Première – Le temps des moissons

Depuis longtemps, Franck  Feret et Guy Decreuse  parcourent nos contrées afin de découvrir, redécouvrir et mettre en valeur notre patrimoine géologique parfois oublié.
Leurs nombreuses publications sur le blog du GCPM et aussi sur Flickr ont fait des émules.
Daniel Ramey, passionné de nature a rejoint la fine  équipe en 2016.
Franck et Daniel passent énormément de temps sur le terrain, et forcément, ils découvrent régulièrement des zones karstiques qui méritent une visite plus approfondie.
Ils communiquent régulièrement sur les « zones à revoir » et… les infos s’accumulant, il était temps de programmer une sortie «  désob » dans les zones identifiées.

Rendez-vous à Montrond.

Gouffre de la Froidière
Il y a Christophe, Guy, Julien, Damien, et Jacky. Gauthier nous rejoindra sur place.
En route pour Rurey.
Au-dessus de la résurgence de la Froidière, Franck à découvert un puits qui semble inédit car non publié.
Il s’agit d’une faille au pied d’un escarpement rocheux en amont de la résurgence.
Travail en commun pour l’équipement puis Gauthier s’engage.
Le réseau est étroit et, 3 mètres plus bas, l’accès devient compliqué. Nous apercevons le point bas, mais visiblement, il n’y a pas de suite.
La visite se termine après quelques péripéties pour récupérer  un projeteur  led  que Franck a laissé tomber dans un diverticule lors de sa reconnaissance.

Pause casse-croûte à la passe à poissons du barrage de Châtillon puis, direction Dournon sans oublier de passer prendre Franck et Daniel au passage

Gouffre du Bonnet .
Par manque d’imagination ( ?), Franck a laissé tomber son bonnet au fond d’un puits repéré dans un Lapiaz . L’a-t ’il fait exprès pour nous obliger à revenir ? ou a-t-il voulu trouver un nom « facile » pour nommer le trou ? …. (Humour)
Nous voici en grand nombre au-dessus de ce puits qui motive  l’équipe.
Les commentaires vont bon train et le puits … annoncé  pour 14m par Franck se trouve estimé à 8 voire 7m par certains …. Pfeuuu….
Gauthier pense que ça passe confort… mais je réalise tout de même quelques aménagements au Bazola. (Finalement pas si confort que ça)

Damien équipe et c’est Juju qui a la primeur de descendre en première.
Le bonnet est rapidement retrouvé .
Joli puits de très exactement 12,14m. le fond se situe effectivement à -14m (.. aaah ses mauvaises langues) La suite est colmatée par des blocs.
Gauthier engage une petite désobstruction pendant que je finalise la topo au Disto X .
Pas de suite évidente, et pas de courant d’air.  Tout le monde remonte.

 

 

 

 

Direction St Thiebaud pour la Grotte de Cote Belon. Inédit découvert par Daniel il y a 2 jours à peine.
A proximité du mont Poupet , le site bénéficie d’une vue magnifique.
L’équipe s’engage dans cette entrée insolite à flanc de coteau au beau milieu d’un gros éboulis.
Il y a 2 jours, Daniel avait progressé dans  la grotte et, seul, il n’avait pas souhaité s’engager plus avant. Un ressaut estimé à 5m avait bloqué sa progression.
En groupe, le passage technique est rapidement franchi. A sa base on trouve les traces d’une petite désobstruction, mais pas de suite évidente. Avant ce ressaut, un diverticule permet de progresser plus loin et de découvrir une petite suite. La zone est ébouleuse et ne nous semble pas stable. Nous ne franchissons pas ce passage.
J’engage la topo avec Julien. Après quelques visées nous entendons un bruit d’éboulement devant nous. Oups !!!.  Du coup, la topo se fait très rapidement sans chipoter sur les détails de l’habillage.
Dehors, nous avons l’explication de l’éboulement. Plus haut dans le pierrier, Franck a pénétré dans la galerie par une entrée supérieure.
Après une baïonnette, il est arrivé dans une salle, et par des passages entre les blocs, il avait réussi  à établir un contact avec les topographes.
Lorsqu’il est ressorti par la baïonnette, les blocs se sont effondrés sous ses pieds, et il s’est retrouvé la tête et  les bras dehors, mais le reste du corps pendu dans un vide de quelques mètres…
Du coup, nous n’insistons pas.
Cette grotte se développe dans une zone tectonique peu stable. Il nous semble qu’il existe des risques importants à engager des travaux de désobstruction dans cette cavité.

Il est déjà  18h00. Au programme de la journée, nous avions prévu  un passage par Myon afin d’équiper et de descendre dans le gouffre inédit repéré par Franck.
Le temps  nous manque et seul un repérage du site est effectué.
Belle faille qui pourrait avoir été désobstruée dans des temps très anciens.
profondeur estimée : 8m  . A suivre

Un grand MERCI à vous deux « Franck et Daniel » pour cette moisson de découvertes.

Toutes les photos de la sortie ici

Christophe

Gouffre de la crête de Malvaux – 5 avril 2018

Alex nous donne Rdv à 9h30 sur le parking du gîte du Sauterez à Bolandoz. Le but de la journée est de toucher le fond (-108m) et de réaliser une fiche d’équipement (pour la prochaine parution du Tome 2 des Belles du Doubs)

Nous sommes rejoint par Jean-Lou et Xavier, direction le parking, à peine arrivé nous frôlons l’accident de justesse (Jean-Lou fait preuve de bons réflexes et recule rapidement pour ne pas se faire emboutir le pare-chocs)

Enfin Etienne arrive tel JP Belmondo sur une vielle bécane avec son kit au dos (pas de photo dommage)

 

L’entrée est en haut de la crête et débute par un toboggan assez étroit où l’on imagine déjà se tortiller avec les kits pour remonter tels des chenilles agonisantes.

 

Alex équipe le 1er puit sous le regard attentif d’une chauve-souris. Nous en croiserons énormément, des « petites noires » et des « grosses poilues » dans mon jargon de débutant.

Après quelques puits je passe devant et attaque par une petite escalade derrière laquelle se trouve un R7. Je l’équipe mais arrivé en bas je regarde à droite : rien. Je regarde à gauche et je me dis « non c’est pas là y a pas la place » donc je remonte. Mais après une petite recherche rien au-dessus, Alex décide de descendre et trouve la suite à gauche. Nous l’entendons souffler et se battre avec la paroi qui ressemble à un escalier en colimaçon assez étroit. C’est dans cet obstacle que Xavier décide de faire demi-tour pour aujourd’hui (de mauvais souvenirs dans une autre étroiture revenants à lui) Jean-Lou nous quitte aussi pour ne pas le laisser seul.

Encore une erreur d’aiguillage me fait descendre le P20 jusqu’au fond alors qu’il ne fallait descendre que de quelques mètres pour penduler dans une lucarne. Donc je remonte (encore).

 

Après quelques puits dont les entrées sont très resserrées nous arrivons au fond où nous pouvons trouver de jolis petits gours.

Il est venu l’heure de remonter nous cassons une petite croûte au pied d’un puit avec de belles concrétions.

Comme nous l’avions imaginé la sortie se fait en mode chenille avec 5 sacs pour 3 bonhommes, nous sommes donc contents de voir la sortie.

D’autres photos ici

Christophe Berna

Une pensée pour Jacky Montaz

Juste avant les obsèques de Jacky, Michel, qui concélébrait avec moi, me donnait deux qualificatifs le définissant : bon et bienveillant. J’en ajouterai un troisième : passionné.

Oui, et tout ce que nous pourrions dire de lui, trouve sa source dans ces trois grandes qualités qui l’animaient profondément.
Personnellement, j’avais rencontré Jacky au début des années 90, et j’appréciais les services qu’il rendait à la paroisse de Devecey où je résidais.
Très vite il m’avait parlé de spéléo. Il en avait fait plus jeune, et je voyais bien que ça le titillait encore, pour ne pas dire beaucoup !
Petit à petit il a repris contact avec l’activité, en particulier pour permettre à ses enfants de découvrir le monde souterrain.
Dès lors, tous les membres de la famille, hormis maman, ont adhéré au club. Les garçons se sont inscrits également aux camps chantier de jeunes du sentier karstique.
Et tout naturellement, en toute simplicité et en fonction de ses disponibilités, Jacky mettait ses talents à disposition pour l’aménagement du parcours du sentier karstique. Il a beaucoup œuvré (et c’est peu dire) pour l’éclairage solaire de la grotte Maéva. C’est lui qui a mis en place les toilettes sèches.
Il a pris du temps pour le volet du magasin d’accueil, pour la réparation de tronçons particulièrement délicats… A chaque fois, c’était pour lui l’occasion de faire des recherches, d’accroître ses compétences en allant rencontrer des spécialistes, de se remettre en question et de cogiter jusqu’à ce qu’il ait trouvé des solutions adéquates.
Et puis il est devenu un guide talentueux du sentier karstique. Il avait accueilli avec beaucoup de joie cette proposition qui lui avait été faite, car transmettre des connaissances et partager ses passions était pour lui un vrai plaisir.
Je ne voudrais pas terminer ces quelques lignes sans évoquer les multiples autres services qu’il a rendus au club, et en particulier lors des aménagements des grottes pour les Journées Nationales de la Spéléologie. Et quand arrivait le week-end de la manifestation, il était rayonnant. Il faisait goûter à d’autres la beauté du monde des cavernes.
Malgré la maladie qui l’a touché il y a 2 ans, Jacky a su conserver son esprit entreprenant et courageux.
Jacky avait 68 ans. Il a marqué la vie du club durant ces 20 dernières années par une présence discrète, mais ô combien efficace.
Merci à lui.

Benoit Decreuse

 

La brosse – 24 mars 2018

Youpi enfin un jour de grand soleil avec températures agréables…
Pour profiter de ce grand beau temps je programme une sortie désobstruction au gouffre de la brosse.
2 inconscients se portent volontaires pour m’accompagner . Jean Lou et Thomas
Quelques jours avant, Jean Lou était venu remettre en service notre système de dérivation de l’eau.
Au programme: tirer et arrimer une ligne 220V jusqu’au méandre étroit, et agrandir un passage vertical en bas de la trémie. Ca sera aussi l’occasion d’inspecter en détail cette zone de trémie afin de déterminer si le passage est stable ou s’il faut envisager des travaux de consolidation comme à la Lave

Blabla, blabla et encore blabla. A 10h30, nous arrivons enfin à l’entrée du gouffre.
Jean Lou rééquipe le puits d’entrée et pars avec le kit d’équipement du fond + 50m de cable (les grands puits sont restés équipés.)

Le grand puits de 30m est bien arrosé et à sa base, il n’y a pas d’endroit à l’abri .
J’engage l’inspection de la trémie et avec Thomas, nous dégageons quelques blocs.
Rapidement, nous sommes gaugés.
Jean Lou nous rejoint et …. normal, rapidement il est également complètement trempé.
Nous décidons de nous « réfugier » au sec dans la zone de trémie.
J’engage quelques tirs au Bazola et… c’est pendant une manipulation qu’un équipement technique glisse et se retrouve à la base du prochain puits.
Pas de problème, il suffit d’équiper le puits pour récupérer l’objet.
Et là, nous constatons que le kit d’équipement pour  la suite est resté dan la zone du puits d’entrée…

Tout le monde est trempé. Il est 14h00. Ca n’est pas un bon jour pour la désob….
Nous remontons nous sécher au soleil.

A suivre
Christophe

Quelques photos ici

Un stage de sourcellerie pour les spéléos

Lors de notre dernière AG, Anne Sophie et Virgile avaient suggéré l’idée d’une formation pour apprendre à manipuler les baguettes de sourcier.

 

Jean Luc KAMMERER, le spécialiste en la matière, est tout de suite d’accord. Il propose d’étendre l’invitation au niveau du CDS25.
La communication par mail fonctionne très bien et se répercute même au-delà du département …des alsaciens, des jurassiens sont également intéressés.

Grâce à un dodle, les quelques 45 pré inscrits plébiscitent davantage le samedi 31 mars.

Ce samedi de Pâques, on se retrouve à 34 stagiaires venant de 8 clubs différents :
GSAM, KARSTIC, GS la Roche, CARS39, GSML70, SPITEURS, GSD et bien sûr GCPM.

La matinée est réservée à la partie théorique et se passe dans une salle de réunion du gîte de Montrond.
On voit de suite que Jean Luc maîtrise son sujet sur le bout des doigts; il est intarissable et sait captiver son auditoire (normal, il est prof de math et physique !).

Roger LUTZ, du CARS (39) vient compléter cet enseignement par un témoignage : celui de la découverte de la grotte du Coudrier (vers Arbois) qui a été justement trouvée avec des baguettes.

Le soleil avait été commandé pour l’occasion et nous pouvons casser la croûte dehors.
L’après-midi, nous nous rendons au-dessus des galeries des Cavottes pour la mise en pratique de ces nouvelles connaissances.
Pour les gens de passage dans le secteur, c’est une curieuse scène qu’ils découvrent dans les champs : une ribambelle d’énergumènes marchant lentement en tenant les 2 mains devant eux ! ??? …….   on n’est pas encore le 1ier avril et les œufs de Pâques, c’est demain !!.

Ce fut une belle journée très instructive sur ce qu’est la radiesthésie.
Un grand MERCI à toi Jean-Luc.
Un Compte rendu, rédigé par Cécile, est en cours d’élaboration.

Une sélection de photos :    ICI

La Belle louise

Sortie du 21 Mars 2018        Jacky, Jean-lou

J’avais demandé au Jack s’il était libre pour une petite sortie troisième âge ce mercredi, histoire de se tirer sur les bras quand même.

Rendez-vous au refuge où nous rencontrons le GRIMP du Haut-Rhin en train de préparer la traversée du Verneau pour le lendemain.

Arrivée à la Belle louise sous un ciel clair agrémenté d’une bise glaciale, un vrai temps de printemps.

J’équipe le puits d’entrée, tout ce passe sans problème , Jacky suit.

Arrivés en bas on entend déjà l’eau gronder à la base du puits des cannelures, c’est impressionnant, peu d’eau dans le laminoir après ces mois de mauvais temps le réseau est très propre.

Pas une trace dans les cannelures, juste un triton collé à mi – paroi  et qui n’ira guère plus loin.

L’équipement en vire hors crue est indispensable, ça coule effectivement beaucoup dans la diaclase du bas, pas mal d’acrobaties pour ne pas se mouiller les pieds, je gagne, Jacky perd !!!

Après la laisse Fournier, nous visitons les grandes salles de décantation, le paysage a changé, pas une trace de passage humain, à part celle de l’eau.

Comme nous n’avons pas l’intention de nous pourrir dans les galeries argileuses, nous remontons tranquille.

Jacky déséquipe le puits d’entrée, et retour au refuge pour nettoyage du matériel.

Jean-lou

 

Quelques photos ici 

Jérusalem, après la pluie

C’est en consultant le topoguide « Les belles du Doubs » que Franck et moi-même avons eu l’idée d’attendre de bonnes pluies pour aller faire une séance photo dans les premières verticales du « Jéru ».

Julien nous annonce par mail qu’il sera des nôtres.
Et puis, il y a un certain « tophberna@….» qui me dit être également intéressé…. mais celui-ci, je le démasque rapidement…ce doit être Chrsitophe RAGUIN qui me fait une blague ! pas possible puisque samedi, il est à l’AG du Comité Spéléologique Régional Bourgogne Franche-Comté à Francheville ! Je réponds d’ailleurs au mail de ce Mr Tophberna en faisant le « neuneu » !
Arrivés au parking du gouffre, je vois un type qui sort de sa voiture.
Sa tête me dit quelque chose, je l’ai vu à l’AG de notre club mais j’ignore son nom… il s’appelle Christophe aussi, mais celui-ci est pompier!….et là, j’ai l’air con !
Pour faire 2 pierres d’un coup, j’ai apporté tout le nécessaire pour mesurer le débit du ruisseau.
C’est le GIPEK qui est à l’initiative de cette campagne de mesures. Elle a pour but de mieux connaître l’hydrologie de ce très grand réseau souterrain.
La technique est assez surprenante car elle utilise du sel fin et un conductimètre.
Une quantité très précise de sel est déposée dans l’eau, en amont.
Le conductimètre est placé à une cinquantaine de mètres en aval. L’appareil va mesurer l’évolution du taux de sel dans l’eau en décrivant une courbe.
Par une formule mathématique, on obtiendra le débit du ruisseau.

Cette parenthèse terminée, on se tourne (sans se lamenter) vers le beau mur du Jéru (facile !)
Christophe (le pompier) et Juju équipent en rive droite , moi en RG tandis que Francky25 s’active derrière son boîtier.
L’eau ne manque pas, il doit bien y avoir 80 litres/seconde et nous improvisons rapidement une communication par signes.
Les angles de vue se succèdent.
Au milieu de ce vacarme et des embruns, nos deux compères observent nos préparatifs (angle de vue, éclairage …) et jouent le jeu pour donner les échelles.
Christophe équipe la seconde verticale et nous enchaînons avec de nouveaux clichés. Julien est épaté par la puissance de nos spots.
Le débit est copieux et on ne peut même pas voir la suite du réseau qui part derrière la seconde cascade.

Dehors, il pleut à nouveau.
Au final, avec ce temps pourri, on a quand même réussi à faire des photos d’eaux vives tout en étant à l’abri ! … et dans une bonne ambiance.

Pour voir toutes les photos, c’est  ICI

et pour avoir le son en prime, Franck nous a concocté une petite vidéo :

Sortie du 18 février au Bief Bousset

Jacques F, Thomas J, Jean-lou T

Jacques le retour !

Il y avait bien longtemps (trop) que Jacques n’avait pas fait de spéléo avec nous.

Une petite fenêtre s’étant ouverte dans son calendrier très chargé, il me sollicite pour une sortie.

   

Nous tombons d’accord pour les Biefs (je sais ! encore !) mais les conditions météo étant ce qu’elles sont, le choix est très limité.

Nous préparons le matos à Montrond et nous prévenons Thomas que nous arrivons, car nous avons rendez-vous sur le parking des biefs.

 

 

Je suis surpris par la quantité de neige à partir de Fertans, tout le plateau d’Amancey est blanc jusqu’à Déservillers. Mais on se rend compte que cette neige ne va pas tenir longtemps, vu le risque de fonte et donc de crue, nous décidons de faire une brève incursion dans le réseau.

Thomas a l’équipement, pas mal d’eau dans les Biefs, ça mouille un peu dans les puits et au niveau du laminoir.

Nous nous arrêtons au grand méandre et remontons tranquillement. Jacques et Thomas déséquipent, je sors sans m’arrêter.

Dehors je me change et je casse la croûte en attendant les copains qui mettent un peu de temps à déséquiper.

Toute la neige qui était sur le plateau d’Amancey a fondu en très peu de temps, nous avons bien fait de ne pas aller trop loin car ça fond aussi sur Déservillers.

Une petite sortie sympa de remise en forme pour Jacques qui j’espère pourra renouveler l’expérience plus souvent.

Jean-lou

 

D’autres photos ici

Sortie initiation aux Cavottes (par Daniel)

Quand Guy et Thomas m’ont proposé cette sortie d’initiation au Cavottes j’ai tout de suite été emballé par l’idée

 

On s’est retrouvé à 9,30 H au gite pour la prise de matériel.
Des Cavottes je ne connaissais que la salle du Chaos et la galerie situé à droite de l’entrée.
J’avais hâte de découvrir la suite.

 

Pour la partie technique ça a commencé par la tyrolienne puis Thomas a équipé la vire du Faux Pas et le R7.

Cette première descente s’est bien passée, j’ai été mis en confiance par le sérieux de mes accompagnateurs en terme de sécurité.
Nous avons continué par la galerie Sud jusqu’au P20 et nous avons entamé une séance photo sur le retour de cette galerie Sud, les volumes sont très intéressants.
Thomas et Guy se sont lâchés pour les pauses.

 

De retour au pied du R7 il était le moment d’un petit casse-croute et d’un café apporté par Guy.
La suite fut la découverte de la galerie Nord, nous y avons croisé un groupe d’Allemands faisant une pause, la salle Ex-terminale fut le terme de notre exploration.
La remontée du R7 fut assez physique pour moi, par manque de technique ou de quelques kilos en trop…

La tyrolienne dans le sens du retour a été plutôt ludique, sortie des Cavottes à 16H et retour au gite pour le matériel.
Merci à Guy et Thomas pour cette première expérience de technique spéléo et de leur bon humeur.

Les Ordons

Participants : Christophe et moi(Thomas)

Vendredi :

Tout commença par un travail proposé par Franck et Guy : nos deux photographes désiraient “capturer” une grotte ayant une entrée qui nécessite un élargissement. Telle était la programmation du lendemain.

 Samedi:

C’est donc en me rendant au GCPM que je retrouve… personne.

Bon… j’écoute ma messagerie et j’apprends que la sortie est annulée, mais ne répondant pas aux appels de Christophe, celui-ci décide de faire le voyage jusqu’au club pour me dire… qu’il est inutile de venir au club. 

Bon… maintenant que nous sommes au gîte, il serait stupide de ne rien faire.

Nous réfléchissons donc à une cavité pratiquable par temps dédaignable.

Après réflexion, nous pensons au gouffre des Ordons et ça tombe bien, je n’y ai jamais posé les pieds.

 

Mais Chrisophe (un des inventeurs des Ordons, rappelons-le) ne se souvient plus exactement du chemin à suivre. Nous demandons alors la route à des parisiens de passage au gîte … la honte !

 

C’est bon, on y va, c’est parti, alors allons-y, on décolle !

 

Donc nous voilà partis.

Arrivés au bord du gouffre, je décide d’équiper.

J’ai beaucoup apprécié cette première descente dans cette cavité : l’arrivée par le plafond est grandiose avec cette écho qui permet à notre imagination d’accroître ces somptueux volumes.

Je me concentre surtout sur les sons car ma lampe n’éclaire pas grand chose…

Nous prenons notre temps pour visiter … faut dire que c’est court comme classique !

Christophe me montre la saleté déposée sur les parois et les concrétions : c’est une sorte de dépôt que je vois marron et Christophe vert. Mais qu’est-ce ? Une algue? En tout cas, le gouffre est malade et a énormément souffert de la fréquentation des visiteurs.

Ensuite, nous remontons tranquillement et je déséquipe.

A la surface, Christophe veut me montrer la grotte de la Combe des 

Beuses mais son légendaire sens de l’orientation nous égare dans le bois, sous la pluie. Ce ne 

sera pas pour aujourd’hui, alors direction la voiture et nous rentrons au club pour nettoyer et ranger le matériel.

 

Finalement descendus aux Ordons

Ils auront banni la résignation

Ils se retrouvèrent désespérés

Mais passèrent une bonne journée

 La cavité ne fait pas l’activité

TPST : ? (deux pipelettes seules sous terre ça peut durer longtemps)

Les autres photos