Après une longue absence je m’aperçois en lisant les comptes rendus de GCPM qu’une sortie sur la belle Louise a été faite. Grosse déception car j’attendais cette cavité emblématique de la région. J’écris à J.Lou pour lui faire part de ma volonté d’être associé à cette sortie la prochaine fois, qui j’espère arrivera rapidement.
Dans la foulée J.Lou me répond et nous décidons de cette sortie dès le lendemain, je suis heureux!

Rendez vous 9h30, un petit café et nous préparons le matériel organisés en 2 kits, dont la corde de 100 mètres , une première pour moi. Je suis excité de découvrir la belle Louise, j’en entends parler depuis si longtemps.

J.Lou équipe la descente et je reste admiratif de sa dextérité et sa rapidité.
Le premier puit est unique: sec, propre, blanc… il est d’une beauté qui ne me laisse pas indifférent, on le croirait sculpté par la main de l’homme. J.Lou me décrit et m’explique comment l’eau a taillé cette cavité.

Après une vire nous entamons le puit des cannelures. On observe des fossiles qui sont la trace de la présence de la mer il y a des milliers d’années. Je prends le temps d’observer tous les détails de ce puit magnifique et qui sort de l’ordinaire.

Arrivés en bas nous constatons que la chute d’un tronc a bloqué le passage du ruisseau et il nous faut dégager les cailloux pour que le ruisseau puisse de nouveau circuler. Nous choisissons alors de nous alléger un peu en matériel devant le terrain particulièrement boueux.

C’est donc un peu plus léger que nous poursuivons la suite du réseau, tantôt à 4 pattes sur l’argile (une bonne nouvelle pour les genoux), tantôt debout. Je comprends que l’eau occupe régulièrement les lieux et rend alors le site inaccessible. Des feuilles ont été déposées un peu partout et jusqu’à très haut, témoignage du passage de l’eau récemment.
Nous arrivons à un petit musée, des objets façonnés en argile nous attendent, œuvres d’artistes plus ou moins doués et parfois plein d’humour.

« On fait la totale! » propose J.Lou et nous voilà partis  jusqu’au bout du réseau. A l’arrivée une salle énorme me surprend par sa taille et nous repartons en sens inverse. Nous décidons d’essayer de sauver quelques grenouilles sur le chemin du retour, nous arrivons à en attraper une,( les autres nous ont échappé), je l’installe dans ma capuche mais elle n’a pas dû s’y plaire car arrivés en haut elle avait disparu !!!

J’accepte de desequiper le début de la remontée et c’est J.Lou qui termine, toujours aussi facilement, remontant aussi vite que moi, quel est son secret?
Après avoir nettoyé le matériel, le printemps nous attend et nous partageons un petit casse-croûte au soleil.

Un grand MERCI à toi J.Lou pour cette journée. Alain