Archives de catégorie : Sorties Canyon

Descente (et remontée) du Creux Billard

Le 15 juin étant passé de quelques jours, les falaises du site du Lison sont à nouveau autorisées à la pratique d’activités sur corde.

Jean Lou et Damien proposent par mail de descendre le Creux Billard en rééquipant, au besoin, certains endroits de la verticale.

image d’archive

J’ai déjà fait cette descente il y a bien longtemps mais pas en suivant le trajet de la cascade éphémère.
Je saisi donc cette opportunité sans hésiter car j’ai une petite idée derrière la tête : faire des photos du site quand il est en eau et avec une echelle humaine le long de la chute.
Voilà une belle occasion de reconnaître les lieux au sec pour être opérationnel le jour J.

Jean Lou est à l’équipement. Les conditions sont optimales : on est à l’ombre avec une petite brise légère qui remonte jusqu’à nous.
On savoure le spectacle aérien au milieu des martinets et des faucons.
Les paliers où prendre pied ne manquent pas et on est presque toujours contre paroi.

Je suis surpris par la surface du palier intermédiaire. D’en bas, on ne le soupçonne pas aussi grand. Les crues de fin janvier 2018 ont complètement décapé la roche qui est maintenant à nu.

L’acoustique est également excellente :
On peut saluer les touristes qui se pointent en bas sans être obligés de brailler !

Jean Lou ajoute un nouveau spit avec un petit perfo compact que Xavier nous a prêté (Merci beaucoup à lui) et nous voilà arrivés tous trois en bas avec de l’eau jusqu’au genoux !

Sur le chemin de la remontée, nous équipons la vire qui nous permet d’accéder à la grotte Nord qui se trouve perchée à 25 mètres au-dessus du lac.

C’est dans la partie supérieure de la galerie d’entrée de cette cavité que fut découvert en 1895 un gisement préhistorique daté de l’âge de bronze.
Nos ancêtres avaient du flair pour repérer les sites propices pour se mettre en sécurité (encore fallait-il pouvoir y accéder !!)

Damien ajoute une nouvelle corde à la verticale qui permet de monter au porche car Thomas envisage prochainement de venir découvrir les lieux.

Je laisse mes 2 compères déséquiper la grande verticale pendant que je fais sécher mon appareil photo qui a pris un bain involontaire !

A mon avis, même sans eau, l’ambiance mérite largement le détour. Les sensations sont différentes du porche de la Sarrazine , avec probablement moins d’adrénaline secrétée et un contact avec la roche plus intime.

Toutes les photos de la sortie    ICI     (avec quelques images d’archives)

 

Sur la carte postale ancienne ci-dessous, on a une  vue d’ensemble du site.

Les bâtiments à proximité de la source sont encore debout mais plus pour longtemps puisque Monsieur Bauquier va passer par là. …

Une descente de canyon en Crète

Guy DECREUSE. Gérard JAWORSKI avec la participation d’Arlette JAWORSKI et de Christine DECREUSE.

Traditionnellement depuis plus de dix ans nous consacrons une semaine au printemps à la découverte d’une zone propice à la pratique de la spéléologie et/ou du canyoning.

Cette année notre destination était la Crète.

Fini le temps des camps d’altitude spartiates ou l’on couchait sur les lapiaz… A présent c’est tout confort avec une grande part consacrée à la découverte touristique. Mais malgré tout un peu d’aventure reste nécessaire pour agrémenter ces séjours.

Nous étions donc chargé de plus de 100 mètres de cordes et de notre matériel de canyoning quand nous avons pris l’avion à Lyon au milieu de la nuit. Avec plus de 100 kg de bagages, nous avions mis à contribution Arlette et Christine…

Le premier mai nous nous étions fixé comme objectif la descente d’un des plus beau canyon de l’île et probablement de Grèce qui se nomme le Ha Canyon (prononcer Kâ). Les indications de la fiche du site « descente de canyon » étant, comme souvent, assez approximative (nous l’avons fait modifier depuis) nous avons perdu une bonne heure à rechercher le canyon qui est pourtant « KOLOSSAL » !

Une fois repéré la sortie, afin que nos femme puissent venir nous rechercher, nous attaquons le navette de 15 kilomètres qui devait nous mener au parking amont. Quelle ne fut pas notre surprise en constatant que la piste en béton, plutôt aérienne, qui permettait d’escalader la montagne était très encombrée. Au vu de la fréquentation, nous imaginions des temps d’attente très long dans la trentaine de rappel que compte cette descente.

Pris dans le flux des véhicules nous sommes arrivés dans un village ou tout le monde s’est arrêté.

Après étude de la carte, nous nous sommes aperçu qu’il fallait rebrousser chemin car nous avions raté la piste d’accès au départ du canyon. Arrivés enfin vers la chapelle qui marque le départ nous nous sommes retrouvés au milieu d’un pique-nique familial en pleine montagne.

Arlette et Christine n’étaient qu’à moitié rassurée de devoir redescendre la voiture dans la vallée car les croisements sur la piste étaient assez aventureux.

Nous savions que le canyon était essentiellement sec compte tenu du manque de précipitations durant l’hiver. Il y avait deux options pour accéder au canyon, par prudence nous avons choisi l’accès le plus simple, même s’il prolongeait la descente d’une demi heure.

La première partie très encombrée de végétation comportait quelques rappels avec souvent des restes d’animaux à la base des cascades. Nous avons été agréablement surpris de trouver une petite circulation d’eau avec quelques bassins. Au détour d’un bassin nous sommes tombés sur le cadavre (encore chaud ou presque !) d’un mouton. Guy à prélevé la clochette de ce pauvre animal en souvenir de cette sortie canyoning insolite.

C’est donc avec un kit sonore que nous avons abordé la partie verticale. L’enchaînement des cascades asséchées s’est déroulé sans problème notoire, si ce n’est l’oubli d’un mousqueton dans un rappel. Après la descente d’une quinzaine de verticales nous avons buté sur une laisse d’eau stagnante et odorante qui nous a obligé à une séance de natation peu agréable.

Le canyon étant de toute beauté cela n’a pas brisé notre bonne humeur. Nous étions entourés de choucas très bruyants et de groupes de martinets. La descente restait très verticale, dans le fond d’une entaille haute par endroit de plusieurs centaines de mètres. Pas d’échappatoires possibles !

Nous savions que la dernière cascade donnait sur un barrage qui, avec le faible niveau d’eau actuel constituait un piège à canyonneur !!! Mais, pas d’inquiétude une vire permettait de shunter cette vasque piège. Arrivé donc dans cette dernière verticale après quatre bonnes heures de progression, nous avons recherché la vire à équiper. Mais cette sortie alternative n’était pas, contrairement au reste du canyon, équipée correctement. Seul trois points d’encrage pour une traversée aérienne d’une bonne dizaine de mètres. Nous avons donc sagement opté pour un passage par le barrage. Guy après une première descente dans le petit lac du barrage, lui aussi très pollué, est remonté par la corde faute de réussir à sortir vers l’aval.

Après un essai d’équipement de la vire, nous avons décidé de descendre à deux dans le cloaque afin de pouvoir s’aider mutuellement pour l’escalade du barrage. Mais il est difficile de faire la courte échelle à un équipier quand on nage au milieu des détritus ! La situation devenait complexe et nous imaginions devoir passer une nuit inconfortable au sommet de la dernière cascade dans l’attente des secours.

Heureusement nous avons réussi à crocheter un pieu métallique sur le barrage avec l’aide d’un tuyau d’irrigation trouvé dans la vasque et ingénieusement plié par Guy (MacGyver) et accéder à une plateforme hors d’eau. OUF !!!!

Vite un bain de mer afin d’enlever le plus gros de la pollution et de l’odeur…

Au final, une descente de canyon très jolie et intéressante, rendue délicate par le manque d’écoulement et qui doit être grandiose quand les cascades sont alimentées.

Toutes les photos de cette sortie  ICI

Gérard JAWORSKI

La grande lessive au canyon d’Amondans

Dans la nuit du 24 au 25 juin 2016 (vers 2h00 du matin pour être précis), un violent orage a éclaté au-dessus du  bassin d’alimentation du canyon d’Amondans.

Les trombes d’eau n’ont duré qu’une bonne demi-heure mais elles auront suffit à marquer les esprits (et les habitations !) dans les villages avoisinants.La grande lessive au canyon d'Amondans (5)

Rien de tel que des photos comparatives pour se faire une idée de l’ampleur du phénomène

La grande lessive au canyon d'Amondans (1)La grande lessive au canyon d'Amondans (11)La grande lessive au canyon d'Amondans (4)

Le décapage s’est fait de façon spectaculaire, jusqu’à 5 ou 6 mètres au-dessus du lit du ruisseauLa grande lessive au canyon d'Amondans (2)

Certains troncs d’arbre ont disparu du décor et d’autres ont pris place

(Des moniteurs de la base Evolution2 (STL) ont d’ailleurs déjà fait le ménage avec une tronçonneuse.)

La grande lessive au canyon d'Amondans (8)

Des truites retrouvées sur le flanc n’ont rien pu faire dans cette machine à laver.

La grande cascade finale est méconnaissableLa grande lessive au canyon d'Amondans (3)

L’eau est aujourd’hui d’une limpidité rarement observée. La grande lessive au canyon d'Amondans (7)

Elle a même des teintes bleutées

La grande lessive au canyon d'Amondans (9)

Ceux qui descendront la Loue en canoë en aval de Cléron pourront difficilement louper l’embouchure du ruisseau. Les pierres occupent les 3/4 de la largeur de la rivière.DSC00161aaaaaaaaaaa

Pour conclure cette visite insolite , une petite photo « coup de coeur » !La grande lessive au canyon d'Amondans (6)

Guy le 10 juillet 2016

Canyon du Groin – Artemare

P7011095 (2)Jean Marc étant installé en région lyonnaise, nous avions convenu de nous retrouver au début de l’été pour faire un canyon dans l’Ain.

P7010272Les weekends de juin étant, comme à leur habitude, très prisés, nous avions décidé de faire cette sortie en semaine.

La date du vendredi 1er juillet avait été fixée sans conviction alors que des trombes d’eau s’abattaient depuis 6 mois sur la région.

A une semaine de l’échéance, les conditions météo s’annoncent très favorables si bien que nous programmons le canyon du groin à Artemare.

P7011094C’est un canyon exceptionnellement encaissé dans lequel j’avais déjà essayé d’emmener Jean Lou par 2 fois et pour lequel nous avions dû renoncer à cause d’un arrêté interdisant temporairement la descente puis la seconde fois pour un débit trop important.

C’est sans succès que Jean Lou tente de convaincre sa fille Katy de nous accompagner. Elle préfère une bonne journée de boulot…

 

P7011099     P7011100 (2)De son côté, Jean Marc emmène deux membres de son club d’escalade : Camille, une jeune recrue et Cédric, BE escalade/canyon.

Nous nous retrouvons sur la route pour boire un café puis nous nous dirigeons vers Artemare.

P7011089 (2)A ce stade, nous n’avons aucune garantie de pouvoir effectuer la descente puisqu’il faut au préalable vérifier que la résurgence en amont est basse et que la centrale hydroélectrique autorise l’accès ce vendredi.

P7011093Arrivés sur place, nous constatons avec bonheur que le feu est vert à la centrale et que la résurgence, malgré les petites pluies 30h auparavant, est à un niveau très bas.

Cette fois, c’est bon, nous pourrons enfin redescendre dans les entrailles du Groin.

 

P7011092Les néos enfilées et le matériel réparti dans les kits, nous entamons la descente à 11h

Cédric étant le plus qualifié de l’équipe, c’est lui qui installera les cordes de tous les obstacles.

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Après la première cascade : le premier siphon. Aujourd’hui, le débit n’étant pas trop important, celui-ci est désamorcé sur quelques petits centimètres. Cela permet à tous de le passer sans appréhension.P7011127 (2)

Derrière, le spectacle commence. La nature a entaillé la couche calcaire en un étroit couloir dans lequel coule cette rivière. Les marmites et les formes d’érosion sont telles que le plus souvent, quelques minces rayons seulement parviennent à la surface de l’eau.

P7011129 (2)A l’approche du second siphon, un arbre charrié par les crues bloque le passage. Ce passage immergé est plus impressionnant que le premier. Ça devrait passer mais il ne faudrait pas qu’une branche nous bloque en pleine apnée. Après un repérage à la lampe spéléo, je décide de le franchir et invite tout le monde à me rejoindre de l’autre côté.

P7011131 (2)Le canyon s’enfonçant toujours davantage, la lampe frontale devient vite indispensable.

P7011144 (2)La partie obscure est vraiment spectaculaire et les 3 spéléos que nous sommes ne restent pas insensibles à cette sensation d’être sous terre.

La marche en blocs qui suit enlève un peu de charme à ce magnifique canyon mais nous arrivons rapidement aux deux belles cascades finales.

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Le retour aux voitures est plus éprouvant par cette chaleur torride. Et après un petit casse-croûte à l’ombre et une bière fraiche bien méritée, nous nous séparons pour retourner dans nos contrées respectives.

P7011151    P7011159

 

Erratum : Katy risque de m’en vouloir si je ne rétablis pas la vérité :

C’est avec regret qu’elle n’a pas pu poser une journée de congé pour nous accompagner. Pour la consoler, nous l’emmènerons avec Jean Lou au canyon de Syratu.

Damien

Camp Canyon Avril 2013

 CAMP CANYON GCPM 2013 à Castellane
 Guy et Florent DECREUSE, Gérard JAWORSKI

Vendredi 26 Avril
Il pleut dans les Vosges
– Allo Guy, dis tu as vu le temps qu’ils annoncent ?
– Temps froid et pluvieux sur le sud.
– Et si on oubliait le camping, j’ai pris contact avec le gite l’Escales à La Palud, c’est la maison de la famille Edlinger. Rappelle toi l’an dernier, on n’a tenu que deux jours en camping avec les gelées nocturnes.
– Pourquoi pas un mobil-home, je contacte Brigitte Gimenez pour lui demander conseil.

 

Samedi 27 Avril
Il pleut.
Après un trajet pluvieux, installation confortable dans c1un mobil-home à l’entrée de Castellane. On partage le camping avec un cycliste qui a trouvé refuge dans une toute petite tente (il a dû déménager quatre fois pour échapper aux inondations) .

Rendez-vous en fin de journée avec Brigitte et Fofo (Christophe Foléas) au bar des touristes, toujours sous la pluie. Après quelques bières, le soleil étant revenu (dans les esprits), on décide affronter les éléments le lendemain dans des canyons secs ! Brigitte, plus lucide, décline l’offre mais Fofo et Bruno, un moniteur de canyonning, vont nous accompagner.

 

Dimanche 28 Avril
Il pleut.
Toutes les rivières sont en crues et c’est sousc2 une averse glacée que nous arrivons chez Brigitte et Fofo.
Quelques kilomètres plus loin, depuis la route de Grasse, nous apercevons deux cascades, c’est le canyon de la Colle aval qui nous attend.

 

La descente est  aussi arrosée que nos gosiers la veille, mais le débit reste agréable. c3Les cascades d’une vingtaine de mètres s’enchaînent sans discontinuer. L’ambiance est sympa, le site très ouvert offre de belles vues sur la vallée.

 

En une heure environ on est en bas et la remontée vers la route Napoléon dans un éboulis raide et instable est bien cassante.
Inutile de se changer, il pleut sans discontinuité… Imaginez la scène : c’est en néo, sous un abribus que l’on casse une croute rapide et réfrigérante. Seul, le saucisson reste sec ! Grand moment de gastronomie.

Après la descente expresse d’un petit canyon en bord de route le taux d’hygrométrie étant à saturation, on résiste énergiquement aux sollicitations de Bruno pour une ultime cascade…

Fofo et Bruno rentrent au chaud et nous on finit la journée à Cannes sur la Croisette (sous la pluie) … « singing in the rain ».c4

Au retour, coup de téléphone de Fofo, qui est en présence d’un sosie de Benoît Decreuse… au bar des touristes bien entendu. On rejoint la bande et quelques bières plus tard on programme la Clue de Gréollières pour mardi. Brigitte nous apprend qu’un canyonneur s’est noyé dans la Clue du Riolan !

Lundi 29 Avril
Il pleut un peu.

 Aujourd’hui, compte tenu des prévisions météo, le tourisme s’impose. Visite du grand canyon du Verdon et Sillans la cascade. On en profitera pour faire une reconnaissance à Moustiers afin d’observer les niveaux d’eau dans les canyons…

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Mardi 30 Avril
Il pleut.

c8Ce n’est pas la Clue de Gréollières, mais la crue de Gréollières qui nous est offerte ce matin. Le canyon habituellement sec débite plus d’un mêtre cube seconde d’une eau boueuse à souhait.
Qu’à cela ne tienne on va descendre dans la vallée du Loup, peut être que la cascade de Courmes est ascessible (qui a dit loukoum ?). Mais c’est encore pire, tout est en crue, y compris la belle cascade du tunnel haute de 100 mètres .

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Changement rapide du programme, exploration du musée des arts naifs (et secs) de Nice. Et approche par le sud de la cascade dans le parc qui domine le vieux port.

 

 

c10Mercredi 1 Mai
Il ne pleut plus mais on annonce des orages dans l’après-midi.

Lever à 06h00 afin de se rendre dans la vallée du Var pour descendre le « Bau de Mars ».  Le fleuve Var est en crue (plus de 150 mètres-cubes secondes) et sa couleur passe du marron au gris acier. Quelques difficultés pour trouver l’école d’escalade qui sert de parking aux canyonneurs, puis c’est parti pour une bonne heure de marche d’approche sur un rude sentier.
Après quelques hésitations. Est-on dans le bon canyon ? On enchaîne les cascades, le canyon s’ouvre brutalement sur la vallée, dans un grand cirque rocheux de toute beauté. On partage cette partie verticale avec les grimpeurs qui l’utilisent par temps sec en aller-retour et les cascades sont trufées de points d’encrage. En fin de descente , coups de tonnerre, on accélère la cadence. Au final on a descendu le canyon en deux heures trente au lieu de cinq indiquée sur la topo !

On visite au retour la « cité sainte » du Mandarom ésothérique et kitschissime avec ses vierges équipées de fusils laser et ses statues de plus de 20 mètres.

 

c13Jeudi 2 Mai

Il fait beau, mais risque d’orage

Départ matinal pour Moustiers avec un beau canyon en vue : le ravin de Venascle.

c14On se prépare sur le parking du cimetière ( !) et on aperçoit des canyonneurs. Ils ont décidé de descendre le ravin du Riou que nous envisagieons pour le lendemain. On échange nos numéros de portables afin d’être informé sur les débits.

La montée à Venascle par la voie romaine est très sympa et sur le plateau la « route forestière » ressemble plutôt à une piste dans le désert. Divine surprise, le canyon est en eau  (ce qui est exceptionnel).

 

c15La première partie est très encombrée par les buis et les ronces et il est parfois nécessaire de ramper sous la végétation. Mais la suite vaut le détour avec une zone type spéléo très chouette avec ce niveau d’eau. Le final est composé de cascades mal équipées dans des barres rocheuses. La confluence avec le Val d’Angouire qui met fin au canyon nous permet de constater qu’il y a beaucoup trop d’eau pour visiter ce vallon.

c16 De retour à la voiture l’envie nous prend d’un petit supplément et nous fonçons, après une bière quand même, (au bar « chez Benoît ») vers le ravin de Baléne. Pas de problème dans ce ruisseau souvent à sec, mais qui coule aujourd’hui..

 

Bonne nouvelle, le Riou est faisable mais le débit « sportif ».

 

Vendredi 3 mai
Beau temps.

c17Retour matutinal à Moustier pour la descente du ravin du Riou (à gauche sur la photo) et ses deux grandes cascades.

La montée dans le ravin de Notre Dame (à droite sur la photo), sous l’étoile accochée à la montagne par une chaîne, est ravissante et assez courte. Départ du canyon au lieu dit Chié Chié !
c18Effectivement le débit est conséquent et la descente s’annonce sportive. La première partie composée de petites cascades, qui est encaissée et aquatique, a un côté alpin. Puis après une courte zone de transition on découvre les grandes cascades avec une vue imprenable sur la vallée.Le départ de la cascade de 50 mètres se trouve sous les embruns et le bruit assourdissant de la cascade de 18 mètres qui précède. Très belle descente et rappel de corde musclé et lui aussi arrosé. Il reste un beau cran de descente avec un jet de 38 mètres sous cascade et quelques ressauts menant au sentier.

Sortie à midi et repas « tout confort » à Moustiers (il n’y a pas beaucoup d’endroits propices au picnic dans le Riou !).

Samedi 4 Mai
Retour, au sec (pour changer), vers la Franche-Comté…
Vivement le prochain camp canyon

Un grand merci à Brigitte et Fofo pour leur accueil et leurs conseils.

Le lien pour voir d’autres photos de Guy :
http://www.flickr.com/photos/73270743@N02/?saved=1