Derrière les voûtes mouillantes de Gonvillars.

Profil « voûte de cave » précédant le siphon.

Comme c’est souvent le cas en septembre, les fenêtres météo sans risques d’orage sont propices pour faire des cavités aquatiques sans risques.
Le fond de Gonvillars, ça fait longtemps que j’en rêve.
En juin dernier, lors d’une sortie photo avec Philippe Crochet, c’est avec Daniel, Sarah et Gérard que nous avions poussé vers le terminus mais sans appareil photo.
Romain y était allé lui aussi, il y a 3 ans, et avait sortit de très belles images de cette partie.

Avec Gérard, on réussi à caler la date de vendredi 24/09. Sarah est d’abord dispo puis un empêchement l’oblige à renoncer.
Jean Luc Kammerer a été également invité à se joindre à nous et c’est OK pour lui. On maintient donc la sortie à 3 d’autant que Sarah se montre impatiente de voir nos images.


Avec Jean-Luc, nous voilà en très bonne compagnie. La dernière fois avec Philippe Crochet, j’avais bien remarqué qu’il était hyper patient et très motivé…Il faut dire que Jean-Luc est lui même passionné de photos spéléo.

J’arrive sur le parking avec une heure d’avance car je voudrais faire une photo du porche avec vue depuis l’intérieur. A cette heure matinale, la lumière du soleil ne doit pas trop me gêner ! Tout le monde est à l’heure. Après le petit brin de causette,
Il doit être un peu plus de 9h30 quand on entre sous terre. Le toboggan d’entrée ne glisse plus et il y a des marches d’escalier à la place. L’aménagement est récent et les JNS à venir y sont pour quelque chose.

Avec nos gros sacs, l’accès à la rivière est malcommode mais heureusement, cela ne dure pas trop longtemps.
Après une petite frayeur d’un sac qui dégringole au pied de l’échelle , nous prenons pied dans l’eau. Et de l’eau, Jean-Luc nous le confirme, il n’y en a pas beaucoup. On peut se parler normalement sans hausser la voix.


Pour repère, Jean Luc nous informe que la petite cascade (suivi d’une vire) est à 580 mètres de l’entrée et les 2 voûtes mouillantes (dont le plafond a été rehaussé) sont à 900 mètres de progression depuis le porche. Avec nos chargements, nous y serons en une petite heure.

Tout le long du parcours, je repère encore des spots très plaisants…mais ce sera pour une autre fois.
Notre zone photo est bien délimitée. Une fois que tout le matos est sortit et monté sur trépieds, on ne le remballera qu’à la fin de la séance.

Les niveaux d’eau sont bien bas mais l’ambiance aquatique sera quand même restituée
On commence par l’image la plus humide, là où la galerie commence à prendre la forme d’une cave sur une centaine de mètres et précède le siphon.
C’est Gérard qui s’y colle pour ce spot et nous l’assistons. On a de l’eau jusqu’à la ceinture. Les trépieds sont suffisamment hauts mais il faut éviter les gestes brusques.

Au plafond, on aperçoit des dessins « léopard » du plus bel effet.
Vu les conditions de prise de vue, nous ne pousserons pas plus loin pour tenter d’autres images même si c’est sûr, il y en aurait.
Nous préférons nous retourner et nous concentrer sur ce que nous venons de voir…cela va déjà bien nous occuper.
C’est une vrai studio souterrain : on a l’avantage de la présence de l’eau mais sans les inconvénients. L’humidité est toutefois omniprésente et la présence de buée sur les objectifs l’atteste.

Les compos s’enchainent petit à petit et nous inspirent tous les deux presque à chaque fois.
Comme Jean-Luc se montre très coopérant, cela nous permet de se concentrer au mieux sur notre sujet. Sa barbe généreuse de père-Noël est toujours l’endroit le plus cramé sur les images, du fait du contre-jour !

Rognons de silex en ride droite

Notre séance ne sera interrompue que par le casse-croûte.
Nous sommes tous trois vêtus très différemment mais personne n’aura froid : J’ai la néo 5mm complète, Gérard un shorti et Jean Luc n’a que le slip en néo !…comme quoi, il n’y a pas règles.

Il est 15h00 quand on décide de remballer. La moisson s’annonce bonne et, à part une télécommande noyée dans ma poche, aucune détérioration de matos n’est à déplorer.
C’est quand même bon de retrouver la lumière du soleil devant une bonne bière des Vosges !

Ce fut une bien belle sortie, comme on les aime.
De mon côté, la journée spéléo n’est pas tout à fait terminée puisque qu’une réunion CDS est prévue ce soir à Baume les Dames.

Une sélection des meilleures images ICI

Guy

3 réflexions sur « Derrière les voûtes mouillantes de Gonvillars. »

  1. Bouveret Sarah

    Encore de très belles compos, bien joué a vous et bravo pour la patience du modèle !
    Le slip néo… Apres tout le terme : « protéger ses organes vitaux » , est propre a chacun. ^^

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