http://www.dailymotion.com/video/x5io4u2_grotte-du-chaland_sport
Depuis que je fais de la spéléo avec Pierre, il me parle du Chaland. Il veut absolument y aller. Moi, je l’ai déjà fais, il y a très longtemps. Tout ce que je me rappelle, c’est que je n’avais pas aimé. Alors je ne suis pas motivé. Mais il insiste, il veut voir.
Finalement, dans la semaine, il m’envoie un mail pour me dire qu’il y va samedi avec Alicia. Il nous invite, Corinne et moi, à nous joindre à eux. Moi, je n’aime pas le Chaland, mais j’aime bien Pierre et Alicia. Alors, c’est avec plaisir que nous acceptons de les accompagner. Comme nous ne sommes pas nombreux et que la grotte ne présente pas d’attente dans des puits, nous invitons les membres du club à se joindre à nous. Aucune réponse. Je ne suis pas étonné, le Chaland, c’est nul …
Après le casse-croûte du midi et quelques difficultés pour trouver l’entrée, il est finalement 14h00 quand nous entrons sous terre.
Grâce aux échelles en place, les deux puits sont très vite équipés. La corde frotte de partout, mais elle ne sert en fin de compte qu’à s’assurer sur les échelles. En bas des puits, nous pouvons retirer le matériel de progression verticale qui ne nous servira plus à rien.
Et là commence une superbe ballade. D’abord dans le ruisseau souterrain, puis avec de plus en plus d’eau. Quelques bons bassins obligent à bien se tremper. Des cordes sont placées en fixe dans les plus profonds, mais n’empêchent pas vraiment la trempette. Puis vient la boue et les toboggans d’argile. La progression est alors parfois franchement éprouvante. On peine à rester debout et quelques montées sur l’argile humide auront été l’occasion de bonnes rigolades et de grosses suées !
Les galeries sont énormes et très concrétionnées. Le seul endroit où nous nous sommes baissés était un passage qui court-circuite une colonie de chauve-souris. Après 2 Km de progression, nous arrivons devant le fameux laminoir peu engageant. Pierre, qui veut voir la suite franchi l’obstacle. Etroit et mouillé. Corinne, qui a fait l’andouille dans les bassins est gelée, Alicia n’est pas trop motivée pour ce passage. Je rejoins Pierre. Le passage est plutôt désagréable. Allongé dans l’eau et des étroitures qui coincent pas mal. Mais derrière, c’est la galerie des Mikados. Des amas de fistuleuses tombées du plafond, entremêlées et calcitées. Vraiment très joli. Nous voyons que cette partie est beaucoup moins visitée. Les traces de passage sont plus rares. Nous parcourons encore quelques centaines de mètres entre les concrétions, en prenant garde à ne rien toucher, rien écraser. « On revient vers les filles ? » « Oui, juste après le prochain passage, ça a l’air chouette, là-bas. » Bon, arrivés à ce qui ressemble à un éclaircissement entre les concrétions, nous décidons de faire demi-tour.
Le retour sera finalement plus simple que l’allée. Il semble qu’il y ait moins de talus à monter.
Nous ressortons vers 21h00. Cette grotte est finalement superbe et je remercie Pierre d’avoir insisté pour y aller.
Je n’ai aujourd’hui aucune idée de ce qui m’avait déçu. Je ne sais même pas si c’est vraiment la cavité que j’avais visitée.
Le port ou non de la salopette néoprène avait fait l’objet d’une discussion entre nous. Après avoir visité le réseau, nous sommes toujours bien en peine de pouvoir donner un conseil. Les avis sont encore partagés. Chacun appréciera selon sa sensibilité …
En conclusion, je ne peux que recommander cette sortie pas si loin de chez nous.
Jean No
Je ne connais pas et je serai bien venu.
En tout cas le compte rendu donne envie d’aller y faire un tour !
Ca serait certainement une bonne idée de future sortie club
Merci pour le partage
Christophe
Avis partagé avec Christophe.
Même dans la première partie, les volumes sont esthétiques
Le potentiel photo est déjà là; (reste à bien protéger le matériel de l’humidité ambiante.)
Merci de nous faire découvrir les trous de nos voisins Haut-Saônois
Amitiés
une très belle vidéo qui fait voir le potentiel photo de cette très belle cavité –
merci pour le partage
Amicalement
Franck