Spéléo en forêt de Malrocher

Sur le plateau karstique situé à l’ouest de Poligny, dans le triangle « Besain-Molain-Montrond », on trouve une concentration exceptionnellement forte de cavités.

Une figure locale, « Jacques Olivier », était d’ailleurs à l’origine du sentier karstique que l’on peut parcourir. A peu près à la même époque, une autre figure de la spéléo » Rémy Limagne » avait concocté 2 fascicules regroupant un bel éventail de gouffres et grottes visitables de ce secteur. Ils sont en ligne sur le site du CDS39 :

https://cds39.fr/jurasout/malrocher/mal_1.htm

https://cds39.fr/jurasout/malrocher/mal_2.htm

Avec Daniel, on s’organise des petites virées pour découvrir et photographier les multiples facettes de ce secteur.
Cette fois, ce sont l’Aven des Glands 46.80308, 5.80042 et le gouffre du Tambour 46.8059, 5.80015 qui ont retenus notre attention.

L’Aven est sur le pdf n°2 page 6 et 7 et la description du gouffre est dans le pdf n°1 pages 27 et 28.

Heureusement, on a un peu de réseau GPS dans cette forêt…. ça aide car la concentration de cavités est très forte et les repères sur le terrain ont bien changé avec le temps.

L’entrée de l’Aven des Glands n’est pas bien grande. La profondeur semble correspondre avec la topo… ce doit être le bon trou !
Effectivement, ça résonne un peu en arrivant en bas. On prend pied à côté d’un pilier massif dominant une galerie plutôt spacieuse et joliment concrétionnée.

Ce genre d’endroit correspond tout à fait à ce que Daniel et moi recherchons : des spots photos pas très connus et ayant un intérêt photogénique évident. La grotte ne présente que 80 mètres de développement mais on y passera quand même la matinée pour une demi-douzaine d’images.

Après un casse-croûte pris au soleil, on part à la recherche du Gouffre du Tambour.
Pour cette visite, on ne se concentrera que sur une partie de la cavité, celle de la racine.
Un beau puits moussu nous accueille. Nous laissons la série de puits qui démarre à nos pieds à droite pour remonter sur la gauche.

La galerie d’abord confort se transforme en contorsions inattendues ! Nous y voilà : la fameuse racine descend pile poil au milieu du conduit. On est quand même à -8 mètres !. Elle est bien rectiligne et régulière au niveau du gabarit (3 à 5 cm de diamètre).

Daniel estime que sa longueur dans ce vide souterrain doit avoisiner les 4 mètres. On s’applique pour une photo illustrative montrant bien son originalité.

On profite de la remontée en surface pour tenter un contre-jour dans le puits d’entrée.
Encore une belle journée passée en ces lieux lapiazés qui ont tout pour plaire.
On reviendra, c’est sûr !

Les photos ICI

Guy



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