Le Gouffre de Jérusalem

Remontée du P14

L’idée d’une séance photo « au Jéru » est venue suite à l’exercice de secours du 07 septembre dernier.

Il y avait fort à parier que la voûte basse allait être désensablée pour l’occasion… et ce fut le cas. Je pars la veille équiper les 3 premières verticales et surtout pour me faire une idée du débit.

Quand j’arrive, l’eau est bien turbide alors que le volume d’eau n’est pas énorme. Quand je ressort, l’eau est nettement plus claire et le débit a déjà réduit de moitié.

Descente du P14

Sur ce petit bassin d’alimentation, l’hydro évolue très vite. De retour à la voiture, je dois attendre, et pour cause : un troupeau de vache interminable rentre pour la traite au GAEC des Crêtes. Le jeune paysan qui les suit me dit qu’il y a 204 vaches !!!!…rien à voir avec les exploitations de mon jeune temps, 15 à 20 bêtes maxi.


Le lendemain, nous voilà Mathieu, Daniel et moi vers la loge à bestiaux. Mathieu était à l’exercice secours mais ça ne coulait pas donc l’ambiance va être complètement différente. On essaie d’abord de mettre en image cette somptueuse entrée avec cet amphithéâtre rocheux.

Drôle de nom « Jérusalem », pourquoi donc, la ville d’Orient est à plus de 3000 bornes. Il y a bien ce magnifique « mur » de falaise au-dessus de l’entrée qui peut faire penser au « mur des lamentations » mais ce genre de clin d’œil n’existait pas à l’époque.

Remontée du P9

Bref, il y a bien assez d’eau aujourd’hui mais ça peut apporter un plus à nos images, surtout pour les nombreuses verticales arrosées qu’on va rencontrer.

La voûte basse passe bien. On est mouillés mais ça va , l’eau n’est pas encore glacée en septembre. L’arrivée au carrefour de la confluence est flagrante avec un gabarit de collecteur qui n’a rien à voir. On y passera un bout de temps à essayer d’en donner une idée. On commence déjà à avoir un peu froid. Du coup, on casse la croûte avant de remonter tout en faisant des haltes photos. On s’attarde dans les puits car l’ambiance  » perte active » est au RDV.

On retrouve la lumière du jour qui descend jusqu’en bas du second puits. Le contre-jour est chouette et nous tentons de l’exploiter.

Contre-jour naturel au niveau du second puits

Une belle journée sous terre dans cette cavité d’initiation qui a tout pour plaire.

Une sélection de photos ICI

Guy

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