Archives mensuelles : mars 2021

Le trou du PIC Ste Marie

 

Sam avait sollicité Jean-luc Kammerer pour une découverte du réseau de la Lougre. Après avoir calé une date, il me contacte pour voir si je suis intéressé, j’accepte avec plaisir surtout après avoir vu les photos que Guy avait fait avec Philippe Crochet « à voir sur le blog GCPM ».

Rendez-vous à 10h00 avec Jean-luc et Charles Rognon. Sur place, Jean-luc déverrouille la trappe qui permet l’accès au réseau, très curieuse entrée en plein bois que rien ne permet en surface d imaginer qu’il y ait un réseau la dessous.

Petite descente aux échelles fixes et nous voici sous terre. Jean-luc fait la visite en nous montrant des curiosités que nous n’aurions pas vu sans lui, superbes galeries, concrétions très blanches, sur roche sombre, excentriques, incrustations noires de momies de silex sortant des parois comme d’étranges racines (amis de la poésie bonsoir…).
Puis nous voilà à l’embarcadère prêts à naviguer, n’étant pas très à l’aise dans des Kayaks (j’ai toujours l’impression que si je me retourne je n’arriverai jamais à sortir de ce genre de bateau).Je pagaie lentement en évitant tous mouvements brusques, ça se passe plutôt bien. Pas pour Sam apparemment qui après avoir embarqué, nous fait un remake du Titanic et se retourne au bout de 3 m. Après 300 m de navigation des blocs tombés du plafond coupent la rivière. Il faut donc débarquer, tirer sur les bateaux sur une trentaine de mètres, les remettre à l’eau, réembarquer tout ça sans se retourner.
Sam décide de faire la deuxième partie à la nage ! pas chaude l’eau ! hein Léonard ! (Di Caprio), nous débarquons pour aller voir le lac et ensuite retour.
Ce collecteur est vraiment énorme, redébarquement, réembarquement, sans se retourner bien sur. Sam récupère son bateau, remonte dedans, fait 10 m (progrès !) et se retourne à nouveau. Ah ! il aime patauger celui là ! heureusement Charles lui très à l’aise vient lui donner un coup de main pour vider sa baignoire portative . On abandonne enfin les bateaux et on se dirige vers la sortie. Arrêt rapide pour casser la croûte et retour à la lumière. Du bol pas de pluie pour se changer.
Retour sur Besançon sous des rabasses de pluie.
Merci encore à Jean-luc pour cette belle visite et pour son humour.

Toutes les photos   ICI

Jean-lou

Traversée du Verneau 02/03/2021

La Salle Belauce

Toutes les photos de ce CR sont de François Lallier. Elles ont été prises au  cours d’une autre traversée ou lors de reconnaissances du réseau. Merci François !

Lundi 01 Mars
Équipement des Biefs avec J Lou, Émilie et moi. RAS, tout se passe bien


Le bassin merdique

Mardi 02 Mars
Je retrouve Paul et Jean-Pierre à Nans-Sous-St Anne. Chargement du matos dans ma voiture et on décolle pour les Biefs.

Arrivé au bord du gouffre, on s’équipe rapidement et nous sommes prêts pour la traversée, mais, mais, MAIS … Paul a oublié son casque !
Faux départ   GRRRrrrrr !

Je fonce chez moi pour lui trouver un casque. Il fera la traversée avec sa lampe de secours, espérons qu’elle tiendra, au pire il y en a encore deux de secours…

On entre enfin dans les Biefs, il est 9h.

La descente se fait sans encombre. Jean-Pierre essaiera de franchir en apnée un siphon impénétrable au fond du grand méandre, à part ça, tout va bien.
On enfile les néoprènes dans les puits avant la voûte mouillante d’accès au collecteur.

Un étiage très prononcé dans le collecteur du Verneau.

Le parcours dans la rivière jusqu’au siphon des Patafoins se passe bien. Changement d’une sonde. Paul fait tomber sa lampe dans un bassin, heureusement il a réussi à la récupérer !

nous passons le siphon, et juste derrière on débute la topo avec Jean-Pierre. Paul change une sonde. La topo se poursuit sur plus d’une centaine de mètres.
On tombe la veste néoprène(sauf Paul) et petite pause casse-croûte juste avant la salle du P’tit Loup.

La progression dans le réseau se passe bien, on change toutes les sondes sur notre passage. 

Le Verneau souterrain

Collecteur du Verneau

Nous passons par la Côte Jamey, On en profite pour déposer un catadioptre au niveau du Shunt car le passage peut facilement passer inaperçu pour une personne ne connaissant pas le réseau.

Plus loin, en aval du puits du Vieux Fou se trouve un grand bassin à franchir à la nage. sans veste néoprène, le froid est saisissant, voire douloureux…
Du coup, j’ai une idée de génie ! Je passe ma corde de secours à Paul(qui a gardé sa veste néoprène) pour qu’il parte en premier et nous hâle afin de rendre notre petite baignade moins désagréable.

 

Mais ayant la flemme d’attendre, on décide finalement avec Jean-Pierre de nous jeter à la baille. On arrive au bout du bassin en même temps que Paul…
Mon idée est peut-être utile pour les gros groupes mais à trois, c’est complètement inutile.
En sortant de l’eau, Paul s’aperçoit qu’il a perdu la corde(et les amarrages qui vont avec) dans le bassin.

Galerie des plaquettes

Bassins en dessous du puits du Vieux Fou

Je lui donne mon masque de plongée et il se met à chercher. La corde retrouvée, il ne parvient pas à l’attraper, elle est à 3/4 mètres de fond et sa néoprène l’empêche de plonger. Je nage vers lui et essaye de le pousser vers le fond pour l’aider à couler. Rien n’y fait, je ressors du bassin et enfile ma veste néoprène. Et j’y retourne… moi qui ne voulais pas rester longtemps dans ce bassin…

Passage aquatique au niveau de la galerie des Aiguilles.

J’enfile le masque et plonge à mon tour. L’eau s’est troublée, on y voit plus rien. Je fais une deuxième tentative en prenant de l’élan à la paroi. Et c’est la bonne !
On sort de là et on se casse avant de finir en glaçons !
Nous rejoignons Jean-Pierre qui avait pris un peu d’avance.

Ça avance bien. Arrêt à la salle du Bon Négro pour enfiler les sous combinaisons. Sauf pour Paul qui a mouillé la sienne, il enlèvera seulement la veste néo et les bretelles de la salopette neo. Sacré Paul !

Nous approchons de la Baudin, la fin est proche, la fatigue commence à se faire ressentir.

La plage

Dans la galerie des Marmites, juste avant la main courante, Jean-Pierre glisse et se cogne le coude gauche. La douleur persiste, il peut difficilement prendre appui sur son bras. Je pourrai bien bricoler une attelle mais elle serait plus handicapante qu’autre chose.

Au boyau du GSD, JP douille vraiment. je lui laisse une coudière et il me passe son sac.
Tirer un sherpa et en pousser un autre devant soit dans le boyau du GSD, c’est pas une mince à faire !

Pour la suite, Paul et moi nous occupons du sac.

Sortie sur un bras et dans la douleur pour JP, mais heureusement, c’est terminé.

Il est 20h11.

TPST : 11h11

Malgré toutes nos mésaventures chronophages, les sondes à changer et la topographie, le temps passé sous terre reste raisonnable. Nous n’avons pas sprinté, cela est dû à une bonne connaissance du réseau. Les zones paumatoires ont été franchies sans aucune hésitation. 

Collecteur du Verneau

De plus, il n’y a eu que 4 courtes pauses :
 -changement de tenue dans les biefs
-changement de tenue et casse croûte au P’tit Loup
-changement de tenue et becquetage au Bon Négro
-micro-becquetage lors du changement de la sonde au confluent des Aiguilles

Mercredi 03 Mars
Jean-Louis déséquipe les Biefs Bousset. MERCI JEAN LOU !! 

Thomas