Je retrouve Jacky au refuge pour préparer le matos et descendre à la Belle Louise.
La dernière fois que j’y étais allé c’était avec Hervé Perton.
J’avais terminé à plat ventre dans la laisse Fournier, en essayant de la franchir comme j’avais l’habitude de le faire, mais … la crue de juin avait modifié les choses et la laisse avait pris un bon mètre de profondeur.
Un peu méfiant quand même, nous prenons la perfo à tout hasard avec quelques chevilles à expansion. Arrivés devant la laisse, une eau bien croupie, pas engageante du tout, nous conforte dans le choix d’installer une main courante.
Après quelques acrobaties et la pose de 7 à 8 chevilles, nous passons de l’autre coté à pied sec.
Pas mal de modifications au niveau des salles de décantation. Amas de cailloux, surcreusements, branches coincées à plusieurs mètres de hauteur confirment que la crue qui est passée là a dû être « meumeu », mais s’est cantonnée à cette zone. Elle n’a visiblement pas atteint la galerie boueuse qui fait suite.
Retour en surface et déshabillage sous un petit vent bien glacial qui vous prend entre les cotes et vous fait crier « au secours ».
Pour l’équipement de cette zone, il est bon de prévoir une corde de 8 à 9m.
Normalement, même sans corde les amarrages en place permettent de passer simplement avec les longes.
TPST environ 3H30
Jean-lou
Grâce à vous, les bijoux de famille ne feront pas trempette inutilement
dans cette belle cavité …. MERCI à vous.