Archives de catégorie : Vie du Cub

Une belle sortie à Ouzène avec Gabriel – 8 Mai 2021

Je suis content d’être allé à cette sortie parce qu’elle a été organisée pour moi afin que je puisse m’entrainer à passer les fractios dans une grotte sans être bousculé.

Le rendez-vous était au gite. C’était la première fois que j’y allais après en avoir beaucoup entendu parlé par mon papa. J’étais content de le voir enfin.

Ensuite je suis monté dans la spéléo mobile de Jean-Lou pour aller à Ouzène.

J’ai fait la connaissance de Christophe et Emilie qui nous ont rejoint sur place. Nous avons bien rigolé.

On s’est changé au bord de la route et après une petite marche on est arrivé au trou.

Emilie est partie faire l’équipement et Jean Lou est descendu. Il m’a demandé si je me rappelais comment mettre mon descendeur et faire ma clé. Je sais faire car je m’entraine à la maison dans notre grange.

Je suis descendu et mon papa était derrière moi. J’ai passé les fractios et je suis arrivé en bas vers Jean Lou qui m’a dit que je m’étais bien débrouillé. J’étais content d’avoir réussi.

Après un passage à ramper, on est arrivé vers un autre puits. C’est Emilie qui a installé la corde.

Il y a une déviation, mais je n’en ai jamais passé. Les grands m’expliquent comment faire.

J’ai fait une clé sur mon descendeur, j’ai été surpris par le poids de la corde. Puis j’ai réussi à passer le mousqueton et arriver au fond du puits qui est profond.

En bas du puits nous avons trouvé une grenouille et Jean-Lou l’a remise dans un petit gour. Il nous a raconté la fois où il avait trouvé un serpent et qu’il l’avait remonté dans sa capuche.

Au fond de la grotte, Christophe nous a raconté le sauvetage du Belge auquel Jean-Lou et lui avaient participé.

J’ai beaucoup aimé les nombreuses concrétions et les gours qui étaient à sec. C’est beau et grand.

Après la remonté, que j’ai trouvée plus facile que la descente, on a mangé. J’ai réussi à passer la déviation avec Jean Lou en haut qui m’expliquait.

C’est maman qui nous avait fait les sandwichs pour papa et moi. Christophe m’a dit que je n’étais pas obligé de dire qu’ils étaient bons, mais maman les fait toujours bien !

J’avais un peu froid donc j’ai fait des exercices pour me réchauffer, en attendant que Jean Lou termine son sandwich.

J’ai suivi Jean Lou pour aller dans la partie supérieure où il y a les vires.  Ça fait un peu comme les via- ferrata.

Je n’ai pas eu peur, mais c’était pas tout facile quand même !

Il y avait des belles cheminées creusées par l’eau.

Nous nous sommes arrêtés à un puits et nous avons fait demi-tour. Nous avons vu sur notre passage au retour la silhouette de Dark Vador et on s’est dit que c’était peut-être lui qui avait équipé la vire !

Pour la remontée du puits d’entrée Christophe était devant moi et mon papa derrière.

Christophe vérifiait que j’étais bien longé, et que mon croll était bien mis sur la corde suivante. J’attendais mon papa pour me tenir la corde et pouvoir commencer à monter.

Arrivée en haut du puits, je n’arrivais pas à déverrouiller mon croll, du coup Christophe est venu m’aider.

J’ai trouvé la descente plus facile que la montée, car il y avait beaucoup de cordes et je m’emmêlais un peu dedans.

Nous avons bu un coup à la voiture. J’ai pris un Fanta et les grands une bière.

J’ai aidé à ranger le matériel au local, Jean Lou m’a montré comment on nettoyait les cordes.

Je suis vraiment content de ma sortie et de moi car j’ai réussi à passer les fractios grâce aux conseils de Jean-Lou, Christophe et mon papa.

Merci à tous.
Gabriel

Toutes les photos ICI

Gouffre 1 et 2 de la Barme – Avril 2021

TROU DE LA BARME

CUSSEY SUR LISON

Une personne originaire de Cussey sur Lison m’avait fort intéressé en me parlant de 2 gouffres que je ne connaissais pas sur le territoire de la commune. D’après ses dires, l’un des deux était pénétrable et l’autre se présentait sous forme d’une dépression profonde de quelques mètres.

Y étant retourné quelque temps auparavant, il se serait aperçu que ce dernier s’était ouvert beaucoup plus profondément suite certainement à un soutirage conséquent.

Flairant peut-être une première et accompagné de Lisa et Christophe nous nous rendons sur place après avoir tourné un peu en rond, nous retrouvons un gouffre sans trace d’équipement visible.

Je pose deux amarrages sur chevilles expansives. Puis à l’heure où Thomas Pesquet s’envole vers les étoiles, j’amorce en direction du centre de la terre une descente plein pot sur une quinzaine de mètres où nous explorons tous les recoins. Nous réalisons rapidement que c’est loin d’être de la première, tant pis, c’est joli quand même.

En remontant, presque cachés sous la mousse je retrouve deux spits que je n’avais pas vu à la descente.

Casse croûte dans les bois, et puis nous retrouvons le deuxième phénomène karstique qui lui n’a pas évolué d’un iota. Un petit bout de corde attaché à un arbre pour nous faciliter la désescalade et nous voici au fond, joli site lui aussi.

Sortie spéléo pépère mais sympathique sous un beau soleil et dans une nature printanière en éveil.

    

D’autres photos ici

Jean-lou

Y’avait d’l’eau dans l’Pinard !

Vendredi 14 mai

Y’avait d’l’eau dans l’Pinard ! (par Gérard Jaworski et Guy Decreuse)

Au vu des photos de Guy, lorsqu’il est allé en repérage dans le trou Pinard en Haute-Saône, j’étais impatient de découvrir cette jolie petite rivière souterraine.

Après une harassante marche d’approche de près de …. trois minutes, nous sommes arrêtés par une grille infranchissable…. si on oublie de la soulever !

Joli travail de maçonnerie et de calibrage de nos collègues haut-saônois qui ont rendu l’accès au trou très agréable, merci et bravo à eux.

Sans surprise, après la descente du sympathique puits d’entrée, nous trouvons la rivière avec un bon niveau d’eau. La communication pour la mise en place des flashs risque d’être complexe, d’autant que mon ouïe est en chute libre (questudis !!!).

Y’avait d’la lie dans l’Pinard !

Bon, une fois passé la première section de la rivière très aquatique, nous avons droit à un passage supérieur bien chargé en argile de décalcification. Argile + eau = boue liquide, ce n’est pas top pour le matériel photo.

La seconde partie de la rivière commence par un petit bassin dominé par une cascatelle pleine de charme. Nous entamons la séance photo et comme prévu il est quasi impossible de se comprendre, même en criant.

Pas évident de ne pas transformer notre matériel photo en tas de boue et de ne pas le noyer, on a connu des studios souterrains plus calmes.

Y’avait du gaz dans l’Pinard

Le CO2 dans l’eau c’est plutôt sympa, dans le pinard aussi, mais dans l’air des galerie fossiles c’est moins top !

Je suis beaucoup plus gêné que Guy et j’apprécie le retour dans l’actif parfaitement ventilé… On en profite pour casser la croute avant la seconde séance de prise de vue.

Y’avait du plaisir dans l’Pinard (avec modération bien entendu)

Belle et bonne sortie photo dans ce joli réseau actif, qui constitue une jolie classique d’initiation, à condition de compter quelques heures de nettoyage du matériel (par temps humide) ou de finir par un bain dans la rivière (vers l’amont).

Ne pas manquer un petit détour pour voir le château de Filain à proximité.

Les photos sont   ICI 

Grotte de la Tuilerie, le samedi 08/05/21

Avec Benoit et papa, nous avons décidé d’aller faire un tour sous terre ensemble, ça faisait longtemps que nous n’étions pas sortis avec Benoît. Alors le rendez-vous est fixé au samedi 08 mai 09h30 au refuge. Départ de Lyon à 7h00 sous un beau soleil puis arrivés sur le parking du gîte où nous retrouvons Benoît mais aussi Jean-Lou, Didier et son fils qui, eux vont retrouver la famille Raguin pour une sortie à Ouzène. Après quelques prises de nouvelles, nous préparons le kit de corde pour un trou que ni Benoît ni papa ont déjà fait.
Ce trou s’appelle la Grotte de la Tuilerie et il se situe du côté de Clerval, plus exactement à Gondenans-Montby.
Une fois arrivés sur le parking, nous prenons le temps de trouver l’entrée de la grotte qui est assez facile à repérer car elle se situe au pied d’une barre rocheuse et son porche mesure 5 à 6 mètres de haut.
La grotte est entourée de plusieurs petits trous dans un creux humide et très vert. Une fois le repérage effectué, retour à la voiture pour casser une croute et s’équiper pour la sortie de l’après-midi.
Nous entrons dans ce porche connu depuis très longtemps puisque, il y a déjà quelques 5000 années ! D’ailleurs, une salle porte le doux nom de la salle des squelettes car, dans les années 1968, cette salle a été fouillé par un certain Petrequin.
C’est une jolie cavité très facile qui donne sur une rivière souterraine que nous avons eu la chance de voir en crue! Donc logiquement, nous nous retrouvons bloqués sur cette crue mais, ce n’est pas un peu d’eau qui va nous arrêter. Alors, prenant notre courage à deux mains et aussi en envoyant en reconnaissance papa dans l’eau à 5-6° nous partîmes les 3 en ballade dans la rivière, sur 100 mètres certes mais avec de l’eau jusqu’au genoux voir jusqu’au hanches!! Une fois mouillés, nous décidâmes de remonter à la surface après avoir admirer la Pendeloque que Fournier disait qu’il était plus beau et majestueux que celui de Padirac!
Donc, une fois le puits incliné de 10 mètres et les 500 m qui nous séparent de la sortie effectuée, retour au soleil pour se changer. La sortie ne s’arrête pas là, nous avons quelques minutes avant de rentrer (nous ne savons pas encore qu’un secours est en cours au Vauvougier) nous prenons le temps d’aller voir la résurgence qui se situe quelques centaines de mètres plus bas que le trou. Sur place, nous pouvons admirer une formidable conduite forcée toute en acier qui a quelques années mais aussi quelques fuites, c’est une vieille dame, normale qu’elle ait des fuites ! Nous avons la chance qu’également, la propriétaire de l’ancien moulin qui a 81 ans et qui vit seul dans cet endroit du bout du monde, soit dehors pour discuter avec nous de l’historique de l’ensemble moulin, conduite forcée, turbine qu’elle nous emmène voir dans sa maison. Elle nous raconte qu’il y a de l’eau en permanence, que la rivière coule tout le temps et que l’étang qui sert de réserve est toujours plein ! Une supère rencontre !

 

Ensuite retour au refuge, nettoyage du matos collectif et perso, (très bonne idée de nettoyer sa combi et sous combi juste avant un secours, pour rester au sec, rien de mieux !!)
Encore une belle sortie sympa qui peut être rajoutée à une autre dans les parages, nous avons passé deux heures sous terre en prenant notre temps, cependant, si vous y allez, n’hésitez pas à planter quelques spits, ils sont un peu tous foirés…

 

 

Toutes les photos de cette sortie  ICI

 


Yann Jeannin

La Chenau Réseau n°1 – C’est beau ! – 20.04.2021

Lundi 23 Avril en soirée, coup de téléphone de Jean Lou . Tu es en vacances ? On fait de la spéléo demain ?

OK ça marche, mais j’aimerais bien que l’on puisse faire un truc pas trop loin (COVID) et que l’on ne visite pas souvent

Alors, on pourrait aller à la Chenau 1 me dit Jean Lou.
Moi ça me plait et je serai avec Lisa qui est en vacances
Petit message sur la liste GCPM pour annoncer la sortie (qui pourra néanmoins s’adapter en fonction des participants (on ne sait jamais)

Mardi matin, RDV au gîte. Il y a moi, Lisa et Jean Lou. C’est parti pour la Chenau 1

Comme nous y allons très souvent (…) Jean Lou ne se rappelle plus complètement des longueurs de corde .
On reprend un peu l’historique sur le cahier des sorties . Ça va le faire . On prend quand même une C25 en + au cas où !

Le terrain est très sec et nous pouvons nous stationner au plus près du gouffre dans le bas du champs.
Jean Lou se lance dans l’équipement.

Au départ de la main courante d’accès au P40, Jean Lou me présente le 1er spit planté par Thomas Jounin . Une petite photo souvenir s’impose.

La Chenau 1 est une partie très peu visitée du réseau . La zone d’accès au P40 est très instable et ça parpine dur à chaque passage

.

En 2016, Jean Lou Jacky et d’autres ont pris le pari de ré-équiper entièrement La Chenau 1
Le P40 ne se descend plus en direct sous les cailloux, mais une vire en main gauche permet de s’écarter de la zone instable.
Le principe est simple toute l’équipe doit se « stocker sur la vire avant que le premier puisse enfin descendre.
Même opération à l’inverse à la remontée. Et ça fonctionne très bien !

 

Les puits sont très confortables . Le P40 à une section d’environ 8x8m à sa base . La suite est évidente

On progresse dans un méandre par ressauts. Une corde en place sécurise un ressaut un peu plus haut et un nœud juste bien placé évitera de bourriner au retour . Merci Jean Lou.

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Pour la suite on progresse en vire avant le prochain puits qui nous fait aboutir dans une superbe rotonde

Le dernier grand jet se fait face à une magnifique coulée qui fait presque la hauteur du puits. Mon appareil photo et nos éclairages ne permettent pas de bien mettre en  valeur ce secteur

Au bas de ce dernier puits (environ 20m) on prend pied sur un palier très confortable . Là, 2 possibilités s’offrent à nous, à gauche le dernier puits (quelques mètres) donne accès au méandre, mais en poursuivant tout droit et en franchissant un court passage un peu étroit, on arrive au bas du même puits sans avoir à équiper.
Nous retrouvons au sol un corde du GCPM qui semble t’il été perdue là il y a déjà un bon moment (preuve que le réseau 1 de la Chenau est très peu visité)

Nous progressons un peu dans le méandre qui se dévoile devant nous. Après environ 30m, un passage plus étroit. Je force un peu pour franchir la zone, mais juste après un passage encore plus étroit obligerait à virer le baudrier. Nous décidons de remonter

Nos prédécesseurs ont profité d’une zone de roche bien compacte et lisse pour faire des essais d’amarrage avec des boulons enfoncés de force dans des trous de 8mm.
Le dernier amarrage historique a été équipé de cette manière

 

 

  

Au final la Chenau 1 a été une très belle surprise pour moi
Comme à la Chenau 2 sur tout le parcours, la roche est très claire et bien érodée par endroits.

Le parcours est agréable, est l’on se retrouve assez vite à -130

Ce réseau mérite vraiment la visite et c’est sûr, nous y reviendrons.

Nous avons également en projet la stabilisation de l’éboulis avant le P40. La période n’est toutefois pas très propice à rassembler du monde sur ce projet dans l’immédiat

De retour au gite, avant de défaire les nœuds, quelques mesures permettent de prendre des notes pour construire la fiche d’équipement

Encore merci à Jean Lou de nous avoir fait découvrir ce superbe réseau !

D’autres photos ici

Christophe

Vauvougier le 21 mars 2021

Participants : Sarah, Didier, Jean-Louis, Thomas X2


Une descente au Vauvougier pour récupérer de la journée bois de la veille. C’était la proposition de Jean-Lou.

Le matin, nous voilà tous réunis dans le local matos pour préparer les cordes.

Sarah, Thomas et moi avons un peu la tête ailleurs à cause de la soirée raclette aux Cavottes d’hier soir qui s’est terminée bien tard (ou tôt, selon le point de vue).

On va sur place à deux voitures. Didier et Jlou dans la SpéléoMobile et le reste dans la voiture de Thomas qui fait du bruit.

Pendant qu’on se change, Didier et J Lou sont déjà prêts et partent équiper l’entrée.

Vient ensuite notre tour. Sur la vire, Sarah n’est pas à l’aise et Thomas ne dit rien(ça veut dire que tout va bien pour lui).

La vire est passée trèèès lentement mais trèèès sûrement.

Plus bas, dans le méandre menant au puits du Pendule, Thomas se glisse dans un passage impénétrable et fait demi-tour non sans difficultés. Ses gémissements résonnent des plafonds jusqu’au bas du puits.

Le ressaut du méandre est équipé par Didier pendant que JLou le désescalade.

Nous mangeons en bas du puits ASCO et j’équipe le ressaut qui suit. Jean-Louis le désescalade aussi.

Je décide de shunter le ressaut suivant par une petite étroiture verticale qui donnera du fil à retordre à mes camarades. D’ailleurs, le roi de la varappe désescalade encore le ressaut.

Plus loin, Sarah a du mal dans les passages en opposition, la raclette d’hier soir se fait ressentir.

On descend le P12 pour jeter un coup d’œil à l’Étroiture.

Largage de lest pour ceux qui le peuvent et demi tour.

Je déséquipe et rattrape les copains qui ont galéré à remonter l’étroiture, Didier et Thomas ont dû enlever leurs baudriers pour passer. Je la passe sans problèmes avec toute ma quincaillerie…TROP FACILE ! 😝

Quelques micros-tirs permettraient de rendre le passage moins inconfortable.

On continue notre remontée tranquillement. J’essaie de passer les ressauts sans la corde pour faire comme Jlou. Passer tous ces ressauts en libre permettrait d’économiser facilement un kit complet.

La vire d’entrée se passe plus rapidement au retour.

Nous arrivons dehors, tous en vie et bien satisfait de notre weekend.



J’écris ce CR à peine tard(à peine). En me remémorant cette journée, l’envie d’y retourner et d’aller au fond me titille. Il y aura peut-être un autre CR sur le Vauvougier dans les prochaines semaines.

 

Thomas J.

La LAVE 18 Avril 2021

Rassurez-vous, ça ne coulait pas autant samedi, loin s’en faut !

J’avais proposé une sortie, seul Guy avait répondu avec comme désir d’aller faire des photos à La Chenau mais hors 10 km donc …

Comme nous envisageons de brocher la deuxième partie à la Lave, je lui propose un repérage pour évaluer le futur chantier.
Guy me surprend en me disant n’y avoir jamais mis les pieds. Il me demande si il y a moyen de faire des photos dans la galerie du Beau Louis, vu que les photos dans le puits auraient besoin de 3 personnes pour que ça rende bien, je lui répond OK et nous voilà partis.
Je décide d’équiper le 2ième puits en fixe avec des maillons rapides et d’une corde que nous laisserons en place pendant la durée des travaux.
J’ai la surprise en arrivant devant le trou de voir un petit peu d’eau couler des inter strates à proximité de la buse du puits.
A la base du premier puits quelques percolations commencent à me faire douter pour la suite. Je m’engage dans le laminoir et là plus de doute, j’entends nettement l’eau couler. Je préviens Guy que nous risquons de nous faire « un peu mouiller » pour accéder au fond.
Quand je commence le « un peu » se transforme en « beaucoup » après avoir équipé la première partie du puits la suite se poursuit en vire et plus je me décale plus je prends la flotte, au début à peine supportable, mais quand j’installe le double amarrage qui marque le début de la grande verticale, c’est la douche bien glacée, ça me rentre dans le cou, me glisse entre les omoplates atteint le heu … ! Bas du dos et termine dans les bottes.
J’arrive péniblement à installer le double amarrage et c’est long avec les maillons rapides qui ne le sont pas tant que ça, j’accroche le kit avec le reste de corde et les amarrages restants, ça attendra pour la suite.
je suis rincé, J’ai trop froid et je signale à Guy que hélas nous n’iront pas plus loin et on commence la remontée. Guy remonte le premier à un bon rythme, c’est parfait, je n’attends pas pour déséquiper ça me réchauffe un peu. Enfin retour au soleil (pas si chaud que ça d’ailleurs avec la bise qui courre toujours) je me change rapidement et nous retournons au gite pour casser la croûte au soleil à l’abri de la bise, une bière et un bon café qui me réchauffe enfin.
Désolé Guy pour les photos, on reviendra de toute façon.
Moralité ¨ : La lave lave mais rince aussi
J lou

A la recherche de la Belle Louise – 5 Avril 2021

Dans les chaumières, l’idée circule que certains auraient aperçu la Belle Louise dans un gouffre du secteur très récemment …..
Une photo volée circulerait même avec la belle en train de se rincer le gosier !

Ah mais alors, ça n’est pas une légende ? Cette créature existe donc vraiment ?

Vite, une petite équipe se constitue pour aller vérifier si la Belle ne se cacherait pas au gouffre… de la Belle Louise  (tient donc…).
Nous sommes lundi de Pâques. Quelques braves bravent …heu pardon  se rassemblent avant l’interdit des 10km qui pointe le bout de son nez

Il y a le petit Jean Lou (qui ne connait pas la cavité) 😮, Xavier que l’on voit trop peu, Lisa et moi Christophe

On pousse Jean Lou dans le puits d’entrée (la bonne blague) et finalement il reste accroché à la paroi !
C’est donc lui qui équipera.
C’est toujours un régal de descendre dans ce grand puits très lumineux. La roche est très blanche, les parois sont corrodées à souhait. C’est magnifique.

Pour tenter d’approcher la Belle, malins (…),  nous avons descendu 1 kit plein de canettes de bière et à chaque mouvement, le bruit des bouteilles qui s’entrechoquent ne laisse aucun doute sur le contenu ! La Belle sera-t-elle encore une fois ensorcelée par cet appât ?

Les puits s’enchainent rapidement. Décidément, le p’tit Jean Lou se débrouille bien. Il ira loin s’il persévère.
A la base des puits, Toujours pas de Belle en vue.

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Il faut aller plus avant et le groupe s’engage vaillamment dans le contournement du grand lac … celui là même qui avait stoppé l’ami Eugène Fournier il y a quelques années. Quelle chochotte ce Fournier !

Rapide visite de la salle de décantation pour voir qu’il n’y a rien à voir.

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Petite visite dans le méandre jusqu’à la « cheminée de 20m » qui à vue de nez doit faire 20m de haut

Au retour nous nous engageons dans la salle Fourquet boueuse à souhait !
Je file faire une petite reconnaissance jusqu’au fond pour m’assurer que la Belle ne se dissimulerait pas dans un recoin peu fréquenté .
Après avoir farfouillé un peu au fond, je remonte et tout de suite, je constate une grande fatigue, mais la distance qui me sépare de la sortie est assez courte A la sortie du boyau d’accès, je récupère très vite.La configuration de cette salle est propice à la présence de Co2 Soyez vigilant !

Et puis, aucun intérêt a y retourner…  la Belle Louise n’habite pas là

Penaud de nos vaines recherches nous nous en retournons vers l’extérieur à la recherche d’un air plus sain

Et comme il n’est plus utile de promener ce kit de cannettes, on les sirotes toutes au pied du P48 pour se donner du courage avant d’affronter la remontée.

C’est encore le petit Jean Lou qui gagne en s’en enfilant 5 d’affilée .

Sacré Jean Lou !

PS:
Il est possible que quelques âneries se soient fortuitement glissées dans cet article.
Une chose est néanmoins sûre, il y avait une concentration  importante de Co2 dans la salle Fourquet  en ce printemps 2021

Christophe

De l’art d’accommoder les restes ou faire avec le peu que l’on a le 10.04.2021

Recette :
2 spéléos à moins de 10 km du refuge
3 ou 4 trous bien profonds dans le même rayon
Rentrer avant 19 h00 à la maison.

Réunissez tout les ingrédients et vous obtenez une sortie spéléo quand même.
Et ça donne : Alex Clet et moi-même + le Brizon
Rendez-vous 9h30 pour préparer le matos puis direction le Brizon.

 

J’équipe et ça commence mal, arrivé au palier à l’entrée du nouveau réseau, il me manque 1m50 pour poser le pied. Conversion puis remontée pour récupérer 2 m de mou sur les nœuds et les mains courantes etc… Redescente et là ça marche.
Alex me rejoint, puis on équipe la suite de puits.
Alex découvre le sublime P25 pas une goutte d’eau dans le réseau. Comme nous ne sommes que deux, nous arrêtons après la lucarne où nous n’équiperons pas la dernière partie étroite.
Alex se débrouille très bien, il faut dire que dans la semaine il a fait la Légarde, ça met en conditions !

 

Remontée tranquille, à la base du P25, je lui refile le kit avec la C71 et le voilà parti.
Retour au jour et casse croûte au refuge après avoir nettoyé le matos.
Une excellente sortie rapide et tire bras.
Reste trois trous à faire, ça suffira peut-être pour le mois qui reste.

 


Jean-lou

Que la lumière soit, et la lumière fut – Légarde 03.04.2021

Après quelques tergiversations sur le jour de sortie ce weekend de Pâques, surtout après l’annonce de notre cher Président de la République, nous nous retrouvons à quatre pour une sortie au gouffre de la Légarde ce samedi 3 Avril : Thomas, Alexandre, Christophe et moi.

Rendez-vous 9h30 au gite, (Christophe n’a que 10 min de retard), et préparation des kits sous la direction de Thomas.

La topographie laisse présager de beaux puits. Je préviens mes compères que j’ai une nouvelle et superbe lampe offerte par mes collègues à l’occasion de mon changement de boulot : une belle Scurion toute propre que j’ai fixée soigneusement hier sur mon casque ! Ce sera une belle occasion de voir comment ça claire dans les beaux puits de la Légarde !

Nous voilà tous partis dans la voiture à Christophe, masques posés sur le nez. En route ! Pas de GPS, notre conducteur et Thomas connaissent le site. Ça, c’est ce qu’ils nous avaient dit à Alexandre et moi, mais à chaque carrefour (j’exagère à peine), hésitation de l’un ou de l’autre : « Je crois que c’est à droite, ah non peut être le petit chemin là-bas je me souviens ». Finalement on arrive quand même à bon port.

Habillement dans le pré attenant au gouffre et là Thomas regarde à nouveau de plus près ma belle lampe. Bien sûr, il me taquine sur ma nouvelle acquisition…. Petit comparatif avec les autres modèles.

Une fois tout le monde habillé (il y en a qui vont plus ou moins vite !), petite photo de nous quatre en combinaison et nous rejoignons l’entrée du gouffre.

Surprise, il y a déjà une corde en place. Coup d’œil de Thomas : « c’est pas bien équipé, et c’est de la 8mm. »

Pour notre sécurité nous installerons notre propre équipement.

On s’enfile dans le gouffre, Thomas en premier qui équipe, suivi d’Alexandre puis Christophe et enfin moi pour fermer la marche.

On attaque donc le puits d’entrée. Belle petite descente de 28 m. Tout le monde gère bien.

On enchaine ensuite sur une petite vire qui nous mène au P30. On modifie l’ordre de passage, Christophe passe devant Alexandre. La descente se fait avec deux déviations dont une cède au passage d’Alexandre. Heureusement, c’est celle du bas.

Christophe a rattrapé la sangle et me la jette pour que je puisse la remettre en place pour la remontée.

Nous nous retrouvons sur un palier avant d’attaquer la dernière difficulté : un P40 avec 30 bons mètres plein vide. Il s’agit de ne pas se louper dans les manipulations donc petit rappel de sécurité pour tout le monde. Il y a passage de deux déviations avant d’arriver à la tête de puits. Finalement l’équipement réalisé par Thomas se passe plutôt bien, même si j’ai un petit stress à son approche.

Ça y est, on est tous en bas. Encore un petit puits pour accéder à la trémie. Et ce sera bien pour aujourd’hui. Profondeur 130 m environ.

Alexandre grogne car il a faim.

Nous nous installons donc à la base du grand puits. C’est là que Christophe nous explique l’accident qui a eu lieu en 1998 dans cette cavité, qui s’est malheureusement soldé par le décès d’une spéléologue. Christophe avait préféré attendre que l’on soit en bas pour nous le dire…

Passé ce moment d’émotion, nous mangeons nos casses croutes pour ceux qui en ont : Thomas tourne aux biscuits secs, il est devenu allergique aux cacahuètes.

Nous faisons quelques essais de lampe pour comparer avec ma scurion qui claire un max je trouve. J’essaie différents réglages pour me familiariser…Thomas continue à me taquiner….

Pour la remontée, Alexandre s’est vu prêter un bloqueur de pied par Christophe et il est tout heureux avec. C’est sûr qu’il y a quelques beaux puits à grimper !

C’est Christophe qui se colle au déséquipement des deux grands puits que Thomas avait équipé avec la corde de 100m dont le sac pèse le poids d’un âne mort !

Entre les deux puits nous prenons le temps d’explorer les sculptures réalisés par les spéléos dans cette zone d’attente. Toujours beaucoup d’imagination sous terre, avec une sirène tête de cochon !

Arrivés tout en haut, j’aide Christophe à remonter l’âne mort et je suis désigné d’office pour déséquiper le puits d’entrée.

J’attends donc que tout le monde gravisse l’obstacle, ça me permet de me reposer. La présence des deux cordes, comme à la descente oblige à rester vigilant pour ne pas se tromper de brin.

Et voilà mon tour, je m’exécute à ma tâche, avec une petite erreur en haut du puits sur le positionnement de la corde dans mon bloqueur dont je m’étais rendu compte en même temps que mes coéquipiers attentionnés me le faisaient remarquer.

Je dois dire à ce propos, que les sorties sont un plaisir car je sais que les équipements sont toujours étudiés pour parfaire la sécurité, ce qui met en confiance, notamment lors des belles descentes et qu’il y a toujours un œil avisé pour nous contrôler.

 

D’ailleurs dix secondes après la sortie le petit et traditionnel « paye ta bière » que m’adresse Alexandre, vous aurez tous compris

!

Mais ça m’est égal j’ai une belle lampe qui claire bien fort ! Na !

Petite photo souvenir à la sortie et retour au gite pour le rangement.

Encore une belle sortie, avec une bonne équipe, la dernière pour moi avant le mois de confinement à venir…

Didier