Toutes les photos de ce CR sont de François Lallier. Elles ont été prises au cours d’une autre traversée ou lors de reconnaissances du réseau. Merci François !
Lundi 01 Mars
Équipement des Biefs avec J Lou, Émilie et moi. RAS, tout se passe bien
Mardi 02 Mars
Je retrouve Paul et Jean-Pierre à Nans-Sous-St Anne. Chargement du matos dans ma voiture et on décolle pour les Biefs.
Arrivé au bord du gouffre, on s’équipe rapidement et nous sommes prêts pour la traversée, mais, mais, MAIS … Paul a oublié son casque !
Faux départ GRRRrrrrr !
Je fonce chez moi pour lui trouver un casque. Il fera la traversée avec sa lampe de secours, espérons qu’elle tiendra, au pire il y en a encore deux de secours…
On entre enfin dans les Biefs, il est 9h.
La descente se fait sans encombre. Jean-Pierre essaiera de franchir en apnée un siphon impénétrable au fond du grand méandre, à part ça, tout va bien.
On enfile les néoprènes dans les puits avant la voûte mouillante d’accès au collecteur.
Le parcours dans la rivière jusqu’au siphon des Patafoins se passe bien. Changement d’une sonde. Paul fait tomber sa lampe dans un bassin, heureusement il a réussi à la récupérer !
nous passons le siphon, et juste derrière on débute la topo avec Jean-Pierre. Paul change une sonde. La topo se poursuit sur plus d’une centaine de mètres.
On tombe la veste néoprène(sauf Paul) et petite pause casse-croûte juste avant la salle du P’tit Loup.
La progression dans le réseau se passe bien, on change toutes les sondes sur notre passage.
Nous passons par la Côte Jamey, On en profite pour déposer un catadioptre au niveau du Shunt car le passage peut facilement passer inaperçu pour une personne ne connaissant pas le réseau.
Plus loin, en aval du puits du Vieux Fou se trouve un grand bassin à franchir à la nage. sans veste néoprène, le froid est saisissant, voire douloureux…
Du coup, j’ai une idée de génie ! Je passe ma corde de secours à Paul(qui a gardé sa veste néoprène) pour qu’il parte en premier et nous hâle afin de rendre notre petite baignade moins désagréable.
Mais ayant la flemme d’attendre, on décide finalement avec Jean-Pierre de nous jeter à la baille. On arrive au bout du bassin en même temps que Paul…
Mon idée est peut-être utile pour les gros groupes mais à trois, c’est complètement inutile.
En sortant de l’eau, Paul s’aperçoit qu’il a perdu la corde(et les amarrages qui vont avec) dans le bassin.
Je lui donne mon masque de plongée et il se met à chercher. La corde retrouvée, il ne parvient pas à l’attraper, elle est à 3/4 mètres de fond et sa néoprène l’empêche de plonger. Je nage vers lui et essaye de le pousser vers le fond pour l’aider à couler. Rien n’y fait, je ressors du bassin et enfile ma veste néoprène. Et j’y retourne… moi qui ne voulais pas rester longtemps dans ce bassin…
J’enfile le masque et plonge à mon tour. L’eau s’est troublée, on y voit plus rien. Je fais une deuxième tentative en prenant de l’élan à la paroi. Et c’est la bonne !
On sort de là et on se casse avant de finir en glaçons !
Nous rejoignons Jean-Pierre qui avait pris un peu d’avance.
Ça avance bien. Arrêt à la salle du Bon Négro pour enfiler les sous combinaisons. Sauf pour Paul qui a mouillé la sienne, il enlèvera seulement la veste néo et les bretelles de la salopette neo. Sacré Paul !
Nous approchons de la Baudin, la fin est proche, la fatigue commence à se faire ressentir.
Dans la galerie des Marmites, juste avant la main courante, Jean-Pierre glisse et se cogne le coude gauche. La douleur persiste, il peut difficilement prendre appui sur son bras. Je pourrai bien bricoler une attelle mais elle serait plus handicapante qu’autre chose.
Au boyau du GSD, JP douille vraiment. je lui laisse une coudière et il me passe son sac.
Tirer un sherpa et en pousser un autre devant soit dans le boyau du GSD, c’est pas une mince à faire !
Pour la suite, Paul et moi nous occupons du sac.
Sortie sur un bras et dans la douleur pour JP, mais heureusement, c’est terminé.
Il est 20h11.
TPST : 11h11
Malgré toutes nos mésaventures chronophages, les sondes à changer et la topographie, le temps passé sous terre reste raisonnable. Nous n’avons pas sprinté, cela est dû à une bonne connaissance du réseau. Les zones paumatoires ont été franchies sans aucune hésitation.
De plus, il n’y a eu que 4 courtes pauses :
-changement de tenue dans les biefs
-changement de tenue et casse croûte au P’tit Loup
-changement de tenue et becquetage au Bon Négro
-micro-becquetage lors du changement de la sonde au confluent des Aiguilles
Mercredi 03 Mars
Jean-Louis déséquipe les Biefs Bousset. MERCI JEAN LOU !!
Thomas