Sous le lapiaz, les grottes !

Avec Daniel, on continue nos balades dans cette forêt située à l’Ouest de Poligny, à la recherche de spots photos.
La matière ne manque pas, et c’est pour nous une sorte de jeu de piste de trouver la cavité qui a tout pour plaire.
On a bien sûr les documents PDF de 1980 et 1986 de Rémy Limagne mais aussi les indications précieuses de locaux comme Roger Lutz du CARS (cercle arboisien de recherches spéléologiques).

Voici les liens pour accéder aux 2 PDF : https://cds39.fr/jurasout/malrocher/mal_1.htm

et https://cds39.fr/jurasout/malrocher/mal_2.htm

On vous en présente une bonne douzaine qui nous ont semblées dignes d’intérêt : 

Gouffre du Petit Choulet,(vers le terrain de foot de Montrond) 46.807171,5.830562

Malgré le peu d’infos, Daniel qui avait repéré cette modeste cavité située au Nord de Montrond.

Une petite verticale d’à peine 5 mètres nous permet de prendre pieds au cœur d’une faille. La roche est belle et contraste avec la végétation environnante. Le développement n’est que de 25 mètres mais l’ambiance karstique est au RDV.

Gouffre de la Petite Charogne (au sud de Molain) 46.814680,5.803794 – pages 16 et 17 du 2ième PDF.


En venant de Molain et en se dirigeant vers le sentier karstique des Malrochers, on se gare à l’entrée de la forêt.

La cavité est à une quarantaine de mètres de la route. Un beau puits d’une douzaine de mètres se présente. La mousse descend presque jusqu’à la base de la verticale et lui confère un aspect exotique. La visite continue avec des profils bien concrétionnés et, à l’évidence, peu fréquentés.


Aven de la Charogne (Au Sud de Molain) 46.814032,5.804411 pages 18 et 19 du second PDF


C’est la voisine de la précédente, 70 mètres à peine les séparent.

2 arbres idéalement placés nous permettent d’installer un grand « Y » plein pot. C’est un beau P18 en éteignoir mais il ne se prête pas vraiment à une photo depuis le haut. On prend pied dans une haute diaclase bien concrétionnée qui se poursuit sur une trentaine de mètres. On a bien fait de descendre le casse-croûte de midi car les averses se multiplient en surface ! On tente quelques compos depuis le bas du puits qui nous plaisent bien.

Grotte de Saint Bilbalbo (sur le sentier karstique) 46.808187,5.794287 pages 4 et 5 du second PDF

Cette cavité de 70 mètres de développement fait partie intégrante du sentier.

On peut y descendre sans matériel. A l’inverse de la plupart des cavités du secteur, celle-ci est fréquentée…. et depuis longtemps (des graffitis datant du XVII l’attestent. Elle permet au visiteur de voir ce qui se passe sous le lapiaz à l’abri de la lumière. Un beau dôme de calcite trône dans l’un des volumes et un long chignon de racines pendouille au niveau du terminus.

Grotte Obélix (100m au Nord-Ouest de la grotte de Saint Bilbalbo ) 46.809030,5.793895


Il s’agit d’une curieuse doline rocheuse bien camouflée dans une zone de hauts lapiaz.

On peut y descendre sans équipement. Sur la paroi de gauche, une galerie confortable en conduite forcée se poursuit sur quelques mètres. Jacques Olivier l’avait baptisé ainsi car un bloc dressé (« le menhir » !) trône à l’entrée de la grotte !

Gouffre « du 26 09 » (au Nord de la grotte de Saint Bilbalbo et à 10 mètres de la grotte Obélix) 46.809101,5.793822


Aussi difficile à trouver que la précédente,

ce gouffre atypique se présente en un puits de 5 mètres crevant le plafond d’une salle spacieuse à l’une de ses extrémités. La dépouille d’un chevreuil gît en son fond.

Glacière B (dans la forêt de Besain) 46.805657,5.795478

C’est en cherchant le gouffre qui Pisse que nous sommes tombés sur ce curieux gouffre.

Plusieurs orifices d’une petite dizaine de mètres se rejoignent au niveau un conduit horizontal. Ils sont proches si bien que se dessinent des arches rocheuses sous certains angles.

Gouffre qui Pisse (dans la forêt de Besain) 46.805743,5.795612 Pages 12 et 13 du second PDF.

A une vingtaine de mètres du précédent, c’est le plus profond du secteur.

Le puits de 13 mètres s’équipe sur un arbre bien placé puis par une déviation sur un arbuste solide. La topo nous indique qu’on se retrouve à la croisée de plusieurs départs. Comme pour toutes les cavités présentées dans les 2 PDF, quand on nous annonce un passage étroit, c’est qu’il est bien réel sur le terrain …. et nous ne sommes pratiquement jamais arrivés à en passer un seul ! Le gouffre porte également bien son nom avec des arrivées d’eau localisées.

Gouffre du Petit Pont (dans la forêt de Besain) 46.805200,5.796523

Ce phénomène karstique est très esthétique.

Il s’agit d’une diaclase d’une douzaine de mètres, profonde de 5 ou 6 mètres et large de 3 à 4 mètres. Une arche rocheuse l’enjambe au 3/4 de sa longueur. La nature est parfois surprenante !

Borne aux 3 trous (en face le parking du sentier, à 80 m de la route) 46.802718,5.797319

Comme son nom l’indique, 3 puits parallèles d’une quinzaine de mètres se rejoignant à

leur base par un conduit horizontal. Nous sommes tombés sur cette cavité tout à fait par hasard, en revenant de prospection.
L’une des verticales est particulièrement photogénique. On passera un bout de temps à tenter de la mettre en images.

Gouffre du Faux-Péda (10 m au Sud-Est du Gouffre Pédagogique) 46.802325,5.801990

Situé à une dizaine de mètres du Gouffre Pédagogique, ce magnifique puits est sans

suite. Un arbre situé juste au bord est un ancrage idéal pour descendre en son fond (10 mètres). Nous avons fait notre séance photo entre 2 averses. Les parois étaient bien luisantes et rendaient bien avec le contre-jour.

Gouffre du Chat (à 20m du parking du sentier) 46.802517,5.798947 pages 20 et 21 du second PDF.

La marche d’approche de cette cavité est très courte puisqu’elle est située à 2 pas du parking principal du Sentier.

Un beau P14 avec palier à 3 mètres du fond nous permet de prendre pied dans une diaclase. Presque au bout de la galerie partant vers le Nord se présente une chatière au niveau du sol. C’est un des rares passages étroits des 2 PDF que nous ayons réussi à passer ! Son franchissement nous permet de visiter une salle bien concrétionnée.

Arche du CARS (dans la partie Ouest du bois de Besain). 46.810517, 5.789558. Elle pourrait éventuellement correspondre aux pages 4 e 5 du second PDF.

Cette curieuse grotte cutanée n’est pas facile à trouver.

Il s’agit d’une galerie de section de 4X3 m environ et mesurant une trentaine de mètres de long. 2 verticales de 5 mètres séparées par un pont rocheux permettent d’y descendre.

Une sélection de photos ICI

Via de Feliz Navidad en Espagne

Au GCPM on fait aussi des sorties via ferrata et pas n’importe laquelle celle de Feliz Navidad en Espagne catégorisée k6 !

Nous avons fait le déplacement exprès pour la via ferrata, Nous partons le samedi en dernière minute .
Je vous livre mon ressenti et vous donne quelques conseils, La marche d’approche peut se faire en voiture au plus proche à 1 km de la via Mais il est préférable d’avoir un 4×4, sur ce chemin bien accidenté, nous nous sommes donc garés avant et avons marché environ 4 km. Ce chemin se trouve en haut de la via ferrata. Au bout de ce chemin Vous descendez dans un canyon sur 1 km .

La via ferrata extraordinaire courte mais intense dès les premiers mètres, très engageante il faut aller chercher les prises assez loin, les prises sont absentes dans les dévers, on est clairement sur une via ferrata escalade

À mon arrivée je me suis même demandé si j’allais pouvoir la faire Jusqu’à l’arrivée de 4 espagnols
Je me suis dit j’ai plus le choix je dois continuer . Finalement au bout de 30 min d’efforts je suis enfin arrivé en haut
Je suis retourné en bas pour récupérer Julie et les enfants, devinez quoi ces 4 espagnols qui m’avaient bien motivé aucun n’a fait la via.
J’avais quand même apporté une 70 M car il est conseillé d’avoir une corde pour descendre en rappel.

Je suis parti tellement vite que j’ai laissé la corde dans le sac en bas.

Donc de toute façon J’ai pas le choix j’aurais pas pu redescendre après 800 km.
On s’est ensuite baladé à Barcelone, nous avons fait La via ferrata cala del moli à Sant feliu de guixols, cette via ferrata est adaptée pour les enfants et vraiment cool En bord de mer les pieds dans l’eau .

Michel

Le Puits de sous les Nods, vers Lizine

Cette cavité est pointée sur les cartes IGN sous l’appellation « Puits des Nods » (47.067046,6.002621).
Elle se situe dans la forêt des Serpents, au NE du village de Lizine.

Au fond d’une vaste doline rocheuse, on découvre sur son flanc Ouest une sorte faille esthétique dominant un puits d’une petite vingtaine de mètres.
Bien que proche de chez moi, je n’y

étais jamais descendu car il m’avait semblé que les spits n’étaient pas terribles. Avec Daniel, on y retourne avec du matériel d’équipement et à minima tenter une compo de sa belle entrée.


Arrivés sur place, les plaquettes ne tournent pas dans le vide et se positionnent bien….tant mieux.

Un fractio intermédiaire se présente et me semble aussi fiable. Notre C40 suffit. On prend pied au sommet d’une pente raide. Comme il n’y a pas de topo, on sait pas trop ce qui nous attend. Une belle et haute faille concrétionnée se présente. De nombreux ossements bovins et équins jonchent le sol.
C’est sûr que pour celui qui fait pas de photos, il en a vite fait le tour mais pour nous, c’est parfait.

De plus, ces cavités modestes sont très peu visitées et donc dans un bon état de conservation.

Guy



Journée « dépassement de ses limites », mercredi 3 mai, à la Belle Louise

Petit compte rendu à deux voix, raconté par Daniel et Céline.


Céline :dans la continuité de ma ‘formation équipement’, et pour aller en progressant, Jean Lou me propose de me frotter un peu aux verticales de la Belle Louise, que je n’avais encore jamais eu l’occasion de fréquenter.

La cavité est classée en ‘pff’ 4 dans les belles du Doubs, et je suis assez enthousiaste ce matin .
Daniel :
JLou a une sortie de prévu à la Belle Louise avec Céline il me propose de les accompagner, le P48 me viens tout de suite à l’esprit, je ne réfléchis pas trop longtemps c’est l’occasion de se tester sur un grand puits.

Céline :
petit café et croissants au soleil en mode ‘fonctionnaire’ , au soleil , ça fait vraiment du bien de retrouver la spéléo d’été.
Le puits d’entrée a même un petit air de paradis , tout en fleurs et en ail des ours.

Daniel :
Magnifique gouffre que je découvre avec son P48 impressionnant malgré tout, les lucarnes au pied du puits d’entrée sont très esthétiques et la lumière naturelle arrivant du puits a une tonalité toute particulière qui retient l’attention, comme un filtre naturel.
Céline :
C’est vrai que la lumière est spéciale ici, vu du bas, je trouve que l’on pourrait s’imaginer au fond de l’eau , levant le regard vers la surface.
L’équipement se fait assez facilement : ici , pas cent trente mille spits mais de bonnes

vielles broches visibles à 15 mètres. Avec Jean Lou à portée de regard , même pas peur !
Les verticales sont magnifiques et à la hauteur de leur réputation.

Et voilà, Daniel à la Belle Louise ! ….maintenant, il peut tout faire !

Daniel :
Nous passons par les beaux volumes des salles de décantation, la suite de notre progression nous amène au puits des cannelures de toute beauté avec sa couleur de roche très claire et sa surface
polie, nous terminerons par la grande cheminée d’où coule une pluie fine qui alimente un petit bassin.

Céline : Un peu de progression horizontale, j’apprécie toujours beaucoup, et ça finit de faire de cette grotte une cavité ou il ne manque rien !
Daniel :
Une belle découverte pour moi et un bon moment partagé avec Céline et Jlou.

Céline :
Je ne sais pas, il y avait quelque chose de doux et de serein dans cette sortie, ni froid ni galères, juste quelques gazouillis d’oiseaux et de Gcpm (ben oui on fredonne au retour), et un sentiment de paix. Je n’avais encore jamais été sous terre avec Daniel et c’était un plaisir !

Céline est devenue une « PRO » de l’équipement !

Daniel et Céline

Rencontre photo-spéléo entre amis.

Ca faisait pourtant un bout de temps que la communication était dans les tuyaux …. les stagiaires potentiels pour assister au stage photos-spéléo proposé ne se bousculent pas. Il est vrai que les week-end à rallonge de ce mois de mai sont très prisés.

Qu’importe, nous sommes une bonne bande d’animateurs à avoir bloqué les dates depuis un bout de temps: Nathalie, Romain, Vincent avec sa compagne Stéphanie, Olivier et moi.

Véro et Léo sont aussi partants pour se faire plaisir avec nous dans notre passion favorite. Je propose à Gérard de se joindre à nous.

Christophe se propose également de nous accompagner. La seule différence avec la formule initiale est qu’on se débrouillera pour l’intendance et qu’on partagera les frais entre tous.

J’avais proposé la Belle Louise comme terrain de jeu mais le ruisseau qui s’y jette coule encore un peu et de toute façon, une blessure en forêt juste avant le WE aurait bien compromis pour moi une progression dans les puits.

La météo est mitigée et on en tient compte pour réfléchir à des idées de cavités en compilant l’inédit et l’intérêt photogénique.

Pour Olivier, Thibaut venu nous rejoindre pour la journée, Véro, Léo et Nathalie, c’est la direction des gorges de Noailles qui est prise. La plupart d’entre eux ne connaissent pas ni les Faux Monayeurs-Pontet, ni la Baume Archée.

Quand au reste de la troupe (Romain, Gérard, Vincent, Stéphanie, Christophe et moi), je leur propose une mine de gypse insolite du côté de Salins les Bains.

L’accès se fait un peu au radar dans une forêt en pente bien enchevêtrée d’arbres tombés au sol. A peine Christophe a t il eu le temps de nous informer qu’il n’avait jamais trouvé une seule morille de sa vie que Romain tombe sur quelques beaux spécimens !

Le développement de la mine n’est pas très important mais les spots sont variés et conforts. Les veines de gypse ondulantes entre les couches plus rosâtres sont très esthétiques.

Gérard, Vincent et Stéphanie optent pour la technique Light painting tandis que Romain, Christophe et moi utilisons les flashs déportés. On passera une partie de la journée à s’amuser dans ce petit studio.

Le retour se fait par le site incontournable des Sources du Lison. La soirée s’annonce festive avec une choucroute royale préparée par Christine + une salade de fruits pour digérer tout ça !.

Pour la journée de dimanche, on laisse les suggestions venir en fonction des envies mais aussi du timing car certains repartent déjà ce soir pour laisser un peu de place à la famille durant ce we de 3 jours.

Nathalie propose un gouffre proche qui ne figure pas encore dans les « cavités photogéniques au départ de Montrond » : le Gouffre du Naud. Léo, Romain, Christophe, Olivier sont partants.

Gérard, Véro, Vincent, Stéphanie optons pour une cavité d’initiation proche de Nans/Sainte Anne : la grotte de Vau.

Léon …Euh non Léo !

En arrivant sur le cul de sac place à bois, on tombe sur des dolois forts sympathiques. Ils ignoraient qu’une grotte se trouvait à proximité et comme l’accès est facile, ils nous accompagnent.

Bien sûr, les niveaux d’eau actuels ne nous permettront pas de passer les voûtes mouillantes mais les volumes proches des entrées sont très intéressants et variés. On repasse la boîte aux lettres pour le casse croûte de midi en extérieur et rebelotte pour refaire crépiter les flashs et autres barres lumineuses une seconde fois.

Pour la journée du 1ier mai, nous sommes encore 5 : Vincent, Stéphanie, Olivier, Véro et moi.

Comme nos amis belges ne connaissent pas encore la Baume Archée, c’est l’option choisie pour cette ultime vadrouille photo. On choisiras l’accès depuis le vieux pont de Mouthier bas et on passera 2 bonnes heures dans cette caverne qui a tout pour plaire.

Au retour, nous prendrons encore le temps de faire un petit aller-retour à la Baume de Lods.

Gouffre du Naud -Romain Venot

Ce Week end fut une belle bouffée d’air frais entre personnes de bonne compagnie !

Une sélection de photos ICI (avec en légende le nom de leurs auteurs)

Guy

SORTIE DU 1ER MAI

Nous nous retrouvons au refuge, où commence la séance de Brainstorming habituelle, quelle cavité ?, avec quelles conditions météo ?, un trou pas trop rabâché  genre Ouzène ou Cavottes.

La dernière fois que j’avais émis une idée de trou, on s’est retrouvé couvert de boue à la Bêcherie. Les copains ne me jettent plus de cailloux quand on se rencontrent, l’ambiance s’améliore donc ! (je crois qu’ ils ne m’en veulent plus).

C’est avec un peu de méfiance donc que je propose le gouffre de Naud, la partie aval que seulement deux personnes du groupe connaissent, préparation matos et direction les Gratteris.

En bas de la doline je suis rassuré car un tout petit filet d’eau coule dans la perte, Sarah à l’équipement à la base du premier puits. Arrivé sur la vire surplombant le P20 on se rend compte que l’on a bien les mousquetons mais pas les plaquettes,

c’est ma faute, c’est ma très grande faute, dans mes souvenirs, je pensais que c’était broché (fait pas bon vieillir !). Heureusement Sarah a dans son sac (dans la voiture) quelques plaquettes.

Courageusement elle remonte donc et retourne chercher le matériel et revient continuer l’équipement du P20.

Au moment de descendre elle sort la corde du kit pour vérifier si la longueur et bonne vu du Sommet du puits la corde semble trop courte, re-modification de l’équipement. Bref pour équiper deux malheureux puits pas loin d’une heure. Il y a des galères comme ça, ça fait aussi partie du charme de la spéléo. Vu l’heure, on casse croûte en bas du P20 et enfin on attaque le méandre aval, pas de problème particulier de progression, ça me parait plus large que dans mes souvenirs (recalibrage ?).

Les puits sont équipés en fixe et juste un peu d’eau dans le grand puits. Progression dans les magnifiques méandres du fond jusqu’à la diaclase terminale,

où l’on arrive à péniblement se croiser pour que tout le monde puisse aller jusqu’au bout tout ça dans un brouillard à couper au couteau.
Retour sans problème, sortie dehors avec un rayon de soleil bien venu.

Nous trouvons la famille Gros en train de faire la sieste bien installée dans des hamacs

qui paraissent très confortable et quand j’ai le malheur de demander aux filles si elles ont fait une bonne sieste, je me fais rabrouer par qu’on est sortis trop tôt et qu’elles n’ont pas pu en profiter !
Retour au refuge, lavage du matos et la petite bière traditionnelle avant de se quitter.

Les photos ICI
Jean-lou

Trop d’eau au gros Gadeau

4 personnes répondent présent à une proposition de sortie un vendredi : Jean Lou, Michel, Emmanuel et moi bien sûr.

Depuis quelques jours, le temps est plutôt sec alors Jean Lou propose d’aller faire un tour au gouffre du gros Gadeau. Puisqu’il propose gentiment de préparer tout seul le matériel (que nous interprétons par « le ranger et le laver aussi tout seul !»), nous acceptons poliment et décidons de nous donner rendez-vous sur place. Tout le monde est à l’heure, ou presque. Michel nous rejoint un peu plus tard, après que sa voiture ait retrouvé un peu de vigueur pour accepter de démarrer.

Au gros Gadeau, on est tout de suite dans l’ambiance. Le ruisseau qui se jette dans le puits d’entrée et nous accompagne jusqu’au syphon a un bon débit aujourd’hui.

Je suis à l’équipement mais, ne retrouvant pas les spits qui permettent de faire un équipement hors crue, je cède ma place à Jean-Lou. Il faut dire que les deux ou trois passages en pendule sous la cascade m’ont vite refroidit…
Arrivés à la quatrième verticale, les choses se compliquent. Les spits sont pour la plupart HS et Jean Lou doit faire valoir ses talents d’équilibriste pour aller installer des amarrages à des endroits improbables. Malgré cela, nous nous rendons compte que la visite va tourner court car l’équipement se fait désormais « en crue » et Jean Lou peut en témoigner !

Nous remontons alors tous les quatre, satisfaits par cette sortie certes un peu courte, mais dans une ambiance inhabituelle à cause du vacarme omniprésent des cascades.


De retour sur le parking, nous soulageons Jean Lou de sa lourde tâche et préparons le matériel pour une réintégration rapide.

Les cascades et l’ambiance humide auront rendu les cordes et nos combis plus propres qu’elle ne l’étaient le matin.
En résumé, un bon petit décrassage cette sortie mais nous y retournerons avec moins d’eau.

Une sélection de photos ICI

Damien

Initiation des enfants aux Cavottes un samedi pluvieux.

Compte rendu Adan/Manu : sortie à la grotte des Cavottes samedi 15 avril 2023.

Arrivé à Montrond le Château, au local, on trouve Jean Lou, Michel avec Julie et leurs enfants Laurent, Lucas, Lana et Louise. On est descendus dans la grotte, ça glissait au début puis on est passés dans un conduit à quatre pattes. J’étais trop content d’être là. Il y a une bonne ambiance. On est passés par des coins très secrets. On a mangé tous ensemble les casses croutes et compotes qu’ont avaient emporté dans des bidons. Les grands portaient les sacs. On a descendus la paroi (ressaut 7m) c’est J.Lou qui nous expliquait tout Michel nous assurait d’en bas. On est allés voir des grandes salles. On a fait de la pâte à modeler. On a vu le nain de jardin tout en haut et on s’est douchés sous une cascade.

Puis on a fait une pose pour faire le noir de chez noir. Ensuite on a encore exploré la grotte et on a remonté la paroi sur la corde avec le Croll, la poignée et la pédale. Michel nous aidait en bas J.Lou et papa en haut. Avant de ressortir de la grotte, on est passés par une tyrolienne. Ce que j’ai bien aimé c’est le noir de chez noir avec le bruit de l’eau dans le fond. Le plus impressionnant ce sont les passages étroits. C’était une belle journée avec des nouveaux copains et copines.

Adan

Merci à tous pour cette belle journée conviviale sous couvert de la bonne humeur et de la bienveillance entre tous qui a permis de dépasser les craintes et passer des obstacles qui a première vue paraissaient infranchissables, bravo. Et pour reprendre la phrase de Jean Marc dans un précédent compte rendu : » Un grand merci à notre maître spéléo à tous Jean Lou pour l’accompagnement » Manu.

Compte rendu Lana, Laurent, Louise, Lucas

C’était une super journée, arrivée sur place j’avais peur de ne plus remonté mais heureusement j ai réussi. Je vous avoue lors de la descente du petit 7 mètre j’ai agripper j-lou j’avais trop trop peur . J’ai fait pour la première fois une tyrolienne c’était trop bien .A bientôt tout le monde

Lana 12 ans

Super ambiance avec de nouvelles connaissances ,j’ai adoré cette sortie en spéléo avec

Papa, Maman, Manu, J-lou, Adam ,et mon frère, et mes sœurs.

J’ai adoré j’était déjà venu au cavottes avec Guy et papa il y a pas très longtemps mais nous étions pas allés si loin . Je suis très ravi d’avoir rencontré Adan j’espère le revoir lors d’autre sorties avec nous tous .

Laurent 16 ans

Mon moment préféré c’était le défi que Manu ma lancée passé le faux pas seule sans l’aide de personne et retrouvé mes frères de l’autre côté. A bientôt

Louise 10 ans

Le GCPM va bientôt avoir un nouveau membre je vais m’inscrire je m’appelle Lucas j’ai 14 ans j ai adoré cette première vrai sortie en spéléo j’adore les

Défis sportifs j’aime les étroitures les descentes les remonté et explorer.

Du haut de mes 1M80 j’ai hâte de vous rejoindre et de progresser afin de suivre l’exemple de mon père Michel . A très vite

Lucas 14 ans

Une belle sortie avec les enfants de Michel, Julie, Manu en initiation ils ont tous bien réussi leurs sortie aux cavottes , grâce à la bienveillance et pédagogie de maître spéléo J.Lou merci à Manu, J.lou, Michel.

Bravo à Julie et Lana qui se sont surpasser même si Lana a failli repartir avec la jambe de J.Lou tellement qu’elle s’est agrippée lors de la descente du ressaut de 7 mètres .

( Adan, Lana, Laurent, Louise, Lucas )

( Compte-rendu réalisé par les enfants )

A bientôt au GCPM

Le Gouffre de Foye en images

Cette cavité d’initiation figure sur le tome 1 des Belles du Doubs. (page 21).

Comme Daniel ne connait pas encore, nous nous retrouvons devant l’église de Myon pour aller y faire crépiter nos flashs.
Le pointage IGN n’est pas fiable car une centaine de mètres trop au Sud. (Pour l’accès, voir plan joint sur le lien piwigo en bas de l’article )

Depuis qu’il est sur le topoguide, de nouveaux spits ont été plantés : une main courante en pente douce nous conduit à un Y plein pot.

Après avoir descendu un bon tiers du P25, si l’on regarde au-dessus de nous, on se rend compte qu’il y a en fait deux puits reliés par un beau pont rocheux moussu.

L’arrivée sur la cône d’éboulis est agrémenté par pas mal d’ossements de bovins/équins mais aussi de quelques salamandres.
On enchaine de suite avec le P15 qui suit, bien différent du précédent avec une déviation déjà en place.

La base de la verticale se présente en pente raide dans un volume concrétionné. En bas, un court replat précède un conduit parsemé de gours plus ou moins pleins.

Daniel tente de jeter un œil sur les cheminées encore équipées qui font suite.

Nous passons 3 bonnes heures à essayer de donner une idée du gouffre en quelques images représentatives.
Cette cavité, bien que modeste, a toute sa place dans un topoguide pour une découverte du milieu souterrain avec initiation sur cordes.

Les photos et le plan d’accès ICI

Guy

Petit tour au gouffre du Brizon

RDV est donné à 10h au GCPM avec JLou, Michel, Manu.

Il n’y a pas d’eau let’s go ! 11h

Arrivés en bas du P8 on échange les kit pour une question de pratique.
J-Lou part devant , Michel et Manu Arrivé en bas du P25 il manque un kit, JLou et Michel ont un kit

sauf Manu qui a oublie le kit en haut, Il remonte rapidement.

Après ça Jean-Lou découvre un nœud Cabestan sur la corde C71 déjà mis en place. jean-Lou nous renvoie le kit… on perd 2 minutes.

On descend jusqu’au R4, après ça la douche, donc on remonte à la surface.

Ils apprendront par ce compte rendu que j’ai moi-même ( Michel ) enkiter la C71.

Retour aux gîtes 14h Julie et Lana, Louise nous rejoignent .
Une belle sortie spéléo GCPM

Michel