Le gouffre de la Caborde, vers Beure

(Inventaire Spéléo du Doubs tome 2 pages 105 et 106). Dév: 76m Dén : -24m
Dans la série des cavités « hors sentiers battus », il en est une proche de Besançon qui en a les atouts.

Pas facile à trouver, voici 2 itinéraires différents pour y accéder.

La première option est proposée par Thomas Jounin : (30 mn de marche)
Coordonnées (DD) :
Lat : 47.213263
Long : 6,027107
Coordonnées Google Maps :
8FV8627G+9W

Parking :
Au hameau de la Chapelle des Buis, garez vous devant l’église de Notre Dame des Buis.
-De Notre Dame des Buis, de l’autre côté de la route, prendre le chemin des Crêtes et restez sur la crête.

-Au Fort, contourner les ruines par la gauche et continuez de longer la crête.
-Arrivé à une borne parcellaire de travers(numérotée ½), prendre immédiatement à gauche.
Il faut descendre dans la pente rocailleuse et buissonneuse.

-On devine sous nos pieds, un affleurement rocheux dirigé dans le sens de la pente. Le longer sur la droite.
Le gouffre s’ouvre par un orifice discret vers le bas de l’affleurement.
Possiblement, des cairns sont présents dans la pente, ils mènent à l’entrée.

La seconde option est proposée par Daniel Ramey (moins de temps de marche mais un peu plus de dénivelé)

Se garer en contre-bas de la voie rapide des Mercureaux (voir plan avec les 2 options)
Monter en biais jusqu’à la pointe du pré. Traverser les barbelés et continuer dans le même axe jusqu’à un semblant de sentier. Celui-ci mène à une caborde située le long et en contre-bas du sentier. (ruine d’une cabane en pierres sèches)

Pointage de la caborde = 47.212771,6.026560 avec alt =392 m

C’est en ce point qu’il faut monter en biais sur une cinquantaine de mètres de dénivelé. On laisse sur la gauche une barre rocheuse et on continue dans le même axe jusqu’à tomber dessus.
Voici l’équipement de la cavité proposé par Thomas Jounin :

R2 : désescalade
P5 : C15 3S+1AF(Ø12mm) Prévoir une sangle pour éviter un frottement au départ de la main courante.
P9 : C18 1S+1AF(Ø12mm)+2AN Prévoir une sangle à frotter pour le spit.

Daniel est déjà venu en repérage la veille, ce qui nous fait bien sûr économiser du temps et réduit les risques de faire chou blanc.

D’entrée de jeu, la cavité est plutôt bien ornée de calcite et le restera jusqu’au fond.
Rapidement, on sort une corde pour une main courante précédent un P5. Une belle diaclase inclinée se prête à 2 compos sympas.
Au pied de cette verticale, on s’insinue dans un conduit ponctuellement « intime » pour déboucher bientôt devant le P9 terminal de ce petit gouffre.
J’ai eu des précisions de la part de Pascal Reilé concernant le flacon calcité abandonné par Eugène Fournier en 1911.

D’après Robert Mauer, le liquide contenu dans ces fioles était du mandarin. Il s’agit d’un apéritif alcoolisé à base de mandarine ….. rien de tel pour se donner du courage en pareille situation !

Ce qui ajoute au côté plaisant de ces petites cavités dignes d’intérêt, c’est qu’on peut compter sur les doigts des 2 mains le nombre de personnes les visitant sur une année.

Merci Thomas pour ta contribution !


Guy


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