A la découverte du light painting en milieu karstique

Depuis quelque temps j’anime bénévolement des ateliers de light painting au centre social « La Toupie » de Contrexéville.

Au vu de l’engouement des jeunes pour cette activité, j’ai pensé qu’il serait intéressant de tenter une mise en pratique, de ce jeu avec la lumière, en milieu karstique.
J’ai sollicité Guy Decreuse pour nous accompagner dans cette aventure et notre groupe s’est installé pour deux jours au refuge de Montrond.

Super accueil par Benoit qui avait, comme à son habitude, préparé des repas copieux et délicieux…

Double challenge, en plus de la création de photographies, nous avons demandé à Denis Grandemange, le responsable du secteur jeunesse du centre social (et accessoirement cinéaste globetrotteur),

de nous filmer afin de réaliser un court métrage pour Spélimage 2023.

Notre groupe de huit personnes comprenait cinq jeunes totalement néophytes en spéléo et nous avons donc choisi des lieux faciles d’accès : les grottes des Faux Monnayeurs et de Plaisir Fontaine et la source du Pontet en nocturne.

J’avais imaginé plusieurs scénarios pour les prises de vue et un des jeunes, Adel (en service civique à La Toupie) avait déjà l’expérience de cinq séances de light painting, dont une en milieu souterrain. Guy et moi étant coutumier des photos sous terre

j’ai opté pour une technique mixte avec flash, led, laser, néon et laine d’acier…
Ayant démarré le light painting depuis seulement trois mois je suis encore débutant et c’est toujours un exercice de funambulise pour réaliser une image acceptable.

Petit point technique (que vous pouvez passer rapidement)
Je travaille avec un appareil Olympus OM1 mark II (sur trépied avec déclenchement Wifi), ce qui me permet d’utiliser la fonction live composite. Avec cette fonction, on prend une image de base, puis on ajoute uniquement une nouvelle lumière à l’image qui n’était pas présente dans l’image de base d’origine.

Cela signifie que les sources lumineuses vues dans l’image de référence d’origine ne deviennent pas plus lumineuses. Seuls les nouveaux éclairages ou les nouvelles sources de lumière qui se déplacent dans le cadre apparaîtront dans l’image finale.

J’ai opté, après tâtonnement expérimental, pour un pas d’une demie seconde, ce qui signifie que je l’appareil prend 120 images par minutes qui « s’empilent » pour, au déclenchement final, n’avoir plus qu’une seule photographie en RAW.

Jeanne, Alexis, Léo, Naby et Adel ont joué le jeu à donf ! Ils ont été à tour de rôle : modèle, technicien, créateur, éclairagiste… sans jamais monter de signes de lassitude. Denis a tourné une centaine de rushs, jusqu’à ne plus avoir de batterie. Guy a piloté, avec son habituelle dextérité, le dernier Godox qui nous reste.

Pour ma part, je me suis efforcé de coordonner les prises de vues, tout en gérant au mieux les problèmes techniques.

Au final, comme souvent, un grand moment de plaisir, de rigolade et de partage (intergénérationnel de 14 à 68 ans) pour un résultat « artistique » qui reste bien entendu très perfectible, mais « on ne lâche rien » (comme on dit dans les manifs)  !

Pour les photos, c’est ICI

Gérard

3 réflexions sur « A la découverte du light painting en milieu karstique »

  1. JAWORSKI Gérard

    Quelques petites précisions, nous n’avons pas pollué l’eau et utilisé aucun colorant. La coloration n’est qu’une illusion lumineuse très éphémère. Nous n’avons pas fait de photo dans les zones fréquentées par les chauve souris. Le laine d’acier utilisée pour les effets pyrotechnique ne laisse aucune trace.

    Répondre
  2. Bouveret Sarah

    Hey bien oui, les photographes du GCPM on vraiment pète un câble ! ^^ Très bonne idée de partage. Avons nous le droit de voir ce montage vidéo ?

    Biz

    Répondre

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