Sortie au Chaland, 5 septembre 2020

Participants : Nat, Sarah
Oublié du Réveil : Thomas R.
Photos : Nat

Pour cette sortie au Chaland, nous avions fixé le rendez-vous à 9h à port sur Saône. Sarah devait m’y rejoindre avec Thomas.
Sarah arrive presque en même temps que moi mais Thomas n’a pas répondu à ses derniers messages. Le temps de faire une course pour le casse croûte de midi et nous partons. Le long du chemin, nous guettons les passants, espérant y repérer notre acolyte. Pas de Thomas, pas de nouvelles et en passant devant chez lui, pas de signe de vie…

Tant pis, l’heure tourne et Sarah doit être de retour chez elle pour 17h et ce n’est pas mon téléphone qui nous aidera à retrouver la cavité, et après une fausse route et un 25mn de route, C’est la perspicacité de Sarah qui repère en lisière de forêt, un tas de cailloux énorme !!! Ça hume bon la désobstruction tout ça ! Nous faisons un premier repérage, bingo ! Retour aux voitures, équipement et c’est parti !

J’équipe l’entrée et prends le temps de regarder l’équipement flambant neuf de Sarah. La pédale, c’est ok, Sarah à réussi à tricoter sa pédale en double avec un beau Mikey, Bravo ! Sa longe courte, par contre est vraiment longue, mais au pire on pourra l’ajuster sous terre au besoin.

Je descends donc, termines l’équipement du puits d’entrée et Sarah me rejoins rapidement ! Je me souviens être venu ici il y a fort longtemps pour un exercice secours, mais tout est vague et c’est un plaisir de redécouvrir cette cavité, même si l’équipement du deuxième puits me donne du fil à retordre… Les deux seuls spits valables que j’ai trouvé se trouvent perchés 2,5m au dessus du puits, faut escalader et tenir en oppo, mes quadriceps sont mis à l’épreuve, mais ouf ! C’est ok, on touche le fond !

Ah, la Haute-Saône et ses gros réseaux peu profonds ! Ça change du Doubs et de nos verticales en série ! Ici, on est a peine à moins 30 et fini la corde !!! On peut admirer pleinement la vue !

Nous progressons à vitesse subsonique : difficile de ne pas s’arrêter toutes les deux secondes pour admirer la cavité ! Entre remplissages, concrétions, fossiles, bébêtes, on pourrait-y passer des heures, et quelque part, c’est un peu ce que nous faisons avec notre progression « héliciforme ».

Nous atteignons les bassins. Sarah emprunte les vires pour éviter de trop de rincer, tandis que je joue les durs en empruntant le fond des bassins… Jusqu’au drame ! Je trébuche et me vautre dans l’eau fraîche dans un râle à peu près-historique ! (Préjugé n°26, les hommes ne supportent pas la douleur !!!)

Nous poursuivons. Devant nous, l’eau est cristalline et le débit tellement faible, que le flot d’argiles remué n’a pas le temps de nous devancer. Nous parvenons enfin au bar tabac, la pause est proche. Nous posons tout de même les kits pour explorer la rivière rugissante ! Enfin là, à vrai dire, le lion est un peu endormi… A peine un ronflement ! Le débit doit être vraiment faible…

Pause casse-croûte et petite clope au « bar tabac », ça coule de source ! Le courant d’air mesuré à 188m3/h aura vite fait de renouveler l’air ou à minima de dissoudre nos 300 l d’air clopinés.
Il est temps de faire demi-tour, nous n’irons pas plus loin cette fois ! La prochaine sortie se fera avec Thomas et avec pour objectif de toucher le fond de la cavité !

Par ailleurs, Sarah m’avait gentiment proposé de prendre mon reflex et compte tenu des repérages effectués à l’aller, il nous reste un peu de temps pour faire quelques photos, Sarah accepte même de donner l’échelle, c’est parfait ! Enfin… Presque !
J’ai constaté durant la pause que mon spot à leds ne fonctionnait pas, malgré une charge complète… Vous connaissez la blague du petit déj ? Non ?! Pas de bol !
Bon… Heureusement, on a les frontales de secours, elles serviront d’éclairages photo !

Je préviens tout de même ma collaboratrice, je ne garantis pas le résultat ! Mon objectif à pris un sale coup dernièrement, le capteur est archi-crade et je ne suis pas doué ^^ La bonne grosse confiance quoi ! Avec tout ça, on est rendus !
Heureusement que la curiosité de Sarah est là pour me motiver, parce que de mon coté, par dépit, j’ai un peu laissé la photo de coté ces temps-ci…

Poses après poses, flous après flous, nous regagnons doucement la sortie, observant parfois de nombreux insectes trogloxènes, pourtant loin de l’entrée… Un triton et une grenouille rachitiques non déterminés, de nombreux trichoptères (seraient ils nés ici, larves emportées par l’eau?), un cloporte, mais aussi une chauve-souris, et…


…Surprise karstique ! Perchée à 5m de haut, nous découvrons un superbe disque de calcite ! A revoir de plus près, un jour peut-être 🙂

Déséquipement express et nous regagnons la sortie au milieu des Rhopalocères butinants ! Pile dans les temps pour boire une bière et regagner la civilisation !

Nat.

4 réflexions sur « Sortie au Chaland, 5 septembre 2020 »

  1. Guy DECREUSE

    Elle avait l’air bien sympa votre sortie en duo. Thomas risque de regretter de ne pas être venu !
    La Haute Saône est dépaysante, même sous terre !

    Répondre
    1. Nat

      Super sympa oui ! Et au moins on ne perdra pas de temps en équipement et en repérage de la route la prochaine fois 🙂
      Pour Thomas, rien n’est perdu car Micka à prévu d’y retourner et ça me tente bien de voir le terminus, donc d’ici quelques semaines, on risque de remettre ça. J’attends la date 😉

      Répondre
  2. Sarah

    Et cette chute… 😀 Mémorable ! En espérant que l’on soit tous disponibles pour la prochaine sortie.
    Objectif : ==> Bain de boue ==> Galerie féerique !

    Répondre

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