Archives de catégorie : Sorties Spéléo

La Rochette c’est super chouette !

Cette semaine, les conditions météo sont idéales pour aller taquiner la Rochette

Rendez-vous et pris avec Thomas et Jacky pour ce samedi 21 Avril 2018.
Thomas est impatient de se confronter à ce gouffre qui en a découragé plus d’un !
Par précaution, un petit repérage la veille permet de valider que le tonneau d’accès n’est pas rempli de galets comme parfois. C’est bon, ça passe et il y a même un puissant courant d’air soufflant.

Nous voici à pied d’œuvre sur site ce samedi matin. Franck  nous accompagne jusqu’à l’entrée ou nous nous engouffrons à 9h45.
Il y a beaucoup d’eau dans la première partie basse mais la garde d’air est largement suffisante pour passer. Jacky barbote avec nous jusqu’à la cheminée de 7m, puis il ressort.

Au-dessus de la cheminée, les choses sérieuses commencent. Hauteur de la galerie, 47cm. Après quelques mètres, la hauteur ne change guère, mais une belle voûte mouillante vient compliquer la progression. A la sortie de cette zone, Thomas a toujours la patate et annonce qu’il s’attendait à quelques chose de beaucoup plus compliqué.
Nous continuons à remonter le réseau et nous laissons de côté les galeries annexes qui sont toutes rapidement trop étroites pour être visitées.
Le sol est tourmenté et devant nous, les cupules se dressent telles des couteaux acérés. Du coup, la progression est plus piquante…(et surtout plus lente)

Le réseau est parfois recoupé par de belles diaclases qui permettent de se reposer en position assis.
Quel luxe !
Thomas découvre qu’il a perdu une vis de fermeture sur son boitier batterie. Oups…. Une lampe toute neuve. Bon, on a franchi les zones les plus mouillées. Ça devrait tenir jusqu’au bout.
Nous arrivons maintenant au niveau d’une grande diaclase qui recoupe toute la galerie. Il faut franchir cette zone de presque 10m (debout…)  pour accéder à la suite.
Dans cette zone, une petite salle de 2x2m permet de faire une pause et nous profitons du lieu pour casser  la croûte. il est 14h15 et nous avons « déjà » topographié 160m de réseau ce qui veut dire que nous progressons à la vitesse fulgurante de 35m à l’heure !!!.
Mais ne nous décourageons pas. L’estomac plein, nous voici repartis dans une zone basse très similaire à ce que nous avons déjà franchi avant la grande diaclase.

Les visées laser s’enchainent quand soudain, j’entends un bruit inhabituel.
Thomas découvre que la vitre incassable de son bel appareil photo (tout neuf) vient d’exploser dans sa poche.
Ca me rappelle une mésaventure en 2003 lorsque nous avions tenté avec jacky de réaliser la topo avec des moyens plus rudimentaires, j’avais explosé la vitre de la boussole dans les mêmes conditions et  sans son huile, la boussole était devenue beaucoup moins précise…
L’appareil photo est HS.

Nous voici arrivés à la zone des boyaux. Devant nous, 2 galeries assez étroites. Celle de droite parait plus aisée, mais je me rappelle que même si au final les 2 galeries se rejoignent, celle de droite est au moins 2 à 3 fois plus longue que celle de gauche…

Malins…. Nous nous engageons dans celui de gauche.  Après quelques mètres ….. oups, la galerie se sépare encore en 2 et là … je ne me rappelle pas de cette bifurcation.  Test des 2 réseaux qui finalement se rejoignent après 15m environ de reptation dans des zones parfois assez étroites (oui oui, dans un réseau déjà bien étroit on peut trouver des zones encore plus étroites) mais ça passe et c’est l’essentiel
Au franchissement d’un petit bassin, je découvre que la pochette étanche de l’appareil de levée topo n’est en fait pas (ou plus) étanche du tout. Le PDA baigne dans l’eau …. Là, ça craint ! Si le matos topo rend l’âme … il faudra peut-être tout reprendre.  C’est bon,  l’appareil ne montre aucun signe de faiblesse. Nous continuons.
Thomas m’indique que je viens de passer devant une galerie qui mériterait quelques visées topo.
Une petite salle est en effet suivie d’une diaclase remontante. Le sol est très argileux et  il complique la progression. En haut, à +5m environ, ça continue en galerie basse. Pas de traces au sol ; Il me semble que nous sommes en première et je propose à Thomas de faire un petit repérage de la suite.
Sans se faire prier, il s’engage dans la galerie, mais après quelques mètres, rapidement, il aperçoit les traces de nos prédécesseurs dans cette zone. Denis Michel, Sylvain Borie et d’autres peut être sont passés par là en 1999, et se fut même le terminus d’une sortie en première.

Les infos sur la paroi sont peu visibles

Pour preuve, les inscriptions dans la glaise. Moi, je ne me rappelle pas être passé par là, mais, il y a aussi des preuves du contraire. Toujours dans la boue, on retrouve les initiales de Jacky Bonanséa et Christophe Raguin  lors d’une séance topo en 2003 (la fameuse boussole cassée…)

 

Reprise de la topo car nous voulons absolument terminer toute la partie basse. Thomas ne sait plus s’il faut continuer ou arrêter.
Après encore 100m environ, nous arrivons enfin au pied de la diaclase qui permet d’accéder au réseau supérieur. Pas d’erreur possible, le courant d’air vient de là, et une corde de progression encore en place conforte notre analyse.
Fin de la topo pour aujourd’hui et c’est enfin de moment du retour.
Dans le boyau « merdique » nous ne reconnaissons pas la configuration des lieux et la zone nous parait anormalement longue à parcourir. En sortant du boyau, nous nous apercevons que nous sommes revenu par le fameux boyau de droite… celui que nous ne voulions pas prendre car très long et très merdique. (je confirme… Thomas aussi )
Sympa, Thomas me ramène le PDA que j’ai perdu dans une vasque d’eau. Cette fois, l’appareil baigne complètement dans la pochette censée être étanche..
Heureusement qu’il l’a retrouvé…. Sinon adieu topo …On prie pour que la carte SD au moins soit exploitable !
  Retour vers la sortie à un petit rythme car les coudes et les genoux commencent sérieusement à faire mal malgré les équipements appropriés.
La voûte mouillante « super facile » à l’aller devient beaucoup plus difficile dans l’autre sens (la fatigue est là) mais on sait que c’est le dernier passage compliqué. Dans 60m nous serons dehors

Ca y est ! On aperçoit le bas du tonneau. Dehors une voix familière nous accueille.
Guy et Jacky ont patiemment attendu pendant de longues heures notre retour
Guy s’impatientait et nous annonce l’heure 19h45. Oups… avec Thomas, on était persuadés qu’il était 16h ou grand max 17h00 ….
Merci les gars de nous avoir attendu avec une bière bien fraiche!
    

Au final de cette sortie de 10h, 376m de précieuse topo seront exploités pour un dénivelé de + 2,50m.

Le PDA fonctionne toujours, la lampe de Thomas aussi. L’appareil photo reste définitivement HS et je ne suis pas sûr que la garantie va fonctionner….

Vivement la prochaine fois car le réseau supérieur est beaucoup plus confortable (entre 80cm et 1.20m de hauteur…. Le luxe quoi !)
Thomas reste très motivé pour la suite. Bravo et merci pour m’avoir accompagné dans cette séance un peu ingrate mais indispensable.

D’autres photos ici

Christophe

Sortie initiation aux Cavottes (par Daniel)

Quand Guy et Thomas m’ont proposé cette sortie d’initiation au Cavottes j’ai tout de suite été emballé par l’idée

 

On s’est retrouvé à 9,30 H au gite pour la prise de matériel.
Des Cavottes je ne connaissais que la salle du Chaos et la galerie situé à droite de l’entrée.
J’avais hâte de découvrir la suite.

 

Pour la partie technique ça a commencé par la tyrolienne puis Thomas a équipé la vire du Faux Pas et le R7.

Cette première descente s’est bien passée, j’ai été mis en confiance par le sérieux de mes accompagnateurs en terme de sécurité.
Nous avons continué par la galerie Sud jusqu’au P20 et nous avons entamé une séance photo sur le retour de cette galerie Sud, les volumes sont très intéressants.
Thomas et Guy se sont lâchés pour les pauses.

 

De retour au pied du R7 il était le moment d’un petit casse-croute et d’un café apporté par Guy.
La suite fut la découverte de la galerie Nord, nous y avons croisé un groupe d’Allemands faisant une pause, la salle Ex-terminale fut le terme de notre exploration.
La remontée du R7 fut assez physique pour moi, par manque de technique ou de quelques kilos en trop…

La tyrolienne dans le sens du retour a été plutôt ludique, sortie des Cavottes à 16H et retour au gite pour le matériel.
Merci à Guy et Thomas pour cette première expérience de technique spéléo et de leur bon humeur.

La Chenau 1 – Trépot – Sorie ré-équipement

Sorties du 24 et 30 Septembre 2017 à Lachenau

Thomas,  Jacky et Jean-lou

Il y a quelques temps, nous étions allés à LaChenau et Thomas avait été victime d’une rupture d’amarrage dans le puits d’entrée « grosse frayeur ». Heureusement le second spit avait bien tenu, mais Thomas m’avait proposé d’y retourner pour planter quelques spits afin de sécuriser un peu mieux l’entrée.

24.09 :           Rendez-vous au refuge Thomas, Jacky et moi, après la pose de deux spits dans la zone d’entrée, je leur propose de revoir l’équipement du P40 de Lachenau 1, nous y étions allés avec Xavier et Jean-Marc je crois. L’équipement était plus que succinct, acrobatique et vétuste.

Nous en profitons pour initier Thomas à la pose de spits et aux choix de cheminements.
Après la pose de son premier spit, Thomas tout fier parle de poser une plaque pour commémorer l’évènement.

Ce jour là nous posons une douzaine de spits.

Retour à La Chenau ce samedi 30.09, Thomas et moi en prenant quelques précautions d’usage et un bon nettoyage des parpaings sur la lèvre du puits, nous parcourons l’ensemble du gouffre pour évaluer le travail restant et prévoir les bonnes longueurs de cordes. Pas mal de modifications à faire.

Il reste une dizaine de spits à planter pour réaliser un équipement de bonne facture et sécurit. Une autre séance sera donc programmée dans quelques temps.

Cette partie La chenau 1 est vraiment superbe, de belles formes d’érosion et de très jolis puits larges et corrodés. J’estime que c’est la plus belle zone de La chenau.

Il resterait à faire un travail de sécurisation au sommet du P40 (grillage ?)

A suivre donc….

Jean-lou

Chauveroche – Sortie du 26 aout 2017

http://www.dailymotion.com/video/x5z16do

Initialement, il était prévu de faire une sortie en Suisse, mais l’organisateur de la sortie nous ayant planté au dernier moment, nous avons du trouver une solution de repli.
Pierre a alors proposé Chauveroche. J
‘y étais allé avec lui en juillet 2016 (et aussi avec une bande de Tchèques dans les années 1990 …) et nous nous étions arrêté à la première cascade. Puis, il y était retourné avec Alicia avec le même terminus pour objectif. Corinne, quant à elle n’avait jamais vu Chauveroche.
Le but de la sortie était donc clairement de dépasser l’obstacle de la cascade, avec un autre but inavoué : voir le lac rond.

Il est donc 10h00 quant nous pénétrons dans la grotte. Tout le monde a opté pour la tenue classique. Les néoprènes ne seront enfilées qu’à l’arrivée vers les bassins.

Assez rapidement, nous remarquons que les galeries boueuses de la première partie sont beaucoup plus sèches que lors de nos précédentes visites. Du coup, ça glisse beaucoup moins et c’est tant mieux ! Je remarque d’ailleurs que la grotte semble bien s’assécher d’une manière générale. La fameuse « laisse Fournier » qui était un obstacle notoire auparavant n’est plus qu’une petite mare, bien boueuse certes, mais qui ne nécessite plus une corde pour se tracter et un gros risque de perdre ses bottes comme par le passé. Enfin, il y a quant même encore des passages bien glissants et la sortie, lorsque tout le monde est mouillé reste bien « rock’n’roll » (ou « meumeu » comme diront d’autres …).

Donc, nous voici finalement assez rapidement arrivés à « la plage », puis au « vestiaire » ou nous changeons de tenue. C’est à partir de là que Chauveroche prend tout son intérêt. Les énormes bassins à traverser à la nage sont un pur plaisir. Notons au passage qu’il manquait bien 15 cm d’eau dans les deux premiers bassins, ce qui nous a causé une petite frayeur quant à la remontée des gours. Mais le niveau de l’eau redevient vite normal et les gours ne seront finalement pas plus hauts que d’habitude.

Nous passerons en tête à tour de rôle car seul celui qui est devant peut profiter de l’eau claire.
Après avoir remonté tout les bassins, nous arrivons au très esthétique « affluent de la fontaine ». Ici commence un phénomène assez inhabituel, puisque l’eau coule à contresens et nous descendons donc une série de gours. Jusqu’aux « pertes » qui marquent le début de la partie active de la cavité. Pendant un moment, la galerie redevient boueuse.
Cette partie est plutôt traître parce qu’il y a des trous et des rochers complètement invisibles. Genoux et tibias vont prendre sévère dans cette partie.
Enfin, nous arrivons vers les « queues de baleines ». Il est juste midi et nous avons tous envie de casser la croute. Les sandwichs avalés, nous arrivons de suite à la fameuse cascade.
J’avais prévu une corde pour ce passage, mais finalement l’escalade est assez facile et nous n’en aurons pas besoin.

Le profil de la galerie change notoirement à partir de là. Moins large, plus irrégulière. Des marmites et des gours semblent très profonds. C’est peut être la plus belle partie de la grotte. La deuxième cascade n’est qu’une formalité à escalader.
La galerie s’élargi très sérieusement, mais nous arrivons à un carrefour. Le seul de la cavité qui puisse prêter à confusion. Nous choisissons la plus petite galerie qui est aussi la plus active. Par curiosité, je pars tout de même pour un petit repérage d’une centaine de mètres dans la « galerie du porche carré ». Cette galerie a des dimensions très respectables, mais je ne m’y attarde pas.


Nous poursuivons donc dans la « mini rivière » avec ses innombrables cupules et marmites qui, bien que très esthétiques sont une vrai galère à parcourir ! Même si la dimension du conduit à très fortement diminué, ce passage reste à taille humaine et la progression peut continuer à vitesse respectable.

D’un seul coup et sans prévenir, nous arrivons à la base d’une immense cheminée. Comme nous avons un horaire de sortie à respecter, nous en profitons pour faire le point. Pierre remarque qu’il nous reste un quart d’heure avant de devoir faire demi-tour. Comme tout le monde se sent d’attaque, nous décidons de continuer encore un peu.

Mais alors, la galerie s’élargi, le sol devient plat (enfin !) et nous courrons pratiquement dans cette section. Au bout de 20 minutes, nous n’avons rencontré aucune difficulté hormis quelques petits éboulis à grimper. On ne peut pas s’arrêter là dessus. Surtout que le siphon ne doit plus être très loin …
C’est reparti. 10 minutes plus tard, un semblant de patte d’oie. Je prends à gauche dans un bassin qui devient de plus en plus profond et ou je vois clairement le plafond plonger. Pierre part à droite sur un talus glaiseux et s’écrie presque immédiatement : « c’est le lac rond, il y a un fil d’Ariane ».
Yes ! Nous y sommes arrivés. Alicia et Corinne sont là. Nous descendons dans le lac rond pour la photo souvenir.
Nous ne pouvons pas nous permettre de nous attarder. L’horaire limite est dépassé, il faut retourner. Rien de notoire à signaler pour le retour. Je peux juste noter encore quelques tibias et genoux amochés, des sauts vraiment marrant dans les gours et les cascades (attention cependant à bien viser au milieu de la galerie !) et les talus vers la sortie qui eux, sont beaucoup moins marrant …

.
Nous revoyons le soleil à 18h15 avec finalement un quart d’heure de retard sur l’horaire limite, mais bon, nous serons pardonnés …

En conclusion, une sortie très agréable dans une cavité bien diversifiée avec des sections bien délimitées. Une grande satisfaction pour toute l’équipe d’être allé aussi loin dans cette cavité.

A noter que Jean-Louis avait proposé cette sortie pour ce même jour, mais il a finalement monté une équipe pour une virée un peu plus « verticale »…

La suite des photos ici

Gouffre du Paradis

Avec Tof, Jacky et Jean-lou

Nous avions donné rendez-vous au Tof près de l’accès du trou.

Après de nombreuses péripéties nous finissons par nous retrouver (merci les nouvelles technologies connectées   hi ! hi ! hi !  le Gps du Tof l’avait envoyé aux champignons au fond des bois !)

Alors !   le Paradis … ! ça ne l’est pas !

Bon : ce n’est pas l’enfer non plus.

Ça ressemblerait plutôt au purgatoire.

Passé la zone de puits confortables de l’entrée, c’est tout en diaclases. Têtes de puits très étroites techniques et acrobatiques, déplacement en fond de méandres glissants etc….

La dernière fois que j’y avais mis les bottes ça doit remonter à quelques décennies.

Je ne sais pas si c’est moi qui ai changé ou le trou (qui contrairement à la logique de l’érosion) ce serait resserré, mais j’avoue en avoir un peu bavé quand même.

Jacky et moi nous nous sommes arrêtés au bout du grand méandre. Tof lui est descendu en bas du 1er grand puits.


.La remontée fut longue et pénible ça coince vraiment de partout, je comprends que ce ne soit pas devenu une classique très courue comme les autres.

Casse croûte dehors au soleil et passage chez le Tof pour le café et les gâteaux, merci Sandrine.

 

 

Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à ma demande de renseignements par mail et une pensée toute particulière à Pierre Boudinet qui a effectué un travail remarquable dans ce gouffre. Se balader là dedans avec des bouteilles de plongée, il faut le faire, Chapeau !

 

Jean-lou

P.S : en voyant la plaque commémorative de l’accident de J. GOUJET en 1968, ce qui fera 50 ans l’an prochain, je me suis souvenu m’être trouvé sur place lors de ce triste épisode. On ne rajeuni pas les copains !

 

Les autres photos ici

La Légarde en intégrale ou presque – 19 08.2017

La fin des vacances se profile et les équipes se retrouvent

Au vu du mauvais temps annoncé, Thomas propose une virée à la Légarde.
Frustré de ne pas avoir « tapé » le fond la dernière fois, il aimerait bien que cette fois on ne s’arrête pas à la base du P42

Les habituels se retrouvent au gite. Jean Lou, Jacky, Thomas et moi.
Les amis ne concèdent un bon 1/4 d’heure de retard sans broncher.
Il faut d’abord ré-intégrer tous le matos qui était parti en camp Slovénie.

Bavardages, préparatifs, bavardages encore…. l’équipe décolle à 11h00
Arrivée sur place vers 11h45, il est temps de casser la croûte…. sauf pour Jean Lou qui à oublié son repas dans sa voiture à Montrond. …. Dommage.
Bon, en compensation, je lui file 2 encas que j’avais en réserve.
Jean Lou a oublié son appareil photo…. moi aussi…
Mon téléphone sauve toutefois la mise pour l’extérieur.

13h00. Nous voici enfin dans le premier puits.
La descente se fait sans encombres.
Thomas et moi avons la ferme intention d’aller jusqu’aux bassins terminaux.
Jean Lou nous accompagne un instant, mais les passages étroits, ca n’est pas son truc il fait demi tour pour rejoindre Jacky qui remonte déjà vers plus de chaleur.

Avec Thomas, nous nous engageons dans la suite.
Je me rappelle de ce ressaut vertical de 4m avec un accès pour le moins inconfortable, mais j’avais complètement oublié les passages étroits et mouillés qui précèdent cette zone.
Donc, ca frotte, ca mouille et nous voici au fameux passage.

2 spits dans la calcite sont en mauvais état mais il n’y a que ça !
Thomas s’engage. Il se faufile et arrive assez facilement au bas.
Je le suis et je me rappelle mon dernier passage dans cette zone …. il y a près de 30 ans !
Nous prenons  pied dans de beaux volumes ou nous pouvons enfin nous déplier.
La suite est évidente vers l’aval.
Tout de suite, un ressaut de quelques mètres mérite un équipement  ‘AN + spit + corde de 8/10m
On équipe la zone et…. on s’aperçoit que l’on est en train de mettre en place notre dernière corde ….. Ca pose problème car il reste encore un P17 à descendre .
Bon, après quelques acrobaties, on fini par franchir le passage sans corde et on file équiper la suite.
Là, je m’aperçois rapidement que la corde n’ira pas jusqu’au fond. J’ai beau équiper au plus juste, il va manquer au moins 8 à10m à notre corde.
Thomas est très déçu, mais ça n’est vraiment pas possible de passer.
A contre cœur, on déséquipe et on revient vers le ressaut de 4m.
Arrivés, là, on s’aperçoit que la corde en place est anormalement longue…. eh ben oui, on a inversé les 2 cordes (greuuuuuu)
Je file au bas pour  reposer les amarrages pendant que Thomas repasse le passage étroit pour remplacer la corde de 29m par la corde de 9m.

Le dernier puits nécessite une corde de 30m + 6 amarrages
Visite sans encombre du réseau de la boue et du réseau des bassins.

On a perdu beaucoup de temps et les copains doivent s’impatienter, mais comme nous n’avons pas l’heure, impossible de savoir combien de temps nous avons passé là.

On attaque la remontée. Je déséquipe
Arrivé au dessus du P42, Thomas me signale une grosse masse blanche qui semble ressembler à un spéléo en hibernation….
Une voix sort de sous la toile  » eh ben les gars, ca fait 3h que je vous attend »…..
Bon, ca n’a pas du trop mal se passer car au final Jean Lou nous annonce qu’il a dormi bien au chaud sous sa cape de survie !
Il prend un kit et file dehors rejoindre Jacky qui nous attends lui aussi depuis plus de 3 heures !!
Et comme Jacky n’a pas trouvé la clé cachée vers ma voiture, il attend sagement en sous combi dans le sous bois.   Un chance que la chasse ne soit pas ouverte ….

Au final, une belle journée pleine de rebondissements

Toutes les photos ici

Sortie Brtizon 8 Juillet 2017

Tiens voilà du Brison ….

(jeu de mots pourris d’un mec qui n’a rien compris)

Nous nous retrouvons à quatre au refuge ce samedi matin, Jean-No, Etienne, Jacky et moi.

En Octobre 2016, nous avions emmené Jean-No qui souhaitait refaire ce trou dans lequel il n’avait pas mis les pieds depuis bien longtemps. Pas de chance, la crue de Juin avait bloqué le passage à la base du P33 et nous avions dû en rester là (voir le blog).

Nous décidons de retourner pour finir ce que nous avions commencés.

Il fait une chaleur à crever, le fait de s’équiper, et nous voilà en sueur.

C’est avec soulagement que nous descendons au frais. J’équipe, les puits s’enchainent et nous arrivons  rapidement au fond sans avoir rencontré le moindre ruissellement. Etienne découvre cette belle classique qu’il ne connaissait pas, Jean-No  déséquipe et la remontée se fait sans temps mort.

Casse croûte au refuge qui se prépare à accueillir le stage spéléo secours international.

Bonnes Vacances à tous

Jean-lou

 

Baudin, le retour !

Au risque d’une indigestion, on remet du Baudin au menu mais c’est pas du réchauffé !

 

 

Alléchés par les photos du WE précédent, Daniel et Franck nous suggèrent d’y retourner avec eux.

 

 

Beaucoup de spéléos traversent cette cavité sans vraiment y prêter attention :
Après 12 bonnes heures de progression dans le Verneau, ils n’ont qu’une idée en tête, retrouver le « plancher des vaches ».

Dans le sens inverse, ils sont bien trop focalisés sur la traversée qui les attend.
Ce SAS d’entrée au collecteur est néanmoins agrémenté de beaux spots alternant avec des passages bas bien ventilés.
… Une belle après-midi au frais à s’appliquer devant et derrière les appareils photos.

Voici donc un aperçu de ce qu’on réussi à sortir comme clichés (avec les légendes et les auteurs des clichés) ….  ICI

Guy le 17 juillet 2017

Tiens, voilà du Baudin !

C’est en voyant des photos de Thomas sur Flickr, qu’a émergé cette idée de reconnaissance photo dans l’aval du Verneau.

Le collecteur passe à moins de 2 km de chez lui, à la même altitude !
La nuit, Thomas rêve du Verneau ; Il a lu et relu toute l’histoire de ce réseau de plus de 33km.

Nous calons ce samedi 08/07 mais les prévisions météo nous perturbent. Suivant les sites consultés, on nous annonce tout et le contraire de tout.
Du coup, on décide d’une sortie très matinale pour éviter un éventuel orage de fin de journée.

A Nans, on croise une équipe de parisiens qui se préparent pour faire la traversée !!! … faudra qu’on nous dise quels sont les bons liens météo à consulter.

Il y a bien longtemps que je n’avais plus mis les pieds à la grotte Baudin. A l’époque, on arrivait dans le collecteur dans le bassin amont du siphon mais ça, c’était avant.
Après les laminoirs entrecoupés de salles, nous nous enfilons dans le boyau descendant du GSD.
Thomas me dit que d’habitude à cet endroit, on entend déjà le grondement de la rivière. Le courant d’air n’a rien à voir lui non plus. Il est vivifiant mais pas impressionnant.
On débouche au-dessus du collecteur.
Un pendule nous permet d’accéder à une vire câblée qui nous emmène en amont des marmites.

 

Bienveillant, Thomas me conseille de me longer aussi sur la corde en même temps car le câble donne des signes de fatigue.
Thomas n’en revient pas, le niveau d’eau du collecteur est particulièrement bas. On arrive à se parler sans problème. Les embruns sont inexistants.

 

On décide de faire les photos en montant. Les spots de prises de vue sont légion…C’est un régal aussi bien dans les grandes salles que dans les galeries au gabarit très confortable.
Comme on est que les deux, je n’ai pas emmené les spots bien trop encombrants. On a 3 flash dont 2 que Franck m’a prêté.

 

On les fait crépiter jusqu’à la salle Devaux. A 2km de là, midi sonne au clocher d’Eternoz et on prend le temps de casser la croûte. Le timing est bon.

 

On a largement le temps de rejoindre la vire pour être au sec et faire des photos dans la grotte Baudin.

C’est sûr que quand on sort du collecteur, la beauté de Baudin est toute relative mais on essaye de quand même de montrer à quoi elle ressemble, y compris dans les laminoirs.
A chaque passage bas, on constate que le courant d’air est bien plus important qu’à l’aller et on se dit que dehors, il doit pleuvoir.

Mon collègue se met à bailler ! Du haut de sa jeunesse, il s’est payé le luxe de se coucher tard hier soir ! Moi qui me prépare dans les moindres détails à cette sortie depuis 3 ou 4 jours, à l’évidence, je n’ai plus 20 ans !

Avant qu’il ne pique un roupillon, je le sollicite encore pour quelques prises de vue.
Dehors, le temps est juste couvert mais pas orageux.

Comme on ne peut montrer un courant d’air en photo, j’ai apporté un gros sac poubelle pour le gonfler.

 

Devant l’entrée de la grotte, on croise 2 parisiens (du même club que ceux de ce matin) qui partent vérifier l’état des cordes jusqu’au puits du légionnaire.
Comme il nous reste un peu de temps, on va faire un petit coucou à Pascal Reilé à la source du Lison. Il y a organisé une promenade explicative du site.

En tout cas, Merci à toi Thomas pour ta patience et ta bienveillance.

J’ai bien compris que tu étais résolument amoureux …. du Verneau.

Toutes les photos de la sortie (avec les légendes) :     ICI 

Guy le 09/07/2017

Trou du Chanois – Valleroy (25) – 27 Mai 2017

Début Mai, Dom est contacté par un agent de l’ONF.

Un gouffre s’est ouvert dans un bois en fond de doline sur la commune de Valleroy.
Nous sommes invités à aller voir et faire un petit compte rendu pour la commune.
Valleroy, c’est tout près de chez Dom, mais c’est loin du GCPM.
Enfin, nous arrivons à trouver une date pour aller voir ce gouffre.

Rendez vous chez Dom qui nous guide au fond des bois jusqu’à la zone.
La doline a une circonférence de 10m environ et 2m plus bas, le fond est percé d’un joli trou circulaire.
Jean Lou équipe et arrive sur la lève du puits.L’orifice fait environ 0.80m de diamètre

Après une purge rapide, le gouffre s’ouvre en pleine roche .
il s’est creusé au profit d’une diaclase orientée Sud Ouest vers Nord Est.
le puits prend rapidement un nouveau profil environ 2 à 3m de large pour 0,60 à 1m de large
A -4 depuis le bord de la doline, on prend pied sur des lames d’érosion et le puits se sépare en 2 parties

Coté Nord Est, c’est étroit, mais de l’autre coté on voit la suite sur plusieurs mètres de profondeur.
A -11m nous prenons pied sur un sol caillouteux. Par un passage en lucarne, on accède dans une petite rotonde sans suite apparente.

Au retour à la base du puits principal, nous pouvons voir la suite sur quelques mètres (-14m) mais la zone est trop étroite pour s’y engouffrer.

Coté Nord Est, plusieurs départs terreux remontent à 45° vers la surface. Ces zones sont très ébouleuses et étroites. Nous ne nous y risquons pas.

Nous dressons la topographie au Disto X et réalisons quelques photos de détail

Retour en surface, petite photo de groupe et…. l’appareil photo restera sur la souche ou il était posé….. jusqu’à la visite d’un administré qui consciencieusement remettra l’appareil au maire du village.
3 semaines plus tard, je retrouve le maire et je troque mon appareil contre un bouteille (ca méritait bien ça)
Au passage, le maire m’informe d’autres trous dans le secteur qui seraient plus importants et avec des circulations d’eau.
A suivre donc

la topo:

Une p’tite vidéo

 

D’autres photo ici

Christophe