Après 2 années « JNS covid » passées au Sentier karstique de Merey, notre club opte à présent pour une nouvelle formule, bien moins chronophage en préparation.
En effet, pour les éditions précédentes, les cavités étaient éclairées par nos soins, ce qui évitait les réservations et donnaient au plus grand nombre l’occasion d’y participer. Par contre, le boulot en amont (et en aval) devenait pesant.
En 2019, on s’y était même mis à 2 clubs (Karstic et GCPM) à la Baume du Mont pour alléger l’investissement de chacun.
Cette année, on en revient en fait à la formule utilisée par beaucoup de clubs : équiper les participants ayant réservé, de nos casques-éclairages et de nos baudriers.
Par le biais d’un sentier pédagogique, l’équipe municipale de Montrond est en train de mettre en valeur le patrimoine naturel et humain de la commune et c’est tout naturellement que nous nous associons à cette dynamique en choisissant les Cavottes pour notre manifestation.
Le week-end précédent, nous avons d’ailleurs prêté main forte aux castelmontois pour aménager des belvédères dominant les gouffres de la Lave, de la Belle Louise et bien-sûr des Cavottes.
Je m’occupe des réservations par téléphone: 4 groupes de 10 participants répartis sur les 4 demi-journées du week-end.
Pour mieux s’adapter aux conditions physiques de chacun, nous proposons 2 itinéraires :
Le matin, entre 8h00 et 13h00 visite de l’ensemble réseau sup et l’après-midi entre 14h00 et 17h00, circuit passant par la diaclase Duret, aller-retour jusqu’au faux-pas et retour par la tyrolienne.
Pour les sorties d’après-midi, on débordera un peu avec une bonne douzaine d’inscrits, ce qui fera un total de 46 personnes accompagnées.
Au téléphone, j’essaie de présenter au mieux ces 2 parcours distinctifs pour qu’on ne se retrouve pas avec l’une ou l’autre personne qui n’ait pas pris la mesure des difficultés.
Les JNS ont débuté en 2001 et il y a maintenant un public fidèle qui, début septembre, a le réflexe de chercher une ou plusieurs cavités sur le site de la FFS pour satisfaire leur curiosité.
Ce sont eux qui me contactent les premiers, venant parfois de très loin (Dijon !) et leurs places sont réservées bien sûr. Du coup, je presse Benoît pour qu’il communique sur les listes mail des communes de Montrond et Merey et nous avons un autre public, très local celui-ci.
Avec Damien, nous préparons le matériel individuel et collectif le vendredi soir.
La météo s’annonce bien capricieuse mais qu’importe, une fois sous terre, on sera au sec.
Pour les quatre sorties, tous les participants seront présents et à l’heure, ce qui révèle bien leur motivation.
Au fil de ces 2 journées, on réalise à quel point cette version est différente des formules qu’on proposait auparavant. Avec le recul, cela s’apparentait davantage à une visite touristique « à l’amiable » où le contact avec les participants était impersonnel.
Cette fois-ci, on a eu l’impression de faire une sortie spéléo avec des gens qu’on rencontre pour la première fois
On laissait les enfants s’en donner à cœur joie tout en ayant un regard bienveillant sur eux. Le nain de jardin aura interpellé nombre d’entre eux et l’expérience du noir absolu n’aura laissé personne indifférent.
Pour ce qui est du nombre d’encadrants, nous avons pu faire un accompagnement de qualité. Il faut toujours anticiper avec l’éventualité où quelqu’un souhaite ressortir plus tôt ou qui s’est fait mal.
Le local-club nous aura servi de point chaud pour repartir de bon pied l’après-midi, certains participants en ont même profité.
En conclusion, pour ceux d’entre nous qui ont connu les 2 formules, celle-ci est bien plus sympa même si le nombre de personnes en bénéficiant est 10 fois moins important. Et même s’il n’y a pas eu de promesse d’adhésion au club à l’issue de ces 2 journées, les retours qu’on a eu étaient très positifs.
Guy