra

D’autres photos ici

Christophe

 

Pour mieux connaître le Verneau

Eric Georges (Zaric), Jean-Pierre Villegas, Jacky et moi-même nous sommes retrouvés ce mercredi 04/12 en amont de la perte de la Vieille Folle pour poursuivre nos travaux visant à mieux connaître l’hydrologie du Verneau souterrain.

 

Jacky est venu avec tout le nécessaire pour planter dans le lit même du ruisseau de la Vieille Folle, un piquet supportant une réglette et permettant également d’y arrimer une sonde.

Nous ne sommes pas les seuls à faire ces mesures. Le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) a également installé une autre sonde à proximité (ainsi qu’à l’entrée du gouffre de Jérusalem).

 

 

La température de l’eau n’est pas top (3,8 degré pour être précis) et Jean-Pierre commence à se les geler au bout d’une heure à patauger dans le lit du ruisseau !

De notre coté, Zaric et moi effectuons une nouvelle mesure de débit avec la technique du sel.

 

En 2 ans de mesures avec ces différentes techniques, nous avons déjà récolté pas mal d’informations. D’autres sondes sont placées dans des passages clefs du réseau souterrain ainsi qu’à l’entrée du gouffre de Jérusalem.
En fin d’après-midi, nous nous rendrons justement à l’entrée du Jérusalem pour relever l’enregistrement de la sonde et préparer la mise en place d’une réglette.

Les photos    ICI

Guy

 

les Grottes du Groin – 30 novembre 2019

Depuis quelques jours le temps est plutôt à la pluie, mais la météo annonce un samedi plutôt ensoleillé.  Rapidement le programme spéléo de la journée s’organise.
Suite à la dernière séance topo, (à découvrir dans le prochain Karst Comtois tome 2)dans 2 cavités nous avons buté sur des obstacles et un peu de désobstruction s’impose mais ça n’occupera pas la journée. Franck propose de nous retrouver l’après midi pour poursuivre la topo dans ses inédits . OK – Programme sympa

On se retrouve d’abord à 3 : Jacky, Jean Lou et moi . Objectif, utilisation du Bazola à la grotte des feuilles.
A 10h nous sommes sur place après une belle grimpette dans les éboulis sous les falaises du belvédère des feuilles.
Au bout de la galerie topographiée dernièrement, il y a de la suite mais le conduit est exigu (et aussi très glaiseux). Finalement, après un peu d’acharnement avec massette et burin, nous finissons  par dégager le passage.

Pendant que jacky et Jean Lou sont occupés à débiter les blocs dans un zone plus confortable, je force le passage. C’est étroit et toujours humide et gras. Au bout de 10mn, j’ai progressé de ….7m . La suite est très basse et il faudrait engager des moyens importants pour avancer encore de quelques mètres. Il n’y a pas de courant d’air. Je lève rapidement la topo et nous ressortons bien crottés.

Nous cassons la croûte à Nans sous Sainte Anne en attendant Guy et Franck . Quelques rayons de soleil permettent au matos de sécher un peu. Cool

Après midi, le petit groupe se dirige à Crouzet Migette pour topographier les grottes du Groin n°5 et 6
Encore un accès dans des éboulis sous les falaises, mais cette fois, nous arrivons par le haut.
Sur la place, la grotte n°5 est plutôt atypique. 3 entrées en falaise qui se prolongent par un réseau plus conventionnel quoi que assez bas. Le conduit se termine bizarrement dans une petite salle sans aucune suite mis à part une petit orifice qui se dirige vers l’extérieur. La suite serait certainement à chercher des le comblement au sol. La topo est levée

Rapide visite à la grotte du Groin n°6. Encore un accès en falaise.
les copains ont buté sur un passage trop étroit… mais on voit la suite.
J’entame une formidable désob avec les moyens du bord (un gros cailloux). 5mn plus tard ça passe ! J’arrive sur un beau terrier de blaireau (inoccupé). La suite devient basse et impénétrable. Une belle petite cheminée bien concrétionnée semble être à l’origine du creusement de cette cavité. Le temps nous manque pour lever la topo.

Une très belle journée dans un site remarquable avec des points de vues tous plus beaux les uns que les autres.  Ce secteur est vraiment un paradis pour les randonneurs et les spéléos. Nul doute qu’il reste des choses à trouver par ici. La perspicacité de Franck, mais aussi d’autres passionnés du coins va finir par payer … C’est sûr !
Christophe

Les photos ici

La vidéo de Franck ici

Baume sous les Crêtes – Ça creuse encore et toujours

Inter-clubs au Gouffre Sous les Crêtes, le 16 novembre puis une seconde séance mouvementée, le 23 novembre.

– Samedi 16 novembre, après deux rendez-vous déprogrammés pour cause de pluie, nous avions prévu une séance de désobstruction avant la première neige. Le but était de vider les 2 m3 de cailloux estimés et de retrouver le fameux courant d’air.
A notre grande surprise, un certain Thomas, a répondu à l’invitation inter-clubs lancée sur les listes.
Thomas Floriot est en effet arrivé de Mulhouse avant tout le monde ! (il faut dire qu’Alain avait indiqué dans son message la présence d’une stripteaseuse pour nous servir le café à 9h !).
Ancien président d’Abimes et du Comité Départemental du Tarn entre autres, Thomas nous a apporté le soleil et la dynamique par un temps à 8°C.

Il y avait donc à cette séance, Félix Lejean, Laurent Marion, Thomas Floriot, Alain Bulle, et Dominique Watala (souffrant).
A 4 personnes nous avons donc décidé de stocker un maximum de volume au pied de l’échelle du puits d’entrée.

 

– Samedi 23 novembre, seconde séance (Dominique Watala / Alain Bulle).
Arrivée à 14h30 pour retirer le volume vers l’échelle (environ 1m3). Dom a fait remarquer qu’il y avait beaucoup de voitures garées aux Biefs Boussets. Et pour cause ! En fin de séance, vers 16h40, les pompiers étaient présents suite au déclenchement d’un secours. Après quelques mètres à pied, nous avons très vite été rassurés. La spéléologue originaire du Val d’Oise n’avait qu’une luxation à l’épaule et était déjà proche de la surface. L’AG du SSF 25 a d’ailleurs été déplacée le soir même dans la salle des fêtes du village, en même temps qu’une soirée Beaujolais Nouveau, suscitant un soupçon de complot bien légitime.

Alain

Une invitation à « En Versenne ! »

photo de Serge Caillault

Mercredi 20 décembre 2019

Participants : Serge Caillault (GSM, Isère), Jean Philippe Grandcolas (Clan des Tritons, Rhône), Denis Motte (ASDC, Doubs), Gérard et moi.

Le nom « En Versenne » me disait bien quelque chose mais je ne connaissais pas grand monde qui y soit allé sauf Benoît (mais il y a bien longtemps.)

Et puis cet automne, Serge Caillault et son fidèle complice Jean-Philippe Grandcolas me proposent de me joindre à eux pour une séance photo dans cette cavité. ( j’avais fait leur connaissance en juillet 2014 lors d’un stage photo dans le Vercors)

Ils ont déjà pris contact avec Denis Motte qui a les clefs de l’entrée et qui nous accompagnera. De suite, je demande à ce que Gérard puisse se joindre à nous et c’est OK.

Dans l’ISD Tome 5 pages 175 à 179, on se fait une bonne idée de cette grotte qui avoisine quand même les 9,5 km ! Explorée en grande partie entre 1989 et 1992, c’est en 1999 que, grâce à une radiolocalisation, le percement d’un puits de 20m est entreprit, permettant l’accès à l’aval du réseau par les non plongeurs.

On se retrouve sur place à 10h00. Bien que venant de très loin (Grenoble et Lyon), nos hôtes sont même en avance !

Après un café chaud, nous passons au vif du sujet. Le puits artificiel est néanmoins spacieux. On prend pied dans une galerie fossile qui nous emmène rapidement au collecteur.
Et là, c’est du gros, c’est du beau ! Cerise sur le gâteau, on a un bon débit : l’eau file à toute vitesse. Par moment, ça me rappelle le Chaland.

Denis nous emmène dans l’aval du réseau. Il connaît la cavité comme sa poche ; En fait, on est dans son jardin ! Intarissable d’explications très diverses et toujours intéressantes, il ne boude pas son plaisir de nous présenter la cavité.
On décide de progresser une petite heure en repérant les spots de façon à faire les photos au retour.
Les profils de galerie sont variés : vastes conduites forcées – torrent – grande salle avoisinant les 100 mètres de long – galeries fossiles concrétionnées…. Le passage de l’Hibiscus est le seul endroit où il faut se coucher !
Je n’ai pas le pied sûr, je dérape par moment malgré mes chaussures qui devraient accrocher. En suivant Denis, je me rends compte qu’il ne glisse jamais ! En fait, il sait exactement où mettre le pied et ça, sur 1,5 km ! C’est un détail qui ne trompe pas … y a pas à dire, Denis est amoureux d’En Versenne !

Nous nous arrêtons après la salle de Combe Dentolle, au niveau de l’actif retrouvé.
Pour la séance photo du retour, on se scinde en 2 équipes mais on ne sera jamais très éloignés, ce qui nous pose d’ailleurs quelques soucis : En effet, les flashs de Serge sont calés sur le même canal que les miens et comme le système radio porte loin, ça crépite à tout va au point qu’on fini par douter de la capacité de nos batteries. Après une manip technique, tout rentre dans l’ordre.
C’est à mon tour d’être derrière l’appareil tandis que Gérard joue le rôle de modèle-éclairagiste.
Denis, toujours de service, se met à notre disposition pour se rendre utile.

Faire de la photo spéléo dans des endroits pareils est un pur bonheur. Pour couronner le tout, on est en compagnie de personnes des plus agréables.

On sera resté 6 bonnes heures sous terre avec toujours cette impression que le temps a passé trop vite.

Un grand Merci à Denis, Jean-Philippe et Serge pour ces bons et beaux moments.

Merci à Serge Caillault de nous avoir permis de publier ses photos  pour cet article ( sur le lien qui suit

Les photos de cette sortie  ICI

Guy