Grosse surprise lorsque nous étions allés dans la classique Haute Saônoise, Guy et moi, il y a quelques années, une crue avait entraîné des mètres cubes de sédiments bloquant l’accès au réseau !
Nous y sommes retournés pour une séance photo et grâce à une belle désob, merci aux spéléos locaux, le passage est redevenu possible.
La crue a laissé de nombreuses traces dans la cavité et il est vraisemblable que de nombreux secteur aient été entièrement noyés ! La morphologie de la cavité, avec de très belles formes d’érosion, est propice à une séance photo intéressante. La galerie initiale méandriforme est recoupée par un conduit rectiligne de plus gros calibre (creusé en écoulement libre).
Cette forme particulière de galerie paragénétique est assez peu commune et très esthétique. Mettre en image cette galerie très découpée par endroit constitue un vrai défi pour les photographes…
Avec Guy, nous n’avons pas besoin de beaucoup échanger pour décider des « spots » incontournables et pour placer les flashs.
Chacun de nous imagine le rendu du cliché, mais c’est à chaque fois une surprise (bonne ou mauvaise) lorsque l’image apparaît sur l’écran de l’appareil. Quel confort ces appareils numériques, j’ai le souvenir de grosses galères avec mon Olympus argentique dans les années 80 (et oui au siècle dernier) lorsqu’après une longue séance photo je constatais (après développement)la semaine suivante, que les images étaient sous exposées ou surexposées.
Dans la zone d’entrée, j’ai tenté une petite séance de light painting, sans grand succès, je suis encore en phase d’apprentissage et il n’est pas évident d’utiliser cette technique sous terre.
Au final, une agréable sortie dans une galerie atypique, si le régime des écoulements passés est bien marqué, qu’en sera-t-il des écoulements futurs avec de longues
Eh bien moi j’aime beaucoup le light painting !
Très jolies images merci !
Merci Céline pour tes encouragements…
Pour tout te dire, j’expérimente le light painting en solitaire depuis peu de temps et c’est bien plus complexe que ma pratique antérieure avec des « équipiers ».
Dans ce contexte il devient nécessaire de se déplacer entre l’appareil et le modèle dans le noir ou la pénombre. C’est assez simple quand le sol est plat et sans obstacles, mais ce n’était pas le cas à Captiot.
Ayant vu Vincent Gerber en pleine action, je sais que c’est possible, mais j’ai besoin de temps pour améliorer mes performances !