Les Cavottes « Le retour »

Participant : Thomas Jounin/ Didier/ Thomas Richer / Sarah

C’est avec un temps incertain et sans cavité précise en tête que nous nous donnons rendez-vous au gîte du club à 9h ce dimanche. A notre arrivé « A l’heure » malgré des pneus avant plus que lisses qui dérapent jusqu’au gîte, nous retrouvons nos deux compères qui sont entrain de préparer le matériel. Notre destination : Les Cavottes ! Thomas nous dit que nous allons revisiter le R7 en P15 en passant tout d’abord par la tyrolienne « Une bonne blague ? » pour ensuite descendre jusqu’au réseau inférieur.
Une riche idée, car nous n’avons tout quatre jamais été si loin, et la nostalgie de notre première au Cavottes semble bien lointaine. Puis c’est l’occasion de refaire de bonnes verticales, bien qu’un certain P20 m’avait « jadis » traumatisé !
Emilie fait irruption au local et nous aide un peu pour le matériel avant de nous souhaitez une belle sortie « Merci ». On charge les voitures et 5min plus tard nous voila sur site ou les places pour se garer se font rare. Tout le monde s’équipe, 3 kits seront nécessaires pour cette sortie et j’en suis acquittée !  Les trois hommes me charrie sur mon super carton de rangement de matériel, tout propre et lustré.. « Serait-ce inhabituelle ? » 
10h : Départ en trombe, nous dévalons la

doline d’entrée arrosée pour s’engager dans l’intra-monde. Thomas R et moi réglant quelque peu notre matériel perdons un instant les deux hommes de tête dans les galeries étroites menant à la salle du Chaos. Là ou Didier, poulies en main, nous attend à la tyrolienne que nous allons remonter et nous explique comment elle fonctionne. « C’est parti pour un petit échauffement des bras ! » Très très pratique pour shunter la diaclase Duret. Thomas J nous accueille un par un à sa sortie et galope comme un petit chamois pour équiper le faux pas.
Là encore, ce qui m’avait traumatisé à ma première est bien moins impressionnant aujourd’hui. Du moins.. Jusqu’à ce que Thomas équipe sous mes yeux la nouvelle version du R7. Des broches ont étés soigneusement installées pour créé une vire qui mène au nouveau P15 des Cavottes. Bien qu’hésitante au début, je le suivis sans encombre pour le Crash Test. Après de nombreux rebonds j’atterris en douceur et regarde trois lutins colorés me rejoindre. Une riche idée tout de même !
Nous arrivons rapidement a l’intersection des galerie Nord/Sud . « A Bâbord toutes ! » Le chamois court, saute, vole… «Une curieuse bête qui se nourrit de cacahuètes ! » Petite visite guidée de la salle du bivouac pour Didier, et après quelques pas décidés nous voila au dessus du P20 « inconnu pour lui » qu’il va lui-même équiper avec brio. Nous y voila, étonnamment je ne tremble pas et j’ose enfilé ma corde dans le descendeur bien plus vite.. Que c’est agréable une descente fluide !
Quelle beau puits que les collègues éclairent chacun leurs tours.. Il y a les panoramas horizontaux de montagnes, et les panoramas verticaux du bas monde, tout aussi agréable à regarder !
Bizarrement Didier voit aussi le passage de la boite au lettre comme un bizutage et Thomas R se demande si son gras nouvellement acquit ce comprime réellement.. « Les mystères de l’anatomie ! ». Evidement tout le monde passe, et jouent des coudes dans l’ étroiture bien mouillée menant au deuxième P20 que Thomas aidé de Didier équipe avec quelques petits imprévus ! La corde est un peu juste, mais quelques réglages de nœuds la rallongent juste assez pour le bonheur de tous et surtout de Thomas R, qui attend inconfortablement allongé dans l’étroiture. Encore un très beau puits que nous avons là ! La suite et moins reluisante, un joli méandre étroit, mouillé et boueux agrémenté de brin de rivière zigzagant sous la roche, quelques départs de galerie se laissent apercevoir tandis que la rivière nous mène jusqu’à l’entrée de la grande diaclase.
Nous n’irons pas jusqu’au lac terminal cette fois-ci car nous n’avons aucune idée de l’heure. C’est alors que le repas du pauvre se décide, sous le regard inquisiteur du Troll d’argile. Quelques bouchées plus tard nous voila repartis en sens inverse, profitant du bain de boue pour digérer.. Au bas du P20, je vérifie mon matériel avant la remonter et je m’aperçois que mon delta n’est pas fermé. Une belle faute d’avoir oublié de le refermer après avoir alimenté la rivière et un vrai plus de toujours vérifier !
Le retour se fera sans encombre malgré quelques frayeurs pour Thomas R avec son kit coincé dans l’étroiture menant a la boite au lettre. Nous avons tous deux un peu galérer à remonter le premier puits, redécouvrant nos muscles, qui une fois échauffés ont très bien fait le reste. Ici et là, j’aperçois des fleurs de gypse recouvertes de calcite. Prendre la tyrolienne dans le bon sens est un vrai régal ! … à condition d’avoir de bonnes poulies.. « Pauvre Didier »


C’est à 15h15 environ que nous revoyons le jour, rassurés du temps qu’il reste nous nous mettons au sec avant de quitter le parking déserté des Cavottes. De retour au gîte, le nettoyage/rangement minutieux du matériel ce fera en cœur, avant une pause bière bien méritée dans le froid.

Encore une très bonne sortie bien sportive et pour le moins burlesque, des plus agréable en votre compagnie !
Sarah

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