La Borne aux deux Trous, vers Montrond (39)

Arrivée dans le Métro Renault par la chatière siphonnante en « U » !


La forêt des Malrochers recèle une concentration de cavités inégalée sur tout le massif jurassien. Avec Daniel, nous souhaitons en découvrir une qui nous semble intéressante : La Borne aux deux Trous. (développement 330 mètres)

Nous avions déjà visité séparément la galerie Nord, facile d’accès et joliment concretionnée sur quelques mètres. D’après nos infos, la portion Sud est entrecoupée de chatières dont une en « U » pouvant s’ennoyer !

C’est le spéléo-club Polinois qui a découvert cette branche dans les années 1969 et 1970. Le premier passage bas qui se présente est sec et pas trop étroit.

Par contre, le second est tout à fait comme on pouvait l’imaginer : un beau U avec une flaque en son fond. On entend que ça résonne beaucoup derrière… c’est comme un appel à aller y jeter un œil !

Heureusement, il y a des seaux à proximité qui nous laisse supposer la marche à suivre…. Au bout d’une dizaine de minutes d’écopage, c’est bon, en espérant qu’elle ne va pas à nouveau se remplir avec l’eau qu’on vient d’en extraire !

Surcreusements plafonnants

Je me contorsionne comme un vers pour passer de l’autre côté et Daniel me suit. On débouche dans une vaste diaclase de 5 m de large pour une dizaine de mètres de haut. Les parois sont saturées d’humidité. De l’eau perle du plafond et c’est justement celle-ci qui doit pouvoir faire siphonner la chatière qu’on vient de passer.

Mais nos prédécesseurs ont tout prévu : il y a des seaux aussi de ce côté! Ces volumes tourmentés se sont formés en régime noyé, ce qui laisse supposer d’autres étages plus profonds encore inexplorés. Peu de monde viennent traîner leurs bottes ici, les chatières sont sélectives et les traces de passage sont peu nombreuses. Avant de commencer une séance photo prometteuse, on part en reconnaissance jusqu’au fond.

Ainsi on ne s’attardera que sur les spots les plus inspirants… et il y en a une dizaine, ce qui est déjà beaucoup ! On a dû y passer 2 bonnes heures. Il est vrai que les ondulations des parois ainsi que les surcreusements plafonnant rendent bien avec les flashs en contre-jour, pour peu qu’on arrive à les placer là où ille faut.

Au retour, on constate que l’eau n’est pas revenue dans la chatière, donc pas besoin d’écoper à nouveau.
… Une belle surprise que cette découverte et séance photo avec Daniel. On en redemande !

Une sélection de photos ICI

Guy


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