Rendez vous donc, ce Lundi 11 novembre avec Lisa, Emilie, Céline, Jean-Lou, Gauthier, Christophe, Jacques, Jacky et moi pour la Malatière. Un classique, mais que nous sommes pourtant nombreux (en fait 6 sur les 9) à découvrir aujourd’hui.
Passé le puits d’entrée, on se rend bien vite compte que la cavité est ultra visitée. Le moindre centimètre de roche est lissé, poli, lustré par les semelles de milliers de visiteurs. Ceci ajouté à la boue, omniprésente, en fait une cavité extrêmement glissante.. La prudence est de mise.
Passé les premiers boyaux on commence à trouver des vasques d’eau. Celles-ci sont peu profondes mais suffisamment pour embêter Céline qui n’a ni bottes, ni chaussons néo; Gauthier grand prince la porte sur son dos pour les parties les plus profondes et où l’escalade des cotés aurait été trop périlleuse. Non je vous assure, personne n’a parlé de boulet, en tout cas certainement pas Jean-Lou, ce n’est surtout pas son genre… 😉
On poursuit l’explo, c’est vaste, les galeries sont belles, longues et concrétionnées. Quelques passages bas ponctuent la progression mais n’ont rien de bien compliqué. Le métro porte vraiment bien son nom. Jean-Lou, Jacky et Christophe profitent de la balade pour nous raconter des anecdotes sur la cavité, la géologie, les secours.. On arrive au fond, enfin pas vraiment le fond; la suite se présente sous nos yeux comme une voûte mouillante peu engageante. Des seaux laissés sur place permettent d’en faire la vidange. Inutile d’insister, ce sera là notre terminus du jour.
Retour dans une salle plus confortable pour casser la croûte, pain du sportif et nougatine sont au menu.
Au retour, Lisa prend copieusement l’eau dans une vasque et Jean-Lou en profite pour nous enseigner sa méthode de l’élastique (rebaptisée « technique du porte jarretelle » => moyen mnémotechnique)
Céline déséquipe la grande vire (j’ajoute au passage qu’elle s’en sort comme une chef). Tout se passe bien, et c’est l’occasion pour elle d’expérimenter, les effets du gros sac de nœud qui se forme lorsque la corde de progression, se mélange à la partie de corde déjà déséquipée, elle même entrecroisée entre les longes et emberlificotée avec la pédale décrochée qui pendouille entre la poignée Jumar et la longe pas attachée du kit en bandoulière…Pas de panique, on prend le temps .. mais nos amis pressés de retrouver le soleil sont déjà bien loin.
En cherchant à les rejoindre, nous empruntons avec Céline le mauvais passage et nous nous retrouvons à ramper dans un laminoir de plus en plus bas.. Pas vraiment sûr que ce soit la bonne route, bien que les parties précédentes nous étaient familières. Petit doute et grand moment de solitude, nous rebroussons chemin (comme quoi on peut aussi se perdre dans Bournois !)
Gauthier et Jacques, s’étant rendus compte de notre absence ont eu le bon réflexe de faire demi tour pour nous chercher et nous remettre sur le droit chemin 😉
Nous remontons le puits d’entrée, c’est Jacques qui déséquipe. Céline en a profité pour remettre son croll à l’endroit (c’est quand même plus pratique !)
De retour aux voitures, nous faisons un passage éclair à la « Grotte de la doline », juste à coté il aurait été dommage de venir jusque là sans la visiter.
A signaler peut être, des odeurs de gaz ressenties par plusieurs au début de la galerie du métro. Est-ce là l’effet de décantations ? La conséquence des nombreux tas de chaux laissés ci et là par des spéléos négligents ? Ou les effets secondaires de la potée de choux et de la soupe aux fanes de carottes de la veille ? ..
=> Une petite pensée pour Rachel qui n’a pas pu se joindre à nous et pour les copains qui se sont proposés de laver le matos mardi, un grand merci !
Juju
Chouette compte de cette belle classique. Il faut souligner que la gente féminine était bien représentée cette fois. (1/3)
En effet, la parité n est pas loin!
Ton regard de photographe aura manqué à cette sortie, il y avait là une forêt de concrétions qui auraient mérité quelques beaux clichés !
Merci Julien pour cette bonne initiative : cette grotte était vraiment jolie. Une belle escapade !
Céline.