La rivière souterraine de Cerre les Noroy en images.

J’y étais déjà allé en reconnaissance fin 2020 avec Sarah Bouveret, Jean Luc Géral, Bernard Détouillon et quelques autres spéléos du SCV :
https://speleo-gcpm.fr/reconnaissance-a-la-riviere-de-cerre-les-noroy-70/

A l’époque, j’avais bien remarqué le très gros potentiel photo de cette cavité en me promettant d’y revenir. L’automne dernier, avec Daniel, nous avions déjà envisagé d’y aller mais vu les niveaux d’eau, Bernard nous avait conseillé de reporter, la voûte mouillante risquant de siphonner. Cette fois-ci c’est bon en ce lundi 17 juin et Bernard se propose même de nous prêter main forte pour le portage du matos et de nous aider pour l’éclairage.

Sachant qu’on va y passer du temps, on est déjà sur place à 8h30. Bernard a la clé du portillon et la quincaillerie pour équiper ce puits qui fait une bonne quinzaine de mètres avec 2 fractios intermédiaires.

A la base du puits, on enlève les baudarts et nous voilà partis avec chacun un kit bien plein de matériels photos bien protégées + la bouffe et la flotte.

Pour éviter le froid lors des séances photos, on opte tous pour le vêtement néo, décliné différemment suivant la frilosité de chacun. La voûte mouillante passe bien et déjà rien que là, on apprécie la néo.

Arrivés au niveau des dessins léopard et des traces noires, le plafond s’abaisse progressivement. Bernard et Daniel pousse jusqu’au fil d’ariane pendant que je déballe le bazar.

Nous voilà partis pour une très longue séance photos de plusieurs heures. On est bien calé sur ce que chacun a à faire.

Il arrive qu’on avance seulement d’une dizaine de mètres entre 2 images. Parfois, on peut la faire dans les 2 sens (amont/aval) et on essaie les mode paysage/portrait pour voir ce qui rend le mieux. C’est frappant comme les profils de galerie sont différents en amont et en aval de la voûte mouillante.

Cela va donner de la variété et c’est très bien ainsi. A la mi-journée, l’humidité ambiante fini par avoir raison de mon appareil photo hybride, il se met à afficher des fenêtres étranges sur l’écran. Pour la première fois, je sors l’appareil de secours, bien content qu’on l’ait emmené.  Pour le premier, rien de grave, quelques heures au sec et il repartira sans problèmes.

On sortira une petite cinquantaine d’images avec une bonne demi-douzaine qui sortent du lot. C’est énorme et on est bien conscient que sans la présence de Bernard, on en aurait fait à peine la moitié.

Quand on arrive à la voiture, il est déjà 18h45 ! On est restés plus de 9h00 sous terre !…. Faut être motivés ! Après la traditionnelle bière, nous voilà repartis chacun chez soi.

Merci encore Bernard pour le coup de main efficace !

Les plus belles images ICI

Guy

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