C’était une destination fort attendue au vu du nombre de participants ! Elle avait déjà été envisagée plusieurs fois et reportée pour cause de météo, me dit Sarah.
Cette fois nous y voilà et les conditions s’y prêtent.
Au bataillon : Jean Lou, Sarah, Cathy, Patrick des Catamarans, Mouloud du GSD, Jean
Noël, Jacky, Michel, Manu, Thomas, Joris et moi .
Jean Lou et Jacky se sont gentiment proposés pour préparer les kits, et nous avons tous RDV à l’église d’Arc sous Cicon.
Il va falloir s’organiser de manière à ce que tout ce petit monde puisse circuler fluidement.
Jean Lou attaque tout de suite l’équipement, secondé par Jean Noël.
Il précise ceci : « 5 kits, 280 m de corde, 50 amarrages, 10 sangles, et deux heures plus bas nous arrivons à la Toison d’Or !» .
Ce n’est pas une mince affaire ! Sarah, Thomas, Manu, Michel et moi partons en dernier et laissons aux autres un peu d’avance.
Jolie succession de puits, et du temps pour tchatcher , raconter nos étés, regarder des photos, commencer à imaginer les objectifs des futures sorties de la saison automne /hiver. Bref sortie ‘no stress ‘ pour les suiveurs ( sans doute nettement moins relax pour les premiers merci à eux).
Une petite vasque à éviter ou non, deux vires et…
La galerie de la Toison d’Or, ornée de très jolies concrétions . La partie horizontale de la
cavité est de toute beauté, comme annoncé par Guy.
Un petit casse croûte et les premiers remontent déjà . Maièèès…… heuuuuu !!! le reste du réseau nous fait de l’œil, et pas moyen continuer la progression ! Joris et moi essayons de pousser un peu plus loin mais effectivement il nous faut nous rendre à l’évidence : pas de corde, pas de poursuite ! Demi tour donc et Manu, Mouloud, Joris et moi fermons la marche. Joris déséquipe la ‘vire de la mort’ et je trouve la manœuvre franchement scabreuse, chapeau aussi à Mouloud qui en a fait l’équipement tandis que nous papotions, non conscients ( en tout cas pour ma part ) des risques qu’il prenait.
La remontée est agrémentée de misères pour certains et de petites réjouissances pour
d’autres : plat dos dans une vasque pour Mouloud et débâcle digestive pour Joris.
Comme de bien entendu rien de ceci n’a fait rire personne autour d’eux et chacun était (uniquement) dans la pure compassion .
Evacuation des lieux d’urgence pour ne pas mourir asphyxiés ( t’inquiètes que ça n’a pas trainé ).
Au dessus à l’arrivée changement de décor. Patrick ne se déplace jamais sans son bistro
ambulant . Tables, chaises, fromage et saucisson, et le chien Bilou pour faire des papouilles .
Elle est pas belle la vie ?
Merci Patrick !
Une sélection de photos ICI
Et vive le Gcpm !
Céline