Archives de catégorie : Sorties Spéléo

Première à Aiglepierre

Ce samedi 1er juillet Franck nous a conviés pour une première inédite : avec son infrangible soif de découverte il a épluché quantité d’inventaires de spéléo et il en a extrait les sites les plus prometteurs.

Ainsi, dans un inventaire de 1966, il a noté la présence d’une résurgence aux abords de Salins-les-Bains.

Par le passé cette dernière faisait l’objet d’un captage pour alimenter en eau quelques communes voisines mais les données la concernant sont compendieuses.

Franck s’est donc rendu sur place pour observer les lieux et il a constaté que la résurgence permet de s’aventurer assez loin sous terre.

Lors de son repérage Franck a déjà parcouru une cinquantaine de mètres et il s’est aperçu que la galerie reste large et semble se prolonger bien au-delà du point où il a fait demi-tour.

 

Très magnanime, Franck a décidé de partager le plaisir d’une première exploration avec les GCPMiennes et GCPMiens motivés.

 

Il a donc envoyé à Guy quelques photos et décrit les modalités ainsi que les apparences de sa découverte : l’information a été relayée par email et n’a pas tardé à mettre l’eau à la bouche des inconditionnels des premières et des dézobeurs.

A 14 heures nous sommes donc neuf pour explorer la résurgence d’Aiglepierre : Franck lui-même, Guy, Thomas, Christophe, Jean-Loo, Jacky, Damien, Anne-Sophie et Virgile.

Nous nous retrouvons à Salins-les-Bains et directement sur place pour les retardataires.

Sans tarder chacun enfile sa néoprène et nous nous réunissons à l’entrée de la résurgence.

 

Devant l’importance pressentie de la découverte de Franck, nous immortalisons cette première avec plusieurs photos de groupe à l’entrée de la grotte.

Franck prend ensuite la tête de toute la troupe qui s’engouffre à sa suite dans les entrailles du Jura.

Après avoir rampé sur quelques mètres le long d’un tuyau en fonte puis avoir franchi l’ancien bassin de captage nous avançons dans la partie de la grotte non aménagée par l’Homme.

Notre progression s’effectue dans une quarantaine de centimètre d’eau. Quelques jolies concrétions et des volumes prometteurs mettent le groupe en émoi et rien ne semble devoir interrompre notre avancée sur près de 85 mètres.

 

Mais soudain le plafond s’abaisse et se rapproche du niveau de l’eau, nous obligeant à ramper dans un siphon pour poursuivre notre exploration.

 

Quelques mètres encore dans un bras de galerie sur la gauche puis dans un autre sur la droite et nous comprenons que pour passer ce siphon il nous faudra procéder à un pompage.

Mais avant tout il conviendrait qu’un plongeur vienne prospecter plus avant afin d’estimer l’opportunité d’une telle opération.

 

A la suite de cette première avancée, plusieurs groupes se forment : les photographes (Franck et Guy) s’en donnent à cœur joie pour réaliser des clichés inédits, les tempéraments plus techniciens (Jacky, Thomas et Christophe) mettent au point la topographie de la cavité, les autres enfin s’égayent dans les étroitures, les cheminées et autres voies secondaires laissés de côté à l’aller au moment de la prime exploration.

Pas une seule de ces voies ne mène au-delà de quelques mètres et surtout aucune ne permet de contourner le siphon du fond de la cavité.

 

Seul point prometteur lors de ce retour sur nos pas : une arrivée d’eau s’extrait d’un amas de blocs inamovibles.

Jacky parvient à s’y enfoncer jusqu’au nombril mais il faudrait casser quelques rochers pour se faufiler dans ce second siphon.

Peu à peu nous sortons de la résurgence d’Aiglepierre, les plus pugnaces cherchent encore un passage que les copains n’auraient pas vu ou dans lequel ils auraient oublié d’aller se coincer.

 

 

 

A la sortie, nul besoin d’épiloguer : la pêche a été très fructueuse et chacun y a trouvé son compte. Cette première exploration laisse à tous l’envie de revenir au plus vite pour découvrir ce que ces siphons nous cachent encore.

 

Toutes les photos de la sortie   ici

Virgile le 05 juillet 2017

Grotte du château de la Roche – Chamesol – 11 Juin 2017

La sortie à la Grotte de la Roche a du être repoussée d’une semaine pour cause de conditions météo plutôt défavorables.
C’est donc pour le 11 juin qu’une date a pu être fixée. Du coup, quelques participants déclarés pour la première date n’ont pas réussi à se libérer à nouveau et nous serons moins nombreux que prévu initialement.
L’équipe de compose tout de même de Jean-Louis qui organise la sortie, de Leslie, Alicia et Pierre, Anne-Sophie et Virgile, Thomas, Corinne et moi-même. Jean-Louis me fait remarquer que, fait assez rare pour une sortie spéléo, la parité garçon-fille est pratiquement respectée. C’est sans doute assez vrai dans l’ensemble, mais moi, dans quasiment toutes les sorties que j’ai fais au cours des dernières années, la parité était tout à fait respectée …
Après un drôle de cafouillage dans les horaires de rendez-vous et la marche d’approche, nous nous retrouvons tout de même dans le grandiose porche d’entrée de cette belle grotte.

Beaucoup de locaux sont présents dans ce lieu qui semble être une destination appréciée de rando dominicale. C’est vrai que ça en jette !!!

Maintenant que nous sommes à l’ombre et enfin au frais, pour pouvons nous équiper des indispensables combinaisons néoprènes. Une partie des participants étant déjà aux Chaillets la veille, les combis sont encore mouillées. Pas grave, ça glisse même mieux !!

Nous parcourons ensemble les 100 mètres du porche d’entrée et descendons la série de marches taillées dans la roche par les occupants de la forteresse qui était jadis bâtie dans l’entrée de la grotte.

Puis, nous sommes directement dans l’eau. L’aval siphonne tout de suite et c’est donc l’amont que nous parcourrons. Dès les premiers mètres, l’ambiance est donnée. L’eau est présente sur tout le parcours. Nous devons parfois nous immerger entièrement pour franchir quelques voutes mouillantes et autres passages bas. Beaucoup de concrétions barrent la galerie et nous sommes souvent obligés de nous baisser, voir ramper pour poursuivre la progression. La galerie est superbe : des grandes coulées de calcite très claires, couvertes de millions de micros gours, des pendeloques en tout genre, d’innombrables draperies.

Après une petite étroiture pas trop méchante dans la calcite, la galerie change de profil. Le plafond est maintenant beaucoup plus haut et le sol plus accidenté. La galerie reste très jolie et demeure toujours agréable à parcourir.
A environ un kilomètre de l’entrée, nous franchissons l’unique réel obstacle de cette galerie, soit un ressaut de 3.5 mètres de haut. Il s’agit d’une belle cascade qui apporte un aspect plus vivant à la cavité. Une corde est laissée en fixe, mais mieux ne vaut pas y toucher : elle est morte. Nous installerons donc notre propre corde qui aidera surtout à la descente.

La suite de la galerie pourra être parcourue jusqu’au siphon terminal.
Notons que le profil rectiligne de la cavité, sans aucun élargissement notable, ne permet pas vraiment à l’équipe de s’attendre et de se retrouver ensemble. En gros, l’avant du groupe n’a pratiquement jamais vu l’arrière et nous avions l’impression de progresser à trois ou quatre plutôt qu’à une dizaine.

La sortie se passera sans événement notable. Nous aurons passé environ 3h30 sous terre dans cette belle grotte. Perso, j’ai beaucoup aimé et j’y retournerai avec plaisir.

 

 

 

 

Toutes les photos ici

Jean No

Les Chaillets – Commune de Cademène 10 Juin 2017

Avec Corinne, ça faisait un moment que nous tannions notre joyeuse équipe pour les emmener aux Chaillets. Mais il a fallu attendre quelques sorties aquatiques pour que tout le monde se familiarise avec l’élément avant d’attaquer les voutes mouillantes redoutées (et aussi, accessoirement, que je me trouve une néo adaptée à mon volume en extension …)

C’est finalement la date du 10 juin qui a été retenue pour cette sortie.
L’équipe est au complet : Alicia et Pierre, Nicoleta et Eric (nos amis Suisses), et bien sur, Corinne et moi.

Rendez-vous au parking à 9h30. Les uns s’équipent directement en néoprènes, les autres préfèrent descendre leur matériel pour s’habiller devant l’entrée de la grotte.

Nous entrons et franchissons rapidement la première voute mouillante.
Pour la deuxième, du fait de mon expérience dans cette grotte, je passe devant. Nous nous suivons telles des chenilles processionnaires pour garder le bon passage et l’obstacle est franchi sans encombre. Puis suit la galerie au sol bien cupulé qui a tendance à agacer les troupes. Quant enfin nous pouvons nous redresser, d’idée générale, est : dire qu’il va falloir le refaire en sens inverse …

Mais bon, pour l’instant, nous sommes debout et nous pouvons attaquer les grandes galeries. Après l’arrêt au vestiaire ou nous pouvons enfiler des habits secs, (sauf pour ceux dont le bidon étanche à ENCORE pris l’eau …) nous parcourons la galerie du Turbigot. Nous remarquons les squelettes et poussons jusqu’aux griffures d’ours, tant attendues par Eric, avant de revenir vers le passage donnant accès au réseau fossile supérieur.

Une petite oppo et nous voila dans l’immense galerie des deux avenues.
Nous commençons par aller voir les insolites formations de gypse en « barbe à papa », et les impressionnants plafonds et miroir de faille du coté amont.
Puis, pause casse-croute et direction l’aval pour voir les fleurs et les aiguilles de gypse.
Plus nous avançons et plus ces formations sont superbes.
Ceux qui découvrent la grotte pour la première fois n’étaient pas convaincus que la galère des 100 premiers mètres justifient la visite. En fin de compte, tous finiront par s’accorder pour dire que cette sortie vaut largement le déplacement et que c’est très bien que l’entrée protège un peu les merveilles de cette grotte.
La sortie se fera sans encombre malgré une petite hésitation de ma part pour retrouver le bon passage dans la voute mouillante.

Une fois dehors, comme il fait très beau, ce sera une grosse séance de rigolade et décrassage dans la Loue. Pu… ça fait du bien !

 

Et enfin, pour prolonger cette belle journée, une bonne bière en terrasse à Ornans accompagnée d’un énorme plateau de fraises apporté par Nicoleta. Un grand merci à elle pour cette délicate et très appréciée attention.

Les autres photos ici

Jean No

Réseau du Chaland – 15 Avril 2017

Depuis que je fais de la spéléo avec Pierre, il me parle du Chaland. Il veut absolument y aller. Moi, je l’ai déjà fais, il y a très longtemps. Tout ce que je me rappelle, c’est que je n’avais pas aimé. Alors je ne suis pas motivé. Mais il insiste, il veut voir.

Finalement, dans la semaine, il m’envoie un mail pour me dire qu’il y va samedi avec Alicia. Il nous invite, Corinne et moi, à nous joindre à eux. Moi, je n’aime pas le Chaland, mais j’aime bien Pierre et Alicia. Alors, c’est avec plaisir que nous acceptons de les accompagner. Comme nous ne sommes pas nombreux et que la grotte ne présente pas d’attente dans des puits, nous invitons les membres du club à se joindre à nous. Aucune réponse. Je ne suis pas étonné, le Chaland, c’est nul …

Après le casse-croûte du midi et quelques difficultés pour trouver l’entrée, il est finalement 14h00 quand nous entrons sous terre.

Grâce aux échelles en place, les deux puits sont très vite équipés. La corde frotte de partout, mais elle ne sert en fin de compte qu’à s’assurer sur les échelles. En bas des puits, nous pouvons retirer le matériel de progression verticale qui ne nous servira plus à rien.

Et là commence une superbe ballade. D’abord dans le ruisseau souterrain, puis avec de plus en plus d’eau. Quelques bons bassins obligent à bien se tremper. Des cordes sont placées en fixe dans les plus profonds, mais n’empêchent pas vraiment la trempette. Puis vient la boue et les toboggans d’argile. La progression est alors parfois franchement éprouvante. On peine à rester debout et quelques montées sur l’argile humide auront été l’occasion de bonnes rigolades et de grosses suées !

Les galeries sont énormes et très concrétionnées. Le seul endroit où nous nous sommes baissés était un passage qui court-circuite une colonie de chauve-souris. Après 2 Km de progression, nous arrivons devant le fameux laminoir peu engageant. Pierre, qui veut voir la suite franchi l’obstacle. Etroit et mouillé. Corinne, qui a fait l’andouille dans les bassins est gelée, Alicia n’est pas trop motivée pour ce passage. Je rejoins Pierre. Le passage est plutôt désagréable. Allongé dans l’eau et des étroitures qui coincent pas mal. Mais derrière, c’est la galerie des Mikados. Des amas de fistuleuses tombées du plafond, entremêlées et calcitées. Vraiment très joli. Nous voyons que cette partie est beaucoup moins visitée. Les traces de passage sont plus rares. Nous parcourons encore quelques centaines de mètres entre les concrétions, en prenant garde à ne rien toucher, rien écraser. « On revient vers les filles ? » « Oui, juste après le prochain passage, ça a l’air chouette, là-bas. » Bon, arrivés à ce qui ressemble à un éclaircissement entre les concrétions, nous décidons de faire demi-tour.

Le retour sera finalement plus simple que l’allée. Il semble qu’il y ait moins de talus à monter.

Nous ressortons vers 21h00. Cette grotte est finalement superbe et je remercie Pierre d’avoir insisté pour y aller.

Je n’ai aujourd’hui aucune idée de ce qui m’avait déçu. Je ne sais même pas si c’est vraiment la cavité que j’avais visitée.

Le port ou non de la salopette néoprène avait fait l’objet d’une discussion entre nous. Après avoir visité le réseau, nous sommes toujours bien en peine de pouvoir donner un conseil. Les avis sont encore partagés. Chacun appréciera selon sa sensibilité …

En conclusion, je ne peux que recommander cette sortie pas si loin de chez nous.

Les autre photos ici

Jean No

Les Biefs Boussets – Sortie du 30 Avril 2017

Damien, Jean-lou et nos amis belges Marc, Steven, Alex

En arrivant au refuge, je repère 3 personnes qui étudient un plan du Verneau. Je les salue et leur demande quelle partie ils veulent visiter, ils m’expliquent qu’ils préparent une traversée et qu’ils cherchent des renseignements sur le gouffre des Biefs Bousset. A part l’équipement de la première partie des puits, pas facile d’expliquer certains passages sur un plan aussi réduit.

Sur ces entrefaits, Damien arrive et avec son accord je leur propose de les emmener jusqu’à la salle machin. A partir de là, le passage est évident pour accéder au collecteur . Ils acceptent avec enthousiasme et soulagement, ce sera plus simple pour eux d’aller avec des spéléos qui connaissent bien les passages. Nous buvons un café en attendant qu’ils préparent leur kits de matos.

Arrivés aux Biefs, je leur propose d’équiper les puits ce qui nous fera gagner du temps, Damien ne devant pas rentrer trop tard.

Pendant la progression ils placent des cairns à tous les passages un peu compliqués.

Petite pause salle Machin et retour à la surface.

Arrivés au refuge pause bière offerte par nos trois compagnons belges (j’ai oublié de le préciser) nous parlons météo et conseillons de ne pas s’engager dans le réseau si la météo annoncée (pluvieuse) perdure.

Il vaut mieux annuler une sortie que prendre des risques en s’engageant inconsidérément.

Nous les quittons en leur souhaitant une bonne traversée « possible ».

Jean-lou

Sortie Bouillasse ou l’art de pourrir 90 m de puits

Avec Jean-Noël, Thomas, Jacky, Benjamin et Jean-lou

Nous avions prévu de faire une sortie à la Belle Louise, mais vu les conditions météo. Je propose d’aller plutôt à la Lave, que trois d’entre nous ne connaissent pas. C’est Ok pour tout le monde.

J’équipe à la descente, très peu d’écoulements dans le puits, parfait.

La dernière fois que j’y étais allé c’était avec Alex Foulc et nous nous étions fait rincer copieusement.

Arrivés sans encombre nous visitions la galerie du Beau Louis.

Thomas à son habitude commence à grimpailler  partout.

Retour à la base des puits pour commencer de remonter.

Nous raclons soigneusement nos bottes avec des cailloux pour éviter de trop pourrir les cordes à la remontée.

C’est à cet instant qu’avisant un boyau particulièrement gras que Thomas, ne pouvant réfréner ses instincts pénètre à l’intérieur, et en ressort couvert d’une boue liquide particulièrement collante.

Voyant l’état dans lequel il si trouve, je le délègue au déséquipement ce qui permet aux autres de remonter sur des cordes propres.

Arrivé au palier entre les deux puits, je décide d’attendre Thomas et je conseille aux copains de commencer à remonter le puits final

J’attends un bon moment sans le voir apparaître, un peu inquiet quand même, d’habitude il n’est pas si lent à déséquiper.

Il est tellement graillot que ses bloqueurs fonctionnent mal, son pantin est inefficace et la corde prend 1 kg de glaise tout les 3 mètres, sa clef de 13 est collée à ses gants, et il s’épuise à remonter.

Je termine pour lui le déséquipement de la main courante et le laisse remonter devant moi. Grosse erreur ! ce « salopiot » a aussi pourri le P45 et la buse de sortie.

Retour au refuge où nous attendons Christophe pour nous rendre aux cavottes récupérer les pompes que nous avions installées dans les voutes mouillantes derrière la salle ex terminale, mais ceci est une autre histoire…..

Les autres photos ici

Jean-lou

Grotte du Neuvon

Pour le premier avril, nous avions décidés de nous attaquer à un gros morceau : Le Neuvon.

C’est donc à 8h30 qu’Alicia et Pierre, Eric et Nicoleta (club de Lausanne) ainsi que Corinne et moi nous retrouvons sur le parking de la grotte.

Un spéléo local nous guide vers l’entrée de la grotte qui est soumise à autorisation et nous ouvre la porte.

L’accès au Neuvon par la « Porte des étoiles » est entièrement artificiel et permet d’éviter 170 mètres de siphon.

Les 40 premiers mètres de la descente (qui en compte une centaine) se font dans une galerie artificielle, souvent en pente raide et c’est donc assez rapidement que nous arrivons au sommet de la cheminée naturelle qui donne accès aux 23 kilomètres du réseau.

C’est après que ça se corse sérieusement. La suite est une succession de dérivations plutôt tendues, de pendules, de vires plein gaz et un rappel guidé sur câble. 36 amarrages pour 100 mètres de descentes, on aurait dû se méfier …

Eric qui se charge courageusement de l’équipement galère sévèrement à trouver les amarrages et à savoir quoi en faire. Nicoleta l’accompagne, Alicia et Corinne suivent de près. Avec Pierre, nous patientons au sommet de la cheminée.

Du coup, à 13h00, nous y sommes toujours…

Nicoleta éprouve de grandes difficultés dans le passage d’une vire et annonce l’abandon de l’explo. Pierre et moi, frigorifiés sommes plutôt soulagés. Corinne qui est pendue plein gaz depuis une bonne heure commence à remonter vers nous. C’est alors que Nicoleta, qui a finalement passé la vire signale qu’en fin de compte, nous pouvons continuer. Pierre est complètement démotivé et ne veut plus descendre.

Corinne, qui nous a rejoint, prise depuis un bon moment par une envie pressante ne pense qu’à trouver un coin tranquille au plus vite. Alicia continue la descente et attaque le rappel guidé. Reste moi, qui n’ai qu’une envie : sortir. Le problème est que c’est nous, en haut qui avons tous les bidons de nourriture. Je me décide donc, sans aucune motivation, à rejoindre les autres en bas.

Les difficultés techniques, prises séparément ne seraient qu’une simple formalité, mais l’accumulation est plutôt éprouvante.

C’est donc à quatre que nous pensions poursuivre l’explo.

Seulement, Eric a depuis un moment les intestins contrariés et les choses ne vont pas en s’arrangeant. Il préférera remonter tout de suite. Nicoleta, ne voulant pas le laisser seul, repartira avec lui.

Ils mettront deux heures pour sortir et seront dehors vers 16h30.

Alicia, qui n’est pas venue pour faire du tricot, est OK pour continuer et m’aider à déséquiper. Nous partons donc dans les immenses galeries du Neuvon. Encore quelques vires et escalades équipées en fixe et nous avalons rapidement quelques 2.5 kilomètres jusqu’à la salle du Putch.

Tantôt dans des immenses galeries, tantôt dans l’actif, beaucoup plus petit mais confortable tout de même. Nous passons par l’étonnante galerie de l’as de pique qui mérite bien son nom !

Nous n’irons pas plus loin. Il faut penser au retour et à la remontée de la cheminée.

Revenu à la cheminée, nous prenons le temps de nous reposer un peu et nous forçons à avaler quelques sandwichs avant l’épreuve finale.

La remontée se passe bien et le déséquipement est moins corsé que prévu. Je m’occupe de la partie naturelle de la cheminée et rejoint Alicia pour le tunnel artificiel. C’est elle qui finira de déséquiper pendant que je remonte mon kit de cordes. A 19h00 nous sommes tous dehors.

Les autres ont allumé un feu dans le fourneau de la cabane en nous attendant. C’est pas cool ça ?

En conclusion, nous ne pourrons pas dire que cette sortie a été une franche réussite !

A mon avis, partir avec quelqu’un qui connait l’équipement présenterait un net avantage. Il ne sert à rien non plus de se jeter tous en même temps dans le puits d’entrée. Je pense que donner deux heures de délai à un binôme équipant la cheminée est raisonnable, puis suivre par paire, toutes les demi-heures.

 

Pas de photos ni vidéo pour cette sortie. Alicia avait bien sa caméra, mais le manque d’éclairage ne permet pas un film exploitable. Dommage.

 

Pour la fiche d’équipement vous pourrez aller voir ici:

Pour les topos, c’est ici

Jean No.

Les photos qui illustrent cet article sont issues de cette page. Elles ont été réalisées par Serge Caillault, responsable de la publication pour la revue trimestrielle « SpeleoMag« 

Moulin des Isles – 25 Mars 2017

Pierre avait lu quelque part que « Moulin des Isles » était une petite ballade torchée en 2 heures. Il a donc contacté des potes (Florence et Nicolas, spéléos Lyonnais) pour leurs proposer de faire un tour sous terre. Comme Corinne et moi étions disponibles, c’est avec plaisir que nous nous sommes joints à eux.

Rendez-vous est donné à 10h00 et nous filons directement en direction de l’entrée. Dès le départ, Alicia donne le rythme et nous traçons à toute vitesse jusqu’à la voute mouillante.

Comme toujours à moulin des isles, quelques tibias cognés et autres chevilles tordues…

 

Nous voici devant la voûte mouillante.
Je m’arrêterai ici parce que je n’ai pas de néoprène … et franchement, cette cavité, je la connais un peu bien …

Florence, sans doute par peur que je m’ennuie tout seul préfère rester de ce coté de la voûte mouillante.

Quatre intrépides iront donc jusqu’à la cheminée terminale.

 

Pendant le retour, alors que nous nous amusions allègrement dans les bassins, Pierre remarque qu’il a perdu son appareil photo ! Après une bonne demi heure à sonder les vasques du bout des pieds, c’est finalement Corinne qui mettra miraculeusement la main sur l’appareil Je passerai sous silence le bidon étanche qui a pris l’eau et les deux téléphones qui s’y trouvaient …

 

Entre les nombreux cailloux traîtres cachés sous l’eau et la fatigue générale après 5 bonnes heures de sortie, la grotte a dû entendre une série d’insultes et de jurons qu’elle n’est pas prête d’oublier !

 

Heureusement, une bonne baignade dans la Loue aura vite lavé les combis et les esprits.

Grotte de Captiot – Dimanche 12 Mars 2017

Le but de cette journée était, pour Alicia et Pierre, de faire une exploration proche de chez eux, pour Dominique (ex spéléo du club Graylois) de refaire une classique souvent visitée, et pour nous, de découvrir cette grotte connue que de nom.

Nous nous étions donné rendez-vous à 11h30 sur le parking de la grotte.

Après un copieux pique-nique où chacun avait apporté sa contribution, nous prenons le chemin d’accès à la cavité.

L’exploration démarre à 13h30. Un petit ruisseau se jette dans la grotte et nous donne une idée de ce que sera l’ambiance souterraine.

Arrivée devant le premier puits, Alicia s’occupe de l’équipement. Quelques instants plus tard, c’est plus ou moins trempés que nous attaquons les premières galeries basses. Ensuite, c’est la progression dans un superbe méandre très sinueux, avec des croisements incessants entre le réseau actif et d’anciens passages fossiles. Arrive un carrefour ou nous choisissons le ramping. Suivent quelques oppos assez aériennes et nous parvenons au sommet du P13. Jean-No et Dominique partent en éclaireurs pendant que nous autres, attendons le verdict. Quelques sculptures en terre glaise furent réalisées pour passer le temps (Art primitif).

Finalement, la visite s’achèvera là : L’équipement étant trop vétuste et insuffisant pour nous permettre de rejoindre la « voie romaine » (que trois spits à moitié bouchés)

Au retour, tout le monde repart dans la galerie du ramping, sauf Jean-No qui essaie sans trop y croire la petite galerie active.

Celle-ci s’avère pourtant beaucoup plus simple, plus courte et sympathique que l’ennuyeux ramping !

Lors de la remontée du puits, Pierre est surpris par une petite crue aussi subite qu’inattendue, qui ne sera pas sans rappeler une certaine chute de neige à Ouzène.

 

A la sortie, mouillés pour mouillés, nous profiterons de la cascade pour nous rincer un bon coup.

Pour conclure, nous avons tous bien apprécié cette classique haute-saônoise, en regrettant toutefois l’équipement plus que sommaire qui ne nous a pas permis de poursuivre l’exploration.

Merci à Corinne pour le texte et Pierre pour la vidéo

Toutes les photos ici

La Légarde – 11 Mars 2017

Nous étions 4 ce samedi 11 Mars au local club.
Jean Lou, Leslie (tiens, une revenante) Thomas et Christophe
Je vous laisse deviner qui avait lamentablement 4mn de retard sur l’horaire ….
Il fait super beau . heu….. on va ou en rando les amis ?
La Légarde ?
Bon, ok, va pour une sortie un peu verticale.


Leslie ne connait pas et Thomas s’est arrêté à la bases des grand puits.
Jean Lou qui a tout à apprendre….  équipe jusqu’à la base des grands puits.
Leslie prend le relais pour le dernier jet.
Nous n’avons pas pris d’équipement pour accéder au réseau inférieur.
Tant pis ! Thomas et Leslie passent la première étoiture.

Thomas se faufile dans la suite et ressort complètement trempé.
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Si on veux casser la croute au soleil, il faut ressortir.
Jean Lou et Leslie remontent. Thomas déséquipe et je l’accompagne . On fait un peu les feignasses au déséquipement, mais on s’en fout car le principe de la spéléo, c’est de se faire plaisir.
Casse croute sous une super soleil.
Retour au GCPM.
J’abandonne rapidement mes collègues car avec Jacky, nous avons comme objectif de faire démarrer le groupe électrogène du CDS25 (après quelques déboires lors de la sortie pompage aux Chaillets)
Nous trouvons les bons mots …. et finalement le groupe démarre sans encombres.
Nous avons pas mal progressé en diagnostic de panne et… sans être devenus des experts, nous avons maintenant une certaine expérience de la gestion de panne.
A suivre lors du prochain pompage à Courchapon. (nous en reparlerons).

Les autres photos ici

Christophe