Sortie photo à la grotte de Vaux

Sortie photo à la grotte de Vaux

C’est tout gonflés d’enthousiasme par la fréquentation de Serge Caillaux, Philippe Crochet et Annie Guiraud, que nous décidons Guy et moi de faire une nouvelle sortie «photospéléo» afin de mettre en pratique les récentes leçons théoriques et de (sous) terrain de ces photographes de renom.

 

Le choix du sujet, de l’éclairage, de l’emplacement et de la position du modèle… Tout ça ne s’improvise pas et implique un long travail préparatoire. Sans aller jusqu’au perfectionnisme de Philippe, il nous arrive de passer plus d’un quart d’heure pour la préparation d’un cliché.

Le miracle de cet exercice est que tout est possible, car on construit, tout comme en studio, l’éclairage, le cadrage et l’on peut faire les meilleurs choix techniques (sensibilité, focale, ouverture, vitesse…). Les grottes se prêtent à merveille à cet exercice et sont un théâtre infini de création.

 

La grotte de Vaux, tant dans sa partie ancienne très marquée, que dans sa partie post voûte mouillante bien préservée est parfaite pour la photo souterraine. Aujourd’hui nous avons fait le choix de la légèreté, Guy et moi, avec des appareils hybrides. Je suis toujours scotché par la qualité des capteurs 4/3 qui n’ont plus grand chose à envier aux pleins formats (24/36) dans la mesure ou l’on dispose d’un éclairage suffisant.

Nous sommes équipés de 7 flashs télécommandés, dont un très puissant, qui tiennent dans deux petits bidons étanches ! Que de progrès depuis mes débuts photos au siècle dernier…

 

La sortie se passe à merveille, car nous n’avons plus besoin de beaucoup communiquer lors de la mise en place des flashs. On alterne les rôles de modèles et de photographes avec des choix légèrement distincts et des appareils et objectifs différents. Une sortie « photospéléo », c’est très particulier et ça demande beaucoup de patience pour les modèle

… Un grand merci, encore une fois, à Valérie et aux Benoît(s), parfaits spéléos-mannequins, pour leur disponibilité lors du camp d’été.

Le matériel subit la violence des conditions souterraines et notre passion peut vite être couteuse si l’on oublie de protéger ces précieux accessoires. Il est donc nécessaire de ranger appareils et flashs entre deux prises de vue, en conséquence le temps passé sous terre est souvent long et inversement proportionnel à la distance parcourue !

Une sortie pleine d’enseignements pour nous deux… On vous laisse juger du résultat, n’hésitez pas à exprimer vos critiques (constructives) et éventuellement vos encouragements.

Gérard

 

Pour voir toutes les photos  c’est   ICI

PS : Nous sommes toujours à la recherche de modèles, si vous êtes patients et disponibles n’hésitez pas à nous contacter. Pas de casting, toutes les mensurations sont acceptées !

 

5 réflexions sur « Sortie photo à la grotte de Vaux »

  1. Sarah

    Bonjour,
    Toujours un pur moment de bonheur de voir vos photos ! Une cavité mise en valeur, ses concrétions, ses formes, ses dimensions, tout est mis à l’oeuvre pour rendre la beauté réel des lieux dans une image qui semble mouvante. Bravo à tous pour cette patience passionnée qui rend tout cela possible !

    Je ne serait pas contre une sortie photos à l’occasion. « Déjà prévu avec Nat Ligier » Plus on est de fou plus on rit !
    Histoire de tester un ou deux clichés, d’apprendre et d’éventuellement poser si mon mal être des objectifs se voit dépasser.

    Belle après midi à tous !

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  2. Christophe

    Les effets de flashs multiples permettent vraiment de modeler la cavité.
    C’est différents des plus habituels contre jours derrière le personnage
    C’est très beau.

    Pas sur que j’aie la patience de faire figurant

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    1. JAWORSKI Gérard

      Merci Christophe…
      Le réglage des flashs demande beaucoup d’essais et de patience et il nous reste une grande marge de progression !
      En général le gros Godox est toujours mis en contrejour et il y a, à minima, un flash en « snoot » qui éclaire le modèle. Les flashs croisés qui débouchent le premier plan ne doivent pas avoir la même puissance afin de préserver le relief et la « patate » du contrejour. Après, tout est affaire de mesure et d’adaptation à la galerie, à la réverbération de la roche, de l’eau, …
      Amicalement
      Gérard

      Répondre

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