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La lave et les Cavottes- 26 et 27 Mars 2022

Récit par Emilie
Ce samedi j’avais envie de faire une sortie spéléo dans un trou que je n’avais pas encore visité, alors j’ai proposé la lave ! Ça tombe bien, Didier ne l’avait pas fait non plus donc il était content de venir aussi. RDV classique, 9h30 au gîte pour Didier, Christophe R et moi.

La veille Christophe Berna m’a envoyé un mail pour annoncer la couleur « le 2ème puits est bien arrosé, bonne douche ! », mais on ne s’est pas laissé décourager. On apprend également que Jean Marc et Nico seront de passage dans le coin dimanche, ils feront également la lave en profitant de notre équipement. Ça tombe bien pour nous, ça veut dire pas de déséquipement ! (et pour eux pas d’équipement !)

Préparation des kits puis on se rend  aux abords du trou. On commence à équiper une main courante pour descendre, puisque l’ancienne branche qui servait auparavant à descendre a cassé récemment………..

On entame la descente en passant par un tuyau (bel aménagement du GCPM) avant d’arriver dans le premier puits. Il est bien fractionné donc la descente se fait avec un bon rythme, l’équipement est bon également. Puis arrive le 2ème puits, et là, effectivement, l’eau commence à couler le long des parois, et comme le trou n’est plus broché mais spité à partir d’ici, je prends bien l’eau pendant que j’équipe ! Surtout au niveau du pendule juste avant d’atteindre le fond, car je ne trouve pas la suite, et l’équipement en mono point du dernier jet ne me plait pas tellement… On arrive tout de même à se poser dans la lucarne qui amorce le départ vers la suite du réseau. la suite est assez glaiseuse jusqu’à la galerie basse et on part explorer la galerie du bon Louis, très jolie et glaiseuse. On commence à s’installer pour manger, mais vu qu’on est trempé on commence vite à se refroidir… Alors Didier nous propose de remonter manger dehors, et c’est effectivement une très bonne idée vu le soleil qui nous attend. On attaque donc la remontée, et arrivée à la base du 1er puit, je casse mon pantin ! Dommage il m’a manqué sur les 40 derniers mètres… On remonte en environ 1h, ce qui n’est plutôt pas mal, et on s’installe pour manger, le déséquipement ce sera pour les autres.

Enfin c’est ce qu’on pensait ! Mais pour différentes raison l’équipe de Jean Marc a préféré s’aventurer dans un autre trou dimanche, donc Christophe et Lisa R sont retournés déséquiper la Lave mardi soir.

C’était une très jolie sortie, courte, mais qui vaut vraiment le détour. La 2ème partie des puits mériterait vraiment un petit travail de ré-équipement (notamment au niveau du pendule équipé en simple…)

Merci à Didier et Christophe pour cette jolie sortie !

La suite par Jean Marc
Début d’autonomie sur corde pour Mathys Jeannin !!
Ce dimanche 27 mars, j’ai le plaisir de partir en spéléo avec Nico mais surtout avec Mathys, chose que je n’avais pas fait depuis le camp dans les Bauges l’année passée. Donc départ de Lyon après une nuit assez courte pour Mathys et moi, c’est Nico qui conduira et moi qui ferai le copilote, mais le manque de sommeil aidant, nous laissons Nico seul à la conduite ce qui a eu comme conséquence de louper une ou plusieurs sorties d’autoroute…résultat, on sort à Auxonne…ce qui ne nous rapproche pas de Montrond !

Il était prévu au départ de profiter de l’équipement laissé par Christophe la veille à La Lave mais comme Mathys vient avec nous, on préfère partir sur la classique des classiques Les Cavottes afin de lui apprendre à manipuler sur corde en vue de prendre de l’autonomie, son but étant de devenir un vrai spéléo comme papa mais plus jeune, no comment bien sur…

Balade tranquille jusqu’au ressaut de 7 ou l’on aperçoit un nombre de corde assez inhabituel pour ce petit rappel de 7M, effectivement, nous nous retrouvons au milieu d’un exercice SSF du 93 !

Je trouve une petite place au milieu des mousquetons, poulies, cordes… Nous décidons de partir directement sur le P20 pour laisser les collègues finir leur exercice depuis la salle des dunes tout en leur précisant de bien laisser notre équipement en place, ce serait tellement facile de tout démonter vu toutes les cordes dans le puits.

On décide de descendre le P20 pour que Mathys se fasse aux manips et qu’il commence à intégrer les gestes utiles à sa sécurité et il se débrouille comme un chef avec les conseils de Nico. S’en suit un petit passage dans la boîte aux lettres pour mes deux compères du jour avec plusieurs tentatives pour chacun de la remonter, tentatives complétement vaines…

Retour tranquille avec casse-croûte à l’endroit où Mathys mangeait quand on faisait Les Cavottes avec Benoit, séquence nostalgie pour le grand… puis sortie sous un soleil radieux, visite aux entrées de la Belle Louise et de La Lave, histoire de mettre l’eau à la bouche de Nico pour nos futures sorties ! Et ensuite retour à Lyon dans les bouchons typiques du dimanche soir…

JEAN-MARC

Et le final par Christophe

On pensait programmer pépère le déséquipement de la Lave le week-end prochain, mais la météo oblige à aller beaucoup plus vite.
J’avais demandé à Guy de m’accompagner dans cette sortie express, et il avait répondu favorablement, mais il doit se faire opérer prochainement. Ca n’est pas raisonnable pour lui d’aller sous terre.
Lisa se propose et on programme ça pour mardi 29 mars.
On passe au gîte pour prendre la corde d’entrée et après quelques péripéties (entre autre, la porte du local matos qui se referme avec nos clés à l’intérieur) nous sommes au bord du trou à 20h00

Déséquipement sans soucis en à peine 1heure. Le second puits mouille toujours.
Il serait intéressant et utile de brocher de cette seconde partie.
L’accès à la galerie du beau louis nécessite un pendule qui pourrait certainement être évité par une petite vire et accès par l’autre lucarne

Christophe et Lisa

La Combe aux Prêtres : Le Retour !

Premier plan gauche à droite : Bob, Cossimo, Sarah, Rodolphe, Alain – Second plan gauche à droite : Benoit, Damien, Lucie, Nico, Gabriel, Didier, Soso, Gérard, Jean No et Guy

Deux mois tout juste après une séance photo-spéléo à la Combe aux Prêtres (voir le CR : https://speleo-gcpm.fr/la-combe-aux-pretres/ ) , le couvert est à nouveau remis dans cette cavité.

Cette fois-ci, grâce à l’initiative de Gérard, la possibilité est offerte aux autres chlostrophiles de notre club de s’y joindre.
Lors de l’AG du Comité spéléo Régional du WE précédent, la cavité avait été complètement équipée pour en permettre la traversée (les cordes sont donc restées en place une semaine de plus.)

Voilà donc une très belle occasion à ne pas louper pour découvrir ou redécouvrir cette cavité réputée du sous sol bourguignon !

Récit groupe photos (Guy) :
Avec Jean-No, Lucie et Damien nous arrivons au point de RDV à l’heure. Tout le monde est déjà là !

Je réalise en arrivant sur place qu’il s’en est fallut vraiment de peu de chose pour que ce réseau de 28,530 km de développement soit toujours inconnu de l’homme ! L’entrée est située dans la falaise artificielle qui borde le site d’extraction et qui sert aujourd’hui de parking. L’entrée de la Rochotte a quand à elle, été ouverte en 2004 suite aux remontées des cheminées depuis l’intérieur du réseau.

Ca papote, ça papote et l’heure tourne ! Vite une photo de groupe avant la descente car il y a bien peu de chance qu’on se revoie tous ensemble en soirée.
Une autre équipe crée à l’initiative de Vincent Schneider est venue relever les info accumulées dans les sondes de débit. Vu l’affluence, ils préféreront faire la traversée dans l’autre sens pour limiter les attentes…Merci à eux aussi !

Galerie avant la vire (Gérard)

Au fil de la journée, nous constaterons que c’est la foule des grands jours à la Combe : entre 45 et 50 personnes ! ( 18 véhicules comptées sur le parking !).

Puisqu’il est question de tenter quelques images dans le grand P50, on laisse partir nos collègues du club devant. Ce n’est pas pour rien qu’il n’y a que peu de photos de cette grande verticale car elle n’est pas évidente à mettre en image. Gérard s’y colle depuis le bas avec un Godox à ses cotés et un second pendu sous Marion qui descend doucement. Quant à moi, j’essaie de me pencher au plus près pour tenter quelques shoots depuis le haut.

Parvenus en bas, il est déjà l’heure de casser la croute. On se scinde ensuite en 2 équipes : je reste avec Marion, Soso et Alain. Gérard sera avec Sarah, Cosimo et Didier. La prochaine photo sera celle de la cascade que l’on aperçoit en arrivant à la base des puits.

Marion et ses clones ! (Guy et Gérard pour le post traitement)

On laisse à gauche la galerie Ben. Plus loin se présente le fameux Pont de singe où l’on se surprend à marcher sur l’eau !
La progression n’est pas bien compliquée; De plus, la visite est guidée donc on ne risque pas de se perdre !.

Arrivés au niveau du récif qui trône au milieu de la rivière, une ribambelle de spéléos nous croise ….ça n’arrête plus.
Soso propose qu’on essaie une ou deux compo et on ne se fait pas prier car le passage est chouette comme tout.

Bientôt, la seconde équipe photo nous rejoint et nous ne nous quitterons plus jusqu’à la sortie. Le passage des gours qui suit est de toute beauté.
Nous voilà au passage de la vire. A ce niveau, les spots s’enchaînent les un après les autres et ils sont variés.

Pas facile de rentrer les fistuleuses du plafond dans la boîte, surtout si l’on veut qu’un modèle donne l’échelle.
Ce qui m’aura frappé et ce, presque tout au long de la visite, ce sont ces plafonds tourmentés de marmites inversées. En général, cela rend très bien en photo.
L’heure tourne, nous arrêtons les photos. Soso propose qu’on fasse un aller-retour dans la galerie Nord pour le plaisir car a elle aussi un potentiel de spots intéressants .
Ensuite, c’est la chatière (qui passe bien) et nous retrouvons un moment le débit conséquent de la rivière.

Arrivés à la base des puits, il y a du monde, forcément !
Nous retrouvons la lumière du jour conquis par notre super sortie et impatients de voir si l’on aura sortit quelques images sympas de cette virée.
Après quelques échanges des plus sympathiques, on ne tarde pas trop pour prendre congé de la troupe car il y a de la route qui nous attend.

Un TRES GRAND MERCI à nos hôtes de nous avoir offert ainsi « la Combe » sur un plateau.

Guy

Marion, la Sirène de la Combe (Guy)

 

Récit visite de la cavité en faisant la traversée (Lucie) :
Alors que je désespérais de ne pas pouvoir venir à cette « belle sortie » (m’avait-on soufflé…), je saute sur l’occasion dès que mon samedi, a priori surchargé, se libère soudainement.

A vrai dire cela tombe vraiment, mais alors vraiment bien, et me voilà partie en compagnie de Guy, Jean-Noël et Damien direction Francheville, en Côte d’Or. Sacré comité d’accueil à l’arrivée : on retrouve quelques camarades du GCPM (et du SCV70 !), ainsi que le reste de la team photo, Gérard et ses acolytes.

Il y a foule devant l’entrée principale, et c’est peu dire : un groupe de spéléo en provenance de Paris a même fait le déplacement, une jolie opportunité pour eux comme pour nous étant donné que le trou est resté exceptionnellement équipé !

Nous quittons la carrière et son parking direction quelques centaines de mètres plus loin, au milieu des bois : c’est là que se trouve la seconde entrée (anthropique celle-ci), bien plus commode à descendre qu’à remonter… Effectivement, pratiquement 100 m de puits nous attendent y compris un superbe P50 dont le fractionnement me laisse encore de vertigineux souvenirs.

Arrivés au pied de cet enchaînement de puits, nous ne sommes pas mécontents d’avoir chaussé nos bottes pour crapahuter dans la rivière, quoique nous ne tardons pas à nous retrouver immergés jusqu’à la taille peu après le pont de singe. Ce qui n’est pas plus mal car chacun trouve qu’il fait particulièrement chaud !

Galerie Marmites (Gérard)

Nous apercevons ci et là de beaux exemples de marmites ou encore des plafonds de fistuleuses très photogéniques, sans compter certains phénomènes géologiques tels que la formation de ces nodules de chaille dont l’aspect extérieur rappelle celle des scories de réduction et qui furent aussi utilisés il y a quelques 6000 ans par nos ancêtres comme substitut au silex.

Poursuite de la traversée avec passage d’une vire au-dessus de la rivière en mode canyon, puis ramping dans un laminoir humide… Nous ne tardons pas à arriver au syphon où nous rebroussons chemin, la plongée n’est pas au menu du jour !La remontée est rapide, pour cause : seulement 30 m de puits équipés de deux cordes. Il n’est pas encore 15h quand nous sortons et décidons de nous rendre à la résurgence de la rivière, le Creux bleu (qui n’a pas volé son nom), près de 20 km plus loin dans un charmant village.

De retour à la carrière, nous patientons encore un peu (beaucoup !) et, miracle, la team photo émerge du trou vers 19h. Chacun se réjouit de cette sortie qui vaut vraiment le détour et qui comble de bonheur aussi bien les amateurs de grandes verticales que de rivière souterraine. En bref, une très chouette sortie où il y en a pour tous les goûts !

Le Pont de Singe (Gérard)

Toutes les photos ICI

 

Lucie

 

Objectif Photo … Dans les étoiles !!!

L’enclume

CR Gérard

Cette seconde sortie photo en Côte d’Or, après la Combe aux prêtres en janvier, avait pour cadre la grotte de Neuvon via « la porte des étoiles ». Une troisième sortie est prévue le 19 mars pour photographier les spots manquants à la Combe aux prêtres, elle sera également ouverte aux membres du GCPM.

Ces sorties ont pour but de compléter la collecte des images en vue d’illustrer le futur guide spéléo de la Côte d’Or, en supplément des nombreuse photos déjà recueillies.

Cette sortie était ouverte aux spéléos du GCPM et a réuni 13 participants :
Marion MONGOUR, Didier LEFEBVRE, Didier LAMOTTE, Cosimo TORRES, Patrick SOLOGNY pour le CDS21, Sarah BOUVERET, la famille RAGUIN, Jean-Noël GRAPPEY, la famille ROLLET et moi-même.

Pour ma part, je connaissais déjà les lieux pour avoir participé à la dernière journée porte (des étoiles) ouverte au Neuvon avec Guy Decreuse. J’en gardais le souvenir d’une sortie exigeante d’un point de vue physique et technique. Au vu de mon état de forme actuel, je ne me serais pas lancé dans cette séance photo

si je n’avais pas eu la certitude d’être aidé par une équipe du CDS21 très au point.

Nous avons constitué deux équipes indépendantes de taille égale avec pour objectifs la photo et la visite. Nous nous sommes arrêtés au niveau de l’accès à la rivière des Chailles.

Le but est atteint et l’on a pu travailler sur une dizaine de spots différents dans la zone comprise entre la galerie de l’As de pique et l’accès à la rivière des Chailles. Les deux équipes se sont retrouvée dans le secteur de l’enclume

et ont collaboré pour les dernières prises de vues et le transport du matériel. Il reste, bien évidemment, un énorme potentiel photo dans ce réseau au-delà de la salle du Putch, mais qui nécessiterait, je le crains, de grosses sorties avec bivouac ou de très longues séances.

Comme je l’avais pressenti la centaine de mètres de puits de la porte des étoiles n’a pas été de tout repos pour moi, mais j’ai pu bénéficier de l’aide et des conseils des dijonnais qui ont même installé un balancier dans une verticale pour m’aider à sortir.

Grosse fatigue donc mais également une moisson de photos intéressante (je vous laisse juge).

Galerie de l’As de Pic

Une séance pleine et passionnante donc, qui nous a permis, dans un excellent esprit de partage et d’entraide de vivre notre passion en toute liberté (sans pass vaccinal !) et en toute amitié.
Gérard

CR Christophe

Cette sortie programmée ouverte au GCPM est une belle occasion de pouvoir enfin visiter ce réseau incontournable de Côte d’or.

Didier en profite même pour amener son fils Gabriel de 12 ans déjà bien aguerri.

L’accès Porte des Etoiles (PDE) est connu pour en avoir fait flipper quelques-uns dans un rappel guidé suivi d’une vire aérienne. Nous allons enfin découvrir tout ça

L’accès en plein champ au milieu de rien rappelle un peu l’accès au réseau de Milandre par le puits artificiel.

Rocher animaloïde

Quand on sait que le creusement de cet accès artificiel (PDE) aura duré 8 ans, on pourrait s’attendre à voir un énorme tas de déblai, mais que nenni, tout a été déplacé en lisière de bois et les dizaines de m3 évacués sont invisibles.

Dès l’accès on sent qu’un ou des ingénieux spéléos sont passés par là (on a ça aussi chez nous). Par ici un toit coulissant pour fermer l’accès, par là un ingénieux système de guidage de seaux sur tube acier (à la base du premier puits) et encore par-là, un indispensable système collecteur d’eau afin de la guider jusqu’au bas des puits.

Au départ on se dit que ça a été réalisé pour le confort des spéléos !! Le spéléo du 21 n’aimerait donc pas l’eau fraiche qui percole dans le cou dans les puits ?

Mais plus bas, on se rend vite compte de l’utilité du système. La zone de puits qui suit deviendrait vite très ébouleuse si de l’eau passait par là. Donc bravo les gars !

Le fameux rappel guidé n’existe plus. Il a été remplacé par un confortable passage sur câble type pont de singe. Pour la vire qui suit, je crois comprendre qu’elle a été équipée sur une nouvelle paroi.

Cela reste aérien et un peu acrobatique, mais avec quelques étriers tout devient beaucoup plus facile. L’équipement est très soigné avec toujours le petit bout de sangle qui aide bien ou le mousqueton supplémentaire pour se longer. Merci Soso.

On prend enfin pied dans le réseau et tout de suite on est dans du gros. Vu le souci de bien faire les choses dans ce réseau, personne n’est étonné de voir un super point chaud ou l’on tient facilement à 8 ou 10.

Après une petite pause casse-croûte, nous partons en direction de la salle de la Pérouse.

Ma lampe n’est pas assez puissante pour bien apprécier quelques gros volumes Le final est magnifiquement concrétionné avec de longues fistuleuses et de magnifiques concrétions en forme de mamelle.

Demi-tour pour aller rejoindre les copains qui font des photos dans le réseau des Chailles
Nous ne sommes même pas étonnés de découvrir des marches creusées dans les pentes argileuses (au retour, elles seront très appréciées).

L’Avalanche

La galerie prend la forme d’un méandre rectiligne avec un plafond blanc parsemé de touches violettes. Ce violet proche de l’améthyste est aussi étonnant qu’inédit pour nous !

Soso nous expliquera plus tard que nous sommes dans le Comblanchien et qu’il peut prendre cette couleur. Plus on avance plus on découvre la richesse et la variété des choses à découvrir.

La galerie de l’as de Pique, (magnifiée par Gérard) les superbes formes d’érosion, les corridors de calcaire brun parsemés de chailles. C’est grandiose !

Nous retrouvons l’équipe photo en action dans une petit réseau actif. Ils sont sur le chemin du retour. Gabriel ne se sent pas d’attaque pour pousser notre visite jusqu’à la salle du Putch mais ça ne fait rien, on en a déjà pris plein les yeux.

Retour en accompagnant un peu l’équipe photo dans ses derniers spots avec un final dans la zone de l’enclume.

Galerie d’accès avant la rivière

Nous fonçons vers la sortie au pas de course afin de ne pas générer trop d’attente au bas des puits. Jean No s’engage et…. aux 2/3 du puits, il pense que son baudrier est mal engagé dans son delta.

Coup de flip. Il faut redescendre, mais il n’ose pas faire une conversion de peur de tout décrocher et redescend donc délicatement sur croll / poignée. Au final + de peur que de mal.

Sortie sur un rythme soutenu pour tout le monde afin de ne pas trop faire attendre les photographes

A aucun moment je n’aurais imaginé être bluffé à ce point par la variété des formes d’érosion et la variété des choses à découvrir dans ce réseau. La prochaine fois, on amène les saucisses à griller sur le fourneau.

Un très grand merci à l’équipe du CDS21 pour avoir permis cette visite.

 

L’ensemble des photos : ici

Christophe

12 février : sortie au gouffre d’Ouzène.

Comme prévu, nous nous retrouvons à 9h30 au gîte, Didier, Manu, Alexandre, Lucie et moi, bientôt rejoints par Jean Lou, tout juste sorti de l’épreuve dite « de la boulangerie » (une sombre histoire de lecteur de carte bleue et de baguette à découper). Préparation du matériel (coaching de Didier et Jean Lou), et départ pour l’expédition. Sarah et Thomas, quand à eux , nous rejoignent directement au trou ( une sombre histoire de 15 coups de téléphone…).

On comprend aisément, dès le début, pourquoi cette cavité est qualifiée de « grotte école » : On l’attaque par une succession de fractionnements le long du P28, ainsi qu’une déviation un peu plus bas. Au passage, petite révision bienvenue pour moi !

Notre cheminement nous entraine ensuite dans la partie inférieure de la grotte, marquée par plusieurs belles salles, aux plafonds hauts et joliments concrétionnées. Un dernier boyau ferme cette partie, et Jean Lou ne manque pas de nous raconter la mésaventure du spéléo belge, resté bloqué là deux jours durant ! Pour ma part, je peine à me représenter comment il est possible d’être coincé à ce point .

Nous rebroussons alors chemin pour remonter manger dans la salle supérieure . Sarah est au déséquipement, et, une fois que son repas lui ait été rendu, nous ne nous attardons guerre dans cette zone plutôt frisquette. Nous attaquons cette fois la partie supérieure, chouettes passages à équiper d’une vire, contournant de multiples puits par des petits ponts naturels. Notre progression se termine en balcon, en haut d’une des salles précédemment visitée, et l’on y admire une magnifique cheminée, comme dirait Sarah « de toute beauté »

Retour à la surface dans la bonne humeur, un spéléo par fractionnement dans le puit d’entrée, tels des lampions après une guirlande… retour au gîte, rangement, petit café et tisane bien chaude pour se réchauffer. Encore une belle journée, bien agréablement partagée !

Céline.

Sortie au Bief Bousset, samedi 29 janvier 2022.

Après une première sortie initiatique aux Cavottes et quelques acrobaties techniques à la Grange, c’est en compagnie de J-Lou, Emilie et Jean-Marc que j’ai eu le plaisir de participer à mon deuxième baptême… et quel baptême !

L’entrée des Biefs Boussets vaut à elle seule le détour, surtout en période hivernale où les nombreuses stalactites de glace subliment les parois. Mes compagnons chevronnés ont


particulièrement apprécié cette énième redécouverte, malgré quelques glissades incontrôlées sur le premier ressaut gelé.

Poursuite des péripéties plus loin avec Emilie en tête qui équipe progressivement les nombreux ressauts et petits puits, un bon moyen pour moi de répéter encore et encore les gestes de bases.Si la descente ne me pose pas trop de difficultés, les premières remontées sont plus délicates : je m’empêtre dans mes pédales, m’acharne sur mon croll…

Heureusement que mes compagnons sont compréhensifs et patients !

En chemin vers le collecteur, Jean-Marc fait remarquer à la géologue amatrice que je suis cette curiosité géologique assez rare :

un impressionnant rouleau de roche, résultat des mouvements tectoniques à l’origine de la formation des Alpes et de la chaîne jurassienne.
L’exploration se poursuit au-delà du collecteur dans des boyaux assez techniques, entre équilibre, grand écart et courte étroiture

. J’apprécie beaucoup cette partie-ci qui n’a absolument rien à voir avec les grands espaces du réseau supérieur des Cavottes.

Ici, il faut se contorsionner, réfléchir à ses appuis, rester concentré(e)… ce que je trouve d’autant plus « ludique » ! Le passage de la petite étroiture sur le retour me donne un peu de fil à retordre, j’en ressors toute retournée.


Dernier arrêt à la sortie où chacun profite encore une fois du panorama glacé puis c’est la remontée finale.

Pour conclure : une très belle sortie, une équipe aux petits soins, quelques passages techniques… A refaire sans modération.

Les photos de la sortie ICI

 

La combe aux prêtres

L’histoire commence avec Gérard et Guy, sollicités par les spéléos dijonnais pour faire de la photo à la Combe aux prêtres afin d’alimenter en images leurs livre «Un topoguide de la Cote d’or » qui sortira bientôt.
Ils me sollicitent à leur tour pour faire la taupe lors de cette séance mais malheureusement Guy ne pourra pas être des nôtres pour raison médicales. « A charge de revanche ! »
Nous sommes donc 5 participants le jeudi 20 Janvier :
– Les locaux : il y a Didier Lamotte et Francois Brassaud « dit le doc » et Patrick Sologny « dit Soso »
– Les « touristes »: Gérard et moi.

C’est un départ très matinal pour Gérard qui passe me prendre non loin de chez moi.
A notre arrivé a Francheville au parking de la carrière « 9h30 » les trois locaux qui nous attendaient dans leurs camion aménagé en sortent et nous accueillent gaiement.
Je suis déjà enjouée de les rencontrer et de découvrir cette entrée très bien aménagée par le CDS21, un gage de sécurité, autant pour les passants que pour les spéléos. Nous discutons un peu du déroulement de la séance avant de nous décider à enfiler les néos. « C’est comme repousser l’inévitable » Car il fait bien frais à la surface de la vallée sèche de Francheville. Avec le matos photos nous nous retrouvons à 3 kits pour 5, l’idéal.

Patrick part en tête pour équiper les puits et la main courante. La progression est aisée, tout est broché et des barres en ferrailles ont été installées pour faciliter le passage de la vire. C’est pour ainsi dire, le grand luxe ! Nous arrivons vite en tête du P20 qui ne me traumatise pas vraiment grâce a Didier qui m’y attend.
Je dois dire que les parois sont superbes mais je ne suis pas au bout de mes surprises. Une fois en bas, la rivière fait déjà entendre son rugissement en creusant encore et encore son lit dans la roche. Cette même roche sur laquelle nous attendons les copains qui finissent leurs descentes. L’eau est bleu azur et donnerait presque envie de s’y baigner ! «presque » Dans une belle ambiance, nous voilà réunis en fil indienne pour parcourir un peu les abords de la rivière dans la galerie Est.

C’est au fond de celle-ci que la séance va commencer avec un caractère très aquatique et impétueux pour ces premiers spots photos. Didier se retrouve en charge du Godox, et Patrick et le Doc sont attitrés au flash. Tout le monde se met en place et Gérard commence les essais et les corrections d’éclairage ou de position. Il a du mal à se faire entendre car des petites cascades accaparent déjà presque tout les décibels que nos oreilles peuvent comprendre. Je dois dire que cela m’amuse quelque peu et j’en viens à penser que de toute façon, elles auront toujours le dernier mot.

En assez peu de temps Gérard est content de sa composition et nous passons au spot suivant ou d’énormes dalles de calcaire sont tombées à califourchon sur la rive au reliefs déchirés. Un grand spectacle de dame nature qui a toujours le chic pour m’imposer son élégante puissance. Grâce à nos trois locaux qui gèrent l’éclairage les compositions sont vite mises en place et tout marche comme sur des roulettes. Les photos que nous montre Gérard sont toutes plus belles les unes des autres jusqu’à la photos final « l’élu » ! Nous enchaînons ainsi 4 spots dans cette partie dont un seul résistera à l’assaut des flash, car toute grotte qui se respecte sait garder une part de mystère qu’il est impossible de s’approprier.

Demi-tour droite ! Nous sommes déjà bien mouillés des jambes quand nous arrivons au fameux passage de la chatière qui permet entre autre de shunter un siphon et d’accéder à la galerie des merveilles par un étroit boyaux.

L’affluent qui s’y trouve nous force à se mouiller un peu plus, une jambe par ci, un bras par la, après quelques frissonnements, nous voilà dans une vaste galerie. Je traîne un peu à l’arrière avec le doc, je suis comme une enfant, gambadant d’un recoin à un autre pour découvrir toutes les merveilles de cet endroit où de magnifiques petits cristaux de calcite étincellent parmi les jeunes fistuleuses translucides. Un pur régal que je suis ravi de partager ! Allant de découvertes en découvertes, nous nous retrouvons au passage de la vire.
Ici, un spectacle saisissant accapare toute mon attention.

Suspendus à un des mousquetons, mes yeux s’éparpillent sur la voûte parsemée de fines et très grandes fistuleuses qui forment une sorte de chevelure insondable. Chatoyante rêverie qui sera l’endroit instauré par Gérard et Patrick pour les deux prochaines photos.

Je me prête volontiers au jeu pendant que Didier prend des postures pour le moins improbables pour positionner le Godox de la meilleure façon qu’il soit. Entre la voûte étoilée, les parois sculptées et l’azur de la rivière, cette grotte n’a pas fini de me surprendre ! Après de multiples réglages, Gérard nous sort deux photos surprenantes.
Pris par la beauté grandissante de la galerie des gours nous avançons ensuite jusqu’à son extrémité où une salle resplendissante nous attend. Sans doute la plus belle de ces lieux d’après nos trois compagnons. Il va de soi que je ne saurais les contredire … C’est un cadre tout à fait insolite, où la roche mère entièrement recouverte de calcifications ne s’aperçoit nul part.

Des coulées de calcite ont recouvert toutes les parois, formant d’immenses sculptures au reflets orangés et grisâtres. Ici et là, des filets de gouttes limpides tombent des stalactites et viennent s’écraser à la surface des gours en formant d’infinies vaguelettes caressant leurs abords.

Sans doute, un des plus beau émerveillement souterrain que m’offre cette Combe au Prêtres et mes chers compagnons qui on rendu cela possible. Gérard et nos trois éclairagistes nous offrent entre autre, la photo star de cette sortie dans cet incroyable décor qui sonnera la fin de cette aventure.

Nous mangeons assez rapidement avant de regagner la surface car le froid commence à se faire ressentir pour tout le monde. C’est le courageux Patrick qui déséquipera.
En vue de la suite de la cavité qui promet aussi de belle images, il est décidé que nous reviendront immortaliser toute la partie rivière au printemps avec nous l’espérons, Guy parmi nous ! Voir même organiser une sortie interclub pour que ceux qui le souhaite puisse faire la traversée. « Au passage ; Si quelqu’un a une bouée canard ou un truc du genre à nous prêter, qu’il me le fasse savoir… ! » Pour un projet des plus sérieux.. « évidemment »
Merci à tous pour vos bonnes intentions dans cette sortie que je ne suis pas prête d’oublier

Les Photos ICI


A bientôt chez les Prêtres !
Sarah

Au gouffre de la Légarde

Jacky, Jean-Marc, Jean-Lou, Thomas R, Sarah, Christophe, Nico

Samedi 15 janvier de l’an de grâce 2022, 05h00 du mat… Je rejoins Jean-Marc dans sa tanière, et nous voilà partis dans sa belle auto toute propre, direction le plateau de Montrond.

Aujourd’hui c’est différent, me dit-il … et c’est non sans une certaine fierté qu’il m’annonce que vais pouvoir accéder au saint des saints, à la salle secrète, au graal. Bref… je vais accéder au refuge du GCPM. À son petit regard malicieux j’ai vite compris qu’il allait recruter un nouveau membre dans ce club de joyeux drills…


Petite réunion informelle devant un bon café, le tout sans aucun respect des gestes barrières covidesques. Je commence à me sentir de mieux en mieux ici !

Les mêmes acharnés sont là : Jean-lou, Jacky (sans Michel), la belle Sarah, Thomas, Christophe et mon guide spirituel, Jean-Marc ! Telle une jeune pucelle, tout le monde prend soin de moi après un arrêt cavernicole de près de 20 ans. On décide (non sans mal), d’une cavité qui conviendra à tout le monde et avec de grands puits verticaux comme Sarah les aime … nous partirons donc pour la LEGARDE une cavité située vers Haute-Pierre le Châtelet.


Le décor est planté… Une piste enneigée, des hommes en bleu et rouge, un crâne de sanglier, une plaque mortuaire et des cordes en pagaille à l’entrée d’un trou.
L’ami Jean-Marc part équiper les puits pendant que je continue à prendre un max d’infos sur les nouveaux équipements spéléos, en vue bien sûr de racheter pas mal de matos pour la suite !


Les puits vont s’enchainer à un rythme d’enfer jusqu’à -130m.

Le P70, même fractionné, est absolument superbe. Je retrouve progressivement la confiance et les vieux réflexes d’il y a quelques décennies. Au cours de ces descentes toutes plus belles les unes que les autres, j’ai pu constater la richesse du vocabulaire de Sarah. J’ai retenu principalement : putain, oulala, et putain fais chier …. J’ai compris que j’avais au-dessus de moi la seule spéléo qui n’aime pas descendre !!!

On s’arrête au bas des puits pour un premier repos bien mérité. Une mention particulière à Christophe qui, dans un ultime élan de perversité, réussira à mater une jeune et fraîche spéléo en train de s’affairer à se camoufler au fond d’un gours pour réaliser sa petite affaire peinard … elle lui fera remarquer que ce n’est pas bien de regarder les jeunes filles ! A sa décharge, ledit gours était au pieds du puit, au milieu du passage … et à la vue de tous !!


Après ce petit moment passé à se marrer, on dépose le matos direction un tétris de pierre innommable. Cet amoncèlement de roches pour femmes et hommes sveltes est en fait la suite de l’aventure toujours en chantier. Nous en parcourrons plusieurs mètres, avant de s’arrêter aux portes de l’eau que l’on entend circuler juste en-dessous de nous.

La session ramping, mondmilch et glaise tenace se termine pour les plus téméraires, et le repas sera vite avalé.

On a tous froid et commence tous à penser à la remontée. La progression sera rapide pour tout le groupe. Jean-Lou parti en éclaireur, sera cependant rapidement arrêté dans sa progression par le groupe parti devant nous, et qui commence à montrer de gros gros signes de fatigue.

Fort de sa connaissance technique et avec toute sa gentillesse, il évitera à l’une d’entre elles d’énormes fautes de sécurité.

Le moment reste toujours solennel quand tu aperçois la lumière du jour. Comme avant, et avec cette même magie dans les yeux, je mets mon point final à cette magnifique sortie spéléo. Tout était parfait : le moment, les lieux, les gens ….
C’est aux voitures que l’on retrouve Jacky, impassible sentinelle et gardien des lieux,

qui nous a gentiment attendu pendant de longues heures jusqu’à notre sortie.
On débriefe de cette aventure magique en regardant la nuit tomber sur les montagnes du Doubs. Les chevreuils dans la froideur nocturne resteront un moment hors du temps, qui lui aussi restera gravé dans ma mémoire.

Je laisse mes nouveaux compagnons avec la certitude de les retrouver rapidement, pour qu’ils me fassent découvrir une fois de plus les trésors cachés de leur monde souterrain.

Merci à vous les copains, merci pour la spéléo, merci pour ton pantin Jean-Marc et merci à toi le flash du radar mobile qui nous a trop vite rappelé que le samedi de rêve était bel et bien fini ….

Les photos de la sortie ICI

Nicolas

Le 09/01 aux Cavottes : ATTENTION !!! Descente de gazelles !

De gauche à droite : Céline – Raphaëlle- Lucie- Sarah – Jean Lou … cherchez l’intrus !

C’est une sortie sous le signe de la féminité, avec pas moins de quatre femmes pour accompagner Jean Lou en ce dimanche pluvieux!

Même son nain avait l’air surpris à notre passage, du haut de son
promontoire !

Nous avons au bataillon :
– Sarah, heureuse de pouvoir faire découvrir cette activité à ..

– sa sœur ainée, Raphaëlle

– Lucie , pour qui c’est aussi une première en spéléo.


– Moi , de retour après 3 ans d’absence .


– Jean Lou, que je retrouve avec plaisir, en grande forme et fidèle à lui même.


Il fait bon être sous terre plutôt qu’en surface ce jour là, et nous déambulons bien au sec et presque au chaud.

Lucie et Raphaëlle se débrouillent très bien, et nous parcourons sans encombre les galeries Nord et Sud, jusqu’au pied du P20 ( un petit crochet par la boite aux lettres pour moi, aidée par Sarah en soutien psychologique).


J’en profite pour expérimenter l’équipement- déséquipement, sous la surveillance de Jean Lou et Sarah, et non sans quelques sueurs froides au franchissement du faux pas.
Petit pique nique sur l’équateur (c’est à dire à mi chemin entre le nord et le sud), et retour par la tyrolienne, dans la bonne humeur générale.

En résumé, ce fut une sortie instructive pour beaucoup, joyeuse pour tous, et je dois dire quelque peu émouvante pour moi, à qui tout ceci a bel et bien manqué, en définitive.
Merci à toutes et à tous (enfin tout seul, quoi….) et à bientôt avec plaisir !


Les photos ICI


Céline

Sortie du 29 Décembre 2021 : la der des der !

A la suite de mon message pour une sortie remise en forme aux cavottes, Daniel Ramey et Alex Clet répondent présents.

Daniel apporte son matos photos pour faire quelques clichés.
Beaucoup d’eau dans les Cavottes, les ruisseaux après la salle des dunes qui alimentent la salle ex terminale sont en crue.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas vu autant d’eau aux Cavottes.

Une vraie douche arrive de la grande coulée stalagmitique et le bassin s’est reformé.
Daniel fait ses photos, avec la puissance de ses spots la salle ex terminale nous apparaît

dans toute sa majesté, la séance dure 45 minutes et en regagnant la salle des dunes je suis surpris de voir que le gros débit du ruisseau a pratiquement disparu, il ne reste qu’un filet d’eau.Après un rapide casse croute, je les emmène visiter des zones que peu de gens connaissent.
Un rapide tour jusqu’au P20 et retour à la surface sous un ciel bas et pluvieux.
Une bonne sortie qui a atteint ses objectifs, mon obésité (20 grammes de trop) a disparue.


J’en profite pour vous présenter mes meilleurs vœux spéléologiques pour 2022-et Bises à tous.

Une sélection des photos ICI


Jean-lou

La Grotte de Don Camillo !

Non loin de Villers sous Chalamont, en passant à proximité de la chapelle « La Mère Eglise », on pénètre au cœur de la forêt domaniale de la Joux.
On arrive alors au lieu-dit « La Roche ». Une puissante résurgence surgit du pied d’un bel ensemble de falaises.

En crue, le torrent à l’apparence d’un grand escalier rectiligne : le spectacle est alors du plus bel effet.
L’eau sort de terre par la Baume des Curés. Pour les besoins en eau potable, la cavité a depuis longtemps attiré l’attention de la commune de Villers. Dans un premier temps, elle a été explorée par Eugène Fournier en 1923.

(La carte postale ancienne ci-contre montre l’aménagement qui avait été fait pour accéder à l’entrée sup connue, située à environ 4 mètres au-dessus de la source)


Aujourd’hui, le développement est de 1250 mètres, ponctué d’une demi-douzaine de siphons.
Dernièrement, en me baladant au pied des falaises, un trou noir situé 20 mètres plus haut que la source attira mon attention.

Grosse crue de début février 2021 (Merci Daniel Ramey pour la photo)

Et si c’était une cavité supérieure fossile correspondant à ce réseau !! ? Le point noir a très bien pu passer inaperçu car on ne le voit que d’un endroit précis.
Je me prend à rêver à une « grotte Baudin bis » qui nous conduirait au-delà des zones noyées. ! Je m’imagine déjà entrain de contacter mon club pour les convier à faire la première ensemble.

N’y tenant plus, je convie Gauthier et Roland le lundi 27 décembre pour en avoir le cœur net.
Le site n’est pas surplombant mais reste aérien. Ca glisse sous les mousses, ça parpine aussi. Gauthier choisit un itinéraire par la droite qui commence par une vire. Roland l’assure comme il peut.Après quelques plantages de gougeons, il accède au fameux trou noir.
Il s’agit effectivement d’une grotte mais elle ne développe que 6 mètres de long. Le porche de 1,2m de haut pour 2 m de large se poursuit par une galerie rectiligne.


Gauthier ne perçoit aucun courant d’air dans la fissure impénétrable située à son extrémité.
Il est possible que cette petite grotte ait déjà fait l’objet d’une reconnaissance mais je n’ai trouvé aucune trace écrite.

Vue d’ensemble de la zone connue du bas (Merci Franck Feret pour la photo)

Elle est maintenant inventoriée sur BaseKarst.
Voilà !, en prospection, on est bien loin de gagner à tous les coups mais on espère toujours qu’un jour, ce sera le jack pot !

Guy janvier 2022