Avec Tof, Jacky et Jean-lou
Nous avions donné rendez-vous au Tof près de l’accès du trou.
Après de nombreuses péripéties nous finissons par nous retrouver (merci les nouvelles technologies connectées hi ! hi ! hi ! le Gps du Tof l’avait envoyé aux champignons au fond des bois !)
Alors ! le Paradis … ! ça ne l’est pas !
Bon : ce n’est pas l’enfer non plus.
Ça ressemblerait plutôt au purgatoire.
Passé la zone de puits confortables de l’entrée, c’est tout en diaclases. Têtes de puits très étroites techniques et acrobatiques, déplacement en fond de méandres glissants etc….
La dernière fois que j’y avais mis les bottes ça doit remonter à quelques décennies.
Je ne sais pas si c’est moi qui ai changé ou le trou (qui contrairement à la logique de l’érosion) ce serait resserré, mais j’avoue en avoir un peu bavé quand même.
Jacky et moi nous nous sommes arrêtés au bout du grand méandre. Tof lui est descendu en bas du 1er grand puits.
.La remontée fut longue et pénible ça coince vraiment de partout, je comprends que ce ne soit pas devenu une classique très courue comme les autres.
Casse croûte dehors au soleil et passage chez le Tof pour le café et les gâteaux, merci Sandrine.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont répondu à ma demande de renseignements par mail et une pensée toute particulière à Pierre Boudinet qui a effectué un travail remarquable dans ce gouffre. Se balader là dedans avec des bouteilles de plongée, il faut le faire, Chapeau !
Jean-lou
P.S : en voyant la plaque commémorative de l’accident de J. GOUJET en 1968, ce qui fera 50 ans l’an prochain, je me suis souvenu m’être trouvé sur place lors de ce triste épisode. On ne rajeuni pas les copains !
Comme pour Jean-Lou, la lecture de ce CR me replonge dans des souvenirs de jeunesse.
La morphologie et toute l’histoire de ce gouffre en font une cavité presque à part, à commencer par son nom.
une belle série de photo de ce magnifique gouffre .
la plaque rappelle un épisode malheureux de la spéléologie Franc-Comtoise
Merci pour le partage
Amicalement
Franck