Perte amont des biefs boussets – 14 10 2017

En 2016, nous avons réalisé plusieurs séances de désobstruction dans ce gouffre perte.
Comme d’habitude lorsque les travaux prennent de l’ampleur ( lorsque le puits creusé s’approfondit) les moyens humains viennent à manquer ou s’épuisent rapidement. il faut alors envisager de mécaniser le travail.
Début 2017 Jacky nous a confectionné un équipement tip top permettant de bosser avec une grande efficacité.
Nous avons testé l’équipement lors d’une grosse séance en mai 2017 et les résultats étaient très concluant. Treuil et potence apportent un grand confort de travail
Et donc….nous nous sommes empressés ….de ne ne pas y retourner pendant près de 6 mois !! au grand désespoir de Didier et Thomas.

Entre temps, désespérés de ne pas nous voir revenir, nos 2 accolytes ont réalisé de nombreuses petites séances en soirée et il ont fini par bien faire changer la configuration de la zone

Voici enfin de retour une équipe motivé en ce samedi 14 octobre 2017..
Effectivement la zone à bien changé.
Le niveau du fond s’est abaissé de plusieurs mètres, et la zone de travail s’est réduite à une surface d’environ 3x1m.

A notre arrivée, une vache nous interpelle bruyamment. à proximité de la zone de travail.
En s’approchant, nous découvrons qu’elle à mis bas il y a quelques heures dans un bosquet et que le veau à malheureusement glissé dans le lit du ruisseau temporaire.
Il se retrouve de l’autre coté de la pature en contrebas de quelques mètres et il ne peut pas s’extraire de la zone car il ne tient pas encore sur ses pattes.
Avec Jacky nous ressortons le veau de cette mauvaise situation et finalement, nous attaquons la désobstruction vers 11h au grand dame de Thomas !

 

Nous sommes 4. Christophe, Jacky, Thomas et Alain.
Les travaux vont bon train et nous progressons (descendons) rapidement.
La mise en œuvre d’une petite pompe aura toutefois été nécessaire afin de de détourner le filet d’eau du ruisseau .

Vers 13h00, nous profitons d’un grand soleil pour casser la croute dans le champ.
Pour l’occasion de mon anniversaire tout proche, nous goulayons une bouteille « rare » que regretterons les absents !
Les travaux reprennent et quelques déboires sur le treuil viendront ralentir notre ardeur

Au final, nous sommes encore descendu de plus d’1m ce jour.
Si le temps le permet, nous reviendrons rapidement.

D’autres photos ici

Christophe

Camp Spéléo GCPM 2017 à Laze en Slovénie (du 30 juillet au 11 août)

L’idée d’aller faire un camp en Slovénie est venue un peu par hasard.
A la fin du camp en Ardèche en 2016, quelqu’un avait lancé l’idée de la Croatie !
En fouillant un peu, on s’est vite rendu compte que ce n’était pas une bonne idée.
Par contre, au Nord de ce pays, une autre ex-province de Yougoslavie attira rapidement notre curiosité : la Slovénie.
C’est vrai que les mots « karst, doline, poljé » viennent de Slovénie …ça ne doit pas être pour rien ….

 

Frenk au centre et son épouse Barbara, à droite.

Les spéléos racontant leur séjour sont tous allés au SPELEO CAMP de Laze

http://souterweb.free.fr/gites_speleo/slovenia.htm

téléphone : ++386 1 7544 760 (evening),
Mobile : +386 31 412 634 ( english/german speaking!)

e-mail : info@speleocamp.com

 

De nombreux échanges mails avec Frenk FACIJA, le responsable du camping, ainsi qu’un voyage en éclaireur au printemps 2017 nous ont permis de valider la destination et préparer au mieux notre voyage.

A chaque fois que nous sommes partis en camp à l’étranger, il y a toujours eu ce petit quelque chose en plus qu’on ne trouve pas en métropole : le dépaysement, et la Slovénie n’a pas fait exception à cette règle.
Dès le passage de la frontière, nous avons pu le constater sur les panneaux avec des noms à coucher dehors où les consonnes se suivent allègrement !
Rien de tel qu’une escapade hors de nos frontières pour se laisser surprendre et découvrir la manière de vivre des gens,leur tempérament, la faune, la flore….
Ce qui nous aura le plus frappé, c’est le sens de l’accueil des slovènes. Même ceux qui n’ont rien à voir avec le tourisme se sont montrés plus que patients avec notre médiocre niveau d’anglais.
Le plus bienveillant d’entre eux fut sans nul doute Frenk, le responsable du camping.
Presque tous les soirs, il est venu nous voir et s’est mis à notre disposition.

Les premiers jours du camp, nous sommes les seuls à occuper le terrain.
Par la suite, nous partagerons l’espace avec un groupe de 9 belges (arrivant d’un camp international en Bosnie). Benoit (qui connait tout le monde), a déjà côtoyé leur responsable.
Etait-ce parce-que nous étions trop contents de parler avec des gens parlant le français …
En tout cas, la cohabitation avec eux fut vraiment des plus agréables avec des apéros à rallonge.

Le lieu de camp n’est pas très loin de l’autoroute et de la voie ferrée. La nuit, cela créé un bruit de fond, mais ce n’est pas très dérangeant. Une petite cabane permet de faire la cuisine. Elle est équipée avec l’eau courante, tables et banc. A l’extérieur, une terrasse couverte sert de salle à manger. Au sous-sol une vaste pièce semi enterrée sert de garde-manger. Elle est équipée d’un frigo. A notre arrivée, le petit nombre de toilettes et douches et la taille des chauffe eau nous ont semblé désuets au vu de notre « gros groupe », mais tout s’est très bien passé. (il faut juste ne pas toucher à l’interrupteur dans le garde-manger qui sert à couper l’eau chaude, mais on ne s’est trompé qu’une fois … )

 

SENTIER KARSTIQUE DE LAZE
Pour un premier repérage du secteur, Frenk nous conseille de parcourir le sentier karstique situé près du village de Laze (et donc tout près de notre camp).

Pendant que Benoit et Solange découvrent les superettes slovènes, le reste des troupes s’engage sur ce parcours ponctué de jama (grottes) .

 

Christophe apprivoise son nouveau reflex Sony dans Vranja et Skednena.

Nous piqueniquons vers une des pertes du poljé qui cerne Jakovica.

 

La présence des ours dans le secteur n’est pas anecdotique, car au détour d’un chemin nous apercevons un panneau « ATTENTION AUX OURS ».

 

 

 

RAKOV SKOCJANAu printemps, nous avions repéré un endroit idéal pour notre traditionnelle rando commune : Rakov Skocjan, situé à 8 km du lieu de camp.

 

Le site est vraiment exceptionnel et tout le monde en a pris plein les yeux. Venant du poljé de Cernika, l’eau sort de terre de Zelske Jama, se perd à plusieurs reprises en sculptant la roche de façon spectaculaire.

Après 2,5 km à l’air libre elle se perd à nouveau dans Tkalca jama.

 

A notre grande surprise, nous n’avons rencontré que peu de monde sur les sentiers et les quelques « égarés » que nous avons pu croiser, étaient  pour la plupart des français ! En cette période estivale, en France, le même site serait à coup sûr pris d’assaut par des hordes de touristes.

LOGARCEK JAMA

Predjama Grad

(Anne-Sophie, Virgile, Gérard, Guy)
En Slovénie, il y a un animal assez incroyable vivant exclusivement sous terre et que l’on ne rencontre que dans le pays : le protée.
Des études sont par ailleurs en cours afin de savoir pourquoi le protée ne se plait que dans les grottes Slovènes !
Nous avons bien l’intention de ne pas repartir d’ici sans l’avoir vu dans son milieu naturel.
Frenk nous conseille Logartek jama situé près du village. Avec un peu de chance, on risque même d’en voir une demi-douzaine.
Avec les renseignements que nous avons, nous perdons beaucoup de temps à tenter de localiser l’entrée du trou.
En désespoir de cause, je descends à la première maison du village. Les occupants commencent par me payer une bière car ils sont à table ! La discussion en anglais est laborieuse mais ils font preuve d’une grande patience avec moi. Au moment où je n’y crois plus, le monsieur m’invite à monter dans sa voiture pour me conduire au pied du gouffre !
Gérard, Anne-Sophie et Virgile m’attendent et se demandent ce qui se passe en me voyant débarquer sur le parking dans un véhicule slovène ! … Hvala Lepa (Merci beaucoup)
Sous terre, on galère de plus belle pour trouver le bon itinéraire. On a bien une topo et un descriptif mais Google traduction à ses limites !
Enfin, après une soi-disant vire qui est en fait un puits, on débouche dans du gros bazar.
On se retrouve dans une immense salle de décantation mais les vasques sont désespérément vides. Les seules bestioles qu’on trouve en grande quantité sont des espèces de cloportes blancs (la nourriture des protées ?)
Je crois entendre des bruits étranges mais ne dit rien de peur qu’on me prenne pour un cinglé.
Plus tard, Gérard a les mêmes impressions… on est en fait sous la voie ferrée et se sont des trains que nous entendons passer !
On cherche Virgile pour commencer à remonter mais il est parti dans une galerie qui nous avait échappé.
Un bon moment se passe et il revient enfin, complètement surexcité … il a vu 3 protées ! La nouvelle donne une coup de boost à toute l’équipe . En un instant nous le rejoignons et d’un pas rapide, mais feutré, nous le suivons qu’au plan d’eau.
D’une nature craintive, ils se sont déjà cachés mais j’arrive cependant à en apercevoir deux. Continuant encore un peu j’en découvre un autre dans une flaque. Tandis que Gérard tente la stratégie de la patience sur le premier plan d’eau, nous poursuivons beaucoup plus loin. J’en vois un quatrième au bord d’un grand bassin entouré de boue. Je laisse passer Anne Sophie pour qu’elle le voie à son tour. Le bord boueux est très glissant et ce qui devait arriver arriva. Anne Sophie se retrouve avec le l’eau jusqu’à la ceinture juste à côté du protée qui doit se demander ce qu’il se passe !
La « pêche » aura donc été bonne même si Gérard n’en pas vu.
Quelques jours plus tard, nous en verrons de bien plus gros, et en très grand nombre à Planinska jama.
Cette première rencontre aura été néanmoins très excitante et pleine de rebondissements.

MARKOV SPODMOL
(Anne-Sophie, Virgile, Benoit, Jacky, Christophe, Gauthier, Guy, Benjamin, Antoine)
En surfant sur les belles images de Philippe CROCHET (une figure nationale question photos spéléo), je me rends compte qu’il était allé poser son trépied à Markov Spodmol, une perte particulièrement esthétique. Elle n’est qu’à une vingtaine de km du camp.
J’ai très peu d’infos sur ce que nous allons voir, néanmoins, j’arrive à décider 8 collègues pour tenter l’aventure.

 

Le plus dur sera de trouver le trou ! Arrivés à un village au nom imprononçable (Hrusevje), nous peinons à trouver la bonne route. A tout hasard, je vais voir une grand-mère avec mes plans.
Dober Dan !
Elle me répond « Bonjour » !
Comment ça, vous parlez le français ? Vous avez vécu en France ?
Non non, j’ai appris le français à l’école mais je suis déjà allée en vacances en France.
Je n’en reviens pas !
Pendant tout le camp, c’est bien la seule slovène rencontrée qui maîtrise parfaitement notre langue.
Du coup, elle nous indique les bons chemins à prendre. Hvala (Merci !)
Après quelques hésitations, nous voici enfin au parking cul de sac.

 

Ouf, nous n’avons pas besoin de chercher bien longtemps, l’entrée est toute proche.
La visite commence avec de beaux volumes dignes d’un collecteur. La roche y est couleur cendrée avec du concrétionnement ocre. Les coups de gouges de l’eau sous pression rendent certaines parties de galeries très esthétiques et les effets de contrejour sont superbes
Parvenus au fond, Antoine, Gauthier et moi-même assistons Christophe pour en sortir quelques beaux clichés.
Les copains remontent et nous attendent au parking.

Comme il nous reste un peu de temps, je suggère un crochet par PREDJAMA GRAD
Il s’agit d’un château construit sous un grand porche de grotte. Le coup d’œil mérite largement le détour. C’est même un incontournable et d’ailleurs, en Slovénie, la carte postale du site est assez connue.

GRADISNICA(Antoine, Christophe, Gauthier, Benjamin, Guy)
Plusieurs souhaitent tirer un peu sur les bras dans une cavité plus verticale. Frenk nous conseille GRADISNICA qui n’est pas très loin du camp et nous ne regretterons pas.

Ca tombe bien, nos amis belges ont l’intention d’y aller et dans leur équipe, il y a Thomas connait bien pour y être déjà allé ce printemps.
Nous convenons qu’ils équiperont les puits et nous, nous déséquiperons.
…Ca promet car même sur google map, on peut voir l’entrée de sa gueule béante.
Question adrénaline, on est servi ! Le puits d’entrée avoisine les 70 mètres.
On se sent tout petit dans une ambiance « méga-doline tropicale »

Arrivés en bas, on se rend compte qu’en fait, le puits d’entrée est double.
En prenant beaucoup de précautions, il faut descendre un grand cône d’éboulis qui débouche
ensuite sur un second puits d’une cinquantaine de mètres, mais celui qui est beaucoup plus fractionné
Nous croisons nos collègues belges qui entament déjà la remontée.
Ce puits terminal débouche au plafond d’une salle de décantation gigantesque.
Arrivé en bas le premier, je pars à l’autre bout pour que les copains en aient une vue d’ensemble. Le paysage est lunaire !
En période pluvieuse, ce méga volume peut se remplir presque entièrement. Lorsque l’eau se retire, elle dessine des dunes de boue et des sapins d’argile. Nous sommes sur le cul (au sens propre et figuré ! )
Le bas de la salle est occupé par un lac.
Malgré nos piètres éclairages, on improvise une séance photo au bord du lac.

PLANINSKA JAMA
KRIZNA JAMA et PLANINSKA JAMA sont les 2 rivières souterraines du secteur qui se visitent, mais il faut être accompagné par un guide.
Frenk nous conseille la seconde qui n’est qu’a 10 mn du lieu de camp.
18 personnes du camp souhaitent faire la visite, mais le prix nous rebute un peu
(30 euros pour 5 heures de visite).
D’ailleurs, on se rendra compte plus tard que pour les grottes touristiques aussi, les prix d’entrée sont plus du double de ceux pratiqués en France.
Bref, pour notre rivière souterraine, nous arrivons tout de même à négocier un tarif à 25 euros auprès de l’association qui gère les visites.
Zvonko SAMSA sera notre guide mogsac5@gmail.com
Les niveaux d’eau sont bas et Zvonko préfère nous scinder en 2 groupes afin d’éviter que les embarcations ne frottent trop.
Hydrologiquement, cette cavité est spectaculaire. 2 rivières souterraines convergent à l’intérieur. L’une venant du poljé de CERNIKA en passant par RAKOV SKOCJAN et l’autre venant de POSTOJNSKA JAMA. Nous remonterons celle venant de POSTOJNA .
D’entrée de jeu, les volumes sont immenses. On se débrouille comme nous pouvons pour traduire les explications de notre guide de l’anglais en français.
Le parcours est parsemé d’anciens aménagements militaires jusque dans les premiers plans d’eaux. (ponts, galeries et restes de voie ferrée)
Peu avant l’embarquadère, nous descendons au bord de la rivière et enfin, nous commençons à voir ce pourquoi nous sommes venus : les protées.

 

Nous en verrons des centaines tout au long de la rivière.
La rencontre de protées dans leur milieu naturel est pour nous un grand moment. Ces instants resteront gravés dans les mémoires
Cet animal qui vit exclusivement sous terre a tout pour captiver notre regard.
D’apparence vulnérable, il peut vivre plus d’un siècle et rester jusqu’à un an et demi sans manger !

Ils sont ici bien plus gros que ceux aperçus à LOGARCEK JAMA (entre 20 et 30 cm de long).
Notre progression aquatique dans les 3 canots gonflables style raft tient parfois du burlesque :
Entre ceux qui rament bien et ceux qui rament …. moins ou pas dans la bonne direction ;
Entre ceux qui traduisent l’anglais de Zvonko et ceux qui scrutent l’eau pour s’exclamer toutes les 2 minutes « Là, y en à un ! »
Entre nos bateaux qu’il faut vider à chaque fois qu’on débarque et ceux qui prendront un bain forcé !

… c’est un peu la « désorganisation organisée » !
Pour nous rassurer, Zvonko annonce que la profondeur de l’eau peut atteindre plus de 40m…. et chacun de nous est assis à califourchon sur son boudin …. sans gilet de sauvetage…

Arrivés au siphon amont, on prend pied sur une plateforme qui donne accès dans le réseau supérieur au nom éloquent : « La galerie du Paradis ».

Le concrétionnement est abondant et varié. Draperie multicolores, méduses, etc…

Avec nos spots puissants, Zvonko redécouvre sa grotte et comme le timing est bon, on peut prendre le temps de faire quelques photos.

 

Le temps du retour en bateau est aussi long qu’à l’aller car le débit de la rivière est faible. Dans les zones ou le niveau d’eau est bas, nous débarquons des bateaux, et nous devons faire attention de ne pas marcher sur les protées.
Cette journée fera partie des grands moments du camp.

CANYON KOZJAK
Il n’y a pas de canyons dans le secteur de Laze.
Qu’à cela ne tienne, on est là aussi pour se promener et un peu de route ne nous gêne pas d’autant que les paysages sont merveilleux.
Le site est fabuleux avec ces torrents d’eau cristaline d’un bleu turquoise.

Kozjak nous aura bien promené et il faudra s’y prendre à deux fois pour le parcourir !
En effet, les indications que nous avons de « Descente canyon » pour la marche d’approche sont foireuses. Le premier essai aura donc été une belle rando dans la montagne dominant la gorge.

 

Vers 16h00, nous arrivons enfin au pied de la dernière cascade. Benjamin, Gauthier et Antoine décident de faire un repérage et c’est au pas de course qu’ils parcourent le canyon en cette fin d’après-midi.

 

Le reste de l’équipe ne s’avoue pas vaincu pour autant et, quelques jours plus tard, nous remettons cette sortie au programme. L’encaissement est magnifique et ludique. Tout le monde prend le temps de le savourer et s’en donne à cœur joie.

 

Nos jeunes (qui ont repéré les lieux 3 jours plus tôt) tentent des sauts vertigineux.
Le final au milieu des touristes est superbe.
Ce canyon en deux temps aura également été l’occasion d’aller voir la plus importante source vauclusienne de Slovénie « DIVJE JEZERO » ainsi que les « GORGES de TOLMIN »

 

LAC DE BLED ET GORGES DE VINTGAR

Situé au pied des Alpes Juliennes, le lac de Bled est l’une des cartes de visite du tourisme en Slovénie. Avec son île plantée au milieu, le site a tout pour plaire.

Pour mieux découvrir les rives, nous avons apporté un bateau gonflable et des raquettes de ping-pong en guise de pagaies. En quête d’insolite, Emilie et Benjamin rejoindront même cet îlot où domine une église tandis que les touristes se font promener en gondole pour des ballades romantiques. On se croirait à Venise !
Il nous faudra une heure et demie pour parcourir le sentier qui longe le lac.
Pour compléter la journée, nous irons visiter les gorges de Vintgar toutes proches. La couleur turquoise de l’eau est du plus bel effet.

 

 

SKOCJANSKE JAME et POSTOJNSKA JAMA

Ce sont les deux grottes touristiques les plus visitées du pays.
Déjà au 18ième siècle, les voyageurs fortunés et les notables venaient spécialement de l’étranger pour les découvrir. Leur point commun est la démesure mais elles sont radicalement différentes si bien qu’il est conseillé de les visiter les 2.
Au printemps, lors de notre visite de reconnaissance à Skocjanske Jame, le débit de la rivière était conséquent. Nous avions découvert un immense canyon souterrain avec un pont vertigineux suspendu à mi-hauteur… aucun de nous n’avait jamais vu un « truc » pareil.

Pour Postojna, c’est Benoit qui draine les troupes, et il parvient sans mal à nous convaincre de le suivre.
Si l’on fait abstraction du prix de l’entrée et des hordes de touristes qui prennent d’assaut le site, on ne peut que tomber sous le charme. Notre groupe de presque 200 personnes !! est ensuite séparé en groupes de 50 personnes, répartis par nationalité (plus simple pour les guides). L’aménagement est super bien fait. L’organisation est telle que dans la grotte, on se demande où sont passés les autres touristes. Il faut dire que nous nous baladons dans des volumes énormes et superbement éclairés!
Nos références étaient jusqu’alors Padirac et Orgnac, et même la Verna pour ses volumes, mais Postojna est sans commune mesure avec tout ce que nous connaissions jusque-là !

LJUBLJANA ET LA CÔTE ADRIATIQUEIl est rare que pendant un camp spéléo, on aille à la capitale du pays où l’on est.
Ce sera chose faite pour nombre d’entre nous qui iront s’imprégner du charme de cette « petite » capitale de 280 000 habitants ! Le quartier historique ainsi que les marchés locaux furent les principaux centres d’intérêt.

La Slovénie ne possède que 46,6 km de côte sur la mer adriatique. Ce débouché sur la mer se situe entre la Croatie et l’Italie, à une heure de route de notre lieu de camp.
Plusieurs d’entre nous irons faire trempette sur les plages de Fiesa, Piran ou Koper et découvrir une facette plus méridionale de ce pays.

CONCLUSION :La destination Slovénie aura attiré moins de monde que d’autres destinations françaises (26 personnes alors que nous étions par exemple le double l’an dernier en Ardèche.)

 

Question découverte, nous avons été servi. Les phénomènes karstiques sont vraiment remarquables et ce n’est pas pour rien que ce pays fait référence en la matière.
Il manquait certainement un coin de baignade à proximité.
Comme pour chaque camp hors de nos frontières, cette fois encore, le dépaysement fut au RDV avec son lot de belles surprises.
Il faut à nouveau le souligner ici, nous avons été marqué par le sens de l’accueil des slovènes.

La petite cerise sur le gâteau fût sans doute la cohabitation inattendue avec ce groupe de jeunes belges franchement sympas.
Un très grand merci à Frenk qui a pris beaucoup de temps pour que notre séjour soit agréable et nos destinations toutes passionnantes.
Il faut dire que la région de Laze regorge de sites incontournables et tous les spéléos du cru 2017 sont revenus ravis de cette destination.

Quelques photos choisies   ICI  

Guy et Christophe

Le gouffre de l’Avenérée, vers Reugney

On connaissait « le faisan vénéré » mais pas le gouffre …. !!!

Cette cavité est très récente car elle a été découverte par le club spéléo « Les Spiteurs Fous » en 2006.

Son entrée est curieusement située sur une crête.

Vous l’aurez compris, le nom du trou est un jeu de mot….Aven veut dire gouffre dans certaines régions de France mais pas dans le Jura.

 

Dans le tome 5 de l’inventaire (pages 123 et 124), on nous dit que le trou est difficile à trouver mais on nous dit pas où c’est …voir plan joint.


A noter également qu’avant le puits de 11 mètres, il y a un passage resserré vertical qui peut surprendre si on ne s’y attend pas.

En fait de puits, il y en a deux qui sont juxtaposés…on peut choisir celui qu’on veut et ils ont plutôt l’apparence de toboggans secs.

On a presque l’impression de faire de la première vu le peu de traces de passages.

Les volumes sont tantôt concrétionnés, tantôt tourmentés avec un sol caillouteux.

A l’époque où l’eau a creusé cette cavité, l’entrée ne devait pas être sur une crête car il y a des formes d’érosion intéressantes au plafond.

Franck et moi commençons la séance photo par le fond.
J’étrenne ma nouvelle combinaison bleue toute neuve pour donner les echelles….ça va péter !


A notre avis, à moins qu’on trouve une suite intéressante, cette cavité ne deviendra pas une classique.

Par contre, si vous avez envie de faire de la spéléo d’initiation hors sentiers battus, ce petit gouffre peut vous plaire.

Voir toutes les photos de la sortie   ICI

Guy le 22 octobre 2017

Journées nationales de la Spéléologie 2017 à Gonsans

La descente du doyen – 89 ans … Bravo !

Nous voici de nouveau à Gonsans pour les incontournables Journées Nationales de la Spéléologie.

La manifestation à lieu tous les ans le 1er week-end d’octobre.
Le public ne s’y trompe pas et nous comptons désormais de très nombreux visiteurs qui programment leur calendrier d’une année à l’autre.

Nous n’étions pas en terrain inconnu puisque nous sommes déjà venu en 2009 et 2010 et, déjà ces journées avaient rencontré un franc succès

Il y a eu foule pour cet opus 2017 , en effet, près de 500 personnes sont venues nous rendre visite
Dimanche fut la journée la plus animée et dans l’après midi, les visiteurs arrivaient à un rythme de presque 100 personnes à l’heure et les casques ont même failli manquer !

Les spéléos du GCPM ont fait un boulot remarquable pour accueillir, accompagner et faire partager leur passion
Le doyen du week-end (89 ans) a été ravi de retrouver des signatures de ses parents sur le parois.

La municipalité avait voulu nous accompagner dans cet événement et une petite équipe c’est relayée durant tout le weekend pour tenir une buvette.
La période de dimanche midi fut très animée et pendant quelques temps, les boissons manquèrent …

Pour rendre la sortie plus « spéléo » , samedi, nous avions équipé et éclairé un puits d’une vingtaine de mètres
Ceux qui le souhaitaient pouvaient  descendre et remonter ce puits dans des conditions « presque » spéléo.
L’animation a rencontré un franc succès et au final,  nous avons du refuser du monde.
Malheureusement, le dimanche ce petit plus n’a pas pu être renouvelé

Promis, l’an prochain nous mettrons en œuvre une organisation permettant d’accueillir beaucoup plus de monde sur cette animation et si possible durant tout le week-end

Un très grand merci à toutes elles et ceux qui ont participé.

Rendez vous l’an prochain – Les 6 et 7 octobre 2018 !

Les photos du weekend ici

Christophe

Week end travaux au Gîte de Montrond

C’est devenu un rituel . Tous les ans durant 1 week-end, nous sollicitons les membres du club pour participer à des petits travaux d’entretien

Chacun donne du temps selon ses disponibilités

L’ambiance est super sympa et c’est toujours une bonne occasion de revoir des têtes que l’on ne croise pas souvent.

Cette année, la liste des travaux était longue et il y en avait pour tous les gouts.

Encore une fois, l’équipe a réalisé la plupart des travaux programmée

Un très grand merci à toutes et tous pour votre participation

Les éternelles conneries….

 

 

 

La préparation des JNS

La réparation des barbecues

De la peinture

Du débroussaillage

De la lasure

De la charpente

Le rangement du bois pour l’hiver

De l’électricité

Rangement du bois

La construction d’un mur

Un peu de convivialité

Toujours Benoit au manettes avec Solange pour les repas

La fixation de la vigne

Des aides électricien

Encore la préparation des JNS

Encore du béton

De la lasure (encor

 

 

La cueillette des fruits

La Chenau 1 – Trépot – Sorie ré-équipement

Sorties du 24 et 30 Septembre 2017 à Lachenau

Thomas,  Jacky et Jean-lou

Il y a quelques temps, nous étions allés à LaChenau et Thomas avait été victime d’une rupture d’amarrage dans le puits d’entrée « grosse frayeur ». Heureusement le second spit avait bien tenu, mais Thomas m’avait proposé d’y retourner pour planter quelques spits afin de sécuriser un peu mieux l’entrée.

24.09 :           Rendez-vous au refuge Thomas, Jacky et moi, après la pose de deux spits dans la zone d’entrée, je leur propose de revoir l’équipement du P40 de Lachenau 1, nous y étions allés avec Xavier et Jean-Marc je crois. L’équipement était plus que succinct, acrobatique et vétuste.

Nous en profitons pour initier Thomas à la pose de spits et aux choix de cheminements.
Après la pose de son premier spit, Thomas tout fier parle de poser une plaque pour commémorer l’évènement.

Ce jour là nous posons une douzaine de spits.

Retour à La Chenau ce samedi 30.09, Thomas et moi en prenant quelques précautions d’usage et un bon nettoyage des parpaings sur la lèvre du puits, nous parcourons l’ensemble du gouffre pour évaluer le travail restant et prévoir les bonnes longueurs de cordes. Pas mal de modifications à faire.

Il reste une dizaine de spits à planter pour réaliser un équipement de bonne facture et sécurit. Une autre séance sera donc programmée dans quelques temps.

Cette partie La chenau 1 est vraiment superbe, de belles formes d’érosion et de très jolis puits larges et corrodés. J’estime que c’est la plus belle zone de La chenau.

Il resterait à faire un travail de sécurisation au sommet du P40 (grillage ?)

A suivre donc….

Jean-lou

Journées nationales de la Spéléo 2017 – GONSANS – Grotte Deschamps

Journées Nationales de la Spéléologie 2017

Grotte Deschamps – Commune de Gonsans

Samedi 7 et Dimanche 8 octobre 2017 de 10 à 17h non stop

Depuis plus de 10 ans,  vous êtes des centaines à venir partager notre passion du monde souterrain le temps d’une petite ballade accompagnée

Cette année, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir la grotte Deschamps sur la commune de Gonsans

 

Par son accès facile, La grotte Deschamps est connue depuis toujours par les habitants locaux.

L’éclairage donne une toute autre dimension aux volumes, et même ceux qui pensent bien la connaitre sortiront surpris et certainement émerveillés !

La grotte se développe sur environ 400m. Son accès en fond de doline sera aménagé par des mains courantes et des marches d’escalier.
Proche de l’entrée, le cheminement dans les zones concretionnées sera également aménagé.
La suite du parcours est facile et les enfants pourront « gambader » librement.

Les spéléos locaux vous accompagnent par petits groupes pour une visite commentée
Sa géologie, son histoire et ses concretionnements n’auront plus de secret pour vous.

 

Pour les plus téméraires, une initiation spéléo sur corde sera proposée (places limitées)

Comme équipement, il est bon, de prévoir de bonnes chaussures ou des bottes.
Nous vous équipons d’un casque pour la sortie
La visite est accessible à toute personne ayant la condition physique pour une petite randonnée pédestre. Il n’y a pas de limite d’age.

Pour les enfants, un jeu de « mini chasse au trésor » est organisé durant la visite

En fonction de vos questions la visite durera entre 1/2 heure et 1 heure. (estimatif)

A noter que même en cas de fortes pluies, la grotte complètement fossile ne présente aucun risque pour les visiteurs.

Quelques photos cliquables des JNS en 2010 à Gonsans

  

  

Pour tout renseignement vous pouvez contacter Christophe au 06 83 34 37 85

Chauveroche – Sortie du 26 aout 2017

http://www.dailymotion.com/video/x5z16do

Initialement, il était prévu de faire une sortie en Suisse, mais l’organisateur de la sortie nous ayant planté au dernier moment, nous avons du trouver une solution de repli.
Pierre a alors proposé Chauveroche. J
‘y étais allé avec lui en juillet 2016 (et aussi avec une bande de Tchèques dans les années 1990 …) et nous nous étions arrêté à la première cascade. Puis, il y était retourné avec Alicia avec le même terminus pour objectif. Corinne, quant à elle n’avait jamais vu Chauveroche.
Le but de la sortie était donc clairement de dépasser l’obstacle de la cascade, avec un autre but inavoué : voir le lac rond.

Il est donc 10h00 quant nous pénétrons dans la grotte. Tout le monde a opté pour la tenue classique. Les néoprènes ne seront enfilées qu’à l’arrivée vers les bassins.

Assez rapidement, nous remarquons que les galeries boueuses de la première partie sont beaucoup plus sèches que lors de nos précédentes visites. Du coup, ça glisse beaucoup moins et c’est tant mieux ! Je remarque d’ailleurs que la grotte semble bien s’assécher d’une manière générale. La fameuse « laisse Fournier » qui était un obstacle notoire auparavant n’est plus qu’une petite mare, bien boueuse certes, mais qui ne nécessite plus une corde pour se tracter et un gros risque de perdre ses bottes comme par le passé. Enfin, il y a quant même encore des passages bien glissants et la sortie, lorsque tout le monde est mouillé reste bien « rock’n’roll » (ou « meumeu » comme diront d’autres …).

Donc, nous voici finalement assez rapidement arrivés à « la plage », puis au « vestiaire » ou nous changeons de tenue. C’est à partir de là que Chauveroche prend tout son intérêt. Les énormes bassins à traverser à la nage sont un pur plaisir. Notons au passage qu’il manquait bien 15 cm d’eau dans les deux premiers bassins, ce qui nous a causé une petite frayeur quant à la remontée des gours. Mais le niveau de l’eau redevient vite normal et les gours ne seront finalement pas plus hauts que d’habitude.

Nous passerons en tête à tour de rôle car seul celui qui est devant peut profiter de l’eau claire.
Après avoir remonté tout les bassins, nous arrivons au très esthétique « affluent de la fontaine ». Ici commence un phénomène assez inhabituel, puisque l’eau coule à contresens et nous descendons donc une série de gours. Jusqu’aux « pertes » qui marquent le début de la partie active de la cavité. Pendant un moment, la galerie redevient boueuse.
Cette partie est plutôt traître parce qu’il y a des trous et des rochers complètement invisibles. Genoux et tibias vont prendre sévère dans cette partie.
Enfin, nous arrivons vers les « queues de baleines ». Il est juste midi et nous avons tous envie de casser la croute. Les sandwichs avalés, nous arrivons de suite à la fameuse cascade.
J’avais prévu une corde pour ce passage, mais finalement l’escalade est assez facile et nous n’en aurons pas besoin.

Le profil de la galerie change notoirement à partir de là. Moins large, plus irrégulière. Des marmites et des gours semblent très profonds. C’est peut être la plus belle partie de la grotte. La deuxième cascade n’est qu’une formalité à escalader.
La galerie s’élargi très sérieusement, mais nous arrivons à un carrefour. Le seul de la cavité qui puisse prêter à confusion. Nous choisissons la plus petite galerie qui est aussi la plus active. Par curiosité, je pars tout de même pour un petit repérage d’une centaine de mètres dans la « galerie du porche carré ». Cette galerie a des dimensions très respectables, mais je ne m’y attarde pas.


Nous poursuivons donc dans la « mini rivière » avec ses innombrables cupules et marmites qui, bien que très esthétiques sont une vrai galère à parcourir ! Même si la dimension du conduit à très fortement diminué, ce passage reste à taille humaine et la progression peut continuer à vitesse respectable.

D’un seul coup et sans prévenir, nous arrivons à la base d’une immense cheminée. Comme nous avons un horaire de sortie à respecter, nous en profitons pour faire le point. Pierre remarque qu’il nous reste un quart d’heure avant de devoir faire demi-tour. Comme tout le monde se sent d’attaque, nous décidons de continuer encore un peu.

Mais alors, la galerie s’élargi, le sol devient plat (enfin !) et nous courrons pratiquement dans cette section. Au bout de 20 minutes, nous n’avons rencontré aucune difficulté hormis quelques petits éboulis à grimper. On ne peut pas s’arrêter là dessus. Surtout que le siphon ne doit plus être très loin …
C’est reparti. 10 minutes plus tard, un semblant de patte d’oie. Je prends à gauche dans un bassin qui devient de plus en plus profond et ou je vois clairement le plafond plonger. Pierre part à droite sur un talus glaiseux et s’écrie presque immédiatement : « c’est le lac rond, il y a un fil d’Ariane ».
Yes ! Nous y sommes arrivés. Alicia et Corinne sont là. Nous descendons dans le lac rond pour la photo souvenir.
Nous ne pouvons pas nous permettre de nous attarder. L’horaire limite est dépassé, il faut retourner. Rien de notoire à signaler pour le retour. Je peux juste noter encore quelques tibias et genoux amochés, des sauts vraiment marrant dans les gours et les cascades (attention cependant à bien viser au milieu de la galerie !) et les talus vers la sortie qui eux, sont beaucoup moins marrant …

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Nous revoyons le soleil à 18h15 avec finalement un quart d’heure de retard sur l’horaire limite, mais bon, nous serons pardonnés …

En conclusion, une sortie très agréable dans une cavité bien diversifiée avec des sections bien délimitées. Une grande satisfaction pour toute l’équipe d’être allé aussi loin dans cette cavité.

A noter que Jean-Louis avait proposé cette sortie pour ce même jour, mais il a finalement monté une équipe pour une virée un peu plus « verticale »…

La suite des photos ici

Gouffre du Paradis

Avec Tof, Jacky et Jean-lou

Nous avions donné rendez-vous au Tof près de l’accès du trou.

Après de nombreuses péripéties nous finissons par nous retrouver (merci les nouvelles technologies connectées   hi ! hi ! hi !  le Gps du Tof l’avait envoyé aux champignons au fond des bois !)

Alors !   le Paradis … ! ça ne l’est pas !

Bon : ce n’est pas l’enfer non plus.

Ça ressemblerait plutôt au purgatoire.

Passé la zone de puits confortables de l’entrée, c’est tout en diaclases. Têtes de puits très étroites techniques et acrobatiques, déplacement en fond de méandres glissants etc….

La dernière fois que j’y avais mis les bottes ça doit remonter à quelques décennies.

Je ne sais pas si c’est moi qui ai changé ou le trou (qui contrairement à la logique de l’érosion) ce serait resserré, mais j’avoue en avoir un peu bavé quand même.

Jacky et moi nous nous sommes arrêtés au bout du grand méandre. Tof lui est descendu en bas du 1er grand puits.


.La remontée fut longue et pénible ça coince vraiment de partout, je comprends que ce ne soit pas devenu une classique très courue comme les autres.

Casse croûte dehors au soleil et passage chez le Tof pour le café et les gâteaux, merci Sandrine.

 

 

Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à ma demande de renseignements par mail et une pensée toute particulière à Pierre Boudinet qui a effectué un travail remarquable dans ce gouffre. Se balader là dedans avec des bouteilles de plongée, il faut le faire, Chapeau !

 

Jean-lou

P.S : en voyant la plaque commémorative de l’accident de J. GOUJET en 1968, ce qui fera 50 ans l’an prochain, je me suis souvenu m’être trouvé sur place lors de ce triste épisode. On ne rajeuni pas les copains !

 

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