Gouffre de la Découverte 31 Mai 2025

Gouffre de la découverte 31 Mai 2025

Nous le connaissons déjà un peu ce gouffre. En 2023 nous y étions venus en visite à 6 personnes. Dans la dernière partie du P40 nous avions hésité en équipant plusieurs passages sans être bien sûr de la bonne voie et nous avions rebroussé chemin en se promettant de revenir.

Nous voici à nouveau au rendez-vous et nous sommes bien déterminés à aller au fond.
Il y a Jean Lou, Christophe (moi), Didier Rollet, Alain, Michel, Nicolas et Mélanie

Il manque Jacky et Georges, mais aussi et surtout Manu qui s’était promis de revenir aussi, mais pas de chance, il bosse ce weekend
Pour Mélanie et Nicolas, c’est une première dans ce gouffre.
Mélanie a lu des comptes rendus sur le web et elle appréhende un peu les passages étroits à venir


Alors que nous allons descendre sous terre une équipe de 4 spéléos arrive sur place.
Comme il y a un gros stage formation spéléo à Montrond et que nous sommes sur un weekend de pont, ils se doutent que toutes les classiques du coin vont être blindées de spéléos et … tranquillou, ils ont choisi le gouffre de la découverte pour être pénard !
Et bien c’est raté ! et comme la configuration du trou ne permet pas à plusieurs équipes de « cohabiter » ils s’en vont chercher une autre destination.

Comme la dernière fois, c’est Didier Rollet qui s’attaque à l’équipement. On encadre un peu Mélanie, et dans le premier jet une zone un peu étroite lui fait rapidement comprendre que ça va aller. Après les 2 premiers petits puits, on attaque un méandre avec une ou 2 zones un peu techniques à passer. On imagine que les désobeurs du GSSF ont laissé un peu de sueur dans l’élargissement car ils ont fait au minimum (enfin sauf si c’était une bande de lutins désobeurs)  Si on ne cherche pas à passer en mode bourrin, ça le fait assez bien. Les 2 accès aux têtes de puits suivants sont plutôt techniques à équiper avec une alternance de spits et de trous forés + quelques amarrages nat. dont certains en tête de puits semblent moyens fiables. Nicolas pourtant bon sportif n’aime pas trop. Après l’enchainement des P17 et P16, l’accès au P40 se mérite car il faut se contorsionner sur quelques mètres dans une zone encore une fois élargie au strict minimum.
Enfin, nous voici tous passés et nous sommes maintenant au-dessus du P40. Après les premiers amarrages évidents, il faut descendre quelques mètres et chercher l’équipement par un fractio en décalé de quelques mètres. Le plein gaz qui suit nous amène sur un beau palier qui fut notre terminus de 2023. Quand nous avions fait le choix de rebrousser chemin, je me rappelle bien de la main sur mon épaule et la voix de Manu me dire « Christophe ok on s’arrête là, ok !,  mais il faudra que l’on y retourne… »
Pour la suite, il faut équiper la vire légèrement montante.
La suite de l’équipement est plutôt rigolote car avant le fond du puits l’accès à la partie active se fait par une lucarne qui nécessite beau pendule (promis, ca frotte pas du tout…)
Pour ne pas se refroidir en nous attendant, Didier et Alain ont progressé vers l’aval jusqu’à l’ex siphon qui a été désobstrué.  Toute l’équipe est enfin là à la confluence amont / aval et nous nous engageons vers l’amont. Dans le méandre parfois étroit, Nicolas file devant  et je ne le rejoins enfin que dans les terminus de l’extrême amont.

Michel je me vengerai

Remontée avec séance déséquipement pour moi. Nicolas n’aime pas plus les tête de puits dans ce sens. Nous sortons plutôt très boueux.
Je pensais faire plaisir avec quelques bières, mais dans la journée, le temps à viré au grand soleil… et les bières sont se transformées en cervoises plus que tièdes …
On teste quand même d’en ouvrir, mais à l’intérieur de la bouteille, le breuvage est encore plus chaud ( ca fume…)
De retour au gite, nous sommes moins nombreux et avec la boue en grande quantité la séance dure un peu d’autant que tous ces satanés nœuds de tisserand prennent un temps fou à défaire …
Ma théorie des amarrages forées est la suivante.
C’est top car ca prend peu de temps pour équiper un nouveau trou (1 fois)
C’est nul car à chaque sortie ça prend un temps fou pour défaire tous ces nœuds  (chaque sortie)
… Cherchez l’erreur !!
Malgré la bière chaude et tous ces nœuds « greuuuu » nous avons passé un très bon moment. L’équipement pourrait certainement être amélioré pour le confort et peut être un peu pour la sécurité, mais au final, j’ai bien aimé cette sortie technique qui aura pris plus de temps que l’on ne pensait

Christophe

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