Objectif Pourpelui… les genouillères vont chauffer !!!

Photo de Romain, Gérard et Guy. En y regardant de plus près, on aperçoit 2 niphargus dans le bassin du premier plan)

Participants :

Guy DECREUSE, Gérard JAWORSKI (GCPM), Romain VENOT (GSAM)

Temps passé sous terre 8h00

On a profité d’une journée de congé de Romain pour réaliser une seconde séance photo dans le gouffre de Pourpevelle à Soye. Lors de notre première sortie photo dans ce gouffre nous nous étions arrêtés au début de la zone, dans la galerie sud, ou la baignade devenait obligatoire. Pour cette nouvelle sortie, nous avons complété notre équipement par une salopette néoprène que nous avons enfilé à l’arrivée dans la rivière.

L’objectif de notre promenade souterraine étant très ambitieux, nous savions que nous n’aurions pas le temps de faire beaucoup de photos (mais ce n’est pas le nombre qui compte).

La progression dans Pourpevelle est assez traumatisante pour les genoux et les coudes et nécessite un véritable engagement du fait des puits et de l’omniprésence de l’eau et de l’argile. Il convient de ne pas sous-estimer la dépense d’énergie nécessaire. Les lendemains sont durs avec quelques courbatures persistantes.

Aux temps jadis, j’avais l’habitude de passer en opposition au-dessus du puits de 8 mètres de la rivière, afin de descendre facilement, sans matériel, un peu plus loin. En conséquence j’avais conseillé à mes compagnons d’infortune de ne pas s’encombrer de matériel inutile… Est-ce l’effet de la sagesse liée à l’âge et/ou un peu moins d’inconscience, mais nous avons intelligemment mis une corde pour équiper ce passage facile, mais très aérien.

Le réseau reste assez paumatoire et c’est sans grande surprise que nous avons galéré avant de trouver le bon laminoir menant à Pourpelui. Le niveau d’eau étant trop important pour passer par le premier accès dans la galerie des cristaux qui siphonnait, nous avons dû nous enquiller la totalité du laminoir ! Guy et moi nous sommes arrêtés avant la fin sur fatigue et ras le bol, alors que Romain continuait jusqu’au bassin marquant l’entrée de Pourpelui 1, qui était bien rempli, avant de nous rejoindre, faute d’un temps suffisant pour imaginer une séance photo en solitaire dans « l’autoroute ASCO ».

De retour dans le canyon souterrain, nous décidons de réaliser une séance photo sur les spots repérés à l’aller. Dans des conditions difficiles, liées à la boue et l’humidité, je teste mon nouveau flash Godox avec quelques difficultés de synchronisation avec les flashs Yongnuo. Romain à une idée géniale de composition et d’éclairage, qui nous mobilise tous les trois pendant plus d’une demi-heure, mais avec un résultat exceptionnel (je vous laisse juge). La photo souterraine, telle que nous l’imaginons, prend effectivement du temps, car on ne prend pas des photos, on les construit… C’est un travail en commun ou chacun se met tour à tour à la disposition du photographe. Le modèle doit adopter une position « naturelle » et sourire (ce n’est pas toujours simple quand on en est à la dixième prise) et l’éclairagiste doit tenir un ou plusieurs flashs, parfois à bout de bras au-dessus et/ou dans un gour !

Au-final… Que du bonheur !

Le partage amical d’une double passion pour la photo et la spéléo. Un bonus pour Guy qui a apporté le matériel, a équipé, a déséquipé, s’est tapé le lavage des cordes et est souriant sur tous les clichés (il fait ses yeux de biche) !

Gérard

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