(Valérie, Sylvain, Isadora, Rémi, Joëlle, Hugues, Rémy, Sandrine, Christophe, Emilie, Emma, Lisa, Benoit, Guy, Christine, Jacky, Solange, Fred, Maloïs, Olivier, Jean-Marc, Damien, Martine, Jean Lou, Gérard, Arlette, Benoit V, Stéphanie, Gabin, Soline)
Décision est prise lors de l’AG de janvier, cette année, notre traditionnel camp d’été se déroulera dans le Lot.
Nous sommes une trentaine de participants à nous inscrire.
C’est en commandant le topoguide des cavités du coin au CDS 46 que les spéléos locaux nous ont gentiment suggéré plusieurs campings bien placés. Celui de Brengues semble parfait : de l’ombre en profusion, le Célé à nos pieds, un coût modéré et plein de choses à voir et à faire aux alentours ….que demander de mieux.
Le camp commence avec quelques péripéties. La famille Raguin arrive avec un jour de retard mais ce n’est pas la ponctualité légendaire de Christophe qui est en cause ! Aux environs de Lyon, un pneu de la remorque explose sur l’autoroute. Heureusement qu’en attendant la réparation, la famille Jeannin se propose de les héberger chez eux.
Lundi 30 : Igue de Diane ou du drapeau + repérage Planagrèze et Goudou (Guy)
Damien, Jacky, Jean-Marc et moi-même.
Histoire de se mettre en jambes, nous optons cette igue perdue au beau milieu de la Braunhie. Après quelques hésitations, nous parvenons à en trouver l’entrée.
On descend un beau puits d’une trentaine de mètres en forme de croix.
Au fond, le développement horizontal n’est pas très important mais bien concrétionné. On improvise une petite séance photos.
On a l’impression d’être un peu coupé du monde dans ce paysage qu’offre la Braunhie. Il y règne un grand silence renforcé par l’aspect désertique des lieux.
Comme on a du temps, on va repérer ensuite l’entrée de l’igue de Planagrèze avec sa fameuse rivière suspendue.
Il y a un autre trou qui ne figure pas dans notre topoguide et que certains avaient déjà fait à un autre camp : L’igue de Goudou.
Avec le peu de renseignements qu’on a, on décide de se rendre sur place pour connaitre les modalités d’autorisation. Nos recherches ressemblent à un jeu de piste mais on finit par avoir les coordonnées des bonnes personnes à contacter.
Mardi 31 : RDV manqué avec la Pucelle (Guy)
Christophe, Damien, Joëlle, Jean-Louis, Jean Marc, Jacky, Isadora, Rémi, Sylvain, Gérard, Benoit D et V et moi-même.
Nous étions pourtant nombreux à vouloir la découvrir, cette grande classique du département.
Hélas, quand nous arrivons sur place, le temps commence à se couvrir et devient même orageux par endroits.
Météociel nous dit que tout va bien, mais les images géo-radar de Damien Nous confirment le contraire.
Nous abandonnons. Retour au camp pour certains et visite de Rocamadour pour d’autres.
L’après-midi, nous décidons tout de même de faire de la spéléo ; je propose d’aller visiter les grottes du Blaireau et de la Racine, 2 classiques d’initiation pas très éloignées. Il nous faut juste un accord oral du proprio.
Malheureusement, après un passage chez Kalapca Loisirs, nous apprenons que toutes les grottes du secteur de Conduché sont privées et réservées exclusivement aux groupes accompagnés de professionnels en période estivale ….décidément, pas de bol aujourd’hui !
Du coup, je propose un plan C et nous allons visiter le chemin de halage de Bouziès puis retour par le port de Cajarc
Mercredi 01 : Pech Merle, Re-chemin de halage et Saint Cirq Lapopie
Benoit nous avait mis l’eau à la bouche dans son compte rendu printanier. Il nous avait vanté la beauté de cette grotte touristique renfermant d’authentiques peintures rupestres (ce qui devient de moins en moins fréquents de nos jours). Les centres d’intérêt sont vraiment abondants et variés. Nous sortirons ravis de cette visite. Tourisme au programme ensuite avec Saint Cirq Lapopie.
Après souper, une bonne partie d’entre nous ira à la nuit des étoiles, une manifestation pour justement observer le ciel dans les hauteurs de Marcilhac sur Célé.
Jeudi 02 : Pucelle 2 (Guy)
Emilie, Lisa, Benoit D et V, Joëlle, Christophe, Gérard, Sylvain, Isadora, Rémi, Jean-Lou, Jacky, Damien, Jean-Marc et moi-même.
On remet le couvert pour la Pucelle et cette fois–ci sera la bonne.
Vu qu’on est une quinzaine de personnes, on se scindera en 3 groupes :
Une équipe aura pour objectif d’aller au fond, une autre moins loin et enfin ceux qui accompagnent les photographes.
Ceux qui vont le plus loin partent devant et équipent. Quand on arrive devant la première verticale, pas de corde en place !! Pourtant, le groupe qu’on a doublé (et qui nous redouble) ne les a pas vu non plus ! Bon mystère ….
Après ¼ d’heure, les voilà qu’arrivent …nos compères s’étaient égarés dans des conduits boueux.
A part dans les trous touristiques, je crois bien que je n’ai jamais croisé autant de monde sous terre…des groupes payants (ou pas) en profusion.
La roche est à la fois belle et austère avec ses teintes sombres. La progression devient de plus en plus aquatique mais reste aisée.
Pour ce qui est de la séance photo, c’est le grand luxe : Un vrai studio souterrain avec plein d’assistants qui font tout ce qu’on leur demande ! Merci à eux.
Vendredi 03 : Grotte de Combe Cullier (Guy)
Benoit D, Benoit V, Gabin, Jean-Marc et moi-même
Après la visite de Rocamadour, nous rejoignons Benoit qui pique un roupillon sur le parking de la Grotte de Combe Cuiller.
Gabin attend ce grand jour avec impatience, depuis le temps qu’on lui promet !!
L’entrée de la grotte est barrée par des centaines d’Opilions (ou araignées faucheuses) Elles sont là, concentrées au plafond, à l’endroit précis où la température change.
On a tous très peur mais heureusement, Gabin prend son courage à deux mains et nous ouvre le chemin. (Merci à lui)
Après quelques hésitations, on débouche dans une magnifique conduite forcée, et fait rarissime, il y en a une autre qui lui est parallèle.
On cherche un volontaire pour poser sur les photos. Là encore, Gabin répond présent…du coup, la galerie sera énorme !!
Samedi 04 : Igue de Goudou, sans néo (racontée par Jean-Louis)
Participants : Damien, Guy, Jacky, Benoit, Rémi Lapeyre, Jean-Marc, tof et moi-même.
J’avais gardé un souvenir émerveillé de cette rivière souterraine que nous avions fait une quinzaine d’année auparavant.
Comme elle se trouve sur une propriété privée, il nous a fallut obtenir diverses autorisations dont une auprès du club spéléo qui gère la cavité.
Je les remercie ici pour leur gentillesse et leur amitié.
Nous nous équipons au bord du trou. C’est là que Guy s’aperçoit qu’il a simplement oublié son baudrier, comme la sortie commence par un P40 ça devient compliqué.
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Gentiment Jacky lui passe le sien, acceptant ainsi de nous attendre pendant des heures sous une canicule épuisante.
Damien équipe, j’encadre Rémi à la descente car c’est sa première grande verticale avec fractios, il s’en sort très bien et arrive tout fier en bas.
Les spéléos nous avaient conseillé de visiter des galeries supérieures dans lesquelles il y avait des traces de cheminement d’ours au sol.
Après bien des péripéties (escalades, progression sur cordes en place, montées, descentes dans des galeries « paumatoires »). Nous nous retrouvons dans la rivière sans avoir vu les fameuses traces d’ours.
Nous nous engageons dans l’aval de la rivière sans néoprènes dans une eau translucide mais bien froide quand même, quelques bassins profonds sont équipés de mains courantes, mais cela ne nous empêche guère d’être trempés complètement. Rémi se plaint du froid, il faut dire qu’il n’a même pas de sous combi, ni même de tee shirt sous le bleu qui lui sert de combinaison.
Nous faisons donc demi-tour, ce qui nous arrange bien aussi, car nous commencions à « cailler » sérieusement. Retour vers la surface ou la température nous fait regretter instantanément la fraicheur de la rivière.
Arrêt à Gramat où une petite bière avec de la buée autour du verre conclut agréablement cette superbe sortie.
Dimanche 05: Igue de Cuzoul de Sénaillac racontée par Gérard
Emilie, Isadora, Rémi, Sylvain, Damien, Jean-Louis, Gérard, Guy, Jean-Marc, Jacky
Guy avait repéré cette cavité intéressante, tant pour une visite classique accessible aux débutants, que pour son intérêt pour les photographes. C’est donc avec un double objectif que nous partons vers ce petit gouffre.
Nous trouvons assez facilement l’entrée grâce aux photos aériennes et constatons que cette Igue est très fréquentée et son accès favorisé par le CDS du Lot.
Jean-lou et Damien équipent en double le puits d’entrée et nous descendons rapidement pour installer appareil photo et éclairages.
La base du puits d’entrée nommée « le vélodrome » est particulièrement photogénique et nous multiplions les prises de vue pendant la descente des spéléos.
La visite du petit réseau bien concrétionné est un plaisir tant pour les photographes que pour les néophytes qui profitent pleinement de l’expérience des nombreux initiateurs présents…
Au final une sortie sympa qui nous a permis de profiter pendant quelques heures de la fraîcheur du milieu souterrain par ces temps de canicule.
Lundi 06: Rando commune au bord du lac du Tolerme vers Sénaillac Latronquière…. puis tourisme (visite Cardaillac , Figeac et Espagnac Sainte Eulalie.)
C’est Gérard qui s’y colle pour trouver une rando commune qui soit adaptée au plus grand nombre, avec un coin de baignade si possible.
Après une reconnaissance sur place, c’est validé, nous iront vers le Nord Est autour du lac de Tolerme. Au bout d’une bonne heure, on se scinde en 2 groupes pour ceux qui souhaitent monter plus haut.
L’après-midi est encore plus cool avec pique nique , baignade et sieste au programme.
Mardi 07: Sortie Kayak de Brengues à Marcilhac sur Célé. + Goudou 2
Descente du Célé en canoé
(Valérie, Sylvain, Isadora, Rémi, Joëlle, Hugues, Rémy, Sandrine, Christophe, Benoit, Guy, Christine, Solange, Fred, Maloïs, Olivier, Emilie, Emma, Lisa, Jean-Marc, Martine)
Valérie prend les choses en main pour organiser cette descente d’une dizaine de km entre Brengues et Marcilhac sur Célé. Les 2/3 du camp répondent présents. On embarque directement au niveau du camping !
Les niveaux d’eau sont bas mais au final, cela ne frotte pas tant que ça.
Le parcours est plutôt à l’ombre et c’est bien agréable. Vu la distance à parcourir, on prendra notre temps
Goudou : le retour ! (raconté par Jean-Lou)
Avec Jacky, Benoit Velten, Damien et moi-même
Un peu frustrés de la dernière sortie où nous n’avions pas fait l’amont ni l’aval jusqu’au siphon, nous revoici donc dans la rivière, équipés de néoprènes cette fois, et cela change complètement la donne, que du plaisir !
Nous commençons par l’amont que nous n’avions jamais visité, même il y a une quinzaine d’année en arrière, c’est vraiment sublime, des parois très cupulées de superbes marmites, tout cela dans une roche très blanche et dans une eau cristalline.
Arrivés au siphon nous faisons demi-tour pour aller terminer notre visite de la partie avale. Jacky ne souhaitant pas aller avec nous, remonte à la surface tranquillement à son rythme.
Nous nous apercevons alors que nous nous étions arrêtés lors de notre visite précédente à une centaine de mètre du siphon aval.
Retour à la surface et à sa canicule où nous retrouvons Jacky qui vient de sortir.
Arrêt traditionnel à Gramat pour la pause bière (on conseille aux vieux de s’hydrater pendant les canicules, conseils que nous suivons rigoureusement, mais comme on ne nous a pas précisé avec quel liquide !)
Mercredi 08: Igue de St Sol (Guy)
Emilie, Christophe, Jacky, Damien, Jean-Lou, Jean-Marc et moi-même
Pour finir le camp en beauté, on programme cette très belle classique située dans le prolongement de la grotte touristique de Lacave.
Plusieurs d’entre nous y sommes déjà allés à un autre camp (1996 ou 2004).
Emilie est des nôtres et elle se débrouillera comme un chef dans le P60 d’entrée.
Cette cavité a vraiment tout pour plaire : un beau puits de grande ampleur, des méga-volumes avec parfois, un sol parfaitement plat,
des excentriques en forme de dents de cochon, de très grosses concrétions … et pour couronner le tout, un espace modelage d’argile des plus insolites.
On fera les photos au retour pour pouvoir donner une idée globale de la cavité, car les spots sont nombreux et variés.
Pour le casse-croûte, tout est prévu … une table de pique-nique en dalles de pierres à été montée au beau milieu de la galerie. A proximité, on y trouve même une bicyclette ! Jean-Lou remarque qu’elle a été fabriquée à Dole dans le Jura (sa ville d’origine !!) par l’entreprise JEUNET André …http://encycloduvelo.fr/jeunet-andre-captivante-cycles-jeunet/
Tout ceci n’est qu’un avant goût du sens de l’humour des spéléos. En effet, le bestiaire d’argile situé au fond de la cavité est unique. C’est un florilège de talents d’artistes divers et variés avec souvent, un sens de l’imagination dépassant l’entendement.
A près une bonne bière fraîche à Gramat, retour au camp pour commencer à plier bagage. (on nous annonce de la flotte pour ce soir mais elle ne viendra finalement pas)
Jeudi 09 : Départ
Conclusion
Le Lot aura attiré autant de monde que la Slovénie de 2017 pourtant plus lointaine.
Ce camp est un des rares avec la Sardaigne où on n’aura pas essuyé une seule averse.
(On ne sentira les premières gouttes qu’au moment de se faire la bise !!)
La proximité du camping avec la rivière aura séduit le plus grand nombre (plus sympa qu’une piscine).
Bien sûr, il y avait la clim sous terre. On aurait eu quelques canyons pour nous rafraîchir encore un peu, cela aurait été parfait.
De plus, pour compléter les activités nature, la région recèle un patrimoine bâti des plus agréables à parcourir.
A l’initiative de Christine, nos épouses se seront même mises au tricot en confectionnant des carrés roses de 20 cm de côté !!! …. et pour la bonne cause (Octobre Rose à Ornans).
Un échantillon des photos représentatives du camp (classées par thèmes) ICI
Gérard, Jean-Lou et Guy