« En quête de studios souterrains »

Suite à l’invitation à En Versenne + Crotot, Jean Philippe Grandcolas et Serge Caillault souhaitent renouveler l’expérience en venant cette fois-ci du côté de Montrond.
Je leur concocte une petite liste de cavités photogéniques pour qu’ils puissent choisir. Le gîte leur servira de point de chute.

Nous nous retrouvons donc à 6 spéléos dimanche 8/03 au matin au gouffre des Ordons.
(Gérard, Jean-Philippe, Serge, Véronique Olivier et Philippe Auriol du SCVesoul et moi).
Un groupe de spéléos du CAF Bas-Rhinois nous précède mais on ne se gênera pas.
On tente une compo depuis le haut du cône d’éboulis du P18 pour avoir la longue perspective qui s’offre à nous. Jean-Phi donne l’échelle sur la corde tandis que Gérard se place plus au fond de l’avenue : mission réussie !

On part vers le fond pour poursuivre la séance en croisant les alsaciens qui n’en reviennent pas qu’on ait passé la grotte au karcher ! (ils croyaient qu’on blaguait !)

C’est vraiment un plaisir de faire de la photo avec Serge. Ca m’épate de voir qu’un gars qui a roulé sa bosse dans plein d’endroits beaucoup plus jolis, puisse être à ce point sensible à l’esthétisme de nos cavités.

Son approche de la photo n’est pas orientée à tout prix vers des contre-jours de malades mais elles sont très bien construites avec toujours le souci de magnifier le sujet principal. De plus, il ne passe pas 2 plombes en train d’hésiter.

Les godox et flashs sont rapidement placés de façon judicieuse pour fignoler ensuite derrière le boîtier… pour les modèles et assistants, c’est appréciable !

Midi sonne au clocher de Montrond : casse croûte au gîte et nous voilà repartis au Gouffre des Ravières vers Orchamps-Vennes. Nous serons 4 (sans Véro et Philippe).
Il faut dire que cette classique a de la gueule avec sa voûte de cave venant couvrir le puits de la sorte. Bien sûr, en cette saison, on n’aura pas droit au rai de lumière descendant dans le gouffre mais qu’importe, les cercles de strates dominant le cône d’éboulis sont du plus bel effet. Pour le coup, on a le matos adéquat : les 2 godox de Serge + celui de Gérard. Les petits flashs sont quand même mis à contribution pour déboucher quelques zones sombres.
Dans la seconde salle encore plus grande, je suis définitivement convaincu par la puissance des godox : seulement 2 suffiront !
En remontant, nous remarquons la présence d’un « triton alpestre » sur le sommet du cône d’éboulis.

Lundi matin, on se donne RDV à Cléron où Véro et Romain Venot (GSAM) qui nous rejoignent….direction « La Vieille folle ».
La perte présente un bon débit (Hydro : 1 m3 à Nans). J’emmène Serge jusqu’au bénitier. Ca va être compliqué de positionner des éclairages, les trépieds risquant d’être embarqués.
Du coup, on se limite aux 70 premiers mètres de la zone d’entrée et comme on est nombreux, c’est nous qui tiendrons les flashs. On se scinde en 2 groupes pour ne pas se gêner.
Je suis venu plusieurs fois faire de la photo ici mais on ne se lasse pas, tellement cette cavité est esthétique, surtout avec le débit d’ aujourd’hui.

Quand on ressort à la mi-journée, les giboulées de mars nous accueillent aux voitures.
Cela n’empêchera pas Véro et Romain de faire une halte au Creux d’Orcheval sur le chemin du retour pour en sortir une magnifique image.

Encore un super WE plein de partages d’expériences dans une ambiance des plus sympathiques.

Quand est-ce qu’on remet ça ?

Pour voir toutes les photos, c’est :   ICI     Merci à leur auteurs

Une réflexion sur « « En quête de studios souterrains » »

  1. Julien

    Merci beaucoup Guy pour cet article,
    En cette période de confinement, il fait bon s’évader, au moins visuellement !
    Magnifiques photos, bravo

    Répondre

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