Brizon – Sortie du 29 octobre (Jean Lou)
Présents, Jean-Noël, Jacky, Jean-lou
Décidément la crue de Juin a bien modifié les choses dans les trous autour de Montrond.
Après le bain à la Belle Louise dans la laisse Fournier vidangée de ses cailloux, après le laminoir rempli de blocs entre les deux puits à la Lave (chantier de désob en cours) nous voici au Brizon pour une sortie classique
Le but est de faire redécouvrir ce magnifique trou à Jean-Noël que nous n’avons pas revu sous terre depuis plusieurs années .
A la base du P33, devant le passage en diaclase qui donne accès sur la suite, nous découvrons que la crue a encore frappé. Un empilage de blocs s’est formé dans un resserrement de la paroi. Ensuite une gros volume de cailloux est venu se stocker là, bloquant complètement l’accès à la suite.
Nous purgeons tout ce que nous pouvons, mais les gros blocs obstruent toujours le goulet et ils sont impossibles à déplacer. Il faudra des moyens plus percutants pour forcer le passage.
Fin de sortie Donc !
Malgré cet incident, Jean-No n’est pas trop déçu de sa journée.
Lundi 31 octobre (Christophe
Le trio habituel se retrouve pour aller dégager ce passage à la base du P33
(Christophe Jacky et Jean Lou)
Nous nous engouffrons vers 10h00 dans le puits d’entrée
Au niveau d’un fraction dans le P33, un spéléo nous a signalé un bloc qui bouge .
Nous profitons de la sortie pour dégager à la massette ce bloc qui était bien coincé.
Arrivés à la base du P33, effectivement la suite est bouchée
Rapidement je réduis le volume de quelques gros bloc, et je peux ensuite prendre pied de l’autre coté de cette zone. Je suis en oppo au dessus P12 qui fait suite et… il est bon de s’assurer.
La suite du dégagement de la zone s’effectue donc par l’aval .
En 1/2 heure tout est réglé.
Nous profitons du bazola pour faire quelques micro-tirs en paroi afin de rendre la zone plus facilement franchissable pour …. les prochains blocs qui voudraient encore se coincer là.
Retour en surface.
Il fait super beau. Casse croute en terrasse au gite GCPM. Quel bonheur !
Après midi: nous poursuivons notre mission de réouverture des trous du coin après la crue de Juin.
Cette fois, départ pour le Gouffre des Laves.
Comme précisé plus haut, la passage bas horizontal entre les 2 grands puits est bouché par des blocs. (il ne doit pas faire bon être là quand c’est la crue!!)
Jean Lou équipe jusqu’à la base du P40 mais des petits problèmes de dos le rappellent vers la surface.
Avec Jacky, nous analysons la situation. Le passage bas est bouché sur 2m environ.
La violence de la crue a raviné la zone et 2 énormes blocs sont maintenus en clé de voûte, mais il ne demandent qu’a rejoindre le sol 50cm plus bas. Je propose à Jacky d’aller voir (c’est le plus vieux) mais pas bête le gars… il ne veut pas se faire transformer en crêpe !
Vu l’instabilité de la zone, nous préférons ne pas utiliser le bazola ici. Nous reviendrons avec d’autres moyens, mais au moins 2 séances seront nécessaires
Petit message visuel pour Jean Lou …
Désolé, nous on avait mal nul part !
Sortie photos au gouffre du Brizon. (Guy)
(mardi 1ier novembre 2016)
En proposant le gouffre du Brizon à Roland comme idée de sortie photo-spéléo, j’étais à peu près sûr de sa réponse.
C’est comme si je l’invitais à remonter le temps jusqu’au soir d’un certain dimanche 24 mars 1991.
Au printemps de cette année-là, une importante fonte des neiges avait incité Roland à descendre ce gouffre qui ne coulait pas encore. Arrivé au palier vers -12m, il perçoit le grondement d’une cascade. Le bruit vient d’un méandre exigu. Néanmoins, le courant d’air est nettement perceptible.
Dans les jours qui suivent, plusieurs séances de désobstructions réduisent la roche en poussière sur une dizaine de mètres.
Vient alors le soir de ce fameux dimanche 24 mars.
La descente s’est faite bien sûr, dans l’euphorie la plus générale !!!
25 années ont passé depuis mais les souvenirs restent intacts. Les belles poussées d’adrénaline qu’on peut avoir en première, ça ne s’oublie pas si facilement !
Comme convenu au préalable, le gouffre est déjà équipé depuis la veille par Jean Lou, Christophe et Jacky.
Au bout du méandre, la progression est très verticale et il n’y a pas beaucoup d’endroits où poser le trépied.
Le premier puits est absolument splendide… un tube de 25 mètres de haut, corrodé à souhait avec une roche des plus esthétiques.
Roland n’aura jamais descendu cette verticale aussi doucement (une bonne demi-heure) pour multiplier les éclairages à différents niveaux….le baudrier commence déjà à lui cisailler les cuisses !
Le puits de 33 mètres est lui aussi très joli, plus intimiste et fractionné mais compliqué à fixer sur la pellicule (à moins de faire des photos d’action, à la volée). On profitera d’un palier suffisamment confortable pour refaire une séance. Nous n’irons pas plus bas. Après un casse-dalle et le traditionnel café, nous remontons en déséquipant.
Comme nous avons le temps, nous équipons l’ancien réseau avec ce superbe puits de 18 mètres, dédoublé dans sa partie inférieure. La lame rocheuse qui sépare la base des verticales est percée de 2 lucarnes ovoïdes.
…. Une chouette journée sous terre entre frangins pour une belle complicité photographique.
Jean-lou, Christophe et Guy