Gouffre du 1er avril..(25) Inédit Avril 2013
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Il y a plusieurs années, Benoit avait eu vent… d’un trou souffleur en falaise dans la côte de ***. Après un rapide repérage hivernal dans les années 2000, la fissure n’avait pas motivé l’équipe en repérage.
Durant l’été 2012, cette information remonte à la surface et Christophe décide de partir à nouveau
en repérage avec jacky B. Cette fois, le courant d’air de la fissure est très net. Il est même ressenti à plusieurs mètres. Nous remarquons également que sur une distance de 20m amont et 30m aval,
pratiquement toutes les fissures en bordure de route sont plus ou moins souffleuses…Ça motive !
Seul petit problème à résoudre : le stockage des déblais. Nous sommes en bordure d’une route en
lacets serrés. La fissure s’ouvre en paroi rocheuse à proximité de la route. De l’autre côté, le moindre caillou dévale aussitôt dans la pente abrupte pour finir son chemin sur la route en contrebas. Pas simple. Il faut trouver un plan pour le stockage des déblais.
Samedi 30 mars, en fin d’après-midi, nous décidons de procéder à un rapide sondage de cette fissure dont Christophe imagine la suite…. très prometteuse.
Une rapide reconnaissance avec un petit pied de biche permet en quelques instants d’agrandir
l’entrée et de permettre son franchissement. Derrière tout est blanc . Les cailloux descendent dans
un puits…
De nombreux gros blocs bloquent la progression vers ce puits. Il faut engager des moyens plus
conséquents et c’est trop tard pour aujourd’hui.
Rendez-vous est pris pour le 1er Avril. Christophe, Jean Marie, Nicolas, Alain et Dominique sont tous motivés. Le plan retenu est simple mais efficace. Les déblais seront évacués à la brouette vers une remorque.
Dès son remplissage terminé, elle sera évacuée puis vidée dans une carrière non loin du site.
A notre arrivée, il n’y a pas de courant d’air. Dans la fissure, la terre est gelée même à quelques
mètres sous terre. Il est donc possible que le courant d’air s’inverse en période froide (ce qui est de bonne augure)
Les travaux se déroulent sans problème. Les blocs sont recalibrés avec des moyens conventionnels légers (Pistolet Bazola avec amorces=hilti). Nous progressons rapidement et à midi, 2 navettes de remorques ont été effectués. En milieu d’après-midi, après une 3ème remorque, la suite est enfin accessible. Je décide de faire un rapide repérage. Descente en désescalade pour aboutir dans un méandre quelques mètres en contrebas. Vers l’amont le méandre se dirige au sud sous la route. Il devient rapidement impénétrable au bout de 2m environ. A ma droite (vers l’Est)une petite salle ovoïde se poursuit par une arrivée d’eau inactive et impénétrable. Les parois du méandre sont très corrodées. L’aval se poursuit au nord sur quelques mètres après avoir franchi une zone plus étroite. Arrêt (provisoire) sur un rétrécissement du méandre.
Nicolas fait également une reconnaissance minutieuse de l’aval.
Il semblerait que cet obstacle ne soit pas très long. Des aménagements sont à prévoir.
A notre retour au soleil,
M. le maire alerté par un voisin inquiet vient nous rendre une courtoise visite. Il découvre fort
étonné l’existence de cette fissure.
L’entrée du gouffre du 1er avril se situe en bordure de route. L’accès est très facile. Afin de sécuriser, en accord ave M. le maire, nous décidons de provisoirement colmater l’entrée du gouffre Pour parfaire le « camouflage », Alain pousse le vice jusqu’à remettre de la mousse dans les interstices des blocs empilés.
A suivre donc :
– la désobstruction de l’aval (nous reviendrons en été pour une bonne ventilation)
– la topographie
– la mise en place d’une barrière sécurisant l’accès
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le lien pour la vidéo : http://youtu.be/u-mV3_wKX3o
Désolé… pour l’instant le lieu reste confidentiel
Christophe Raguin.