Dans l’après-midi du mardi 5 Juillet Benoit avait besoin de bras pour préparer le refuge en vue du stage qui si déroulera prochainement.
Le matin, étant libre je propose à Jacky de retourner à la Brosse pour planter quelques spits en vue de rééquipement et de vérifier les longueurs de cordes nécessaires pour cela.
Les puits sont secs. Pas facile de trouver de la roche saine dans cette partie du gouffre. Malgré tout, ça avance……… , nous descendons les puits qui sont superbes et engageons une reconnaissance pour l’équipement de la suite.
.
.
Retour au refuge pour casser une croûte où nous rencontrons Christophe Baldo qui nous apprend qu’une coulée de boue dans la doline d’entrée des Cavottes a bien rebouché le cheminement.
Effectivement il faut patauger dans 60 cm de boue pour pouvoir accéder au réseau.
L’après-midi rangement et nettoyage de la grange (grand chantier) avec Jean-Pierre Jeannin le jeune du chantier karstique.
Au temps du Moyen-Âge, dans le village de Montmahoux, vivait une femme aux yeux vairons.
Elle avait une jambe de bois, elle était jeune, portait des habits sombres et était mystérieuse.
Elle disait tout le temps que la terre était ronde, mais bien sûr personne ne l’écoutait.
Cependant, on l’accusait d’être une sorcière.
Le roi qui apprit la nouvelle la fit emprisonner.
Un jour, après sa libération, elle se promenait sur un chemin, quand elle entendit des hurlements et des cris d’animaux sauvages (comme des loups … ).
Elle voulut s’en approcher et là, elle tomba de trente mètres de haut.
Elle survécut à sa chute mais là, au fond de ce creux, elle vit une meute de loups qui l’attaqua et la déchiqueta !
Un mois plus tard, des chasseurs allant chasser, trouvèrent un crâne, une vessie, un pied et une main ! Et depuis ce jour, on a appelé ce lieu le creux de la vieille folle.
Difficile de séjourner longtemps à l’entrée de cette cavité car c’est une perte semi-active mais pour le coup, notre sorcière y a « juste » été déchiquetée !
…. Que les loups rechignent à manger un pied …… c ’était peut-être tout simplement la jambe de bois !
Pour ce qui est du crane ou de la vessie, avouez que ce ne sont pas les meilleurs morceaux !
Franck et moi-même sommes déjà allés plusieurs fois sur les lieux du festin.
Le profil de la galerie est à la fois austère et esthétique.
En progressant, on se rend compte tout de suite qu’il vaut mieux ne pas être là quand ça se met en charge.
La puissance des crues donne des coups de gouge dans la roche. Les parois s’en trouvent tapissées de cupules qui sont du plus bel effet.
Pour dépasser la zone d’entrée, la néoprène devient indispensable (ou alors le canot), notamment pour passer le premier bassin long de trente mètres.
La suite est une succession de puits et de ressauts (P11, R4, R6 ) entrecoupés de galeries actives qui donnent accès à un long bassin terminé par un siphon (sources Spélénans)
Bien sur, pas question d’aller s’y traîner si la perte est active ou si la météo n’est pas sûre.
PS : Prenez un bâton avec vous… on ne sait jamais … des fois que vous croisiez des bestioles ayant une faim de loups !
Dans la nuit du 24 au 25 juin 2016 (vers 2h00 du matin pour être précis), un violent orage a éclaté au-dessus du bassin d’alimentation du canyon d’Amondans.
Les trombes d’eau n’ont duré qu’une bonne demi-heure mais elles auront suffit à marquer les esprits (et les habitations !) dans les villages avoisinants.
Rien de tel que des photos comparatives pour se faire une idée de l’ampleur du phénomène
Le décapage s’est fait de façon spectaculaire, jusqu’à 5 ou 6 mètres au-dessus du lit du ruisseau
Certains troncs d’arbre ont disparu du décor et d’autres ont pris place
(Des moniteurs de la base Evolution2 (STL) ont d’ailleurs déjà fait le ménage avec une tronçonneuse.)
Des truites retrouvées sur le flanc n’ont rien pu faire dans cette machine à laver.
La grande cascade finale est méconnaissable
L’eau est aujourd’hui d’une limpidité rarement observée.
Elle a même des teintes bleutées
Ceux qui descendront la Loue en canoë en aval de Cléron pourront difficilement louper l’embouchure du ruisseau. Les pierres occupent les 3/4 de la largeur de la rivière.
Pour conclure cette visite insolite , une petite photo « coup de coeur » !
Jean Marc étant installé en région lyonnaise, nous avions convenu de nous retrouver au début de l’été pour faire un canyon dans l’Ain.
Les weekends de juin étant, comme à leur habitude, très prisés, nous avions décidé de faire cette sortie en semaine.
La date du vendredi 1er juillet avait été fixée sans conviction alors que des trombes d’eau s’abattaient depuis 6 mois sur la région.
A une semaine de l’échéance, les conditions météo s’annoncent très favorables si bien que nous programmons le canyon du groin à Artemare.
C’est un canyon exceptionnellement encaissé dans lequel j’avais déjà essayé d’emmener Jean Lou par 2 fois et pour lequel nous avions dû renoncer à cause d’un arrêté interdisant temporairement la descente puis la seconde fois pour un débit trop important.
C’est sans succès que Jean Lou tente de convaincre sa fille Katy de nous accompagner. Elle préfère une bonne journée de boulot…
De son côté, Jean Marc emmène deux membres de son club d’escalade : Camille, une jeune recrue et Cédric, BE escalade/canyon.
Nous nous retrouvons sur la route pour boire un café puis nous nous dirigeons vers Artemare.
A ce stade, nous n’avons aucune garantie de pouvoir effectuer la descente puisqu’il faut au préalable vérifier que la résurgence en amont est basse et que la centrale hydroélectrique autorise l’accès ce vendredi.
Arrivés sur place, nous constatons avec bonheur que le feu est vert à la centrale et que la résurgence, malgré les petites pluies 30h auparavant, est à un niveau très bas.
Cette fois, c’est bon, nous pourrons enfin redescendre dans les entrailles du Groin.
Les néos enfilées et le matériel réparti dans les kits, nous entamons la descente à 11h
Cédric étant le plus qualifié de l’équipe, c’est lui qui installera les cordes de tous les obstacles.
.
Après la première cascade : le premier siphon. Aujourd’hui, le débit n’étant pas trop important, celui-ci est désamorcé sur quelques petits centimètres. Cela permet à tous de le passer sans appréhension.
Derrière, le spectacle commence. La nature a entaillé la couche calcaire en un étroit couloir dans lequel coule cette rivière. Les marmites et les formes d’érosion sont telles que le plus souvent, quelques minces rayons seulement parviennent à la surface de l’eau.
A l’approche du second siphon, un arbre charrié par les crues bloque le passage. Ce passage immergé est plus impressionnant que le premier. Ça devrait passer mais il ne faudrait pas qu’une branche nous bloque en pleine apnée. Après un repérage à la lampe spéléo, je décide de le franchir et invite tout le monde à me rejoindre de l’autre côté.
Le canyon s’enfonçant toujours davantage, la lampe frontale devient vite indispensable.
La partie obscure est vraiment spectaculaire et les 3 spéléos que nous sommes ne restent pas insensibles à cette sensation d’être sous terre.
La marche en blocs qui suit enlève un peu de charme à ce magnifique canyon mais nous arrivons rapidement aux deux belles cascades finales.
.
Le retour aux voitures est plus éprouvant par cette chaleur torride. Et après un petit casse-croûte à l’ombre et une bière fraiche bien méritée, nous nous séparons pour retourner dans nos contrées respectives.
Erratum : Katy risque de m’en vouloir si je ne rétablis pas la vérité :
C’est avec regret qu’elle n’a pas pu poser une journée de congé pour nous accompagner. Pour la consoler, nous l’emmènerons avec Jean Lou au canyon de Syratu.
Nous voici de retour en semaine sur notre chantier du moment
L’accès au premier puits est maintenant plus confortable
Mission du jour: Purger tout ce qui voudra bien tomber, puis ré-équiper ce puits
.
A 2 seulement, nous avons choisi de ne pas trimbaler de lourds moyens
Je passe une bonne heure avec marteau burin (mais un gros burineur sur 220V serait bien utile)
Jean Lou prend la relève puis il entreprend de rééquiper le puits.
Mais depuis notre dernière séance de désosbstruction bruyante, le plafond est tapissé d’une épaisse couche de terre et cailloutis.
Après nettoyage par des moyens archaïques, nous retrouvons tant bien que mal un spit en plafond, mais impossible de retrouver le second et au final, on a eu plus vite fait d’en replanter un nouveau !
1/2 m cube à de cailloux à déplacer
L’accès à la suite enfin ré-ouvert
A la base du puits nous découvrons un bon demi mètre cube de roche qui encombre l’accès vers la suite (normal mais pas cool)
Après une grosse heure de travail dans des positions malaisées, nous retrouvons enfin le passage bas qui donne accès la la belle enfilade de puits.
Ce passage bas est assez court et passe relativement bien, mais Jacky a insisté pour une léger recalibrage . La zone est rapidement traitée au Bazola.
La dernière fois, j’avais oublié mes bottes
Cette fois, c’est le baudrier de poitrine qui est resté au fond du kit à l’entrée du trou …
Heureusement, le puits est facile à remonter et la combinaison bloqueur de pied + poignée fonctionne bien.
Sortie vers 15h30 car j’ai des obligation à la maison, mais….. nous reviendrons très prochainement
Damien m’avait glissé un mail disant : « une petite sortie sous terre pour oublier toute cette pluie »
Donc Rendez-vous au refuge pour préparer une sortie à Ouzène.
Damien à l’équipement, puits d’entrée, et ensuite nous choisissons de passer par la galerie supérieure joliment concrétionnée.
J’équipe la descente du puits final un petit tour après passage de l’ex étroiture à la base des puits. Il y a pas mal d’eau (bizarre en cette saison …)
Un coup d’œil dans la partie où un Belge s’était si bien coincé et qui avait valu l’intervention du SSF 25 afin de le sortir de sa fâcheuse position.
Toute la zone qui a été desobstruée est remplie d’eau
.
Voici la seule photo de moi.
Vous ne me reconnaissez pas ?
Faites un effort …..
La botte verte au bas de la photo, c’est moi
Retour déséquipement (avec bien du mal pour ma part).
2 Jours plus tard, nous allions sous terre pour échapper à des températures caniculaires comme quoi !!
Nous nous étions donné RDV à 9h00.
Bon, j’arrive à 9h15 … mais Jean Lou arrive encore plus tard (hihihi) rapidement suivi par Jean Pierre. Jacky est là depuis 8h15… (aaaah ces retraités !! )
L’objectif de la matinée: Passer quelques câbles et gaines électriques dans la future salle de réunion avant que le plaquiste finisse ses travaux.
Jacky (toujours partant) se propose pour me donner un coup de main.
Pour ne pas se mettre la pression, on décide de gouter le café que Jean Pierre a amené .
On dit 2 ou 3 vacheries sur les copains qui ne sont pas là (les absents ont toujours tord)
Benoit nous rejoint (pour être sur que l’on ne raconte rien de mal sur lui) puis, vers 10h00, ayant épuisé les sujets de discussion nous engageons le « travail » .
.
.
Jean Lou et Jean Pierre profitent de ce début de matinée … (il est plus de 10h00) pour aller remplacer des panneaux d’information SSF à l’entrée de la Belle Louise et à la Lave
De notre coté, Jacky et moi commençons à dérouler de la gaine électrique un peu partout
Wifi, éclairage, prises de courant, chauffage , tout se déroule bien avec presque 200m de gaines et câbles posés
.
Nos acolytes nous rejoignent
Jean Lou propose de poser des gaines au niveau du plafond.
Comme à l’école, il s’équipe et se longe sur la ligne de vie .(les rails du futur plafond)
Fait pas bon vieillir … hein
Profitant d’un moment sans pluie (au moins 1h sans une seule goutte !), l’équipe des déserteurs jette son dévolu sur une tôle de la cheminée à refixer.
Jean Lou en profite pour repositionner quelques tuiles sur le pourtour de la cheminée. Il termine sous une pluie battante
Après midi
De la spéléo enfin ! (il est déjà presque 16h00) et Il ne pleut pas trop. Nous décidons d’aller élargir le puits d’entrée à la Brosse.
Belle séance avec des perçages de gros diamètre.
Le barrage fonctionne parfaitement.
7 trous sont nécessaires pour aménager cette tête de puits
.
Nous avons pu tester avec plaisir l’accès avec le 4×4 de Jacky dans un terrain complètement saturé en eau. Sans un véhicule de ce type tout aurait été beaucoup plus long .
.
19h30, les arbres frissonnent.
Le gouffre aspire et c’est sans attendre que je peux constater le résultat.
Il faudra purger un peu, mais dorénavant ce passage malaisé n’est plus qu’un mauvais souvenir.
20h00 après une petite bière tout le monde se quitte
Faute d’une belle journée, nous avons tout de même passé un très bonne journée
Au départ nous étions 9 inscrits pour aller faire la traversée de la grotte de Milandre en Suisse (vers Delle)
La météo en a décidé autrement. Les trombes d’eau qui se sont abattues mercredi dernier sur le Nord du Jura ont en partie noyé notre rivière. L’A36 a même été coupée au Nord de Belfort… c’est tout dire.
Après quelques échanges de mails pour trouver un plan B, on se retrouve à 5 devant l’église de Montrond dans le Jura. (Thomas, Benjamin, Jacky, Damien et moi)
Les plus vieux d’entre nous ont tous lu le bouquin de Pierre Minvielle « Grottes et canyons, 100 plus belles courses et randonnées » …. Les 2 trous qu’on veut faire sont dedans : La Lésine du Champ Guillobot et le Patu de la Fosse.
Damien a déjà fait la Lésine avec Jean Lou. Notre vétéran a d’ailleurs fait de la première dans ce trou qui était alors devenu le plus profond du plateau.Le barbu en haut à gauche, c’est lui et c’est en 1968 après Jésus Christ.
Damien se charge d’équiper ce beau puits double de 38 mètres (d’abord oblique puis plein vide)
On arrive d’un seul coup au plafond d’une vaste galerie en diaclase très concrétionnée.
Celle-ci est longue d’une centaine de mètres.
On prend le temps de visiter et tout le monde se prête au jeu pour essayer d’en sortir quelques clichés. Les formations de calcite sont massives, parfois excentriques ou même en pile d’assiettes.
Sur les conseils de Jean-Lou, on ne fera pas le réseau inférieur très étroit qui ne présente pas beaucoup d’intérêt sinon la profondeur.
Par chance, il n’y a pas d’averses au moment de casser la croûte.
Les trombes d’eau surviennent ensuite, pendant le trajet voiture qui nous emmène vers le Patu de la Fosse .
Malgré le GPS rando et notre insistance à chercher, on n’arrive pas à mettre la main sur cette entrée de trou. Un chemin pourtant ancien ne figure même pas sur la carte ! on en déduit un mauvais pointage.
Je propose un plan C : le sentier karstique des Malrochers situé à proximité. Il est situé dans une zone truffée de trous. Il s’est fait sur le modèle de celui de Merey sous Montrond qui est le plus ancien.
Le parcours parfaitement plat est ponctué de cavités et dolines rocheuses aux formes très variées. Certaines sont remarquables.
Et voilà, les aléas de ce printemps pourri nous obligent à avoir de l’imagination et à accepter que notre insistance à trouver un trou ne paye pas à tous les coups.
COMTE RENDU DE LA SORTIE AU GOUFFRE DE VAUX – NANS SOUS SAINTE ANNE
THOMAS, JEAN-LOU, JEAN-MARC
Dimanche 15 mai, nous nous sommes retrouvés avec Thomas et Jean-Lou afin de se faire une sortie spéléo. Vu la météo des derniers jours, il ne restait pas beaucoup de cavités accessibles sans trop d’humidité. Donc notre choix se porte sur le gouffre de Vaux à Nans-sous-Sainte-Anne. Préparation rapide du matériel vu qu’il ne faut que deux cordes ; une de 60 mètres pour le puits d’entré ; et une de 16 mètres pour sécuriser une escalade au fond. Nous n’avons pas voulu aller dans la trémie qui reste dangereuse et boueuse.
Après avoir cassé la croûte dehors sur le parking, nous voilà parti pour une courte mais belle sortie de 3 heures. Jean-Lou s’occupe d’équiper le trou et c’est Thomas qui se chargera de déséquiper. Pour ma part c’est balade tranquille, mais je ne suis pas resté pour autant à rien faire; j’ai quand même porté le kit sur quelques mètres !
C’est dans cette cavité qu’un spéléo d’Arbois de 19 ans avait trouvé la mort en remontant à l’échelle le 31 janvier 1966.
Une fois sorti, Jean-Lou nous fait découvrir le belvédère de la chaussée qui nous donne une belle vue sur Montmahoux et ses environs. Vu la pluie des derniers jours nous nous dirigeons
vers la source du Lison afin de voir si ça coule fort au Creux Billard, et manque de chance, ça ne coule pas plus que d’habitude. Ce n’est pas grave Thomas nous montre l’accès pour aller à la grotte Est . Le sentier n’est pas très praticable mais la montée vers la grotte est équipée avec une corde sur laquelle, personnellement et au vu de mon expérience, je ne monterais pas .
Au retour, nous déposons Thomas chez lui et nous rentrons avec Jean-Lou au refuge pour nettoyer le matériel.
Il y avait Guy, Damien, Dominique, jean Lou, Jacky et moi. Alain aurait pu être des nôtres s’il n’avait pas été retenu par un atelier peinture.
Les essais de la dernière fois ayant donné satisfaction, nous décidons d’engager la construction d’un mini barrage qui permettra de dévier le cours de l’eau en étiage.
10h00 nous arrivons au bord du trou – Le ruisseau coule .(normal)
Pour construire notre barrage en dur (béton et pierres), il faudrait au moins être au sec.
Un peu en amont, nous construisons un barrage provisoire en terre afin de détourner l’eau.
Rapidement le cours d’eau est contenu, et nous sommes au sec pour construire le barrage « définitif »
Nous attaquons ensuite les choses sérieures. Dégagement d’un bon 1/2 m3 de cailloux pour enfin accéder au premier puits. Après quelques heures de travail, c’est enfin le moment tant attendu.
Après la pause casse croûte sous un super soleil, Jean lou s’engage dans le premier puits. . Nous sommes tous impatients de découvrir la suite et il ne faut pas longtemps pour s’équiper.
Je descend le dernier et, dans l’emballement, j’oublie mon appareil photo au sol vers l’entrée…
Donc pour les photos de la cavité, eh bien ca sera pour une prochaine fois
Bon, l’accès au premier puits est encore un peu sélect, (ca va être corrigé rapidement …)
Ce premier puits est vraiment atypique dans une roche très jaune avec une érosion très marquée entre chaque joint de strate.
Puis, après un cours passage bas, nous débouchons au somment d’un magnifique enchaînement de puits. La roche est toute blanche. On se croirait presque dans la belle Louise.
1er jet de 20m, puis après une petite oppo, le second jet de 25m. Cette partie est vraiment de toute beauté. On prend pied sur une zone d’alluvions.
Nos collègues Vosgiens ont certainement désobstrué à la verticale sur plusieurs mètres la trémie que nous devons maintenant franchir. C’est …. chaud, et sa parpine bien. Cette zone délicate va nécessiter la pose de vérins diaclase comme à la Lave au bas du 1er P40.
Nous nous sommes arrêtés après le ressaut qui suit cette trémie
Il faudra aussi ré élargir la zone d’accès à la galerie Gilbert.
Bref de nombreux travaux en perspective, mais c’est sur, le gouffre de la Brosse deviendra une classique …. par temps sec bien sur.
Petite séance nettoyage au gite
Lundi, Guy et repassé sur place et a déblayé la terre du barrage provisoire. Merci