Sur cette photo prise à la fin des années 30, on voit Pierre, assis par terre, accompagné de son frère Georges et de sa sœur Véronique.
Ils accompagnent une équipe qui se prépare sur le parking des Cavottes pour une sortie « spéléo » à la bougie A cette époque, il faut dire que Montrond avec son réseau de grottes et gouffres a déjà acquis une renommée presque internationale.
Les groupes spéléos venus de toute part plantent leurs tentes au pied des trous et c’est plutôt le bistrot du village qui devient naturellement le point de ralliement des équipes.
Bientôt, Pierre accompagne ses enfants aux Cavottes et il n’en faut pas plus pour aiguiser la curiosité de Guy, Benoit, Bernard et Roland.
Guy: « Je me souviens très bien de cette première sortie avec quelques lampes de poche et notre équipement plus que sommaire » Chez les Decreuse, la curiosité se transforme rapidement en passion.
Dans les années 70, au fil du temps, les spéléos avaient pris pour habitude de loger chez les habitants, puis dans un local au dessus de la sacristie mis gracieusement à leur disposition, mais la situation ne durera pas
Pierre et Raymonde commencent par accueillir des spéléos chez eux.
Gérard et Arlette se souviennent bien de cette époque « nous aimions bien Pierre pour son franc sourire, la qualité de son accueil et sa gentillesse »
C’est à cette époque que le GCPM est né.
Rapidement, l’ancienne maison familiale Decreuse (grand mère PIGUET) se réoriente en lieu d’hébergement pour les spéléos Pierre s’investit et nous accompagne dans le réaménagement du lieu . Maçonnerie, carrelage etc….
Lors d’une manifestation, nous décidons même assez facilement Pierre, Georges et leurs épouses à nous accompagner sous terre au nouveau gouffre des Ordons (ressaut de 4 et puits de 18m)
Avec la renommée croissante, Pierre et Raymonde prennent en charge la gestion des gites (intendance, réservations, approvisionnent en bois)
Lors des stages et manifestations ils sont toujours présents pour l’organisation des repas.
Un barbecue pour 40 personnes ? çà ne fait pas peur à Pierre
Les milliers de spéléos qui sont passés par là ont tous eu l’occasion un jour ou l’autre de croiser Pierre et son épouse dans leur grand jardin face aux gîtes.
Dans sa 88ème année, Pierre s’est éteint sans complications la nuit dernière chez lui , comme il l’avait souhaité .
Avec ses yeux pétillants de générosité, Il a su transmettre la flamme à ses enfants et petits enfants
A travers eux, son souvenir perdurera.
Dimanche nous étions 4 à être motivés pour aller sous terre.
Il est 9h30 (ou presque) quand Jean-no, Thomas, Alicia et moi nous retrouvons au gite.
Initialement nous comptions faire le brizon, mais on avait comme un doute… Y a quand même des arrivées d’eau sur la topo et avec toute la neige qui fond…
Thomas confirme nos doutes puisque jean louis lui a dit le matin même que le brizon… C’est pas la peine aujourd’hui.
Bon on a quoi de sec? Ouzène? Ben va pour Ouzène alors.
Après quelques erreurs dans la route à suivre d’un des deux pilotes (qui préférera surement garder l’anonymat ;)) nous voila sur le parking. On enfile nos tenues et go.
Thomas équipe le P28 d’entrée et on le suit.
Au fond on trouve quelques stalagmites de glace et un petit courant d’air glacial nous refroidit bien vite…
Alicia enchaine avec l’équipement du P18 et hop nous voila au fond.
On passe l’étroiture dont Jean -No nous avait déjà plusieurs fois vanté les mérites. Mais tout ça c’est révolu et maintenant… un seours plus tard…C’est facile!
Un petit tour et on revient dans la première grande salle pour casser la croute.
On remonte le puits et on va faire un petit tour dans les plafonds.
Arrivés au sommet du P29 deux feignasses se refusent a passer la vire (les deux flemmards resteront la aussi anonymes! 😉 ) Les deux autres continuent jusqu’au puits final, descendent la première portion et puis demi-tour.
Alicia et moi ressortons les premiers et là nous avons eu la chance d’assister à un phénomène météorologique étrange et non répertorié jusqu’alors:
De gros flocons compacts s’abattaient pile dans le gouffre! Pas de chance pour les deux derniers :D.
Encore une sortie aux Cavottes pour mesure de Co2
A près des taux jusqu’à 3% cet été, puis 2% cet automne, il était intéressant de venir faire quelques mesures en hivernale.
Nous sommes 4 – Thomas, jean Lou, Jacky et moi.
Dehors, il fait -1 c°. Le chemin des Cavottes n’est pas déneigé.
La descente d’accès s’est transformée en cathédrale de glace. Super beau, mais très glissant.
La première partie du réseau est complètement gelée et nous en profitons pour parcourir la petite galerie habituellement boueuse et qui fait face au porche d’entrée . En 30 ans de spéléo, je n’étais jamais venu là !
Aujourd’hui, c’est Thomas qui va équiper.
Les taux de Co2 sont sensiblement les mêmes qu’a l’extérieur 300 à 400ppm.
Thomas se débrouille comme un chef ….sous l’œil attentif de maitre Jean Lou.
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Bon , Thomas de débrouille super bien. il est connait la technique et il sait reconnaitre les bons agrès !
Après la salle des dunes, le Taux de Co2 est légèrement plus élevé 500 à 600ppm
Nous décidons d’aller faire des mesures dans le réseau ex-terminal.
Au détour d’une galerie nous aperçevons l’ombre furtive d’un cochon… mais que fait-il là
Nous équipons le petit puits.
Malheureusement, le passage bas qui fait suite et habituellement sec, mais là nous découvrons une laisse d’eau manifestement polluée.
La passage se réduit à une voute mouillante dans une eau … pas très claire
Nous reviendrons avec un bas de néo.
Dans cette zone, le taux de Co2 est monté à 1200ppm soit 0.12%
Rien de dangereux, mais encore une fois, les taux les plus élevés se retrouvent dans cette zone
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Retour par la tyrolienne qui nous fait gagner du temps.
Sortie sous un soleil radieux.
Les plus fous (les 4) en profitent pour nettoyer le matos et faire un bonhomme de neige
Et donc, nous poursuivrons au printemps les mesures du taux de Co2 aux Cavottes.
Traditionnellement, à chaque assemblée générale du club, une sortie est organisée, mais cette année malgré les tentatives de Jean-Lou aucune sortie « adulte » n’a réussi à se mettre en place.
J’avais proposé une sortie pour les plus jeunes
En ce samedi matin, nous voici à trois, Benoît, Yann et moi au refuge fin prêts pour une destination encore inconnue.
Après quelques recherches dans différents tomes de l’inventaire spéléo du Doubs, notre choix se porte sur la grotte du Morey – Commune de Vercel (tome 3 ISD)
Avec l’aide active de Yann, deux kits sont préparés sans oublier le casse croute pour le « bivouac » sous-terre, il fait légèrement froid dehors, -10°C et pour nous lyonnais c’est la limite avant la congélation !! En route nous nous détournons un peu pour déposer du matos chez Mouloud
Arrivés à la chapelle de Notre Dame des malades, nous trouvons le trou assez rapidement qui est positionné à une centaine de mètres de la route.
On installe une corde et je descend le premier afin de déneiger la petite dé-escalade qui nous fera arriver dans la véritable entrée du trou. Yann effectue son premier rappel en pleine autonomie et il n’est pas peu fier! L’entrée du trou est toute gelée et quelques stalagmites de glace nous accueillent, nous faisons bien attention de ne pas les casser et continuons la progression dans une atmosphère beaucoup plus chaude que dehors, un delta de 22°C environ, ce n’est pas anodin !! Bref nous effectuons une belle balade
Un sympathique rencontre avec une bonne vingtaine de chauves-souris hibernent . Chut ne les dérangeons pas.
Et puis plus loin au détour d’une galerie, fièrement posté sur son promontoire, vêtu d’un bermuda, avec son chapeau pointu et sa pelle, c’est une magnifique nain de jardin qui nous accueille. Tiens, que Jean-lou serait-il passé par là ! Nous finirons par apprendre dans la soirée que non, ce n’est pas lui, alors qui ? Le mystère reste entier !!
Un dernier puits de 8 mètres un peu arrosé, à descendre et il faut déjà faire demi tour. Encore une fois, belle démonstration d’autonomie pour Yann
Sur le chemin du retour nous n’oublions pas le casse-croûte tout en veillant à ne pas réveiller les chiroptères et autres nains de jardin
Retour au refuge tranquillement afin de préparer avec l’aide des spéléos Vosgiens l’assemblée générale et aider pour le repas
Tome 2 de l’inventaire spéléo du Doubs pages 275 et 276
A présent équipés de projecteurs leds puissants, Franck et moi-même retournons faire des séances photos dans certaines cavités du secteur. … Et nous voici à la grotte Deschamps (vers Gonsans) pour mettre en scène de nouvelles prises de vue.
Les conditions sont hyper-confortables.
Le GCPM y avait d’ailleurs organisé les JNS en 2008, 2009 et 2010.
Les quelques 300 mètres de galerie sont très intéressants et variés.
En levant le nez, on verra aussi ce remarquable chenal de voûte que l’on peut observer sur une bonne partie du trajet.
Pour une première approche du milieu souterrain avec des enfants,
cette grotte est idéale.
Sur le lien qui suit, on peut comparer les clichés des 2 séances photo et elles sont bien différentes. Pour la 1ière, nos combinaisons sont verte et jaune; Sur les clichés pris hier, la combinaison est rouge
C’est en voyant les photos de Franck et Guy sur Flickr qu’Alicia eu l’idée de faire une surprise à Pierre …l’emmener faire une grotte pour son anniversaire !
…. Et les voilà, un certain 1er février 2014, à visiter le gouffre des Ordons en compagnie de Franck , Guy et Mathieu.
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Peu de temps après, le couvert est remis à la Grotte de la Belle Mère pour une sortie photo.
A cette époque, Pierre postait lui aussi des photos sur Flickr
https://www.flickr.com/photos/94371689@N05/
En 2016, ils décident de s’inscrire au GCPM .
Avec la complicité de Jean Noel, Corinne et queqlues amis Suisses, très rapidement, ils visitent les grandes classiques du secteur
Pierre investit dans une GO PRO …… et commence par filmer ces sorties
A pourpevelle, c’est avec Alicia, Jean Noel, Corinne, Eric et Nicoletta qu’ils visitent le réseau .
Une belle sortie de 10h.
http://www.dailymotion.com/video/x55yaf4_gouffre-de-pourpevelle_sport
A la sortie (par un froid sibérien), ils ont le bonheur de découvrir que des randonneurs leurs ont fait un feu et laissé une petite soupe bien chaude ! Sympa et beau souvenir
A la combe aux prêtres, on prend les mêmes et on recommence !
Sortie de 9h. Descente par l’entrée classique sur le parking.
Sous terre, ils croisent une équipe qui est arrivée par l’autre coté.
C’est une belle occasion de faire la traversée avec sortie par le puits de la Rochotte
Lors de l’AG du GCPM le 21 Janvier 2017, l’équipe entière est venue participer à la soirée avec nous.
Nous avons pu faire plus ample connaissance .
Au final, Pierre et Alicia sont animés par la même passion que nous pour le monde souterrain.
Jean No et Corinne sont de bons coachs !
Je retrouve Jacky au refuge pour préparer le matos et descendre à la Belle Louise.
La dernière fois que j’y étais allé c’était avec Hervé Perton.
J’avais terminé à plat ventre dans la laisse Fournier, en essayant de la franchir comme j’avais l’habitude de le faire, mais … la crue de juin avait modifié les choses et la laisse avait pris un bon mètre de profondeur.
Un peu méfiant quand même, nous prenons la perfo à tout hasard avec quelques chevilles à expansion. Arrivés devant la laisse, une eau bien croupie, pas engageante du tout, nous conforte dans le choix d’installer une main courante.
Après quelques acrobaties et la pose de 7 à 8 chevilles, nous passons de l’autre coté à pied sec.
Pas mal de modifications au niveau des salles de décantation. Amas de cailloux, surcreusements, branches coincées à plusieurs mètres de hauteur confirment que la crue qui est passée là a dû être « meumeu », mais s’est cantonnée à cette zone. Elle n’a visiblement pas atteint la galerie boueuse qui fait suite.
Retour en surface et déshabillage sous un petit vent bien glacial qui vous prend entre les cotes et vous fait crier « au secours ».
Pour l’équipement de cette zone, il est bon de prévoir une corde de 8 à 9m.
Normalement, même sans corde les amarrages en place permettent de passer simplement avec les longes.
Voici bien longtemps que ce trou alimente les conversations de spéléos
Il faut dire que le puissant courant d’air qui filtre à travers l’éboulis attire toutes les convoitises !
Dès 1965, la SHAG s’attaque à la trémie .
De nombreux clubs tenteront ensuite sans succès de forcer le passage
Dans les années 2000, c’est au tour du GCPM de tenter l’aventure.
Forts de l’expérience du Rochanon, après de longues séances de dégagement, nous ouvrons enfin un passage entre les blocs.
L’équipe de désobstruction de l’époque était constituée de Denis Michel, Jean Paul Liévaux, Sylvain Borie, Jacky, Nicolas Tomajeski moi et quelques autres que j’ai peut être oublié
Par étapes, nous avons franchi la cheminée , la première voûte basse assez sélective, puis la seconde, puis la zone des 2 boyaux étroits. L’accès au réseau supérieur apporta un peu de confort dans la progression. La cheminée marqua la fin (provisoire de ce réseau)
En 2003, Jacky et moi décidons de lever la topo du réseau.
Avant la VM1 Dans la VM1 Avant les 2 boyaux Dans la galerie sup.
En 2 séances, l’opération est réalisée, mais la précision est sommaire dans la seconde partie car j’avais cassé la boussole qui devient nettement moins précise sans son liquide…
La Rochette retombe dans l’oubli pour quelques années.
Ces dernières années, lors de nos visites régulières, nous constatons qu’il n’y a plus ou presque plus de courant d’air. Plusieurs m3 de petits galet ont colmaté l’accès.
En 2011, nous rouvrons l’entrée afin de poursuivre les travaux. Malheureusement, il n’y aura pas de fenêtre météo favorable et la Rochette retombe encore dans l’oubli
Le 25 juin 2016, un orage particulièrement violent s’abat sur le bassin d’alimentation et fait bien bouger les choses. L’accès est à nouveau ouvert et le courant d’air a retrouvé toute sa puissance.
L’été passe… l’automne aussi … et fin décembre 2016, un p’tit coup de fil de Guy. « Christophe, tu sais qu’il n’y à pas plu depuis près de 40 jours. les conditions sont super favorables pour aller à la Rochette »
Il n’a pas tord notre président !
Je contacte Jacky. qui veut bien m’accompagner.
La date du 7 Janvier est posée.
Avant la date, un imprévu fait que jacky ne peut plus m’accompagner et tout naturellement, je propose à Guy de nous accompagner. Ca fait 3 semaines qu’il coupe du bois. Il doit avoir la patate !!
Super, il est ok.
Samedi 7 Janvier. Les conditions d’étiage sont parfaites .Les conditions météo…. sont plus délicates . Il fait -15°c. Habituellement, le trou souffle un puissant courant d’air glacial ( en été), mais là , il aspire assez fort un air …..glacial (normal !)
Afin de ne pas nous transformer en glaçons, nous décidons de « taper le fond » (environ 600m de progesssion) et de commencer la topo à l’envers . Au moins, si on ne fait pas toute la topo, le plus dur sera fait.
Nous trouvons Franck qui souhaite immortaliser l’instant par quelques clichés.
Nous nous engouffrons dans la galerie basse d’entrée.
Nous le savons, cette zone est assez mouillante sur environ 30m. Mais là, oh surprise, nous débouchons sur un bassin complètement gelé. Les 10 premiers mètres sont plutot agréables puisque l’on glisse sur ce sol tout plat. La suite est moins rigolote, car l’air se réchauffe et la glace devient moins épaisse. Crac, plouf… et nous voilà à patauger dans l’eau entre les gros glaçons. Génial….
La température est largement négative sur au moins les 50 premiers mètres .
Guy a filé devant, et je le retrouve au pied de la cheminée.
Escalade de 8m assez facile. A partir de maintenant le choses deviennent plus sérieuses.
La galerie est très très basse dans sa première partie (maxi 60cm) et 2 voûtes mouillantes dont une un peu étroite compliquent la progression. Le sol est très cupulé est il interdit toute reptation. Il faut à chaque fois se soulever pour avancer un peu. (génial pour travailler la ceinture abdominale)
J’ai du mal à suivre Guy qui file loin devant.
Enfin on se retrouve après les voutes basses .
Tiens ! Je sens soudain quelque chose qui vibre dans la poche de ma combi. et m****
J’ai laissé mon téléphone dans ma poche….
Bon, il a trempé dans 50cm de flotte, et il a largement été compressé sur le sol acéré .
Je ne me fais aucun soucis sur son état et je le sort sans espoir.
Et bien à ma grande surprise, il vibrait simplement pour annoncer qu’il ne trouvait plus de réseau disponible. Pas une égratignure et il semble complètement fonctionnel .
Donc, j’ai testé pour vous l’étanchéité du Samsung S7 ! .
Il fait même encore de belles photos comme celle ci :
Nous poursuivons, mais Guy qui commence à souffrir de crampes me dit « c’est encore bas longtemps ? »
Heu…. celà fait environ 50mn que nous sommes entrés, nous avons progressé d’environ 100/150m. Il reste encore un peu de chemin !
Nous avançons maintenant un peu moins vite et nous profitons de toutes les fissures qui recoupent le réseau pour faire une pose et reprendre une position plus naturelle (assis)
Guy a de plus en plus de problèmes de crampes et je comprend que nous n’irons pas au fond aujourd’hui.
Je fixe un nouvel objectif de début de topographie au niveau des boyaux qui séparent la galerie en 2 cheminements différents. .
Guy m’attend dans une zone plus confortable (2mx1m…) mais où l’on peut se mettre debout.
Je réalise les 50 premiers mètres de topo seul (c’est beaucoup plus compliqué seul)
Puis nous poursuivons ensemble jusqu’à la buse d’entrée.
Le retour est beaucoup moins éprouvant car la levée topo implique des pauses multiples.
Nous ressortons sans trop de problème si ce n’est le froid intense qui nous envahi à nouveau dans la zone d’entrée . Nous retrouvons Jacky qui était venu pour accompagner notre retour.
La combinaison de Guy n’a pas survécu à la sortie (mais il faut dire qu’elle avait déjà bien vécu)
Dehors, Il fait tellement bon que nous n’avons pas le courage de nous foutre à poil pour se glisser dans des habits secs
Et c’est seulement arrivés chez Guy devant un bon feu que nous décidons enfin de virer la néoprène.
Bonne sortie avec environ 300m de réseau topographié, ce qui n’est pas mal du tout.
Lors d’une sortie à Courchapon en 2016, nous avions croisé Daniel passionné de photo.
Avec son chien, fidèle compagnon, il profitait du beau temps pour aller faire quelques photos dans les galeries d’entrée de la grotte . A sa sortie nous échangeons un peu et rapidement nous constatons qu’il a beaucoup de points communs avec Franck et Guy.
Passionné de nature il passe beaucoup de temps en extérieur. Curieux et attiré par le monde souterrain, il recense et visite tous les interstices susceptibles d’être ou devenir des entrées de cavités.
Lors d’une sortie récente dans les environs de Pessans, Daniel a découvert une cavité non recensée et il nous fait partager sa découverte.
Il reste à y retourner pour pointer, topographier, renseigner Basekarst et creuser si besoin.
Pour 2017 , Daniel a choisi de devenir membre actif du GCPM
Bienvenue à toi.
Pour mémoire, les grosses crues de Juin 2016 avaient très sérieusement déstabilisé les blocs dans le passage bas entre les 2 puits de 40m
Après plusieurs séances de désobstruction, le gouffre est enfin ré ouverts dans sa totalité.
Et puisque la crue de Juin a fait bouger les choses dans pas mal de trous du secteur, nous irons refaire un tour dans la galerie du Beau Louis et aussi dans la boyau semi siphonnant que nous avions parcouru il y a bien longtemps avec quelques uns du GSPV
Merci à Jacky et Jean Lou pour les séances en semaine qui ont permis d’avancer plus vite.