SORTIE DU 1ER MAI

Nous nous retrouvons au refuge, où commence la séance de Brainstorming habituelle, quelle cavité ?, avec quelles conditions météo ?, un trou pas trop rabâché  genre Ouzène ou Cavottes.

La dernière fois que j’avais émis une idée de trou, on s’est retrouvé couvert de boue à la Bêcherie. Les copains ne me jettent plus de cailloux quand on se rencontrent, l’ambiance s’améliore donc ! (je crois qu’ ils ne m’en veulent plus).

C’est avec un peu de méfiance donc que je propose le gouffre de Naud, la partie aval que seulement deux personnes du groupe connaissent, préparation matos et direction les Gratteris.

En bas de la doline je suis rassuré car un tout petit filet d’eau coule dans la perte, Sarah à l’équipement à la base du premier puits. Arrivé sur la vire surplombant le P20 on se rend compte que l’on a bien les mousquetons mais pas les plaquettes,

c’est ma faute, c’est ma très grande faute, dans mes souvenirs, je pensais que c’était broché (fait pas bon vieillir !). Heureusement Sarah a dans son sac (dans la voiture) quelques plaquettes.

Courageusement elle remonte donc et retourne chercher le matériel et revient continuer l’équipement du P20.

Au moment de descendre elle sort la corde du kit pour vérifier si la longueur et bonne vu du Sommet du puits la corde semble trop courte, re-modification de l’équipement. Bref pour équiper deux malheureux puits pas loin d’une heure. Il y a des galères comme ça, ça fait aussi partie du charme de la spéléo. Vu l’heure, on casse croûte en bas du P20 et enfin on attaque le méandre aval, pas de problème particulier de progression, ça me parait plus large que dans mes souvenirs (recalibrage ?).

Les puits sont équipés en fixe et juste un peu d’eau dans le grand puits. Progression dans les magnifiques méandres du fond jusqu’à la diaclase terminale,

où l’on arrive à péniblement se croiser pour que tout le monde puisse aller jusqu’au bout tout ça dans un brouillard à couper au couteau.
Retour sans problème, sortie dehors avec un rayon de soleil bien venu.

Nous trouvons la famille Gros en train de faire la sieste bien installée dans des hamacs

qui paraissent très confortable et quand j’ai le malheur de demander aux filles si elles ont fait une bonne sieste, je me fais rabrouer par qu’on est sortis trop tôt et qu’elles n’ont pas pu en profiter !
Retour au refuge, lavage du matos et la petite bière traditionnelle avant de se quitter.

Les photos ICI
Jean-lou

Une réflexion sur « SORTIE DU 1ER MAI »

  1. sarah bouveret

    Ca aurait été une sortie du 1 avril j’aurais compris mais la.. Digne d’une comédie dramatique cette sortie ^^

    Répondre

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