Le niveau très bas du barrage de chatelôt (Villers le Lac) permet de visiter des cavités plus habituées à voir passer des poissons et autre mollusques d’eau douce.
Nous sommes nombreux pour aider à la désobstruction d’une cavité (le chaudron du diable) repérée par Christophe et qui souffle un puissant courant d’air chaud.
Il y a trop de monde ! Une partie de l’équipe file vers d’autres objectifs avec entre autre la mission de repointer au GPS les entrées de cavités pour une mise à jour dans Basekarst.
Julien raconte :
Accompagnés par Jean Lou, Jean Noël et Thomas sont partis un peu plus tôt en reconnaissance repérer et pointer plusieurs cavités
Nous nous rendons avec Thomas et Nathanaël poursuivre l’exploration qu’ils ont commencé. L’entrée de la grotte s’ouvre dans la pente douce entre le sentier et le Lac, en rive gauche en amont du barrage du Chatelot
La cavité d’ordinaire submergée, est exceptionnellement accessible grâce suite à la baisse de niveau de l’eau conséquence de l’été très sec.
L’entrée basse (moins d’un mètre) donne sur une salle assez haute de plafond et boueuse au sol
Thomas s’équipe; j’en profite pour tester mon nouvel éclairage, et Nathanaël pour faire quelques photos.
Nous commençons à faire quelques croquis de la cavité
Nous traversons la salle et atteignons un passage bas dans au sol duquel nous trouvons des concrétions fines, larges et fragiles. D’après Nathanael, il pourrait s’agir de fossiles de polypiers médraporiques présents notamment dans les calcaires du rauracien.
Au fond un passage à quatre pattes nous permet de parcourir une galerie donnant sur un plan d’eau peu profond terminus du groupe précédent.
Des mollusques (moules ?) et des grattons noirs sont incrutés dans le calcaire,
De cet endroit nous entendons très nettement un grondement, d’eau manifestement.
Chacun se tait pour mieux entendre…. C’est l’Euphorie ! Nous ne pouvons pas attendre!
Nous décidons d’oublier les croquis pour le moment et nous nous précipitons dans la galerie qui devient rapidement plus haute de plafond.
Arrivés à un embranchement, nous délaissons la galerie de droite au profit de celle de gauche ou l’on entend très nettement le grondement sourd.
La galerie change de forme et prends une allure plus verticale, nous arrivons de nouveau à un embranchement
En face, une fissure, étroite et assez profonde (quelques metres) nous permet de distinguer l’eau au fond (actif) et ce qui semble être une petit cascade, qui est à l’origine du bruit (….)
Ca ne passe pas, mince !
Nous poursuivons la galerie et tombons devant un puits d’environs 2 mètre avec de l’eau au fond.
Le puits est rapidement désescaladé, et nous nous posons à présent la question de savoir s’il ne faudrait pas attendre le reste de l’équipe pour poursuivre l’exploration.
Nous avons de l’eau jusqu’aux cuisses, Nathanaël repère rapidement un courant d’eau dans la vasque qui part sous la roche, et de l’autre coté on aperçoit une galerie qui s’abaisse en voûte mouillante très mouillante (quelques centimètres de garde d’air) La voûte basse est jugée trop sévère, nous remontons le puits, et profitons pour faire quelques photos.
De retour vers l’actif, Thomas fait une tentative et s’engage dans la faille => Trop étroit
Il essaye de mieux distinguer l’arrivée l’eau et si une séance au Bazola permettrait de dégager rapidement un passage.
Retour à la galerie précédemment délaissée. Nous y découvrons des niphargus mais aussi d’importantes traces de pollution..
La galerie file en ligne droite et nous n’en distinguons pas la fin,
Nous nous engeagons, et nous délaissons un départ vers la gauche
Après quelques mètres de progressions, nous décidons d’un commun accord de rebrousser chemin. Il faut laisser un peu de première aux copains !
Retour vers la sortie en récupérant le matériel semé un peu partout dans les galeries
Jean louis nous attendait avec impatience à l’entrée . Nous ne nous étions pas rendus compte d’être resté si longtemps sous terre.
Nous sommes tous d’accord pour renommer cette cavité qui s’appellera : Grotte de la moule hurlante !
Julien et Christophe
Ca fait du bien de voir une « »Vraie actualité de première » » sur notre blog !!
Avec les photos, on situe bien le contexte de ces 2 découvertes .
Bravo !
une très bonne idée
je pense qu’avec la remontée des niveaux d’eau en ce moment, ces cavités ne sont plus accessible ?
Bravo a tous !!
Amicalement
Franck